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6 juillet 2021

Le livre dans les régions françaises en 2020 et 2021

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"Moral en baisse, remise en question de certaines pratiques professionnelles, recours plus ou moins bien vécu au numérique pour que vive la littérature malgré tout" : voilà comment la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill) résume le deuxième volet de son rapport sur le monde du livre face à la pandémie. Cette nouvelle compilation d’enquêtes menées en 2021 auprès de 80 acteurs et actrices du livre dans neuf régions françaises est baptisée "Faire, défaire, tenir".

Dans la lignée de 2020, la première moitié de l’année 2021 a été éprouvante pour les acteurs du monde du livre en région. Pour les auteurs, la forte baisse des droits d’auteurs et des à-valoir se poursuit. Certains constatent une chute de 70% de leurs revenus annuels. "J’ai reçu une avance sur droits d’autres en janvier pour mon nouveau livre, mais sinon, j’ai zéro revenu car il n’a pas d’invitations, pas de salons", explique une actrice et traductrice de la région Grand-Est. Des auteurs déplorent également le problème des embouteillages de manuscrits chez les éditeurs et des reports de publications.

Du côté des maisons d’édition, "après le grand élan de solidarité interprofessionnelle lors du premier confinement, la loi du plus fort a repris ses droits au moment du déconfinement de mai 2020. Les petites structures éditoriales, écrasées par la puissance de feu des grandes maisons et de leurs diffuseurs, devenues invisibles en librairie, n’ont pas vraiment bénéficié de la frénésie d’achats de livres au printemps 2020 et au moment des fêtes de fin d’année", résume le rapport de la Fill. Les écarts se creusent donc entre les grandes maisons en surchauffe d’activité et les petits éditeurs qui jouent leur survie. Par exemple, les éditeurs de Normandie déclarent en moyenne une baisse de chiffre d’affaires de 40%.

Un point positif du rapport : les librairies. Après la mobilisation nationale pour leur réouverture et le débat sur leur caractère essentiel ou non, elles ont bénéficié d’une visibilité inattendue, et les bilans des libraires en région sont souvent excellents. "Un bon bilan, une fin d’année de dingue et une clôture à fin mars 2021 à +20%", se réjouit une libraire de Bourgogne-Franche-Comté. "C’est l’année du siècle et la première fois qu’on peut se partager des dividendes. La trésorerie est florissante. Depuis le début de l’année, tous les mois sont en positif", lance même une libraire jeunesse de la région Paca.
La suite du nouveau rapport de la Fill s’intéresse à la réinvention des manifestations littéraires, aux adaptations des bibliothèques à la situation sanitaire mouvante, aux "invisibles de la crise", ainsi qu’à la solidarité interprofessionnelle.
« En 2020, le nombre de prêts a baissé de 41 % en section adulte, de 34 % en section jeunesse et de 50 % en section discothèque/vidéothèque. De janvier à avril 2021, nous avons observé une baisse de 30 % des prêts en section adulte, une hausse (!) des prêts de 14 % en jeunesse et une baisse de 35 % des prêts en discothèque/vidéothèque », constate cette bibliothécaire de Bourgogne-Franche-Comté. Ce coup d’arrêt inquiète les équipes des bibliothèques, la pression des tutelles
pouvant être forte aujourd’hui et les taux de fréquentation et de prêts scrutés à la loupe. Il va falloir accepter la perte d’une dynamique qui était positive depuis 10 ans (hausse de la fréquentation du public, du nombre de prêts…), regrette cette bibliothécaire de Bourgogne-Franche-Comté. Ce coup de frein brutal est d’autant plus difficile que nous sommes dans une logique de résultats. Il faudra peut-être changer de paradigme et travailler autrement. »

La formation est un enjeu majeur pour le développement des bibliothèques, afin de suivre l’évolution et les attentes du public. Pendant la crise sanitaire, les médiathèques départementales ont vu cette mission bouleversée, le format « formation à distance » s’imposant à toutes et tous. Après quelques tâtonnements au départ, la mise à niveau des ressources informatiques et la nécessité de se former à cette forme particulière de pédagogie, un premier bilan dressé dans deux médiathèques départementales d’Occitanie ouvre de nouvelles perspectives pour leur offre de formation, avec un changement de posture du formateur ou de la formatrice permettant de « faire vivre les biens communs du savoir ». Voici les propos d'Isabelle Sentis et Delphine Girard, responsables de la formation dans les médiathèques départementales de l’Hérault et de l’Aveyron,

« La première fois que j’ai parlé de formation à distance, on m’a dit “mais, ça ne marchera pas… les bibliothécaires du réseau n’ont pas la culture du numérique ici, ils ne savent déjà pas se servir d’Internet, et puis, et puis…” et en réalité, quand on a proposé les premières formations, il y avait du monde, et peut-être pas forcément ceux qu’on croyait… Malgré un contexte général défavorable en 2020, nous avons organisé 44 jours de formation (506 participations). Et pour 2021, entre janvier et avril, 11 jours de formation, exclusivement en distanciel (143 participations). Il est important de pouvoir se former en équipe sur ces questions-là. Ça demande du temps. On a fait une demande de formation de formateurs à distance qui débutera avant l’été et se terminera en septembre. »

L’enquête complète est à retrouver à cette adresse.
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2 juillet 2021

Conséquences de la pandémie de coronavirus sur les auteurs français

Conséquence coronavirus auteurs

Dans la salle Tony Garnier du palais de la Bourse de Lyon dans le cadre du festival littéraire Quai du polar, une vingtaine de personnes ont assisté ce 2 juillet à la première table ronde de Polar Connection intitulé « Filière du livre face au Covid : état des lieux et enjeux de demain».  Modérée par Joël Bouvier, membre de l’association Auvergne-Rhône-Alpes - Livre et lecture, la présentation a réuni auteurs, éditeurs, ainsi qu’un traducteur et un libraire. Tous croient à l’importance du travail des librairies notament l’auteur François Médéline qui déclare: « Si nous n’avons pas les librairies indépendantes, nous sommes morts

Le confinement pour les auteurs ? En matière de production, génial. Du côté de la promotion, beaucoup moins. À l’image de François Médéline, une grande partie des auteurs ont l’habitude de travailler chez eux ou seuls. Dans ce sens, les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 telles que la limitation des sorties de son domicile n’ont pas eu d'impact sur leur travail. Le problème est plutôt du côté des ventes de leurs livres. C’est le cas de Laurent Galandon, également présent à la rencontre. Lauréat du prix Polar en série 2018 pour L'avocat Volume 1. Jeux de loi, coréalisé avec Frank Giroud et Frédéric Volante (Le Lombard), Laurent Galandon a fait le deuil de son dernier ouvrage. Paru en février 2021, Retour de flammes Volume 2. Dernière séance avec les dessins d’Alicia Grande (Glénat) a séduit seulement 1 000 lecteurs, selon les chiffres GfK.

« Nous sommes peu connus ou attendus en dehors de notre cercle restreint », estime l’écrivain.

La pandémie a poussé le public, mais également les éditeurs, vers des valeurs sûres. L’une des conséquences est la baisse de la littérature étrangère dans la filière française. Sophie Aslanidès, traductrice et membre de l’Association des traducteurs littéraires de France, estime à 20 % la chute du volume de production. Foires annulées et coûts d’édition plus importants, la littérature étrangère n’a pas eu de succès. « Seul des livres d’auteurs réputés ont continué à se vendre. Sans les prescripteurs, ce sont toujours les mêmes titres », déplore la traductrice.

Ce phénomène de « best-sellerisation » a notamment impacté les petites maisons d’éditions comme ActuSF, gérée par Jérôme Vincent. L’éditeur publie 40 à 50 livres par an. Pour limiter les pertes financières, un prêt garanti par l’État (PGE) a été requis. Le problème de trésorerie ne s’est pas posé pour Stéfanie Delestré, éditrice pour la collection Série noire des éditions Gallimard« C’est un cas particulier, car la marque fonctionne comme une référence pour le public », nuance l’éditrice.

Seul libraire présent, Ivan Berton, responsable de L’esprit Livre et membre de l’association Chez mon libraire, reste humble. « Nous avons essayé de faire notre travail de passeur, mais la vague de grands noms nous a limités », explique le libraire. Un phénomène accentué par le click and collect : réception des commandes, préparation des cartons. « Ce n'est pas le métier pour lequel nous avons signé », conclut Ivan Berton.

 

8 mai 2021

Lancement d'un podcast sur les coulisses de la BD par Casterman

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La maison d'édition Casterman lance le 7 mai le podcast Studio À Suivre, le podcast qui dessine. Chaque mois, une rencontre est organisée avec un auteur de bande dessinée. Les auditeurs peuvent découvrir les coulisses de la création des albums. Chaque épisode évoque "les origines, l’enfance du crayon, bien sûr, mais aussi les influences, les joies des réussites, les impossibilités qu’on contourne, les tentatives...", précise le communiqué de l'éditeur.

Le premier invité de ce nouveau podcast est Philippe Geluck. L'auteur et créateur du Chat reçoit la maison d'édition dans son atelier à Bruxelles. Dans cet épisode, il prépare les derniers préparatifs de la grande exposition qui se tient depuis le 26 mars 2021 sur les Champs-Elysées à Paris. Suivront les mois prochains Sandrine Martin, Jacques Ferrandez, Jacques Martin, Catel et Bocquet, Vincent Perriot ou encore Enki Bila

Source: Livres Hebdo

17 mars 2021

Restitution de sa médaille de chevalier des Arts et des Lettres au ministère de la culture par Lewis Trondheim

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C'est une courte vidéo que Lewis Trondheim vient de publier sur YouTube. Pendant cinq minutes il y expose sa colère après que le ministère de la Culture a mis fin aux espoirs suscités dans le monde la bande dessinée par le rapport Racine. Commandé il y a deux ans par Frank Riester, ministre de la Culture de l'époque, ce rapport proposait de mettre en place un statut des artistes auteurs. Or, il y a quelques jours, le ministère de la Culture a dévoilé 15 mesures destinées à améliorer les conditions de création, mais la reconnaissance d'un statut des auteurs n'est pas à l'ordre du jour.

C'est cet "enterrement du rapport Racine" qui a poussé Lewis Trondheim, grand prix de la ville  d'Angoulême lors du festival de la BD de 2006 à expliquer sa colère.

Le ministère de la Culture n'aide pas les auteurs, ce n'est pas mon ministère, donc je vais lui rendre ma médaille de chevaliers des Arts et Lettres. 

Estimant que "le gouvernement nous saigne à blanc, et dans une improbable mise en scène  il fait mine de se tailler les veines pour verser son sang sur la médaille avant d'aller poster le tout à l'intention du "Ministère de l'Inculture."

Au-delà de cette opération très symbolique, Lewis Trondheim dénonce la situation des auteurs de BD qui n'ont aucun statut réel.

En France, le secteur de la bande dessinée se porte bien, mais pas les auteurs qui sont parfois dans des situations financières très précaires. Selon un rapport sur les états généraux de la bande dessinée publié en 2017, un auteur sur deux gagne moins que le SMIC (1.554,58 euros en 2021) et un sur trois vit sous le seuil de pauvreté. Seuls quelques grands noms vivent bien de ce métier, mais ils cachent une réalité qui est beaucoup plus dure.
Cette situation a d'ailleurs poussé les auteurs à alerter à plusieurs reprises, notamment lors des festivals d'Angoulême, comme par exemple lors de l'édition 2020. La version avec le public du festival prévue en juin prochain est d'ailleurs sous la menace d'un boycott. 345 auteurs et autrices ont signé une tribune en janvier indiquant que si "aucun acte réel et concret n'est posé d'ici là", ils boycotteront l'édition 2021 du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême (FIBD

Source:  France 3 Nouvelle  Aquitaine 

4 mai 2020

Lauréates du prix Hans Christian Andersen 2020

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AlbertineLe jury du prix Hans Christian Andersen 2020 a annoncé le nom des lauréats cet après-midi. En tant qu'auteur, Jacqueline Woodson possède un corpus prolifique d'écrits allant des livres d'images à la littérature pour jeunes adultes, qui présentent tous un langage lyrique, des personnages puissants et un sentiment d'espoir constant. 

 En tant qu'illustratrice, Albertine crée des livres aux multiples niveaux d'interprétation, avec des dessins réalisés avec une précision infinie, vivants et pleins d'humour. 

Voici la vidéo de la remise du prix:

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19 mars 2020

Premières mesure de soutient au monde du livre

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Franck Riester, ministre de la Culture, est pleinement mobilisé pour soutenir les acteurs et professionnels de la culture en France qui sont frappés de plein fouet par la crise sanitaire du coronavirus.Pour la filière du livre, un plan d'urgence doté d’une première enveloppe de 5 M€ est mis en place par le Centre national du Livre (CNL) pour répondre aux difficultés immédiates des éditeurs, des auteurs et des libraires. Les subventions versées par le CNL aux manifestations littéraires annulées pour des raisons sanitaires leur resteront acquises, pour les aider à faire face aux dépenses déjà engagées. Dans ce cadre, une attention particulière sera portée à la rémunération des auteurs qui devaient participer à ces manifestations. Le CNL va en outre reporter les échéances des prêts accordés aux libraires et aux éditeurs.

De son côté, la Sofia qui soutient de nombreuses manifestation culturelle annonce. Le Conseil d’administration de la Sofia a décidé, de manière exceptionnelle, de ne pas demander aux organisateurs de ces évènements annulés le remboursement des aides qu’elle leur a attribuées pour 2020.
Afin de ne pénaliser personne, la Sofia demande aux organisateurs, au regard de la situation exceptionnelle, de rémunérer dans les conditions initialement prévues les auteurs et autrices programmés, alors même que les événements sont annulés.

Source: Ministère de la Culture et Idboox

18 mars 2020

Demande de mesures d'urgence par les artistes-auteurs

Lettre auteur mesure Covid 19 2

Lettre auteur mesure Covid 19 1

La ligue des auteurs professionnels a cosigné, avec 12 autres organisations d'artistes-auteurs (l'Adabd, le CAAP, La Charte, l'EGBD, la guilde des scénariste, La Self, la SMDA, le Snaa FO, le Snap CGT, le SNP, le SNSP, la Ligue nationale des peintres et illustrateurs.), une lettre ouverte au premier ministre pour l'interpeller sur les moyens mis en place par l'Etat pour les créateurs et les auteurs en période de crise sanitaire.), une lettre ouverte au premier ministre pour l'interpeller sur les moyens mis en place par l'Etat pour les créateurs et les auteurs en période de crise sanitaire.  Après avoir fait référence au discours du président de la République du 12 mars dans lequel il évoquait la peur de la faillite pour les entrepreneurs, l'angoisse du chômage et des fins de mois difficiles, les signataires de la lettre estiment que "une fois de plus, l'Etat oublie le secteur de la création".  Ils demandent à ce que les artistes et auteurs soient aussi protégés.


Ils interpellent le premier ministre Edouard Philippe sur la situation des auteurs et des créateurs, qui ne bénéficient pas du chômage. De plus, le report de la publication des romans suite à la fermeture des maisons d'édition, l'annulation d'événements de promotion de leur livre, et la fermeture des librairies entraînent la "disparition brutale de leurs perspectives de revenus, sans dédommagement et pour une durée indéterminée." 

Les signataires interpellent l'exécutif en lui demandant "quelles mesures se soutien le gouvernement va-t-il mettre en œuvre pour permettre aux artistes-auteurs de survivre pendant cette période exceptionnelle ?"

Du 13 au 14 mars, soit au lendemain de l'allocution présidentielle, la ligue des auteurs professionnels a organisé un hackathon pour les créateurs, avec plusieurs spécialistes judiciaires et universitaires pour aider les créateurs dans leurs démarches. A l'issue de cet évènement, elle a proposé de nombreuses solutions pour "agir de manière ferme et constructive" pour lutter contre la précarisation du statut des artistes auteurs, après avoir craint que cette précarité ne soit aggravée par la fermeture des librairies. Les solutions issues de cet hackathon devraient être mises en ligne dans quelques semaines. 

Source: Livres Hebdo

17 janvier 2020

Message «faux» du président du SNE selon la Ligue des Auteurs

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Lors de son discours de vœux la semaine dernière, Vincent Montagne, président du Syndicat national de l’édition, s'est opposé, en raison de la fragilité des éditeurs, à une éventuelle règlementation par l’Etat d’un niveau minimum de droits. En réponse, la Ligue des auteurs professionnels dénonce dans une lettre ouverte publiée le 15 janvier un message "faux, inacceptable et uniquement bâti sur la défense des intérêts économiques des  entreprisess que vous représentez."
 
"Faux car certaines maisons d'édition agissent dans le respect de leurs auteurs sans que cela ne nuise à leur croissance. Inacceptable car la grande majorité des autres maisons d’édition tirent largement profit de la précarité de leurs auteurs, alors même que ces derniers sont à l’origine de l’ensemble de leurs publications" poursuit le texte, qui rappelle les données de la dernière étude de la Scam : un quart des auteurs sans à-valoir, lequel est inférieur à 3000 euros pour 30% d’entre eux, 41% des auteurs affiliés sont en dessous du Smic, 60% doivent réclamer leur reddition de compte à leur éditeur, etc.
 
"La crise sociale et économique que traversent les auteurs et autrices est directement imputable à la politique de maisons d’édition désireuses de maintenir une situation d’exploitation des créateurs plutôt qu’un réel partenariat liant auteurs et éditeurs", affirme la Ligue des auteurs professionnels, ajoutant que le SNE a bien su se mobiliser "pour la réglementation du secteur, quand il s’est agi du "droit d’auteur" au niveau européen dont les exploitants des œuvres sont les premiers bénéficiaires, ou encore du prix unique du livre qui a été de fait une mesure de régulation vous offrant un puissant pouvoir dans la chaîne du livre".

Déplorant une "rupture du dialogue social", le communiqué estime qu’il "est d’autant plus urgent que les pouvoirs publics légifèrent pour protéger davantage les créateurs et créatrices et leur donner enfin un cadre de travail digne". Il appelle aussi à une publication rapide du rapport Racine, qui doit fournir une analyse de la situation des auteurs, et des propositions pour l’améliorer. "Si vous vous opposez par avance et avec une telle force à ses propositions aux législateurs, c’est que ce rapport pourrait bien contenir enfin les mesures de régulation que nous attendons. Et s'il advenait que le rapport Racine soit amputé de mesures régulatrices, nous saurions que des pressions auront été exercées".
 
Jugeant que les créateurs traversent une "crise sociale, économique et administrative sans précédent", la Ligue déclare que "le temps d’un dialogue social encadré par l’État et d’une politique volontariste en faveur des auteurs et autrices est venu".

Source: Livres Hebdo

20 novembre 2019

Nouvelle campagne de la Chartre pour informer sur le métiers d'auteur jeunesse et illustrateur

La chatre campane

Il y a trois ans, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse a produit une campagne d’affiches nommée Dans la peau d’un auteur jeunesse, pour alerter le grand public sur la réalité du métier d’auteur·rice et d’illustrateur·rice jeunesse. Deux webséries ont suivi : Dans la peau d’un auteur jeunesse et On a sauvé le livrePour combattre les idées reçues sur nos métiers, nous vous présentons cette année, l’exposition Auteur·rices et illustrateur·rices jeunesse, fable et vérité. L’objectif est, encore et toujours, de débattre et d’ouvrir le dialogue avec les lecteur·rices et avec les partenaires de la chaîne du livre.
Réalisée par dix illustrateurs et illustratrices de talent, cette campagne décortique avec humour et réalisme, les mythes sur le métier d’auteur·rice et d’illustrateur·rice. Les illustrateus ayant participé à cette campagne sont:

Une illustration par jour  est mise en ligne sur le différents réseaux sociaux de l'association (Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn).  Ceux  qui iront  au salon du livre de Montreuil  du 27 novembre au 2 décembe  les verront  exposées sur le  stand  L20 au niveau 0.

 

Pour en savoir plus:  Pour découvrir les illustration des cette campagne cliquez sur le  nom de chaque illustateur:

15 août 2019

Des "avatars" d'auteurs pour lire de livres audio en Chine

sogou IA auteurs

Le moteur de recherche chinois Sogou crée des sosies d’intelligence artificielle pour lire des romans populaires dans la voix des auteurs. Il a annoncé des avatars « réalistes » des auteurs chinois Yue Guan et Bu Xin Tian Shang Diao Xian Bing– créés à partir d’enregistrements vidéo – à la conférence China Online Literature +.

L’année dernière, Sogou a lancé deux lecteurs de nouvelles d’IA, toujours utilisés par l’agence de presse gouvernementale Xinhua.

L’appétit pour les livres audio en Chine est à la hausse, à l’instar des tendances occidentales. Le groupe de réflexion chinois iiMedia s’attend à ce que le marché double du marché entre 2016 et 2020, pour atteindre 7,8 milliards de yuans (900 millions de livres sterling) par an. Il est désormais simple d’utiliser la technologie de synthèse vocale pour générer rapidement une version audio d’un livre à l’aide de voix synthétiques numérisées. Mais la plupart des gens préfèrent les livres audio « narrés de manière professionnelle » par des auteurs, des acteurs ou des personnalités célèbres. Et maintenant, grâce aux progrès de l’apprentissage automatique et des technologies de synthèse de la parole, les voix numérisées deviennent plus réalistes.

Par exemple, la société Lyrebird permet aux clients de créer des « avatars vocaux » personnalisés à partir d’un enregistrement d’une minute de leurs voix. Sur son site Web, elle présente ses services avec deux enregistrements audio de l’ancien président américain Barack Obama et de l’actuel président américain Donald Trump, créés à l’aide de l’apprentissage automatique.

De son côté, DeepZen, une start-up basée à Londres, affirme que sa technologie de synthèse vocale peut créer plusieurs versions d’un livre audio en quelques heures, réduisant ainsi le temps et les coûts d’environ 90%.

Source: BBC

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