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4 juin 2019

Mobilisation des profs contre les manuels numériques

manifestation contre livre numérique

Le numérique à marche forcée dans les lycées du Grand Est, quelques enseignants disent « non. » Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées sous les fenêtres de l’hôtel de Région Grand Est  à Strasbourg lundi soir pour protester contre le programme « lycées 4.0 » de la collectivité, qui prévoit de remplacer tous les manuels scolaires par leurs équivalents numériques.

« Nous ne voulons pas de cerveaux plats », pouvait-on lire sur un carton repeint en poste de télévision qu’un participant enfile sur sa tête. « Prof, je ne suis pas un numéro IP », clame un autre écran plat dessiné au feutre.

La fronde ne date pas d’hier. En 2017, la Région Grand Est a sélectionné 50 lycées, dont 13 en Alsace, pour tester la numérisation des manuels scolaires. À l’époque, l’expérimentation interrogeait déjà une partie des enseignants et des parents d’élèves. Après deux ans d’expérimentation et malgré un certain scepticisme, le dispositif doit être élargi à toute les classes de seconde dès la rentrée 2019. Plus de 24 millions d’euros ont été programmés afin de commander 100 000 ordinateurs qui pourront être mis à la disposition des lycéens. Selon Lilla Merabet, vice-présidente de la Région Grand Est en charge du numérique, c’est un gain pour les familles :

« Les livres changent tout le temps, il faut toujours en acheter de nouveaux et cela a un coût énorme. Là, le matériel informatique est pris en charge par la collectivité et c’est une chance notamment pour les familles qui n’ont pas de gros moyens. »

Pour le syndicat FO, représenté par son secrétaire Hervé Gourvitch, tout mégaphone dehors, la décision de généraliser la numérisation des manuels est inacceptable :

« Nous demandons l’arrêt complet de cette expérimentation du numérique dans les lycées. Aucun bilan n’en a été tiré avant qu’elle soit généralisée à tous les établissements de façon autoritaire. »

Beaucoup d’enseignants affirment n’avoir jamais été consultés suite à l’expérimentation et n’ont trouvé personne à qui adresser leurs conclusions. Séverine Charret, responsable au syndicat SNES-FSU, déplore un manque de consultation et un « dialogue de sourds » :« Au début de l’expérimentation, nous avons demandé à y être associés, nous avons envoyé des lettres, envoyé des interpellations, boycotté des réunions… mais nous n’avons eu de réponses ni de la part de la Région ni de la part du Rectorat. »

D’autres personnes présentes pointent également les risques sur la santé et sur la concentration des élèves. Elles s’attristent également de la disparition du papier. Lilla Merabet tient à rassurer :

« On va vers une dématérialisation des livres. Les élèves auront toujours leurs cahiers et continueront à prendre des notes, à rendre leurs devoirs à l’écrit. »

Les élèves, eux, ont l’air plutôt sceptiques. Louise, élève de seconde au lycée Marie-Curie aborde fièrement un badge Youth For Climate Strasbourg. Pour elle, l’impact environnemental du numérique mérite que l’on s’y attarde d’avantage avant de clamer « que c’est plus écolo que le papier ». Elle pointe aussi un autre risque pour les élèves en possession d’un ordinateur ou d’une tablette:

« Je le sens, beaucoup se mettront au fond de la classe et regarderont leurs séries ! »

Adèle et Guillemette, en première au lycée Marie-Curie, s’indignent :

« Personne ne nous a demandé notre avis. On nous a juste dit : “l’an prochain, vous aurez des ordis !” Mais… non… moi je n’ai pas envie ! Et malgré tous nos arguments, écologiques notamment, on nous l’impose. »

Source: Rue 89 Strasbourg

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26 février 2019

Hausse de la lecture chez les utilisateurs de livres numériques aux Pays-Bas

Lecture ebook Pays Bas

Les ebooks sont des formats de lecture à part entière. Si plusieurs études veulent nous faire croire que ce format n’intéresse pas les lecteurs, un sondage vient bousculer les préjugés. Selon les chiffres publiés par KVB Boekwerk / GfK la lecture d’ebooks incite plutôt à lire plus, notamment aux Pays-Bas, là où l’étude a été réalisée.  Selon cette étude, 38% des consommateurs ont lu, en 2018, au moins un livre numérique et un quart des lecteurs ont utilisé un service d’abonnement tel que Kobo Plus ou autre. Si seulement 6% des personnes interrogées lisent exclusivement en numérique, la majorité utilise les deux supports papier et ebook. 68% lisent en numérique depuis 2 ans ou plus et 1/3 lisent au moins un livre numérique par semaine. A noter que 43% des personnes interrogées disent lire des livres numériques gratuits mais téléchargés légalement. Paradoxalement, 42 % des répondants reconnaissent ne pas savoir faire la différence entre un ebook disponible légalement et illégalement. 

Un lecteur sur 3 de livres numériques déclare avoir lu davantage depuis qu’il a commencé à utiliser ce format. Ils n’opposent pas pour autant papier et numérique. Pour eux, un livre papier, permet de s’impliquer davantage dans l’histoire, selon les résultats. Les ebooks gagnent quant à eux, sur le confort: une majorité de lecteurs utilisent des options telles que le réglage de la police pour améliorer l’expérience de lecture et le mode nuit. De plus, lire des ebooks permet d’accéder à plus d’informations facilement : dans le dictionnaire ou sur Internet. Les autres avantages concernent, la disponibilité 24/24, la limitation de l’encombrement de la bibliothèque, mais tous regrettent le fait qu’on ne puisse les prêter…

Toutefois, 32% des lecteurs considèrent qu’on n’a pas l’impression de lire un livre quand on le lit en numérique, et, 1/4 des sondés notent que les livres ne sont pas toujours disponibles sous forme numérique. Concernant le prix des ebooks, 7 lecteurs sur 10 les trouvent encore trop chers. Les lecteurs de moins de 50 ans, en particulier, trouvent que le prix des livres numériques est trop élevé. Dans l’ensemble, les lecteurs pensent qu’un livre numérique coûte en moyenne 12,90 euros, alors qu’en réalité, au Pays-Bas, le prix moyen est de 8,96 euros. 21% des acheteurs de livres numériques en achètent au moins une fois par mois. Bol.com est de loin le fournisseur le plus utilisé; 83% des lecteurs y achètent leurs livres numériques, suivi par Kobo avec 22%.

Le marché des livres audio est en hausse: un quart des répondants s’y sont essayés au cours des 12 derniers mois. 9% des sodés déclarent avoir écouté un livre audio complètement au cours des 48 dernières heures. Les lecteurs de livres numériques écoutent des livres audio plus souvent que ceux qui n’en lisent jamais: 35% des lecteurs d’ebooks affirment écouter des livres audio. 8% indiquent écouter un livre audio, une fois par semaine. Au cours des 12 derniers mois, 13% des Néerlandais ont lu un livre numérique et écouté un livre audio.

Source: Idboox

13 février 2019

Importante baisse de la publication de livres numériques en Espagne en 2018

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La Fédération des éditeurs d’Espagne (FGEE) a publié les bilan du volume de livres publiés en Espagne en 2018 et il n’ya pas de bonne nouvelle pour le format numérique. Selon les chiffres, ce n’est qu’en un an seulement qu’ils ont cessé de publier près de 8 500 titres électroniques, comme il est enregistré dans l’ISBN (agence qui accorde un «enregistrement» à chaque œuvre publiée). En 2017, le livre numérique a atteint le nombre record de popularité, avec 27 394 titres publiés, après avoir vécu, en 2016, année du décollage, avec 23 061. Puis vient 2018 et la bulle éclate: 18 951 titres, soit une baisse de 30,8%.  Cette baisse numérique entraîne également un recul du chiffre global, qui est passé de 87 292 titres en 2017 à 76 181 en 2018. Il s'agit d'une baisse de 12,7%. Cela ne signifie pas que le marché des nouveautés en librairie a été réglementé avec un contrôle de la production plus strict. La réduction ne concerne que la partie numérique, pas le papier, qui en est à sa treizième, malgré les plaintes habituelles des libraires au sujet de la surproduction. La littérature était la discipline de prédilection en 2017, représentant 17,7% des publications et en 2018 17%. La nouveauté n'a pas encore été mise au régime.

La  FGEE n'a  pas  de réponse pour expliquer ette diminution importante des ISBN numériques. L'hypothèse qu'ils avancent est que l'année 2017 a connu un rebond de la numérisation du catalogue des grands éditeurs, qui, après quelques années de récession et de prudence, ont été mobilisés pour acheter des droits numériques et les commercialiser. Cependant, ils ne comprennent pas ce qui s'est passé. En fait, la donnée la plus frappante de toutes ce que l’ISBN révèle est celle qui est liée aux deux grandes capitales de la production éditoriale. D'une part, Madrid, où 26 995 titres ont été contractés, soit près de 800 de plus qu'en 2017. En numérique, il est passé de 8 508 à 7 980. Mais en Catalogne, la différence par rapport au chiffre total est abyssale: de 30 438, elle est passée à 17 508 titres. Dans le numérique , où le nombre de publications tombent de 11 737 à 3 781 titres. Un effondrement de 67,8%. Ces données ajoutent plus de mystère au cas de la chute du livre numérique. Et cela n’aide pas à le comparer aux chiffres de 2016, quand 5 737 numériques ont été publiés en Catalogne. Alors, pourquoi les chiffres ont-ils monté en flèche en 2017? Au sein de la FGEE, ils cherchent toujours une réponse avec les responsables de l'ISBN pour savoir quels sont les éditeurs qui ont produit le plus de titres en 2017.

La Confédération espagnole des associations de libraires (CEGAL), ils émettent une autre hypothèse: nous sommes peut-être confrontés à la crevaison de la bulle de livre auto-publiée "Il y a eu une surproduction d'auto-édition, une formule très attrayante pour ceux qui veulent publier leur propre livre seul ou par le biais de sociétés qui le produisent et le commercialisent. Peut-être que ce marché est saturé ", indiquent le CEGAL. 

Ce marché le nie. Bubok est la société qui a acheté le plus d’ISBN en 2018 et son directeur, Serio Mejía, rejette la crise de l'autoédition. "En fait, on pourrait dire qu’il ya une reprise. Les marques traditionnelles, telles que Penguin et Planeta, ont ouvert leurs propres timbres d’auto-édition ", explique-t-il. Bubok et ses concurrents ont leur siège social à Madrid et les chiffres numériques dans cette communauté ont diminué d’un peu plus de 600 titres.

Source: El Pais

10 janvier 2019

Reccord d’ebooks et livres audio empruntés en 2018 selon Overdrive

overdrive stat

La plateforme de prêt de livres numériques et audio  Rakuten OverDrive a annoncé que les dépenses des bibliothèques publiques en 2018 et l'utilisation des livres numériques, des livres audio et des magazines avaient atteint des niveaux record. Les bibliothèques ont distribué plus de 274 millions de livres numériques aux détenteurs de cartes au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 22% par rapport à l’année précédente, ce qui représente le taux de croissance le plus élevé depuis 2015. Un nombre record de 65 bibliothèques publiques (44 bibliothèques de villes ou de comtés et 21 consortiums régionaux ou nationaux) ont chacune prêté plus d'un million de livres numériques aux lecteurs en 2018.   Sept bibliothèques ont atteint ce million de livres pour la première fois. 

Les bibliothèques qui se détachent  pour 2018 sont  la Bibliothèque publique de Toronto (5,6 millions de prêts, un record absolu pour toutes les bibliothèques),  la bibliothèque nationale de Singapour , première bibliothèque de prêt  en dehors de l'Amérique du Nord, avec une croissance de 113% par rapport à 2017 et les  bibliothèques coopératives du comté de Washington qui  ont eu la plus forte hausse  de leur empruts avec une agmentation de 146%.

Parmi les titres les plus plébiscités par les lecteurs des bibliothèques affiliées à Overdrive on touve dans a catégorie ebooks :

  1. Little Fires Everywhere de Celeste Ng (Penguin Press)
  2. The Great Alone  de Kristin Hannah (St. Martin’s Press)
  3.  The Woman in the Window de A.J. Finn (William Morrow)
  4. Before We Were Yours  de Lisa Wingate (Ballantine Books)
  5. Crazy Rich Asians de Kevin Kwan (Anchor)

Pour les livres audio le Top 5 est celui-ci :

  1. Harry Potter and the Sorcerer’s Stone de J.K. Rowling (Pottermore)
  2. Little Fires Everywhere de Celeste Ng (Penguin Press)
  3. The Subtle Art of Not Giving a F*ck de Mark Manson (HarperAudio)
  4.  Ready Player One d'Ernest Cline (Random House Audio)
  5. A Wrinkle In Time de Madeleine L’engle (Listening Library)
26 décembre 2018

Une campagne pour abolir la TVA sur les ebooks au Royaume-Uni

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La campagne Axe the Reading Tax de la PublishersAssociation appelle à la suppression de la TVA sur toutes les publications numériques: livres électroniques, livres audio, revues de recherche, manuels et matériel pédagogique, journaux et magazines.  Les publications imprimées ont toujours été détaxées à juste titre, mais leurs équivalents numériques sont soumis à la TVA à 20%. C'est illogique et injuste.  La lecture a changé et le système fiscal doit aussi changer.   Depuis octobre, le gouvernement  peut alligner les taxes sur les livres papier et numériques.

Les britaniques qu'ils soient auteurs, lecteurs ou éditeurs peuvent soutenir cette campagne en écrivant à leur député à la chambre des communes et en signant la pététion  sur le site  axethereadingtax.org.

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17 décembre 2018

Des bibliothèques dénoncent les prix élevés des livres numériques au Canada

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Des bibliothèques publiques au Canada se plaignent que les grandes maisons d'édition internationales leur facturent des livres numériques et audio à des prix déraisonnables et qu'elles en limitent leur accès. Tout cela alors que la demande est en pleine croissance. Le Conseil des bibliothèques urbaines du Canada estime que par leur politique de prix les éditeurs freinent l’accès aux livres numériques et que ceci s’aggrave depuis deux ans.

« [Ils] ont des modèles de licence très restrictifs, qu’il s'agisse de prix ou d'accessibilité », explique Sharon Day, du groupe de travail de contenu électronique au sein du Conseil.

Selon les bibliothécaires, la demande de livres papier a diminué légèrement ces dernières années, mais celle pour les livres numériques a connu une croissance exponentielle.»

«Or, dit Mme Day, le prix d’un livre numérique est jusqu’à six fois plus cher que le prix de la version papier. Il existe aussi une limite au nombre de fois qu’un livre peut être emprunté.»

«Parfois, un livre ne peut être emprunté que 26 fois en tout, soit bien moins que la vie d'un livre papier», dit Mme Day.

Le raisonnement étant que les livres papier peuvent être revendus une fois trop usagés et que les versions numériques devraient avoir un modèle similaire.

« Nous sommes partenaires et non pas adversaires des maisons d’édition, dit-elle. Comme eux, nous voulons que leur contenu soit disponible pour être acheté et consommé ».

En d’autres termes, comme l’explique Kay Cahill, directrice des collections numériques à la bibliothèque publique de Vancouver, faciliter l’accès aux livres numériques permet de développer la littératie du grand public et à terme d'assurer un paysage littéraire en effervescence au Canada.

Source: Radio Canada

11 décembre 2018

Menace de livre imprimé par le livre numérique dans un seul domaine

INEP

Dans son rapport annuel "Regards sur les marchés de la communicationgraphique", l’Idep apporte des enseignements chiffrés sur les différents marchés de l’impression, et bien entendu du Livre. Sur la croissance du livre numérique, l’Idep se rapporte à l’étude du Centre National du Livre (CNL). Celle-ci indique que le livre numérique est en croissance, mais reste marginal. Le livre imprimé représente 95 % du marché en France.  L’Idep apporte plusieurs explications à ce manque d’engouement pour le livre numérique : le prix (un livre numérique coûte parfois plus cher qu’un livre de poche), les caractéristiques physiques du livre comme facteurs d’attachement (poids, odeur, etc.), et le manque de valeur ajoutée (édition numérique souvent semblable à la version papier).

À ce sujet, le président de Hachette Livre Arnaud Nourry expliquait il y a quelques mois, dans une interview accordée au média indien BusinessLine, que l’ebook n’est que « l’impression numérique d’un livre » et « qu’il n’est pas très intelligent en tant que produit ».

Pour le directeur du premier éditeur français, l’ebook n’apporte pas de valeur ajoutée et ne remplacera jamais le livre imprimé. Selon l’enquête du CNL, 67 % des lecteurs lisent exclusivement sur papier, tandis que 2 % lisent exclusivement sur support numérique. 

Il y a un marché où le livre imprimé est cependant menacé : celui des manuels scolaires. « Dans un contexte de contraintes budgétaires, le risque de substitution du manuel imprimé par des outils numériques est réel », indique l’Idep.  Si la part des ventes numériques dans les ventes scolaires demeure faible (2,2 % en 2017, d’après les données du SNE), elle enregistre néanmoins une hausse de 38 % par rapport à l’an dernierLa région Grand-Est, qui est la plus engagée en la matière, a adopté un plan "Lycée 4.0" visant à l’abandon des manuels imprimés pour les 355 établissements de la région d’ici 2020.

Source: Graphiline

30 octobre 2018

Des ebooks et de la presse numérique dans les hôtels AccorHotels

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Les touristes se rendant dans les établissements AccorHotels en France, vont pouvoir accéder gratuitement à des livres numériques et à de la presse digitaleYouboox, la plateforme de lecture en streaming a signé un partenariat avec le groupe AccorHotels.  Dès leur arrivée dans l’établissement, les voyageurs pourront se connecter au Wifi de l’hôtel. Ils auront alors accès à des livres numériques et à une sélection de journaux et magazines en plusieurs langues. 

Bien entendu, plusieurs guides de voyages en lien avec le lieu visité sont aussi disponibles. Les sélections de livres et de guides de voyage sont élaborées sur mesure autour des thématiques et des centres d’intérêts de la clientèle du groupe hôtelier : le sport, la musique, l’entrepreneuriat, le développement personnel, ou encore les polars… sans oublier les bandes dessinées et la fantasy pour ravir les plus jeunes. Ce nouveau service dans les hôtels du groupe est une étape importante dans le développement de Youboox, pionnier de la lecture numérique en streaming. YSi cette offre séduit la clientèle, le groupe hôtelier pourra démultiplier au fur et à mesure cette invitation à la lecture dans plusieurs pays étrangers.

Source: Idboox

 

20 octobre 2018

Plus de 7 millions de prêts numériques au Québec

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Depuis 2011, le compteur affiche un total 7044000 prêts numériques en bibliothèque au Québec et 450000 usagers enregistrés sur la plateforme Pretnumerique.ca. L'opérateur, De Marque, indique dans un communiqué que depuis août 2017, les prêts ont augmenté de plus de 40%. A la mi-octobre, le nombre de prêts était presque égal à celui de l'année entière de 2016.

"L'arrivée des livres audio numériques et les nouvelles fonctionnalités développées au sein de Cantook Station, comme son lecteur dans un navigateur Web, devraient accélérer davantage la croissance du prêt numérique" explique le distributeur de livres numériques.

Parmi toutes les données fournies par sa solution technologique Cantook Station, De Marque observe que les 3/4 des livres les plus empruntés sont écrits par des femmes. 72% sont édités par des maisons québécoises. Ce sont d'ailleurs trois écrivaines québécoises qui ont le plus de titres dans le Top 50: Louise Tremblay-d'Essiambre, Chrystine Brouillet et France Lorrain, avec Jean-Pierre Charland. Parmi les 25 livres les plus empruntés, on ne compte que deux auteurs édités en France, la canadienne Margaret Atwood et la britannique Paula Hawkins.

"Le roman historique est le genre le plus populaire avec une moyenne de 31,7 prêts par livre numérique, suivi du roman sentimental (26,1 prêts par livre numérique) et du roman policier et à suspense (19,9 prêts par livre numérique)" précise la société. Suivent la cuisine et la parapsychologie.

De Marque diffuse 150000 livres numériques, en provenance de 1 300 éditeurs à travers plus de 300 points de vente à travers le monde. Au Québec, Pretnumerique.ca est disponible dans la grande majorité des bibliothèques publiques au Québec, dont la BAnQ et le réseau des bibliothèques de Montréal, au Nouveau-Brunswick et dans une douzaine de cégeps.

Source: Livres Hebdo

5 octobre 2018

Lecture gratuite pour les collégiens de l'Essonne

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Youboox, la plateforme de lecture en streaming a noué un partenariat avec la Bibliothèque Départementale de l’Essonne.  Les collégiens vont pouvoir lire des ebooks gratuitement à partir de leur ordinateur, tablette et smartphone. Romans, BD, documentaires, manuels d’apprentissage de logiciels, plus de 6000 ebooks sont à leur disposition à chaque moment de la journée. Les élèves, via le dispositif ENT (environnement numérique de travail) depuis le CDI ou à la maison vont pouvoir lire et choisir les titres qui les intéressent.

Pour accéder à ces contenus, les collégiens devront se rendre sur la plateforme ENT du collège et obtenir un mot de passe. A partir de là l’accès est entièrement gratuit. Les juniors peuvent ainsi lire en ligne ou hors connexion.

Dans un communiqué, Hélène Merillon, fondatrice de la plateforme se félicite de cette avancée, elle a déclaré :  « Je me réjouis tout particulièrement que Youboox soit partie prenante de cette initiative du Département de l’Essonne car l’un de mes crédo en lançant notre service de lecture en streaming est qu’il faut tordre le cou à l’idée selon laquelle les jeunes ne lisent plus, ils lisent sur leurs supports de prédilection : les écrans.
Je suis convaincue que nous en verrons rapidement les résultats et que les acteurs de l’Education ont tout à gagner à poursuivre dans cette voie. »

Source: Idboox

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