A signaler la mise en ligne aujourd'hui de l'appli des Nuls. La célèbre collection des Editions First-Gründ se dote d'une application gratuite sur l'iPad qui propose une ouverture sur les titres et un titre offert pour tester. Les livres sont proposés au format PDF.

Communiqué de presse que je relaie avec les caractéristiques:

"Retrouvez dans la boutique de nombreux titres de la célèbre collection Pour les Nuls, parmi lesquels les best-sellers L’Histoire de France Pour les Nuls et La Culture générale Pour les Nuls. Trouvez vos Nuls préférés grâce au moteur de recherche ou via les thématiques proposées, feuilletez-en un extrait puis achetez-les et téléchargez-les dans votre bibliothèque spéciale Nuls. 

Dans la bibliothèque vous trouverez le titre L’essentiel de l’Histoire de l’artPour les Nuls qui vous est offert avec le téléchargement de l’application. Affichez votre bibliothèque sous forme d’étagères, de cover-flow ou de liste et classez les ouvrages comme vous le souhaitez. Enfin, lisez les Nuls directement sur votre iPad, annotez-les et marquez vos pages préférés.

Avec l’application iPad pour les Nuls, toutes les connaissances des Nuls sont à portée de clic.

Caractéristiques :

• Découvrez gratuitement L’essentiel de l’Histoire de l’art Pour les Nuls qui vous est offert et est présent dans votre bibliothèque.
• Parcourez un extrait de chaque livre avant de l’acheter.
• Trouvez les livres qui vous intéressent grâce au moteur de recherche de la boutique et à l’organisation par thèmes.
• Organisez comme bon vous semble vos livres dans la bibliothèque ou classez les automatiquement par thème, titre ou date d’achat.
• Accédez facilement à toutes les parties grâce au sommaire.
• Prenez des notes sur les pages qui vous intéressent et marquez vos pages préférées.
• Feuilletez vos livres aisément grâce au navigateur en bas de page.

Le lien ici sur l'appstore d'Apple.

Sur le site des Nuls, les versions numériques PDF et ePub (pour certains) coûtent de  6,90€ à 29,99€ selon les titres .

Source: Aldus-depuis 2006

"Supprimons ces saloperies de DRM de notre livre numérique acheté légalement". Ce titre provocateur est celui d'un tutorielexpliquant comment enlever les protections électroniques d'un ebook - "DRM, pour "Digital rights management". Celui qui le signe - et l'assume totalement - n'est pas un pirate révolté contre la société de consommation : il s'agit de Clément Bourgoin... libraire de profession, et gérant du site internet des éditions Le Bélial'. Il explique avoir agi ainsi à cause des restrictions imposées aux consommateurs qui achètent des livres électroniques soumis à des DRM (voir encadré). Elles donnent "le sentiment de ne pas vraiment posséder des oeuvres que j'ai pourtant achetées légalement". 

Pour suivre le tutoriel fourni par Clément Bourgoin, il faut tout de même être un peu initié à l'informatique. D'où son constat: "les DRM gênent plus les acheteurs légitimes que les pirates qui les contournent sans difficulté".  

Tout cela, alors que la mise en place de ce type de protection électronique coûte cher à l'éditeur. La société Adobe est l'un des leaders du marché. Pour acquérir ses DRM, les maisons d'édition doivent payer un "droit d'entrée de 75 000 dollars" indique Vincent Monadé, directeur du Motif, l'observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France. "Ensuite, cela coûte 40 centimes par exemplaire, ce qui va faire en moyenne 3 % du prix du livre." 

Un investissement qu'une centaine d'éditeurs ont choisi de refuser. Parmi eux, Eyrolles, les éditions La Découverte, et bien sûr, Le Bélial. Pour se protéger, ils préfèrent en appeler à la responsabilité de leurs lecteurs. "Chacun de nos livres s'ouvre sur un préambule expliquant ce choix, où nous invitons nos clients à partager leurs livres avec leur cercle d'amis mais pas au-delà" explique Clément Bourgoin. Et cela fonctionnerait : "les seuls de nos livres à avoir été piratés sont ceux qui ne sont pas encore disponible en numérique".  Pour le moment, ce type de contrefaçon n'a encore que peu d'incidence en France : le marché du livre numérique ne représente que 1% des ventes d'ouvrages dans notre pays. Ce peu de succès est attribué à l'attachement à l'objet "livre", mais aussi aux prix élevés : selon un sondage Ipsos/Livre Hebdo, les Français seraient prêts à payer jusqu'à 7 euros pour la version numérique d'un nouveau roman. Pour Vincent Monadé, ce chiffre n'est pas dû au hasard : "c'est le prix d'un livre de poche".  

Les DRM font partie des explications données par les éditeurs pour justifier le prix actuel des livres électroniques. Leur abandon pourrait donc à priori faire baisser les coûts, mais ne suffirait pas à faire coïncider offre et demande. Vincent Monadé donne d'autres pistes : "Cela sera possible si les éditeurs gagnent leurs combats sur le prix unique et la TVA à 5,5% pour les livres numériques". La France a récemment voté la loi sur le prix unique, mais elle doit encore convaincre la Commission européenne de ne pas l'invalider. Pour l'Europe, en effet, ce type de loi est un obstacle à la libre concurrence. 

Vincent Monadé fait aussi un parallèle avec le marché de la musique. " Les éditeurs devront s'adapter. Internet est fabuleux parce que ce sont les usagers qui y définissent l'offre, et non plus le contraire. " L'industrie musicale a dû trouver des systèmes plus ou moins heureux pour continuer à exister : mise en ligne d'échantillon, production participative... De la même manière, en matière littéraire, l'avenir semble bien appartenir au consommateur numérique. 

Source: L'express

Le projet Ebook per l'Arte vient de l'idée de mettre à la disposition du public de nombreux livres qui traitent  de l'histoire de l'art . 

L'un des principaux inconvénients de l'édition traditionnelle, en ce qui concerne l'histoire de l'art, et le coût de la livres: nos ebooks sont gratuites mais n'ont rien à envier à la publication traditionnelle pour ce que ce qui concerne la qualité des textes. En ce qui concerne les images, nos ebooks contiennent des liens externes vers les images des oeuvres traitées:Une des priorités du projet et son maximum transférabilité.

Pour l'instant, 8 livres sont disponibles en italien. Ces livres sont écrit par des jeunes auteurs spécialistes d'histoire de l'art qui ne peuvent pas publié par des éditeurs traditionnels. Ils sont compatibles avec tous lecteurs d'ebooks. Pourquoi publier un livre électronique avec Ebook per l'Arte? Parce que Ebook  per l'arte est une vitrine très grande, qui peut en effet permettre votre livre à une grande propagation et vous pouvez assurer une distribution potentiellement beaucoup plus large que d'unemaison d'édition traditionnelle. Pour découvrir ces livres sur l'histoire de l'Art, cliquez ici.

Au cours de la 37ème édition de la Foire des livres de Buenos Aires (20 avril-9 mai), le géant des télécommunications Telefonica lance sa plateforme de livres numériques eBooks pour laquelle elle a investi 1,5 millions de pesos (255 000 euros environ). Ce lancement fait suite à l’accord passé en juillet dernier entre Telefonica et l’Association des éditeurs espagnols.

Divisé en 19 catégories (beaucoup trop je trouve…), le catalogue contiendra 15 000 eBooks vendus à 35 pesos en moyenne (6 euros). Objectif : en vendre au moins 25 000 d’ici la fin de l’année. La plateforme offrira également un service social : les utilisateurs pourront ainsi créer leur profil, commenter les livres et les noter. Après Magyar et Telecom Italia, Telefonica est donc le dernier opérateur à investir le secteur de l’édition en utilisant les livres comme produit d’appel pour contracter des abonnements. Pas sûr que l’utilisateur y trouve cependant son compte : comme sur la plateforme Musimundo, eBooks offrira en effet surtout des PDF, téléchargeables uniquement 6 fois par crainte du piratage (10-15 % en Argentine)…

Source: SoBook Online

Sous le titre “Situation actuelle et perspectives du livre numérique en Espagne”, l’Observatoire espagnol de la lecture et du livre a présenté le 18 avril un rapport qui revient sur les récentes évolutions majeures du livre électronique et tente de déterminer quelle pourrait être la tendance future.

Principal indicateur de la bonne forme du secteur, la part de marché du livre électronique qui représentait en 2010 3% du chiffre d’affaires total de l’édition en Espagne, soit près du double de son niveau de l’année précédente. Ce résultat reste toutefois encore loin des chiffres enregistrés dans d’autres pays développés de taille similaire, observe le rapport qui explique ce décalage par le manque de contenus proposés sur le marché espagnol. L’augmentation de la demande, c’est-à-dire du nombre de lecteurs potentiels, n’a pas été accompagnée par un catalogue de titres suffisant.

Avec huit cent mille unités vendues à Noël dernier, les liseuses ont en effet connu un succès énorme, loin devant les tablettes (soixante-dix mille achetées). Les marques les plus populaires en Espagne sont le Sony Reader, le Papyre, l’iRiver et le Booq Avant.

Sur le plan international, le rapport souligne le retard de l’Europe qui vient à peine d’entrer dans l’ère digitale du point de vue de l’édition, alors que les États-Unis ont une expérience d’au moins trois ans sur ce marché, et donc les atouts pour le développer. Outre-Atlantique, l’industrie du livre numérique bénéficie d’un degré élevé de pénétration et d’une croissance rapide (Amazon propose 850 000 titres à la vente et près de deux millions de livres gratuits), d’une législation et d’un business plan déjà définis.

Le Vieux Continent, pour sa part, est dépendant d’initiatives locales et souffre de la faible présence des eReaders et d’une offre de contenus limitée. Surtout il est encore à la recherche tant de modèles économiques que de lois adaptées. Tout ceci, couplé avec la nécessité d’un fort investissement initial et d’une croissance présumée faible à court terme, explique, selon les auteurs du rapport, que l’édition européenne soit plus réticente que l’édition américaine à s’engager dans ce créneau.
En Espagne, l’optimisme est de mise avec l’implantation d’Amazon, du eBookstore de Google et l’essor de l’offre en espagnol de la boutique Apple qui devraient provoquer un changement majeur dans les années à venir. Néanmoins l’échec du format ePub, la norme majoritairement choisie par les éditeurs et distributeurs espagnols, le modèle fermé du Kindle et le prix fixe du livre, qui pourrait contraindre Amazon à ne pas lancer de campagnes de pub agressives, sont des écueils possibles.

Parmi les autres obstacles éventuels à un accroissement du secteur, le rapport cite le piratage, la gestion des droits numériques et la difficulté d’appliquer au livre électronique le même taux de TVA que le livre papier.

Source: Livres Hebdo

MyOnReader est une plateforme de lecture américaine développée spécifiquement pour les préadolescents et les adolescents afin de leur donner, dans le cadre scolaire et en dehors de celui-ci, le goût de la lecture et de l’éclectisme littéraire.
En entrant dans le programme, les lycéens sont invités à remplir un questionnaire sur les préférences en matière de lecture. Le logiciel va ensuite faire en sorte de répondre à leurs attentes et ira plus loin en proposant des ebooks à thématiques diverses afin d’élargir le scope et les inciter à la découverte. Lecture de livres numériques personnalisée et sociale tel sont donc les objectifs de ce concept. Outre les lectures d’ebooks « classiques » MyOnReader propose une bibliothèque de 1000 livres numériques enrichis, qui augmentent l’expérience et font participer le jeune lecteur à l’histoire qu’il est en train de lire.

Sourcue: Idboox