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29 août 2021

De nouveaux lecteurs grâce à la pandémie

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Chiffres d'affaires en explosion, libraires en surchauffe. Depuis un an, la profession est à l'unisson. La crise a amené en librairie de nouveaux clients, poussés à la fois par l'arrêt des activités culturelles, le besoin de lecture et l'envie de consommer autrement. Un mouvement encore renforcé depuis le mois de juin par l'arrivée en magasin de vagues de jeunes qui cherchent à dépenser dans les rayonnages une partie des 300 euros dont ils disposent depuis l'extension du pass-culture à tout le territoire.

Heureux de voir arriver ces nouveaux visages - eux qui déploraient depuis de longues années le vieillissement et l'érosion de leur clientèle -, les libraires ont immédiatement mobilisé l'ensemble de leurs savoir-faire pour capitaliser sur cet élan et fidéliser les nouveaux venus. Accueil, lectures et conseils, adaptation de l'offre, solutions digitales, « on a fait comme on a pu pour les accueillir au mieux et faire en sorte qu'ils reviennent nous voir », explique Morgane Merle-Bargoin, d'Il était une fois, à Billom.

Empiriques et efficaces pour le moment - les chiffres d'affaires et les fréquentations restent globalement à des niveaux stratosphériques -, ces réponses nécessitent toutefois d'être affinées. « Les libraires ont beaucoup d'impressions et de questions en tête sur ces nouveaux clients, leurs lectures et leurs pratiques. Mais tout cela a besoin d'être objectivé pour apporter des éléments de réflexion pertinents », plaide David Piovesan. L'ancien propriétaire d'Au temps retrouvé, à Villard-de-Lans, redevenu chercheur en économie et sociologie du livre à l'université de Lyon 3 en 2020, s'est donc lancé dans une vaste étude à l'invitation de l'association Chez mon libraire. Menée en ligne du 1er juin au 15 juillet, elle vise à connaître les clients des librairies de la Région à déterminer si la crise sanitaire a bousculé leurs habitudes de consommation.

Premier élément dégagé par l'enquête, la confirmation de l'attraction des librairies. Sur les 4 017 répondants, 20 % ont déclaré les avoir plus fréquentées, 28 % plus lu et 25 % plus acheté en librairie. Mais, nuance de taille, il s'agit moins de nouveaux clients que « des gens qui achetaient déjà en librairie et qui ont décidé d'acheter plus et plus souvent. La crise a donc surtout renforcé le sentiment d'adhésion et les dispositions d'achat de ces clients dits moyens lecteurs vis-à-vis de la librairie indépendante. C'est une vraie transformation », analyse David Piovesan.

La tendance s'inscrit sur du long terme puisque « à l'avenir », 40 % des répondants affirment qu'ils vont « privilégier la librairie de proximité ». « Ces lecteurs et clients jusqu'alors occasionnels ont sans doute découvert et été séduits par les capacités des librairies à s'adapter, à commander, à obtenir des délais rapides et à utiliser les outils technologiques », estime David Piovesan. Le chercheur pointe également l'intention, pour 25 % des répondants, d'utiliser davantage le click and collect, ce qui aura « des impacts sur l'organisation du travail dans les structures ».

Encore en cours de dépouillement, l'étude sera rendue publique fin septembre lors d'un forum organisé par Chez Mon libraire. La totalité des résultats, « qui restent à 99 % régionaux », tempère David Piovesan, devrait néanmoins donner du grain à moudre à l'ensemble de la profession.

 Source: Livres Hebdo 

 

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28 juillet 2021

Succès pour Partir en livre

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L’édition 2021 de Partir en livre a terminé sa croisière dimanche 25 juillet. Le 28 juin, le festival dédié à la littérature jeunesse est parti de la Grande Halle de la Villette, à Paris, pour un mois de voyage littéraire et culturel à travers la France autour du thème "mer et merveilles". Parrainée par l’illustratrice et autrice Soledad Bravi, le navigateur Yanick Bestaven et le rappeur Oxmo Puccino, cette septième édition a permis au jeune public de participer à 4 000 animations dans 1 825 lieux et de partir à la rencontre de 800 auteurs et illustrateurs. Une réussite pour les organisateurs, qui avaient dû revoir à la baisse la programmation de l’année dernière à cause de la pandémie.

Cette nouvelle édition a aussi été l’occasion de développer le versant numérique du festival, avec des plateformes en ligne qui ont enregistré des chiffres élevés. Avec plus de 3 millions d’impressions tous réseaux confondus et 2 000 abonnés de plus sur la période de la manifestation, Partir en livre s’est installé durablement sur le web.

Le festival est le premier temps fort de "Lecture, grande cause nationale", un projet d’amplification et de diffusion de la lecture mis en place par l’État. Pendant un an, le gouvernement soutiendra et développera des initiatives destinées à favoriser l’apprentissage et la pratique de la lecture. "La lecture est désormais grande cause nationale, et le CNL va travailler de concert avec les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports pour accompagner toutes les initiatives qui redonneront le désir de lire à tous nos concitoyens, en particulier les jeunes", précise la présidente du Centre national du livre (CNL), Régine Hatchondo, dans un communiqué.

Ainsi, 18 562 chèques lire ont été distribués par le CNL et ses partenaires pour encourager l’achat de livres, et 13 500 livres ont été offerts grâce aux quatre coéditions avec Gallimard Jeunesse, Flammarion jeunesse, Auzou et l’École des loisirs.

Source: Livres Hebdo

21 mai 2021

25 000 visites virtuelles à la fête du livre de Bruxelles

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Contrainte de s'adapter aux mesures Covid, la Foire du Livre de Bruxelles - qui se tenait du 6 au 16 mai - s'était muée en foire virtuelle pour l'occasion. Une réussite pour les organisateurs puisque l'événement a attiré plus de 25.000 visiteurs  sur le site internet de la Foire, comptabilisant près de 50.000 vues pour les vidéos proposées sur les différents réseaux sociaux.

"Nous ne nous étions pas fixé de chiffres", explique Marie Noble, Commissaire générale de la Foire du Livre. "C'était une aventure laboratoire et nous voulions voir ce qui allait fonctionner ou non."

"Quand nous organisons la foire en présentiel, nous accueillons 70.000 visiteurs mais nous n'avons pas autant de personnes qui assistent à des rencontres. On a désormais ce moyen numérique qui permet d'avoir plus de spectateurs pour les rencontres numériques que ce qu'on aurait pu imaginer en présentiel", précise Anne Lemaire, trésorière de la Foire du Livre.

Le constat est donc plus que positif pour cette édition, alors que la foire attire traditionnellement des milliers de personnes sur le site de Tour & Taxis. "Ce qui est aussi un succès et qu'on retiendra pour le futur, c'est la notion d'hybridation des rencontres, de cette relation entre numérique et la présence réelle", ajoute Tanguy Roosen, président du Conseil d'administration de la Foire du Livre.

"On s'est invité chez les gens, avec des débats, on a initié des podcasts, des performances de rue, et nous avons réussi en essayant de se rapprocher des publics mais aussi en termes de collaboration avec nos partenaires, les librairies."

Forte de cette expérience numérique, la Foire du Livre 2022 tiendra compte des succès de cette édition virtuelle.

"Nous avions envie de sortir et de nous ouvrir. Les circonstances nous ont forcés à saisir cette opportunité, d'aller plus loin et de décentrer la foire. L'idée d'avoir le territoire de Bruxelles comme terrain de jeu, d'avoir des lieux prestigieux, insolites et des librairies, cela restera au coeur de notre projet l'an prochain. On verra où mettre le curseur, en gardant ce qui marche bien dans une foire classique et en prenant ce qu'il y a eu de bon cette année", détaille Marie Noble.

Durant 11 jours, la Foire du Livre a accueilli quelque 250 auteurs au cours de rencontres littéraires qui étaient - et qui le sont toujours - accessibles sur le site internet de la foire (www.flb.be). Des dédicaces d'auteurs ont aussi été proposées dans de nombreuses librairies, partenaires du projet.

Quant à savoir si la Foire du Livre 2022 se tiendra sur le site de Tour & Taxis, Tanguy Roosen se montre plus prudent.

"Notre volonté reste d'organiser un grand événement où toute la chaîne du livre peut se rencontrer à un endroit. Personnellement, je souhaiterais que cela puisse se faire à Tour & Taxis mais c'est encore trop tôt pour en parler.

Source: Le vif

 

7 mai 2021

Baisse de la fréquentation des bibliothèques aux Etats-Unis

Fréquentation bibliothèques USA 1Dans un rapport publié cette semaine, Tim Coates, libraire chevronné basé à Londres, défenseur des bibliothèques et ancien directeur général de Waterstones, prévient que les statistiques d'utilisation des bibliothèques publiques américaines montrent une forte baisse - et il suggère que les dirigeants des bibliothèques doivent faire plus pour lutter contre la tendance.

«Aux États-Unis, il y a eu une baisse de 31% de l'utilisation des bâtiments des bibliothèques publiques sur huit ans, jusqu'en 2018», écrit Coates dans le rapport Freckle 2021 , concluant à un «déclin continu de cette nature», qui comprend des baisses dans les deux le comptage des portes et la circulation physique, «montre que le service de bibliothèque publique ignore les chiffres dont il dispose et ne s’efforce pas de trouver les chiffres qu’il devrait avoir».

En plus de la baisse de 31% de l'utilisation des bâtiments de bibliothèques citée aux États-Unis, Coates signale une baisse de 22% sur 10 ans en Australie et une baisse stupéfiante de 70% au Royaume-Uni depuis l'an 2000. The Freckle Report 2021 est la deuxième publication de Coates à se concentrer sur les services de bibliothèque publique aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Le rapport est basé sur des données publiques rapportées par des agences gouvernementales de bibliothèques (y compris l'Institute for Museum and Library Services aux États-Unis) ainsi que sur une enquête auprès des consommateurs intitulée "Où avez-vous obtenu ce livre?" commandé par Coates (et cette année par EveryLibraryInstitute.org, qui organise aujourd'hui un webinaire gratuit avec Coates ) qui explore le comportement de lecture. Notamment, l'enquête 2021, qui a été menée le mois dernier, inclut l'impact de la pandémie sur le comportement de lecture. Il a révélé que plus de consommateurs de tous les groupes d'âge lisent davantage pendant la pandémie, environ 87% des répondants américains ayant déclaré avoir utilisé un livre en 2021 contre 81% lors de la précédente enquête menée en 2019. Le rapport confirme également ce que les bibliothèques, les fournisseurs et les éditeurs ont noté à plusieurs reprises au cours de l'année dernière: il y a eu une forte augmentation de la lecture numérique pendant la pandémie, ce qui, conclut Coates, a des implications majeures pour l'avenir des bibliothèques.

«Pendant la pandémie de Covid-19, les bibliothèques ont très bien réussi à fournir du contenu numérique», indique le rapport. Dans le même temps, il y a eu une baisse compréhensible de l'utilisation physique, compte tenu des fermetures, des commandes au domicile et d'autres restrictions de Covid-19 - une évolution qui préoccupe particulièrement Coates.

«La baisse de l'utilisation des bâtiments des bibliothèques publiques était critique avant la pandémie et un niveau toujours élevé d'utilisation de matériel numérique aggravera la situation», écrit-il. Le rapport reconnaît également l'état litigieux du marché des bibliothèques numériques, qui, selon Coates, ne représente pas une bonne valeur et pourrait nécessiter une nouvelle approche stratégique.

«L'investissement dans le matériel numérique semble avoir enlevé des fonds importants à celui du matériel physique et le coût par circulation du matériel numérique est trois fois et demie supérieur à celui du matériel physique», écrit Coates. «En termes clairs, dans la plupart des bibliothèques dans le cadre des arrangements actuels, il serait bien moins coûteux de donner à un client l’argent pour acheter un livre électronique que d’obtenir une licence pour la bibliothèque.»

Alors que Coates exhorte les bibliothèques et les éditeurs à trouver une voie plus «coopérative» (il reconnaît que les bibliothèques et les éditeurs sont investis dans l'entreprise de lecture), il s'attaque également à la cause de la tension: les principaux éditeurs dictent les conditions de licence aux bibliothèques sans négociation. , et les bibliothèques n'ont pratiquement aucun pouvoir de négociation pour amener les éditeurs à négocier des prix et un accès plus équitables.

«Cette déduction va sans aucun doute frustrer et même ennuyer les bibliothécaires, mais la réalité est que les bibliothèques ne dépensent pas assez en livres, en particulier en livres imprimés, pour avoir le droit d'influencer l'ensemble de la stratégie de vente ou de tarification d'un éditeur», écrit Coates. «Les bibliothécaires doivent chercher des moyens de bâtir une relation plus coopérative avec les éditeurs - c'est dans leur cour: les éditeurs ne ressentent pas le même besoin.»

Le rapport souligne également le rôle clé que jouent les bibliothèques au service de diverses communautés. «Il existe une grande opportunité pour les bibliothèques publiques de montrer la voie à suivre en s'adressant à des publics divers et en attirant l'industrie de l'édition avec eux», écrit Coates.

Lors de sa première publication en février 2020, le rapport initial sur les taches de rousseur a suscité le refus de certains bibliothécaires, d'autant plus qu'il a jeté de l'eau froide sur une enquête Gallup 2019 très célèbre qui avait placé les bibliothèques publiques en tête de la liste des Américains les plus visités. lieux — en avance sur les films, les concerts et même les parcs publics. Le rapport Tache de rousseur 2021 est susceptible de susciter un recul similaire, car il semble suggérer que les dirigeants de bibliothèques ignorent ou ignorent totalement les tendances négatives et, dans certains cas, peuvent choisir des récits non étayés par des chiffres pour justifier leurs services.

«Le seul problème qui préoccupe les bibliothèques est leur accès au financement, tout ce qui doit être dit pour y parvenir», écrit Coates à un moment donné dans le rapport 2021. «Par conséquent, le plaidoyer et l'explication du besoin de financement sont souvent basés sur les avantages anecdotiques, mais non numériques, des personnes qui utilisent [les bibliothèques]. Cela ne vient certainement pas de personnes qui ont cessé d’utiliser [les bibliothèques] ou dont on s’attendrait à les utiliser mais pas, et pour qui il serait bénéfique de résoudre les problèmes. »

Alors, que voit Coates quand il regarde les données disponibles de la bibliothèque?

Un "déclin de longue date et persistant de l'utilisation des bâtiments des bibliothèques publiques américaines" et "aucune action réaliste en place" pour inverser la tendance, écrit-il. "Le déclin est dans presque tous les États et est généralisé. Il est universel parmi les plus grands systèmes de bibliothèques." Et le moteur de ce déclin, suggère-t-il, est une baisse de l'allocation des ressources à l'élément de première priorité et de valeur pour les utilisateurs des bibliothèques: les livres imprimés, qui, selon les données, restent de loin la ressource la plus populaire et la plus importante dans les bibliothèques publiques.

Plus généralement, le problème que Coates semble voir dans les données de la bibliothèque est qu'il n'y en a pas assez. Et les données disponibles ne sont pas suffisamment granulaires pour être précieuses.

Il cite un échantillon de données IMLS à titre d'exemple: les chiffres bruts de visite et de circulation d'IMLS ne montrent pas combien d'Américains utilisent les bibliothèques ni à quelle fréquence. Les données collectées par IMLS datent généralement de plus d'un an au moment de leur mise à disposition. Et cela n'évolue pas assez rapidement, suggère-t-il, notant que seules trois nouvelles mesures ont été ajoutées par IMLS au cours des 10 dernières années.

«La responsabilité de définir des mesures significatives accessibles au public doit incomber aux directeurs de bibliothèque et à ceux qui plaident pour des fonds», conclut le rapport, ajoutant que la profession a besoin de meilleures mesures pour comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans les bibliothèques américaines. «Le service de bibliothèque publique a besoin de toute urgence de mesures stables, cohérentes, reconnaissables et opportunes de son utilité et de son rendement au sein d'une communauté plus large et diversifiée. Seuls ceux-ci fourniront les preuves nécessaires aux bailleurs de fonds et au public pour soutenir le service à l'avenir. Il ne les a pas actuellement. Sans eux, il est en danger. »

Coates a déclaré à que le rapport de cette année susciterait probablement à nouveau les critiques de certains membres de la communauté des bibliothèques, mais a insisté sur le fait qu'il est un partisan des bibliothèques. "Je suppose que l'impression générale sera que je veux être en conflit avec les bibliothèques, mais ce n'est pas du tout vrai", a-t-il déclaré à PW. "Je crains simplement que s'ils ne résolvent pas leurs problèmes, ils se heurteront à des problèmes plus graves et cela affectera le service qu'ils fournissent."

Le rapport complet est disponible à l'achat ou au téléchargement à partir de divers points de vente, y compris Amazon. 

Source: Publishers Weekly 

1 février 2021

Succès pour le festival virtuel de littérature policière de Barcelone

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Au moins quelques années de plus (si cela ne finit pas par se consolider comme une pratique stable), les foires et festivals du monde du livre devront combiner le virtuel et le présentiel en raison des mesures sanitaires dues au Coronavirus. Un moindre mal, du moins selon des chiffres comme ceux qui ont clôturé le 16e festival de littérature policière BCNegra , qui pour la première fois était en prétentiel pour les participants et en ligne pour le public: quelque 35000 personnes ont suivi les 52 actes de sa proposition en streaming ou par BTV. La chaîne de télévision locale était chargée de diffuser en direct la remise virtuelle du prix Pepe Carvalho à l'écrivaine Joyce Carol Oates, cérémonie tenue au Saló de Cent de la Mairie de Barcelone et accompagnée d'un entretien avec l'écrivainr nord-américaine. Elle a réuni à elle seule 23 776 personnes, comme l'a rapporté hier la mairie de Barcelone, organisatrice du festival.

«Nous n'avons pas suspendu une seule rencontre et c'est parce que la culture n'est pas suspendue; Ce n'est pas vrai que ce soit la même chose que ce soit fait ou non: la société a besoin que les choses se passent et la culture n'est pas une chose de la vie mais un lieu de vie », témoigne le conservateur de BCNegra, Carlos Zanón, comme un équilibre.

Le directeur général souligne également que "sur les 162 participants, 140 étaient étaient présents", passant par le plateau installé au Palau de la Virreina, d'où il a été diffusé pour le site du festival. Le chiffre ne manque pas de démontrer l'engagement du secteur du livre pour l'événement, le plus important du genre en Méditerranée. Dans ce sens, ils ont réussi à maintenir la présence des écrivains et donc seulement 20% d'entre eux ont participé virtuellement, la majorité parce qu'ils étaient à l'étranger. C’est le cas d’Oates elle-même et de David Peace, Hideo Yokoyama , Claudia Piñeiro, Abir Mukherjee et Sandrine Destombes, entre autres.

Les surprises du nouveau format ont montré, d'une part, que le contenu de la conférence a pu, pour la première fois, être suivi en dehors de Barcelone depuis le reste de l'État, ainsi que depuis l'Europe et les États-Unis, selon l'organisation. Un autre facteur est que toutes les activités ont été enregistrées et peuvent être consultées à nouveau. "Nous avons appris des deux choses pour les éditions futures", a avancé Zanón. Les chiffres de fréquentation pour cette année pourraient augmenter car " certaines des dernières activités n'ont pas encore été publiées sur Internet ", affirment les sources proches du festival à El Pais, encouragées par des résultats qui, bien qu'ils ne puissent être comparés, sont loin, par exemple, des 11 700 participants. que BCNegra a rassemblé l'année dernière, une scène de crime très différente.

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21 juillet 2020

Baisse de la fréquentation des bibliothèques françaises en 50 ans

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Tout au long de l'année 2018, 9 200 personnes résidant en France métropolitaine ont été interrogées sur leurs pratiques culturelles. Le Département des études de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la Culture vient de dévoiler ses observations dans une étude "Cinquante ans de pratiques culturelles en France".

27 % des personnes interrogées déclarent avoir fréquenté une bibliothèque au cours de l'année 2018. Soit une baisse régulière par rapport à 2008 (28 %) et 1997 (31 %). Il faut remonter trois décennies en arrière pour retrouver une valeur plus faible : 23 % en 1988. Du côté des inscrits, on constate la même tendance à la baisse : 15 % en 2018, 19 % en 2008 et 21 % en 1997. Une analyse plus fine fait apparaître une différence entre les femmes et les hommes : "les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à être inscrites dans une bibliothèque et à en avoir fréquenté une (...)  En 2018, 19 % d’entre elles déclarent être inscrites dans une bibliothèque et 31 % en ont fréquenté une, contre respectivement 10 % et 22 % des hommes".

Autre piste d'analyse : l'âge. La fréquentation des bibliothèques est une pratique fortement structurée par l’âge "quelles que soient les générations, la part des usagers est plus importante aux âges jeunes qu’aux âges plus avancés" constatent les auteurs de l'étude. "Le développement de la fréquentation des bibliothèques s’estompe rapidement au fil de l’âge : entre 23 et 38 ans, la progression de la fréquentation d’une génération à l’autre est plus modérée, pour quasiment disparaître après 40 ans". 

Sans surprise, le milieu social exerce également une influence sur la fréquentation des lieux de lecture. "Se rendre dans une bibliothèque reste une pratique trois fois plus courante pour les diplômés de l’enseignement supérieur par rapport aux moins diplômés". Les cadres sont près de deux fois plus nombreux à s’y rendre : 37 % ont fréquenté une bibliothèque au cours de l’année 2018 contre 19 % des ouvriers et employés.

Source: Archimag

29 mai 2020

Fréquentation en baisse pour les bibliothèques universitaires françaises en 2018

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En 2018, la fréquentation physique des bibliothèques universitaires s'est maintenue au dessus de 69 millions d'entrées. Soit une très légère baisse par rapport aux années précédentes. Selon l’édition 2020 de l'enquête Etat de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, "la fréquentation des bibliothèques universitaires fléchit en 2018 à 69,03 millions d’entrées après une période de hausse dans les années 2010 qui a permis d’atteindre 69,6 millions d’entrées en 2017. Le nombre d’entrées annuelles par étudiant en 2018 baisse légèrement à 39 entrées par étudiant après avoir atteint 40,2 en 2017".

Ce tassement peut s'expliquer par deux facteurs. Certains campus ont été frappés de fermetures administratives lors du mouvement de protestation contre la loi ORE de 2018 (Loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants). "Ensuite et surtout, les pratiques évoluent" constatent les auteurs de l'enquête ; "la consultation des collections physiques sur place est en partie remplacée par la consultation de ressources en ligne à distance".

En 2018, 157 millions de ressources documentaires ont été téléchargées soit un bond de 78 % par rapport à 2011 (88 millions de téléchargements). Sur la même période, le nombre de téléchargements par usager est passé de 55,5 à 86,2. A titre de comparaison, les BU donnent accès à environ 46 millions de documents imprimés.

Source: Archimag

9 mars 2020

60 000 visiteurs à la Foire de Bruxelles malgré le coronavirus

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Les organisateurs de la Foire du livre du Bruxelles ont poussé un grand « ouf » de soulagement, dimanche 8 mars. La question du maintien de la manifestation, en pleine épidémie de coronavirus, s’est posée jusqu’à mardi 3 mars, veille des premières Assises européennes du livre, organisées en partenariat avec Livres Hebdo et qui ont fédéré 200 professionnels. Quant à la fréquentation, elle a été plus qu’honorable, selon le commissaire général Grégory Laurent, qui a annoncé près de 60000 visiteurs lors d’une conférence de presse. L'an passé, plus de 72000 personnes s'étaient déplacées. « On a eu les bons réflexes, entre le recrutement de personnels médical et la mise à disposition de gels hydroalcoolique. Paradoxalement, les gens qui étaient présents étaient encore plus impliqués, et on a senti un vrai élan de solidarité. »

De la Première ministre Sophie Wilmès à la ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard, de très nombres acteurs de la politique belge se sont déplacés pendant trois jours et ont montré leur soutien au monde du livre. Grégory Laurent, qui passe le flambeau à Marie Noble après cinq ans de bons et loyaux services et un bilan unanimement salué, s’est félicité d’annulations « marginales » au niveau de la programmation : une cinquantaine d’auteurs sur les 1100 invités ne sont finalement pas venus jusqu’au site de Tour et Taxis, et près de 300 rencontres et performances ont pu avoir lieu, dans l’écrin du Palais des imaginaires ou derrière les rideaux du Théâtre des mots.

« Pour la première fois, l’ensemble des auteurs étaient rémunérés au tarif CNL pour les tables rondes et rencontres », a souligné le commissaire général, pour qui l’événement, grâce au nouveau Marché des droits et à l’opération Talentueux indés, « s’installe comme un rendez-vous pertinent dans le calendrier des grandes foires européennes »

Pas de miracle côté chiffre d’affaires, la plupart des exposants affichaient une baisse, encore difficile à estimer dimanche en fin de journée, mais que Alexis Hordies, responsable du stand des librairies Club, a estimé à 20%. Il a tout de même pu compter sur les ventes impressionnantes du dernier roman de la Bruxelloise Barbara Abel, ou de Soif, de la locale Amélie Nothomb, qui a dédicacé quatre heures dans le weekend sur le stand d’Albin Michel, champagne en main. Chez Média Diffusion, on a pu compter sur une belle programmation de signatures, parmi lesquelles Philippe Berthet et Jean-Luc Fromental, comme chez Dilibel, où l’on se félicitait notamment des bonnes ventes de La Bombe, d'Alcante, LF Bollée et Denis Rodier (Glénat). Diffusion Nord-Sud s'est appuyé sur ses auteurs belges en conférence, notamment Paul Magnette venu présenter Le chant du pain (Renaissance du livre) mais la vraie star de la Foire, Leïla Slimani, se trouvait entre le stand Gallimard et le pavillon marocain, pays invité de cette édition. La lauréate du Goncourt 2016 y signait son nouveau roman Le pays des autres, et a participé à une conférence avec Sanaa El Aji, auteure de Sexualité et célibat au Maroc (La croisée des chemins), qui a fait salle comble selon le responsable du stand marocain, Abdelkader Amine. 

La conférence de presse de clôture était l’occasion pour les organisateurs d’annoncer que la Suisse sera le pays invité de la prochaine Foire de Bruxelles, du 25 au 28 février 2021. Olivier Babel, secrétaire général de l’association interprofessionnelle Livresuisse, et Marie Noble ont présenté un projet de pavillon sur le thème de la « montagne de livres ». La nouvelle commissaire, ravie de prendre en main un événement « sain »  et une « équipe très motivée », espère pouvoir développer la Foire de Bruxelles sur le territoire, tout en mettant l’accent sur sa dimension de festival.

Source: Livres Hebdo

19 février 2020

Record des visites pour l'exposition Tolkien à la BNF

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L'exposition consacrée à l'écrivain J. R. R. Tolkien, qui vient de fermer ses portes à la Bibliothèque François-Mitterrand, a enregistré une fréquentation record avec 135.000 visiteurs en un peu moins de quatre mois, a annoncé mercredi la BnF dans un communiqué. Avec 135.068 visiteurs exactement, «l'exposition se classe au premier rang des expositions les plus fréquentées dans l'histoire de la BnF», devant celle consacrée en 1998 à L'aventure des écritures: matières et formes (86.000 visiteurs), souligne l'institution.La BnF a ainsi largement dépassé l'objectif qu'elle s'était fixé de 80.000 visiteurs avec cette exposition événement consacrée au créateur du Seigneur des Anneaux et du Hobbit. Ont été présentées depuis le 22 octobre quelque 300 pièces pour retracer le travail et la vie de ce professeur de langue et de littérature anglo-saxonne d'Oxford. L'univers fantastique qu'il a inventé continue de marquer l'imaginaire de millions de personnes à travers le monde grâce à ces livres et l'adaptation cinématographique de son oeuvre.À travers des manuscrits et dessins originaux de Tolkien, le visiteur partait notamment à la rencontre des différents peuples, langues et territoires des mondes fantastiques qu'il a imaginés, de la verte Comté jusqu'aux terres ténébreuses du Mordor. Une oeuvre qui plonge ses racines dans les mythes et traditions diverses allant des sagas nordiques aux légendes germaniques en passant par le mythe de l'Atlantide.

La BnF se réjouit aussi que le public soit aussi venu nombreux aux rendez-vous accompagnant l'exposition: conférences, spectacle, colloque. En parallèle, une saison consacrée à la fantasy, ce courant culturel reposant sur le surnaturel et la magie, se poursuit jusqu'au 12 mars.

Source: Le Figaro 

15 décembre 2019

Baisse de la fréquentation des bibliothèques espagnoles en 2018

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Depuis 2016, le nombre de personnes visitant les bibliothèques a augmenté, bien que depuis 2012, il y ait une tendance à la baisse. De même, le nombre de bibliothèques a diminué et la consommation de livres électroniques a augmenté parmi les lecteurs. Le prix des exemplaires et la commodité de les acquérir influencent cette expansion des livres virtuels. 

Le nombre de bibliothèques en Espagne a diminué de 2,7% entre 2016 et 2018 pour atteindre un total de 6 458, tandis que le nombre d'utilisateurs enregistrés s'élevait à 21,83 millions de personnes, soit une baisse de 2%. au cours du dernier exercice biennal, comme le montrent les statistiques de la bibliothèque publiées par l' Institut national de la statistique (INE). Parmi les communautés autonomes dont les habitants visitent le plus les bibliothèques, on trouve la Catalogne (71,9% de la population), la Principauté des Asturies (62%) et la Castilla y León (54,4%). Et bien que le nombre de visiteurs dans les bibliothèques  ait légèrement augmenté depuis 2016 , la tendance reste à la baisse depuis 2012. 86,5% d'entre elles étaient publiques. Bien que le chiffre ait diminué de 0,8% par rapport à 2016. Alors que les personnes à charge de l'administration locale ont diminué de 0,5% et celles de l'administration générale de l'État de 3,4%. Au contraire, celles de l'Administration autonome ont été réduites de 7,0%. Les fonds pour les livres électroniques ont atteint  19,56 millions en 2018 , soit  une augmentation de 21,3% par rapport à 2016 , et représentent 6,7% du total des fonds, soit un point de plus qu'en 2016.

C'est peut être l'une des raisons pour lesquelles le nombre des usagers des bibliothèques et le nombre de bibliothèques ont diminué. Par communautés autonomes , les territoires où la baisse du nombre de bibliothèques a été la plus importante par rapport à 2016 ont été la Communauté de Madrid, qui est toujours l'une des premières de la liste; la Principauté des Asturies et l'Andalousie, qui continue d'occuper les premières places; avec une diminution de 32, 29 et 20 bibliothèques, respectivement. En revanche, celles qui ont perdu le moins de bibliothèques sont la Cantabrie et la ville autonome de Melilla (avec une seule bibliothèque de moins), tandis que la Communauté autonome de Navarre a conservé le même nombre qu'en 2016. 

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