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9 mars 2019

Un distributeur automatique de livre bientôt à Paris

Yoteq

Chaque jour, ce sont près de 4,1 millions de passagers qui utilisent le métro parisien pour se déplacer. Le temps de leurs déplacements, les occupations qui s’offrent à eux sont finalement assez restreintes : jeux mobiles, réseaux sociaux ou encore lecture d’un livre ou d’une BD. Cette dernière activité tend à être minoritaire par rapport aux autres, malgré une offre littéraire abondante, qui est de fait sous-exploitée. C’est à partir de ce constat que, mi-2016, Franck Dalboussière a fondé la startup Yoteq, basée à la pépinière Hubstart à Roissypôle. Son envie : rendre encore plus accessible l’offre littéraire en s’appuyant sur les nouveaux usages et tendances (numérique, mobilité ou encore économie circulaire) pour à la fois attirer le lecteur vers le livre et rapprocher le livre du lecteur avec comme idée centrale la création de distributeurs connectés et disponibles 24h/24 et 7j/7, installés dans des lieux de passage, comme les gares, aéroports, universités ou encore hôpitaux.

C’est comme ça que sont nées les « colonnes Yoteq », des distributeurs connectés contenant chacun une sélection de 300 ouvrages, livres et bande-dessinée qui sont renouvelés régulièrement selon les nouveautés. Son design reste assez sobre, avec une hauteur de 2m et un espace au sol assez compact d’1m², le tout enrobé d’un code couleur reconnaissable. La machine possède un écran tactile sur lequel vous pourrez explorer les différentes catégories de livres disponibles. Une fois l’ouvrage sélectionné, il suffit de payer par carte bancaire et de récupérer son achat.

La startup développe également pour le futur la possibilité de se connecter à distance aux bornes, via un site ou une application dédiée, pour voir en temps réel le catalogue proposé, réserver votre bouquin et le régler en ligne pour n’avoir qu’à retirer votre dû grâce à un code. L’idée de Yoteq ne s’arrête pas uniquement à la vente du livre, puisqu’il sera également possible de retourner le livre après lecture pendant une période de 2 mois. Cela va permettre aux utilisateurs de moins hésiter à l’achat initial mais surtout de bénéficier d’un avoir pouvant aller jusqu’à 50% du prix du livre en cas de retour, motivant alors un nouvel achat. Ainsi, la borne proposera également des ouvrages d’occasion à prix réduits, pouvant là aussi motiver un achat plus facilement. Le dispositif a été longuement pensé par le fondateur de la startup et son équipe de trois personnes, composée de Camille Ledru, responsable offre et marketing, Nicolas Guiot, développeur et Xavier Paes, associé et responsable informatique, avant d’être présenté au challenge Gare Partagée de la SNCF. Lauréat de ce concours, le projet est depuis en développement avec l’équipe Gares & Connexions ainsi que d’autres startups pour implanter ces machines en gare. Pour son lancement prévu à partir d’avril 2019, Yoteq devrait s’implanter dans trois gares SNCF du réseau Transilien, avec celle à la Bibliothèque François Mitterrand, celle de Magenta à Gare du Nord et enfin à celle d’Haussmann Saint-Lazare. L’idée étant que les retours de livres peuvent être effectués dans n’importe quel distributeur et non celui où vous l’avez acheter.

L’ambition de la startup est de mettre en service près d’une centaine de bornes dans toute la France, en travaillant en collaboration avec les librairies — il est d’ailleurs expliqué clairement dans la campagne que Yoteq ne veut pas remplacer les librairies mais coopérer avec ces dernières afin de leur proposer cet outil pour proposer un point de vente hors des murs de leur boutique. D’autant qu’avec une volonté d’être divers dans sa sélection et de proposer des premiers romans pour faire de la place aux jeunes et nouveaux auteurs, l’initiative semble des plus positives pour le marché du livre. 

La campagne Ulule est sur le point de s’achever, avec encore quelques jours pour aider à réunir 5000 euros. A l’heure où sont écrites ces lignes, 69% de la somme a déjà été réunie. Ce financement participatif servira à 35% à payer les frais d’installation en gare, tandis que 8% seront pour Ulule et que 57% sont dédiés à l’envoi des contreparties. Parmi celles-ci, on peut d’ailleurs retrouver des entrées pour le Salon du Livre de Paris (qui se tiendra à la Porte de Versailles du 15 au 18 mars), des produits dérivés Yoteq, des avoirs de différentes valeurs ou même une sélection de livres directement envoyés chez vous.

Il reste encore très peu de temps pour soutenir ce projet culturel des plus intéressants, en espérant qu’il pousse plus facilement les utilisateurs de transport en commun à lire et à découvrir bon nombre des oeuvres qui sortent régulièrement sur le marché. Un sacré mètre carré de culture.

Source: Maddyness

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1 mars 2019

Achetez un livre masqué

livre s masqués

A Saint-Lô (Manche), la librairie Planet'R vend des livres jeunesse sans couvertures, ni titres. Un pari osé, mais qui plaît beaucoup. Ce dernier a fait son apparition dans le rayon jeunesse, au début du mois de février 2019.  C’est Mathilde Degroult, libraire jeunesse depuis juin 2016 à Planet’R, qui a eu l’idée.  Elle explique ceci: 

« On juge souvent un livre à sa couverture. Le texte peut être de grande qualité, si la couverture ne plaît pas, on passe à côté sans même s’y intéresser. Le livre masqué permet de redonner vie à des livres qui sommeillent. »

Le principe est simple : on achète le livre sans avoir vu la couverture et sans connaître le titre, ni le résumé. Juste à partir de quelques indices.

« Sur le papier kraft qui recouvre le livre, nous donnons une légère description du contenu et de son univers, ainsi que l’âge conseillé. Le but du livre masqué, c’est de choisir un livre selon les thématiques inscrites par le libraire sur les paquets. Cela permet de découvrir un livre vers lequel les lecteurs ne seraient pas allés naturellement, et ainsi de promouvoir le livre sous toutes ses formes. » 

Pour Mathilde Degroult, le livre masqué, c’est comme un jeu avec le lecteur. 

« On essaie d’attiser sa curiosité, de l’amener à s’interroger. Moi, je m’amuse à faire cela. Il y a un côté machiavélique. »

Depuis le lancement du livre masqué, ce sont une cinquantaine de livres qui ont été proposés à la vente sous cette forme.

 « Ce sont des livres que j’ai lus : soit des coups de cœur, soit des livres que je n’ai pas la chance forcément de conseiller. »

Bien que le concept existe en France depuis quelques années, le pari était osé. Et visiblement, ça fonctionne, comme l’explique Mathilde Degroult.

«J’en refais continuellement. Chaque jour, il y a plusieurs livres qui sont vendus. Les retours des clients sont positifs. Et surtout, cela permet de toucher une autre clientèle, qui a envie de découvrir ce qui se cache derrière. »

Le livre masqué séduit tellement qu’il va être étendu aux autres rayons de la librairie.

«Il a vocation à s’inscrire dans la durée au rayon jeunesse. D’ici l’été, le livre masqué devrait débarquer aux rayons littérature adulte et vinyles. »

Source: Actu.fr

5 février 2019

Un service de livre à la demande dans une bibliothèque universitaire

Books on demand

A partir d'aujourd'hui, la bibliothèque universitaire de l'Indiana (Etats-Unis) lance un  nouveau service.  Il  va permettre aux membres du campus de choisir les livres qu'ils sohaitent que la bibliothèque commante.  Ceci est possible grâce à la mise en plance de Books on Demand.  Une fois que  le systme  sera mit en place, un membre de l'université qui veut lire un livre aura seulement à cliquer sur le bouton "Get This for IUPUI" et de selectionner le format de la publication (numérique ou papier). Les ebooks arrive au bout de deux heures alors qu'il faut  attendre une à deux semaine pour les livres imprimés. 

"Ce processus nous permettra d'obtenir les dernières recherches dans divers domaines avec un système plus efficace", a déclaré Willie Miller, bibliothécaire en informatique et en journalisme et liaison en développement des ressources. "Nous aurons les derniers livres disponibles, publiés dans presque tous les domaines, sur notre campus et dans notre catalogue dans environ un mois. Nous sommes également ravis de fournir des livres que nous savons que les gens utiliseront certainement et utiliseront probablement davantage. qu'une fois. "

Cela permettra aussi d'économiser  et de proposer des livres plus adéquation avec les recherches  faites par les étudiants.

25 janvier 2019

Dégradation accélérée pour la bibliothèque universitaire de Fribourg

bibliothèque Universitaire de Fribourg

La Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) de Fribourg (Suisse) doit s'alléger d'une partie de ses livres. Le bâtiment, appelé à être rénové, subit une dégradation accélérée de son état, dans l'attente d'une solution de stockage provisoire.

«Une étude d'ingénieurs réalisée à la fin de l'an dernier a révélé une accélération des dégâts», a indiqué jeudi Corinne Rebetez, porte-parole de la Direction des constructions (DAEC) de l'Etat de Fribourg, confirmant une information de la RTS radio. «Du coup, il faut alléger la moitié du poids des anciens magasins.»

«Ce déménagement porte sur plusieurs milliers de livres pour lesquels il s'agira de trouver un lieu de stockage temporaire», a dit Corinne Rebetez, précisant qu'il n'y avait aucun danger pour les utilisateurs et employés de la BCU. Des capteurs ont par ailleurs été installés pour assurer un suivi en continu de la situation.

Le tassement des dalles des anciens magasins, dalles qui ont déjà été renforcées, vient confirmer la vétusté du bâtiment. Ce dernier doit être rénové pour un montant de 79 millions de francs, un crédit largement approuvé par le peuple fribourgeois en juin de l'an passé. Le déménagement des livres interviendra ces prochaines semaines. Pour l'heure, le lancement des travaux de rénovation de la BCU est retardé par le fait que l'Etat de Fribourg est à la recherche d'un site de stockage provisoire pour l'ensemble des ouvrages. Le canton avait projeté un centre de stockage interinstitutionnel à Domdidier, pour y renoncer finalement l'automne dernier, afin de permettre à une entreprise de s'agrandir. La décision de favoriser la création d'emplois privés dans la Broye implique désormais de dénicher un nouveau lieu. Ce renoncement constitue le deuxième du genre, après l'abandon de l'idée d'installer ce centre de stockage à Schmitten au printemps 2017. 

Source: La Tribune de Genève 

19 janvier 2019

Un sac de livres pour les réfugiés

monsacdelivressagan

L'assossation  Bibliothèques Sans Frontières présentera le projet “Mon Sac de livres” aujourd'hui à la Médiathèque Françoise Sagan dans le 10 arrondissement de Paris à 14 heures. Ce projet est proposé en collaboration avec l’École Alsacienne, le Samu Social de Paris et Emmaüs Solidarité. En effet, les sacs contiennent des livres donnés par des enfants scolarisés à l’École Alsacienne ainsi que des livres neufs spécifiquement sélectionnés pour les enfants bénéficiaires ainsi que des jeux de voyage“Mon Sac de Livres” offre aux enfants migrants des sacs à dos personnalisés, avec des ouvrages en français, pour leur souhaiter la bienvenue en France.

Durant cet évènement, près de 100 sacs seront distribués aux enfants migrants hébergés dans les lieux d’accueil d’Emmaüs Solidarité et du Samu Social de Paris. Ce kit d’accueil participe à (re)constituer des repères, accompagner l’apprentissage de la langue et la découverte du pays d’accueil, tout en valorisant les expériences et les cultures propres à chacun.  Seront présents Franck Riester, Ministre de la Culture, accompagné de Bérénice Bejo, marraine de La Nuit de la Lecture, Alexandra Cordebard, maire du 10ème arrondissement de la ville de Paris, et Augustin Trapenard, journaliste et parrain de Bibliothèques Sans Frontières.

“Mon Sac de Livres s’inscrit dans la continuité de notre action menée dans les hôtels sociaux et les lieux d’hébergement dans lesquels nous installons des bibliothèques à destination des familles, et plus particulièrement des enfants, afin de renforcer leur lien au livre, le plaisir de la lecture, l’émancipation et leur ouverture sur le monde.”explique Léa Maris, chargée du projet.

Les enfants seront aussi inscrits ce samedi dans les bibliothèques de la ville de Paris.

 

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24 décembre 2018

La plus grande fresque du monde représente des livres

corée sud fresque

A Incheon, en Corée du sud, le Guiness Book a validé la plus grande fresque murale du monde, illustrant la vie d'un garçon sur 16 silos géants. A priori, ce mur de silos dans le port d'Incheon (Corée du sud) était très laid. Le 18 décembre, à l'occasion de l'inauguration de la transformation visuelle de ces silos, le Guiness Book a validé le record mondial de la plus grande fresque du monde: ces silos ont été repeints comme s'il s'agissait de 16 livres rangés sur une bibliothèque, représentrant un garçon devenant adulte au fil des quatre saisons. Les tranches des livres sont peintes des deux côtés des silos, à travers 32 illustrations.

Au total, l'œuvre des 22 peintres mesure 48 mètres de hauteur et 31,5 mètres de largeur, occupant ainsi 23668,7 m2. Ce travail a nécessité 865400 litres de peinture. L'autorité portuaire de la ville et la municipalité ont dépensé 550 millions de wons (430000 euros) pour réaliser cette réhabilitation.
Incheon, située près de Séoul, est le plus grand aéroport du pays et le deuxième port derrière celui de Busan.
Source: Livres Hebdo
30 novembre 2018

Palmarès Le Point des 25 livres de l'année

palmarès le point livres

Comme chaque année, Le Point révèle son palmarès des vingt-cinq livres de l'année, établi par un jury composé de Claude Arnaud, Jean-Paul Enthoven, Marc Lambron, Marie-Françoise Leclère, Sébastien Le Fol, François-Guillaume Lorrain, Thomas Mahler, Saïd Mahrane, Julie Malaure, Valérie Marin La Meslée, Christophe Ono-dit-Biot, Sophie Pujas, Michel Schneider, Albert Sebag et Laurent Theis.

Le voici:

  1. Le pouvoir, de Naomi Alderman, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Christine Barbaste (Calmann-Lévy)
  2. La seule histoire, de Julian Barnes, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Jean-Pierre Aoustin (Mercure de France)
  3. Arcadie, de Emmanuelle Bayamack-Tam (P.O.L)
  4. Les fureurs invisibles du cœur, de John Boyne, traduit de l’anglais (Irlande) par Sophie Aslanides (JC Lattès)
  5. Une histoire de la guerre, dirigé par Bruno Cabanes (Seuil)
  6. Ça raconte Sarah, de Pauline Delabroy-Allard (Minuit), Prix des Libraires de Nancy-Le Point
  7. La vraie vie, de Adeline Dieudonné (L’Iconoclaste)
  8. Manhattan Beach, de Jennifer Egan, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Aline Weill, (Robert Laffont)
  9. A son image, de Jérôme Ferrari (Actes Sud)
  10. Les leçons du pouvoir, de François Hollande (Stock)
  11. Autoportrait de Paris avec chat, de Dany Laferrière (Grasset)
  12. Le lambeau, de Philippe Lançon (Gallimard)
  13. Couleurs de l’incendie, de Pierre Lemaitre (Albin Michel)
  14. Les conspirateurs du silence, de Marylin Maeso (L’Observatoire)
  15. Pierre Laval, de Renaud Metlz (Perrin)
  16. Mais leurs yeux dardaient sur Dieu, de Zora Neale Hurston, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Sika Fakambi (Zulma)
  17. 21 leçons pour le XXIe siècle, de Yuval Noah Harari, traduit par Pierre-Emmanuel Dauzat (Albin Michel)
  18. Un hosanna sans fin, de Jean d’Ormesson (Héloïse d’Ormesson)
  19. Un problème avec la beauté, de Jean-Marc Parisis (Fayard)
  20. Le triomphe des Lumières, de Steven Pinker, traduit par Daniel Mirsky (Les Arènes)
  21. La maison Golden, de Salman Rushdie, traduit par Gérard Meudal (Actes Sud)
  22. L’Arabe du futur, tome 4, de Riad Sattouf (Allary)
  23. Piranhas, de Roberto Saviano, traduit de l’italien par Vincent Raynaud (Gallimard)
  24. Onzième roman, livre dix-huit, de Dag Solstad, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud (Notabilia)
  25. My Absolute Darling, de Gabriel Tallent, traduit de l’anglais (États-Unis) par Laura Derajinski (Gallmeister).
27 novembre 2018

Don de livres jeunesse aux Marquises

Don livres Nuku Hiva

A l’initiative d’une lycéenne ayant vécu deux ans à Nuku Hiva, une association de bénévoles a collecté des dizaines de livres destinés aux habitants de Nuku Hiva. Passionnée de lecture, la jeune fille avait été frappée par le manque de livres mis à la disposition des enfants de Taiohae. De retour en Seine maritime, Kim a su mobiliser ses amis et fédérer des adultes autour de ce projet original. La mairie du Havre a également contribué à cette opération. Plusieurs dizaines de kilos de livres ont été empaquetés et parviendront aux Marquises par voie maritime d’ici quelques mois.   Pour avoir plus d'explication regarder ce reportage diffusé par la 1ère en Polynésie:

 

24 novembre 2018

Un cimetière d’œuvres censurées créé par un artiste koweïtien pour dénoncer la censure

koweit cimetiere livres

Exit 'Les Frères Karamazov', de Fiodor Dostoïevski, 'Cent ans de solitude', de Gabriel Garcia Márquez, ou encore 'Notre-Dame de Paris', de Victor Hugo. Les autorités koweïtiennes ont interdit 948 ouvrages lors du festival international de littérature, qui se tient du 14 au 24 novembre à Koweït City. Pour dénoncer cette mesure, un artiste koweïtien, Mohammad Sharaf, a construit un cimetière où il a symboliquement enterré des dizaines de livres censurés. Tous les ouvrages exposés à la 43e édition du festival ont été préalablement examinés par une commission de censure, qui relève du ministère de l'Information. Cette commission examine les ouvrages à la lumière de la loi de 2006 sur "la presse et les publications" qui bannit toute publication portant atteinte à l'islam, à la justice et à la sécurité nationale.

"Je voulais concevoir une œuvre qui soit accessible à tous et non un objet destiné à être enfermé dans une galerie d’art. C’est pour cela que j’ai opté pour une installation en extérieur. J’ai donc fabriqué 200 stèles en bois, et j’ai inscrit dessus les titres de certains livres interdits. Je les ai placées dans un terrain vague non loin du parc des expositions où se tenait le salon du livre. Les stèles ont été enlevées par des agents de sécurité environ trois heures plus tard, au motif que je n’avais demandé aucune autorisation aux autorités pour utiliser cet espace. Reste que l’initiative a produit ses effets, puisque les images de l’installation ont été relayées sur les réseaux sociaux et ont été reprises par plusieurs médias. Donc, les gens ont beaucoup parlé de l’interdiction des livres au Koweït."

"Personne ne sait vraiment pourquoi ces livres sont interdits. Il n’y a pas de mécanisme clair concernant cette censure. Dans le lot des ouvrages bannis, vous trouvez des œuvres littéraires de renommée mondiale de Gabriel Garcia Márquez ou de Victor Hugo, des romans koweïtiens comme 'Les Souris', de Mama Hessa de Saoud Al-Sanoussi [NDLR : roman d’anticipation décrivant le Koweït de 2020 comme un pays déchiré par les conflits confessionnels], mais également des dictionnaires et des livres pour enfants [NDLR : La Petite Sirène notamment, dont le haut de bikini a été considéré comme provocateur]. "

Depuis 2013, la liste des ouvrages interdits par les autorités koweïtiennes ne cesse de s’allonger. En cinq ans, plus de 4 000 livres ont été bannis par le ministère de l’Information. Un mouvement qui s’explique par une influence grandissante des députés conservateurs au sein du Parlement. Pour autant, les militants et écrivains ne baissent pas les bras. En septembre dernier, trois manifestations ont été organisées pour protester contre la censure.

Source: France 24

17 novembre 2018

Chutes de 5% des ventes de livres

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Alors que les stocks se gonflent, le panier moyen reste inchangé et les retours baissent d'un point. Sur l’ensemble du troisième trimestre, les ventes de livres ont chuté de 5% en valeur à un an d’intervalle, selon le tableau de bord Livres Hebdo/I+C. Perturbées par la Coupe du monde de football en juillet, les ventes de livres ont continué de fléchir en août et plus encore en septembre, où la rentrée littéraire n’a pas eu le même succès qu’en 2017. Compte tenu de l’augmentation des prix cet été (inflation du secteur livre proche de 1 %), ce marché fléchit de 6 % en volume.

Alors que les stocks flambent (87 jours soit 13 jours de plus à un an d'intervalle), le panier moyen dans les points de vente reste inchangé à 18 euros et les retours baissent d'un point à 23%. Dynamiques pendant près de quatre trimestres, les ventes dans les grandes surfaces culturelles ont ralenti, allant jusqu’à se détériorer cet été à - 3,5 %. La baisse modérée enregistrée au deuxième trimestre dans les autres circuits s’intensifie fortement. Les ventes reculent de près de 6% dans les librairies de 1er niveau, de 7% dans celles de 2e niveau, et de 7,5% dans les hypermarchés.

Source: Livres Hebdo

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