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17 novembre 2018

Chutes de 5% des ventes de livres

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Alors que les stocks se gonflent, le panier moyen reste inchangé et les retours baissent d'un point. Sur l’ensemble du troisième trimestre, les ventes de livres ont chuté de 5% en valeur à un an d’intervalle, selon le tableau de bord Livres Hebdo/I+C. Perturbées par la Coupe du monde de football en juillet, les ventes de livres ont continué de fléchir en août et plus encore en septembre, où la rentrée littéraire n’a pas eu le même succès qu’en 2017. Compte tenu de l’augmentation des prix cet été (inflation du secteur livre proche de 1 %), ce marché fléchit de 6 % en volume.

Alors que les stocks flambent (87 jours soit 13 jours de plus à un an d'intervalle), le panier moyen dans les points de vente reste inchangé à 18 euros et les retours baissent d'un point à 23%. Dynamiques pendant près de quatre trimestres, les ventes dans les grandes surfaces culturelles ont ralenti, allant jusqu’à se détériorer cet été à - 3,5 %. La baisse modérée enregistrée au deuxième trimestre dans les autres circuits s’intensifie fortement. Les ventes reculent de près de 6% dans les librairies de 1er niveau, de 7% dans celles de 2e niveau, et de 7,5% dans les hypermarchés.

Source: Livres Hebdo

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16 novembre 2018

Parrainez une bibliothèque de la BnF-Richelieu pour 1 000 euros !

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Moins connue que la salle Labrouste, la salle Ovale de la Bibliothèque nationale de France est tout aussi majestueuse. 43,70 mètres sur 32,80, 18 mètres de hauteur sous une verrière entourée d'un entrelacs de feuilles d'acanthes dorées. Et sur la voûte, peints en rouge dans des cartouches dorés, seize noms de villes ayant un lien particulier avec la lecture : Alexandrie, Athènes, Babylone, Carthage, Florence... 

Ce joyau doit cependant faire l'objet d'importants travaux de restauration. La Bibliothèque nationale de France invite donc le public à parrainer l'une des 200 bibliothèques en bois (1,9 mètre de hauteur sur 1,1 mètre de largeur) qui composent le "Paradis Ovale". 

Des dons plus modestes peuvent également être adressés sur un site dédié.

Il s'agit du sixième appel aux dons lancé par la BnF. Dans un entretien qu'elle avait accordé à Archimag l'an dernier, Laurence Engel, présidente de la Bibliothèque nationale de France, expliquait les motivations des contributeurs : "les profils des donateurs sont variés, mais ils présentent un point commun : l'attachement au patrimoine et aux bibliothèques. Nous recevons des dons de montants très différents, propositions modestes, de l'ordre de dix euros. Ces dons sont accompagnés de petits mots qui témoignent de cette relation intime que les usagers tissent avec leur bibliothèque".

En 2016, un million d'euros avaient déjà été recueillis pour contribuer à la rénovation du site Richelieu. Celui-ci devrait rouvrir ses portes en totalité en 2021 au terme d'importants travaux.

Source: Archimag

3 novembre 2018

Une «panthéonisation autour de la figure de Maurice Genevoix»

genevoix

Une "réflexion est en cours" à l'Elysée sur une "panthéonisation" autour de la figure de l'écrivain Maurice Genevoix dans le cadre des célébrations du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale, a-t-on samedi auprès d'une source proche de la présidence.

Le président Emmanuel Macron doit se recueillir mardi devant la statue de l'écrivain sur les lieux de la bataille des Eparges (Meuse) et faire une allocution, dans le cadre de son "itinérance mémorielle" qui le conduira dans l'est et le nord de la France. Maurice Genevoix, décédé en 1980, avait été grièvement blessé en 1915 lors de la bataille des Eparges, qu'il a racontée dans un livre, "Ceux de 14". L'auteur est l'un des écrivains fétiches d'Emmanuel Macron qui l'a découvert grâce à sa grand-mère lorsqu'il était jeune.

De source proche de l'Elysée, le chef de l'Etat est animé par la "volonté de faire entrer 14-18 au Panthéon". Une "réflexion est en cours" sur une "panthéonisation" autour de la figure de Maurice Genevoix, "mais pas seulement", ajoute-t-on dans l'entourage de M. Macron.

Le Figaro indique que l'Élysée réfléchit à associer Maurice Genevoix au Panthéon, sans se limiter à lui et sans forcément y faire entrer sa dépouille. Selon le quotidien, Emmanuel Macron a d'abord envisagé de faire entrer Georges Clemenceau au Panthéon, ajoutant que le président a finalement dû renoncer à ce projet pour des raisons testamentaires, propres au président du Conseil de 1917 à 1920.

Source: Le Point

6 septembre 2018

Prix Renaudot : un livre autopublié sur Amazon sélectionné

bande de français Koskas

C'est une petite révolution dans le monde littéraire. Un livre autopublié et vendu sur Amazon a été retenu dans la première sélection du prix Renaudot. Il s'agit de Bande de Français, le nouveau roman de Marco Koskas. Cet auteur franco-israélien a déjà écrit plusieurs ouvrages publiés. Mais il n'avait pas trouvé preneur pour son nouveau manuscrit, d'où sa décision de s'autopublier avec Amazon. Bande de Français est ainsi paru sur le site Amazon chez Galligrassud, un nom fantaisiste qui est une contraction de noms de maisons d'édition. Cet ouvrage est ardemment défendu par Patrick Besson, un des 10 jurés du prix Renaudot  dans un article du Point.

Le jury du Renaudot procédera à deux autres sélections à des dates « qui sont encore à confirmer », a indiqué à l'AFP Georges-Olivier Châteaureynaud, l'un des jurés. Voici la liste, par ordre alphabétique d'auteurs, de la première sélection du Renaudot : Anton Benaber, La Grande Idée (Gallimard) ; Adrien Bosc, Capitaine (Stock) ; Adeline Dieudonné, La Vraie Vie (L'Iconoclaste) ; David Diop, Frère d'âme(Seuil) ; Gilles Martin-Chauffier, L'Ère des suspects (Grasset) ; Michael Ferrier, François, portrait d'un absent (Gallimard) ; Mark Greene, Federica Ber (Grasset) ; Stéphane Hoffmann, Les Belles Ambitieuses(Albin Michel) ; Cloé Korman, Midi (Seuil) ; Marco Koskas, Bande de Français (Galligrassud) ; Philippe Lançon, Le Lambeau (Gallimard) ; Valérie Manteau, Le Sillon (Le Tripode) ; Frank Maubert, L'Eau qui passe(Gallimard) ; Diane Mazloum, L'Âge d'or (JC Lattès) ; Pierre Notte, Quitter le rang des assassins (Gallimard) ; Jennifer Richard, Il est à toi ce beau pays (Albin Michel) ; Vanessa Schneider, Tu t'appelais Maria Schneider (Grasset). Pour les essais, les sélectionnés sont : Pierre Adrian et Philibert Humm, Le Tour de France par deux enfants d'aujourd'hui (Equateurs) ; Robert Colonna d'Istria, Une famille corse(Plon) ; Pierre Guyotat, Idiotie (Grasset) ; Olivia de Lamberterie, Avec toutes mes sympathies (Stock) ; Annie Lebrun, Ce qui n'a pas de prix(Stock) ; Jean-Paul Mari, En dérivant avec Ulysse (JC Lattès) ; Joann Sfar, Modèle vivant (Albin Michel).

Source: Le Point

23 août 2018

Le roman le plus vendu de l'été est...

guillaume musso

Selon des chiffres de l'institut GfK, le dernier roman de Guillaume Musso, La Jeune fille et la nuit, s'est venu à 55 000 exemplaires depuis juillet. Ce roman, dont l'intrigue se déroule sur la Côte-d'Azur, est donc le roman le plus vendu de l'été.

Au total, depuis sa sortie en avril, ce livre s'est écoulé à plus de 555 000 exemplaires. Si on ajoute ses autres romans, Musso a vendu plus d'un million de copie de ses livres depuis le début de l'année.
On peut dire que Guillaume Musso est un auteur qui se vend très bien. Traduits dans une quarantaine de langues, ses ouvrages se sont déjà écoulés à plus de 28 millions d'exemplaires. En dehors de l'Hexagone, l'auteur est très populaire en Corée du Sud, en Allemagne et en Italie.
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22 août 2018

5000 livres offerts aux enfants "oubliés des vacances"

été bouquins solidaires

Pour sa 15e édition, l’opération "Été des bouquins solidaires" a tenu ses promesses. Initiée par l’éditeur jeunesse Rue du monde, la mobilisation de quelque 400 libraires a permis de collecter les 5000 livres qui seront distribués, mercredi 22 août, aux 4500 enfants franciliens participants à la "Journée des oubliés des vacances", organisée à Cabourg, en Normandie, par la coordination Île-de-France du Secours populaire français (SPF).

L’éditeur Alain Serres, directeur de Rue du monde, sera présent au côté des bénévoles du SPF pour aider les enfants à choisir parmi une sélection de 50 titres du catalogue. En invité-surprise, l’illustrateur Pef, figure de l’édition jeunesse et créateur des albums du Prince de Motordu, accompagnera les enfants sur la plage et réalisera un reportage dessiné.

En France, la "Journée des oubliés des vacances" réunit chaque année depuis 1979 près de 50000 jeunes français âgés de 6 à 12 ans pour une sortie en bord de mer, à la montagne ou dans un parc d’attractions au mois d’août.

Source: Livres Hebdo

19 août 2018

Création d'une maison d'édition coopérative par de jeunes écrivains

attelage maison édition

Avec un univers propre à chacun, neuf jeunes écrivains sont à la tête d’une maison d’édition en ligne. Ils partagent chaque mois l’avancement de leurs romans sur une plateforme imaginée de A à Z. Au centre du processus de rédaction, les lecteurs font également vivre le site. Se faire publier et vivre de sa passion : c’est l’accomplissement rêvé pour tout écrivain. Cinq jeunes âgés de 18 à 30 ans ont provoqué le destin en créant L’Attelage, une maison d’édition numérique. Du talent, de la passion et une bonne dose d’audace… Telle est la recette qui a transformé leur ambition en réalité. Marion Roudaut est l’une des cofondatrices de l’Attelage. Baignée dans les sagas d’Harry Potter et du Seigneur des anneaux depuis sa tendre enfance, la jeune femme n’a pas perdu de temps pour aiguiser sa plume. À seulement 17 ans, Marion a publié Le Livre du Destin, son premier roman de fantasy jeunesse qui compte aujourd’hui deux tomes.  Après plusieurs tentatives auprès des maisons d’édition classiques, Marion s’est inscrite sur Wattpad, la célèbre plateforme littéraire. « J’ai reçu beaucoup de retours positifs de personnes réclamant une suite », raconte l’autrice originaire de Bretagne. Cet esprit communautaire lui a permis de rencontrer Maxime Duranté, celui qui deviendra son associé.

L’envie de créer un nouveau concept et sortir des contraintes de Wattpad a encouragé les jeunes auteurs. « La plateforme nous entraîne dans un rythme d’écriture très soutenu si bien qu’on perd parfois en qualité rédactionnelle. Avec l’Attelage on voulait proposer des textes travaillés et relus entre pairs. »

Leur ambition était claire dès le départ : créer une plateforme de lecture où l’internaute s’investit dans le récit. Voilà maintenant trois ans que l’Attelage a vu le jour. Un nom intriguant qui fait référence aux chiens de traîneau. Avec un rôle spécifique à chacun, les Attelés avancent groupés, dirigés par la communauté qu'ils surnomment « les mushers ».

Rassemblés en deux meutes, les neuf écrivains se soutiennent et progressent ensemble. « Chaque Attelé s’investit dans la rédaction d’un roman ou d’un recueil long. Après une relecture au sein de la meute, de nouveaux chapitres sont mis en ligne chaque mois ». Dans l’espace des commentaires, les lecteurs se saisissent des textes. Ils expriment leur avis, offrent des suggestions et encouragent les auteurs à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Sur le plan économique, l’Attelage fonctionne grâce aux abonnements des lecteurs (1). Des extraits gratuits sont disponibles sur le site pour découvrir l’univers des auteurs. « Dans le système classique des maisons d’édition, l’écrivain n’est pas rémunéré à sa juste valeur. Les propositions originales ont du mal à trouver leur place. Avec notre projet on souhaitait permettre à de jeunes talents d’être rétribués au cours de leur travail d’écriture », précise Marion.

Chaque récit est accompagné de contributions d’artistes qui composent des musiques ou créent des graphismes associés à l’univers des récits. En trois ans, la maison d’édition numérique a vu naître quinze ouvrages. Avec plus de 1 000 inscrits, les Attelés cherchent constamment à améliorer l’expérience utilisateur.

 « Nous avons lancé la V2 du site cette année avec l’aide d’une campagne sur Ulule. L’Attelage s’adapte à tous les supports et l’interface de lecture est plus reposante pour les yeux. »

Reliés par un contrat, les neuf écrivains de l’Attelage agrandissent leurs meutes lors de recrutements. Une aventure loin d’être terminée avec l’ambition d’élargir sans cesse cette communauté « qui a du chien ».

Source: Ouest France

16 août 2018

A Rennes, des livres suspendus à la librairie La Nuit des temps

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Les suspendus continuent de faire des émules à Rennes. C’est au tour de la jeune librairie rennaise La nuit des temps, qui vient de fêter son premier anniversaire, de proposer des livres suspendus.  Le principe ? À la caisse de la librairie un pot en verre, « les clients qui le souhaitent peuvent mettre de l’argent dans la cagnotte solidaire. Elle nous permet de faire des bons d’achats de 10 €, disponibles, accrochés à la caisse. Cela permet à chacun de pouvoir s’acheter un livre » explique Ayla Saura. Car on peut avoir des problèmes de trésorerie, l’envie d’un livre grand format mais les moyens de s’acheter un poche, le désir d’offrir un joli livre quand on a un petit budget… Et ça marche sur toute la librairie, sans restriction. 

« On ne demande aucun justificatif, ce serait contre la nature du projet. C’est basé sur la confiance. Il suffit de prendre un bon d’achat et de nous le présenter à la caisse » détaille Solveig Touzé. 

Lancée, il y a à peine un mois à la librairie, 50 € ont déjà été récoltés dans la cagnotte, « les clients sont généreux, mais peu osent utiliser les bons. Chacun pense que d’autres en ont davantage besoin qu’eux, mais il ne faut pas attendre d’être à la rue pour les utiliser ! Ça arrive qu’on le propose quand on sent les gens réticents à acheter un livre à cause du prix. Ça ne doit pas être un frein et quand quelqu’un s’en sert, ça nous fait plaisir ! »

Source: Ouest France

13 août 2018

Sentaku, une maison d'édition participative

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La plateforme Sentaku dispose d’un modèle économique original et touche à la fois les auteurs de mangas qui voudraient être publiés et les lecteurs. Fondée par 3 étudiants fans de manga, la maison d’édition participative se base sur l’attrait des lecteurs pour publier effectivement les mangas et les commercialiser. L’édition de ces mangas français est financée grâce au financement généré par les précommandes des lecteurs. L’argent récolté permet ensuite de publier en version papier les livres.

Sentaku explique : « Lorsque le nombre de précommandes requis est atteint, l’auteur dispose d’une durée d’un an pour nous faire parvenir son premier tome. 
Une fois imprimé, ce dernier sera alors directement envoyé à ceux qui l’auront précommandé ! ».

Les fondateurs ne précisent pas si ces livres ont vocation à être également proposés au format ebook.  La plateforme Sentaku pourrait être assimilée à une plateforme de financement participatif de type Ulule mais dédiée aux mangas. Reste à savoir si les lecteurs seront au rendez-vous. Pour le moment, un manga est en attente de fonds. Il faut 10 000 euros pour qu’il puisse être publié. Pour soutenir l’initiative ou soumettre vos mangas c’est ici

Source: Idboox

31 juillet 2018

La Chine, l’eldorado des livres jeunesse français

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L’École des Loisirs est un éditeur heureux. « Nous, notre Histoire », un album de découverte avec de grandes et belles images et des textes simples, a passé le cap des 100 000 exemplaires vendus… en Chine ! Cette année encore, l’Empire du milieu reste un eldorado pour les éditeurs français, avec les droits de quelque 2400 titres cédés à des éditeurs chinois. Un dynamisme porté depuis une bonne dizaine d’années par la littérature jeunesse, et plus récemment par la bande dessinée. Alors que l’année 2017 a été plutôt morose pour l’édition française avec une activité en baisse de 1,61 %, hors de nos frontières, la profession a sabré le champagne. « Le secteur a connu un vif succès à l’international, notamment les titres de jeunesse, de bande dessinée et de fiction qui, à eux seuls, représentent 72 % des titres cédés », se félicitait en juin dernier le Syndicat national de l’édition (SNE) dans son rapport annuel. Et de préciser que « le chinois reste aussi la principale langue de traduction des ouvrages français (16 % du total) devant l’italienne (9 %), l’espagnole (9 %), l’allemande (6 %) et l’anglaise (6 %) ». Pourtant, le SNE s’attendait en 2017 à un coup de mou. Fin 2016, les autorités chinoises avaient mis en place différentes mesures pour mieux contrôler les livres de jeunesse traduits. Et inciter les éditeurs locaux à publier des auteurs nationaux. Mais le coup de frein redouté n’a pas eu lieu.

« Cela fait plus de dix ans qu’on travaille avec la Chine. On vend essentiellement des albums jeunesse et pour les romans, on en est au balbutiement », explique Isabelle Darthy, responsable des droits étrangers à l’École des loisirs. « La Chine est de loin notre premier marché à l’international ; là-bas, tout va très vite. »

« Le made in France en édition jeunesse est un vrai gage de qualité dans le monde entier, et particulièrement en Chine », confirme une professionnelle chinoise de l’édition. L’émergence d’une classe moyenne, très soucieuse de l’éducation de ses enfants et de les ouvrir au monde extérieur, a porté le marché des livres pour enfants, et notamment le français. »

Car selon cette experte, les Chinois sont très sensibles au graphisme des albums de chez nous. « C’est souvent du très haut niveau d’un point de vue artistique », souligne-t-elle. « Sans compter que depuis deux ans, le gouvernement a mis fin à la politique de l’enfant unique, et ce sont donc plein de futurs lecteurs pour vos éditeurs », ajoute-t-elle en riant.

Si la littérature jeunesse semble confortablement installée au pays de feu Mao, depuis deux ou trois ans, la bande dessinée est en train d’y faire son nid. « C’est un marché encore jeune, et ce sont surtout les grands classiques comme Tintin, Valérian ou encore Largo Winch qu’on trouve dans les librairies chinoises, explique notre expert. Mais il est très prometteur car, comme en jeunesse, la BD française est reconnue pour son savoir-faire, la qualité de son graphisme et de ses histoires. »

Et nos stars de la littérature moderne, Guillaume Musso et Marc Lévy ? Se vendent-ils aussi bien en mandarin et en cantonais ? « Le problème en Chine, c’est qu’il n’y a pas de chiffres officiels, ni d’organisme qui contrôle les ventes comme en France. Alors chacun peut annoncer ce qu’il veut », nous confie un éditeur français. « Pour ces écrivains, assure-t-il, la Chine reste un micro marché, avec des ventes qui ne doivent pas dépasser les 40 000 exemplaires par roman ». De quoi déjà faire rêver…

Source: Le Parisien

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