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16 juin 2021

Chute des exportations de livres en 2020

Baisse exportation livres France

Alors qu'elles étaient à l'équilibre en 2019 (+0,24 % selon les statistiques douanières retraitées par la Centrale de l'édition), les exportations françaises de livres ont connu un important décrochage en 2020 (-9,64 %), pour s'établir à 602,5 millions d'euros. Il s'agit de la plus forte baisse, il est vrai imputable à une crise sanitaire inédite, jamais relevée sur un marché déjà structurellement en décroissance depuis 2013 (Tous les chiffres sont à retrouver dans ce document).

Les pays de l'espace francophone, qui représentent 71,7 % du total des exportations, encaissent l'essentiel du choc : les mauvais résultats de la Belgique (-8,8 %), de la Suisse (-13,3 %) et du Canada (-13 %), de loin les principaux marchés pour l'édition française à l'étranger, impriment ainsi la tendance générale de l'année 2020. En Belgique, qui pèse à elle seule un quart du marché, les ventes à l'export réalisent par exemple 15 millions d'euros de moins qu'en 2019. Le Luxembourg (-8 %), et surtout le Maghreb (-24 %), n'échappent pas au marasme ambiant. Victime de la crise sanitaire, à laquelle s'ajoute une crise économique et politique, le Liban est le pays le plus touché. Les exportations ont chuté de 77 % au pays du Cèdre pour atteindre à peine 2 millions d'euros en 2020.

 L'Afrique francophone se signale en revanche par une croissance exceptionnelle de 19,5 %. Un bon résultat qui reste à relativiser car plusieurs pays (Guinée, Centrafrique, Niger, Burkina Faso...) avaient quasiment cessé leurs importations en 2019. Championne toute catégorie, la Guinée est ainsi passée de 2,9 millions d'euros d'achats de livres en 2018 à seulement 288 000 en 2019. Son volume d'achats de 4,3 millions d'euros en 2020 lui permet d'afficher une croissance astronomique de 1 400 %. De la même manière, les ventes en direction des départements et régions d'outre-mer et collectivités d'outre-mer (Drom-Com), comptabilisées avec les exportations par les douanes, se distinguent par une croissance de 13,2 %, largement tributaire de la Réunion, en hausse de 34,9 % alors qu'elle représente à elle seule 45,7 % des exportations.

En dehors de la francophonie, la situation reste compliquée. À l'exception de l'Allemagne (+10,6 %), les principaux marchés connaissent un recul plus ou moins marqué : le Royaume-Uni (-5,1 %), l'Espagne (-10,2 %), les États-Unis (-20,2 %) et l'Italie (-9,8 %) sont tous dans le rouge. Les deux principaux marchés d'Europe centrale et orientale connaissent des fortunes diverses : après une très forte croissance ces dernières années, les ventes se sont effondrées en Pologne (-31,4 %). A contrario, la Slovaquie progresse de 6 % et se hisse en 15e position dans le classement des 50 premiers marchés d'exportation. Enfin, déjà faibles en Asie et en Océanie, les exportations se sont effondrées de 32,6 %. Le Japon (-24,5 %), la Chine (-52,7 %) et la Corée du Sud (-15,3 %) expliquent pour l'essentiel ces mauvais résultats. Seuls Hong Kong (+2 %) et l'Australie (+16,2 %) surnagent sans infléchir la tendance générale.

Source: Livres Hebdo 

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22 avril 2021

Forte chute du marché du livre en Russie pour 2020

kremlin_de_moscu__imagen_destacada1La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 affecte l'édition en Russie. Les mesures de restriction et les confinements ont entraîné une chute conséquente des ventes de livres, révèle un rapport de la Chambre russe du livre et de sa division des statistiques, publié par Publishing Perspectives. Le marché du livre russe a enregistré une baisse de 83,7 millions de titres, soit une baisse de 20% et un total de 351,4 millions ouvrages vendus en 2020. 

Pour Irina Bogat, directrice de la maison d'édition indépendante Zakharov, cette chute est liée au fait que "de moins en moins de gens achètent des livres en Russie. (...) les livres sont devenus un article de luxe en Russie." Tout au long de l'année 2020, l'ensemble des acteurs ont été impactés par la crise. Le marché "a donc décliné et les éditeurs - ceux qui n'étaient pas déjà en faillite - ont été confrontés à une baisse de leurs ventes." précise-t-elle à Publishing Perspectives.

Comparativement à d'autres marchés occidentaux ou asiatiques, la secteur jeunesse n'a pas connue de croissance. Les ouvrages pour enfants et adolescents ont enregistré une baisse considérable de 18 % en Russie, pour un cumul de 78 millions d'exemplaires.

Pour autant, certains éditeurs jeunesse ont enregistré des bons résultats, parmi les dix plus grandes maisons d'édition russe. C'est le cas de Simbat, avec une progression de 15% pour le nombre d'exemplaires vendus par rapport à 2019, ou à un niveau plus bas, de Lev Publishing, avec une légère hausse de 1%.

Le rapport met en lumière l'impact économique sur les autres secteurs. Ainsi, le livre religieux a été le plus durement touché, avec une baisse de 34,5% (4,7 millions d'exemplaires). De son côté, le segment Sciences a reculé de 11 %, pour atteindre 6,7 millions d'exemplaires.

Source: Livres Hebdo

10 avril 2021

Baisse du nombre de librairies à Paris ses 20 dernières années

Carte Librairies Paris

Selon le 8e recencement des commerces parisiens,  le  nombre de libraires a  baissé de  33%. en 20 ans. Elles ne sont plus que 643 dans la capitale, soit 405 librairies qui ont disparues depuis la première étude en 2000. Cependant, entre 2017 et 2020, la baisse s'est ralentie (-8%). L'Apur constate en effet que cette baisse, liée à la concurrence des grandes enseignes et du commerce en ligne, a été enrayée grâce à une politique municipale active : la SEMAEST a ainsi installé 34 librairies et éditeurs (dont 22 dans le Quartier Latin) et maintenu 19 autres dans leurs locaux. Au total, l'enquête comptabilise 580 librairies maintenues, 63 créations et 121 disparitions.  De plus le nombre de libraires indépendantes augmente. En effet, seulement 10% appartiennent à un reseau d'enseigne.

Le recensement souligne aussi les mutations géographiques: la disparition des librairies dans les arrondissements de l'ouest et du centre est partiellement compensée par la création de plusieurs d'entre elles dans le nord et l'est de la ville. Par ailleurs, 627 librairies occupent une surface de moins de 300m2, pour 9 librairies de 300 à 1000 m2 et 7 librairies au dessus des 1000 m2

Cependant comme le souligne Livres Hebdo,la densité des librairies à Paris reste plus importante que dans les autres grandes villes françaises.  Elle est de 0,9 librairie/papeterie/kiosque à journaux pour 1000 habitants, alors qu'elle n'est que de 0,5 à Bordeaux, 0,4 à Lyon, Marseille, Nancy et Nice, et 0,3 à Lille et Nantes.

2 janvier 2021

Baisse de l'industrie de l'industrie du livre en Algérie en 2020

Baisse industrie livre Algérie

La crise sanitaire de la Covid-19, qui a touché l'Algérie et tous les pays du monde en cette année 2020 a fortement impacté le secteur de l'édition et l'industrie du livre provoquant une baisse considérable des publications et la cessation d'activité de nombreuses maisons d'édition et imprimeries, selon le constat de plusieurs professionnels du livre. Lamia Hammeche, directrice de l'édition par intérim à l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) a déclaré que le volet édition de l'Anep a été touché par la situation imposée par la pandémie causant une «baisse des ventes et un report des rendez-vous de publication» pour absence de commercialisation et de promotion particulièrement «après la suspension des activités des libraires et distributeurs et l'annulation des Salons nationaux et internationaux» qui représentent une occasion de promotion des publications. Elle a cependant assuré que cette situation exceptionnelle a été mise à profit pour «revoir le processus d'édition, donner la priorité à la promotion sur des supports numériques et pour préparer l'ouverture de nouvelles librairies dans différentes villes du
pays». L'édition au niveau de l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) a également connu un important recul, selon Fadhel Zakour attaché de presse de l'Enag, qui a indiqué «qu'une vingtaine de titres, particulièrement des ouvrages parascolaires, ont été publiés cette année contre une moyenne habituelle de près de 70 ouvrages par an». 

L'éditeur et président du Syndicat national des éditeurs de livres (Snel), Ahmed Madi a relevé pour sa part que le secteur du livre connait «une situation catastrophique depuis plusieurs années», accentuée par «l'absence de politique culturelle», ce qui a poussé un grand nombre de maisons d'édition et d'imprimeries à «cesser ou suspendre leurs activités».
Selon lui cette situation est le fruit de la «diminution des subventions publiques, de la cherté des coûts de production et de la rareté des librairies» en plus du «recul des ventes en version papier devant les supports numériques». Cette situation a été aggravée, selon Ahmed Madi, par la pandémie de Covid-19 qui a paralysé le secteur avec l'arrêt des activités des librairies et l'annulation des manifestations liées au livre ce qui a causé le gel des activités de cinquante maisons d'édition affiliées au Snel et de 90% des imprimeries.
Le président du Snel appelle les pouvoirs publics à«recourir aux différents mécanismes de soutien à l'industrie du livre, gelés depuis trois ans et à activer le Centre national du livre (CNL) qui devrait suivre la situation et fournir des rapports réguliers». Evoquant les imprimeries, l'imprimeur Amine Bouarroudj dont l'activité est composée à 80% de production de livres, a indiqué que «son chiffre d'affaires connaît une baisse de 70%».
Rafik Taibi, directeur des éditions «Al Khayal» déclare avoir publié 50 ouvrages en 2020 contre 90 en 2019 ajoutant que les publications de l'année dernière se sont très peu vendues. Spécialisé dans le livre pour enfant, Mohanned El Djomhani, directeur des éditions «Atfalouna» a lui aussi fait état d'un recul de 60% des publications causé par l'annulation des différents Salons du livre et par la réticence des auteurs à publier cette année. Du côté des éditions «Houma» un recul des ventes de près de 60% est enregistré depuis 2019. Récemment, un nouveau rapport de l'Unesco a révélé un recul des activités de l'édition de l'ordre de 7.5% sur le marché mondial pour cause de pandémie.

Source: L'Expantion

22 décembre 2020

Baisse des ventes de livres en Catalogne en 2020

baisse ventes Catalogne

Le Gremi d'Editors de Catalunya estime que les ventes dans le secteur du livre vont baisser cette année d'environ 5% par rapport à 2019, même si la baisse pendant les mois de confinement  a atteint 60%, comme l'expliquait hier Patrici Tixis, président de l'entité, qui regroupe 370 timbres et représente 95% du secteur catalan. Selon Tixis,  cette année marquée par la pandémie «se termine par des choses très positives, comme l'augmentation du taux de lecture ou le soutien des lecteurs aux librairies locales». Également avec d'autres points négatifs, "comme l'augmentation du piratage, qui s'est répandue sur les réseaux sociaux, sur des plateformes comme WhatsApp". La reprise de la fiction, de la non-fiction et des livres pour enfants et jeunes sur le marché intérieur, notamment au second semestre 2020, contraste, selon Tikis, avec la baisse des exportations, principalement sur le marché latino-américain, d'environ 50 % de moins, ainsi que le manuel, qui baisse de 10% en raison de la fermeture des écoles pendant trois mois. Dans tous les cas, il a insisté sur le fait que les chiffres totaux ne seront pas disponibles avant la fin de la campagne  Noël et des Rois ( jour durant lequel on offre les cadeaux aux enfants en Espagne),

Selon Tixis, au cours de la dernière année, la vente de livres papier par le biais du commerce électronique a augmenté, tandis que le livre numérique, malgré une croissance d'environ 35%, ne représente que 6% des ventes du secteur. Quant au piratage, sans encore disposer de chiffres, il précise qu'il a augmenté "de 30% à 35% de plus" en raison "du phénomène des plateformes de messagerie via les téléphones mobiles, comme Telegram, Facebook et WhatsApp, avec des groupes de personnes qui échangent des fichiers illégalement, ce qui est très difficile à contrôler ».

Tikis, sur les prévisions pour 2021, a avancé que la prochaine Sant Jordi était en préparation, bien que "avec des mesures de sécurité très spéciales". "Je souhaite que nous puissions le faire comme en 2019, mais la situation que nous pensons ne le permettra pas." En outre, on étudie qu'au mois de juillet, vers le 23, la Nuit des bibliothèques et des bibliothèques est célébrée. Dans son discours, il a demandé que le projet de construction de la grande bibliothèque de Barcelone soit activé par le ministère de la Culture, le conseil municipal et le conseil municipal.

Source: El Pais

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7 novembre 2020

Chute spectaculaire des ventes de livres en France

chute vente librairie

Les librairies ont vu leur chiffre d'affaires chuter de 70 à 85% en étant autorisées seulement à vendre sur leur pas de porte ou par correspondance des ouvrages précommandés, a affirmé vendredi l'éditeur Denoël. "On a quelques premiers chiffres qui nous disent que les ventes représenteraient 15 à 30% de celles de d'habitude", a déclaré la directrice de Denoël, Dorothée Cunéo, lors d'une visioconférence avec la presse à l'occasion de la remise du prix Médicis. Elle a expliqué que ce résultat n'était pas aussi mauvais qu'elle ne craignait. "Les gens se déplacent, ils achètent. Moi-même, j'ai vu une queue devant ma librairie", a-t-elle relevé.

Pour les éditeurs, la fermeture des librairies, considérées comme commerce "non essentiel", complique le choix des tirages. "On y va un petit peu au doigt mouillé, on va essayer de voir. Mais on y croit", a estimé Mme Cunéo, qui publie "Fin de combat", du Norvégien Karl Ove Knausgaard, prix de l'essai.

L'éditeur des prix du roman français (Chloé Delaume avec "Le Coeur synthétique") et étranger (Antonio Muñoz Molina avec "Un promeneur solitaire dans la foule"), le Seuil, a estimé la situation très difficile pour le secteur. "Les décisions du gouvernement, qu'il ne nous appartient pas de commenter, ont quand même un peu bloqué la vie du livre (...) Autant que faire se peut on va inviter chacune et chacun à se rendre dans ce commerce qui va continuer d'exister", a souligné Bernard Comment, qui dirige la collection des fictions.

Interrogé par l'AFP sur la baisse des ventes, le Syndicat de la librairie française a répondu qu'il n'avait qu'une estimation préliminaire. "Le chiffre d'affaires des librairies ne devrait pas dépasser 20 % de l'activité habituelle", selon lui.

Les librairies ont reçu vendredi le soutien de l'ancien président de la République François Hollande. Dans une vidéo transmise à l'AFP, il a lancé un appel "pour que les lecteurs puissent venir en toute quiétude et en toute sécurité acheter un livre, ou simplement regarder ce qui se publie".

Sourche: La Dépêche

2 novembre 2020

Tarifs postaux diminués pour les livres commandés en librairie

tarifs postaux

Les tarifs postaux seront "considérablement diminués" pour les envois de livres commandés en librairies, a annoncé lundi la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, par ailleurs hostile aux plateformes numériques.

"J'ai obtenu, nous avons obtenu, que les tarifs postaux des libraires soient considérablement diminués, a exposé la ministre sur LCI. Nous allons diviser (ces tarifs postaux) au moins par trois ou quatre (...) ça va dépendre des envois, car si vous achetez dix livres ou un, ce ne sont pas les mêmes tarifs".

"N'achetez pas des livres sur les plateformes numériques", a-t-elle ensuite insisté, lançant plus loin dans l'interview: "Oui, Amazon se gave, à nous de ne pas les gaver".

Rappelant qu'il existe en France un "prix unique du livre" grâce "à Jack Lang", elle a encore asséné: "il n'y a pas d'avantage à acheter sur une plateforme numérique". Mme Bachelot incite les lecteurs à se fournir en livres auprès des librairies par le "click and collect" (commander à distance et venir récupérer l'ouvrage sur place) ou par les envois postaux. La ministre a également assuré que "les ventes par click and collect ou par envois par la poste ne seront pas comptées pour toucher les aides (du gouvernement), c'est du bonus intégral". "Ces tarifs s'appliqueront à la vente de disque, de CD et partition, j'y suis très attachée", a-t-elle ajoutée.

Interrogée sur la décision de reconfiner, Roselyne Bachelot a confié que son souhait, dans l'absolu, en tant que ministre de la Culture, était "que tout le secteur culturel reste ouvert; car il n'y a pas que les librairies. Sont aussi fermés les théâtres, salles de concert, bibliothèques...".

"Mais il ne s'agit pas d'arbitrage", a-t-elle ajouté. "Je suis une mère, une grand-mère, une femme raisonnable, je vois l'épidémie flamber, j'ai vu mes proches mourir en réanimation; ce jour là, on a ce sens des responsabilités".

Source: Le Point

17 septembre 2020

Crash pour les ventes des guides touristiques en 2020

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Plus que tout autre secteur, le monde du voyage subit de plein fouet la crise liée à la pandémie mondiale et, par effet d’incidence, la santé du marché des livres dans le segment "Tourisme" s’en ressent violemment sur l'année 2020. C’est ce que nous apprennent, sans surprise, les premières données sectorielles transmises par le cabinet GFK.

Dès février 2020, alors que le monde commençait à fermer ses frontières, les ventes d’ouvrages de tourisme ont commencé à reculer de l’ordre de 11% par rapport à février 2019. Au coeur du confinement, elles étaient complètement à l’arrêt avec une chute de 97% en avril. Par rapport aux quelque 9 millions de guides qui s’écoulent normalement un mois d’avril, seulement 280 000 se sont vendus en avril 2020.
Autre enseignement : la sortie du confinement et la période estivale n’ont pas été synonymes de retour à la normale puisque les ventes affichent une baisse de 33% de juin à août. En se concentrant strictement sur les ventes de guides touristiques moyen et court-courrier, la baisse depuis le début de l’année s’établit à 45%. Sur cette même période, il est intéressant de constater que les niveaux de trafic aérien ont subit une chute équivalente de presque 50%, d’après l’Association internationale du transport aérien. La France et la randonnée s’en tirent bien. Privés de séjours à l’étranger, les voyageurs français se sont à 94% tournés cet été vers l’Hexagone pour leurs congés. Si les chiffres de fréquentations restent catastrophiques à Paris et dans les grandes métropoles, les destinations montagnes et littorales affichent de belles progressions de fréquentation sur l’été. Et cela s’est logiquement ressenti sur deux types d’offres : les guides touristiques France, dont les volumes de ventes progressent de 33% sur juin-août et les guides de randonnées dont les ventes ont grimpé de 49% sur la même période.

Le détail des données GFK n’apporte pas plus de surprise. Malgré la morosité ambiante, le marché se répartir à 30% par Hachette Tourisme (16 des 20 meilleurs ventes du secteur en ce premier semestre 2020 sont des Guides du Routard). Derrière, on retrouve le groupe Editis avec sa franchise Lonely Planet (14,80% des ventes) puis le groupe Michelin (14,26%).

Source: Livres Hebdo

4 août 2020

Baisse des vente de livres au deuxième trimestre 2020

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Les ventes de livres ont chuté de 18,5% en euros courants et de 19% en volume au deuxième trimestre, selon le baromètre trimestriel établi par Xerfi/I+C pour Livres Hebdo. Ces chiffres reflètent la perte de revenus liée aux 5 semaines de fermeture des commerces imposées par les mesures de confinement entre avril et mai.
 
A part les hypermarchés, qui ont pu rester ouverts, tous les circuits du livre rapportent une baisse de leurs revenus à deux chiffres. Les librairies de 1er niveau sont les plus touchées avec une chute du chiffre d’affaires de 26,5%, suivi de près par les librairies de 2e niveau et les grands magasins (-24,5%), quelques points devant les grandes surfaces culturelles (-18,2%). Après réouverture, le montant moyen du panier est resté similaire aux niveaux constatés l’an dernier à la même période, autour de 19 euros, ce qui tend à infirmer la thèse d’un rattrapage post confinement, même si les établissements constatent dans leur majorité une hausse de la fréquentation. Résultat : les stocks ont du mal à partir et représentaient 87 jours de vente, contre seulement 73 au deuxième trimestre 2019.
 
Le parascolaire (-11,5%), la jeunesse (-13%), les livres de poche (-15,5%) et la littérature générale (-15,5%) ont le mieux résisté au choc du confinement grâce aux achats des vacanciers effectués en juin. Les ventes d’ouvrages de sciences et techniques (-23%), de droit (-26%) et les beaux livres (-29%) ont été les plus négativement affectées par la fermeture. La situation financière reste critique pour beaucoup de commerces : 45% des établissements rapportent une baisse de trésorerie au printemps, contre 15% un an plus tôt. De fait, 40% des commerces anticipent une perte de chiffre d’affaires supérieure à 10% sur l’ensemble de l’année, selon une enquête spéciale Covid-19 réalisée par Xerfi/I+C pour Livres Hebdo sur un échantillon de 260 entreprises. Une librairie de 1er niveau sur cinq prévoit toutefois d’augmenter son chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année, de 11% en moyenne.
 
Point positif, les conditions de la reprise semblent favorables pour la plupart des commerces : 76% des établissements déclarent avoir rouvert dans la même configuration qu’avant le confinement. Cette proportion est de 84% au sein des librairies de 1er niveau. Les libraires et responsables de rayons livres estiment pour la plupart que, pour soutenir leur activité, les éditeurs devraient réduire et mieux cibler leur offre, faire des efforts sur les remises ou bien encore reporter les échéances de paiement.

Source: Livre Hebdo

21 juillet 2020

Baisse de la fréquentation des bibliothèques françaises en 50 ans

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Tout au long de l'année 2018, 9 200 personnes résidant en France métropolitaine ont été interrogées sur leurs pratiques culturelles. Le Département des études de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la Culture vient de dévoiler ses observations dans une étude "Cinquante ans de pratiques culturelles en France".

27 % des personnes interrogées déclarent avoir fréquenté une bibliothèque au cours de l'année 2018. Soit une baisse régulière par rapport à 2008 (28 %) et 1997 (31 %). Il faut remonter trois décennies en arrière pour retrouver une valeur plus faible : 23 % en 1988. Du côté des inscrits, on constate la même tendance à la baisse : 15 % en 2018, 19 % en 2008 et 21 % en 1997. Une analyse plus fine fait apparaître une différence entre les femmes et les hommes : "les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à être inscrites dans une bibliothèque et à en avoir fréquenté une (...)  En 2018, 19 % d’entre elles déclarent être inscrites dans une bibliothèque et 31 % en ont fréquenté une, contre respectivement 10 % et 22 % des hommes".

Autre piste d'analyse : l'âge. La fréquentation des bibliothèques est une pratique fortement structurée par l’âge "quelles que soient les générations, la part des usagers est plus importante aux âges jeunes qu’aux âges plus avancés" constatent les auteurs de l'étude. "Le développement de la fréquentation des bibliothèques s’estompe rapidement au fil de l’âge : entre 23 et 38 ans, la progression de la fréquentation d’une génération à l’autre est plus modérée, pour quasiment disparaître après 40 ans". 

Sans surprise, le milieu social exerce également une influence sur la fréquentation des lieux de lecture. "Se rendre dans une bibliothèque reste une pratique trois fois plus courante pour les diplômés de l’enseignement supérieur par rapport aux moins diplômés". Les cadres sont près de deux fois plus nombreux à s’y rendre : 37 % ont fréquenté une bibliothèque au cours de l’année 2018 contre 19 % des ouvriers et employés.

Source: Archimag

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