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30 août 2017

Les romans inachevés de Terry Pratchett détruits par un rouleau compresseur

Terry Prachette

Le disque dur de l'auteur britannique Terry Pratchett, décédé en mars 2015, notamment connu pour sa foisonnante saga du Disque-Monde, a été détruit le 25 août par son ancien assistant, conformément à son souhait, en passant sous un rouleau compresseur.    Après la mort de l'auteur, Neil Gaiman, son complice et collaborateur, avait expliqué au Times que Pratchett lui avait fait part de son souhait que "quoi qu'il fût en train d'écrire au moment de sa mort, cela soit placé au milieu d'une route et écrasé par un rouleau compresseur"

C'est désormais chose faite: le 25 août, Rob Wilkins, qui gère les droits de l'écrivain, a posté sur Twitter une photo de disque dur devant un rouleau compresseur, un John Fowler & Co, nommé Lord Jericho, de la foire industrielle historique de Dorset, précise The Guardian"Sur le point d'accomplir ma promesse faite à Terry", écrit-il en commentaire, avant de poster une nouvelle photo, du disque dur cette fois mis en pièces.
 La symbolique de ce moment, véritable hommage au sens de l'humour unique de Terry Pratchett, a mis ses fans en émoi sur le réseau social. Ce qui reste du disque dur apparaîtra dans l'exposition à venir consacrée au maître de la fantasy, Terry Pratchett: HisWorld, qui se tiendra au musée de Slalisbury, en Grande-Bretagne, à partir du 16 septembre 2017.

Source: Livres Hebdo

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10 septembre 2015

Un notaire jugé pour avoir voulu vendre un manuscrit de Chateaubriand

Manuscrit Chateaubriand

Pascal Dufour, 58 ans, notaire à Paris doit comparaître ce jeudi matin devant le tribunal de Paris pour avoir cherché à vendre le seul manuscrit intégral connu des  Mémoires d'outre-tombe. Le parquet, qui a délivré une citation directe, voit dans cette démarche un abus de confiance au préjudice des descendants de l'écrivain dont le jeune Hugo disait, avant de pleinement se satisfaire de sa propre personne: «Je veux être Chateaubriand ou rien». En 1836, le vicomte a entamé la rédaction de ses fameux Mémoires, dont il semble pressentir qu'ils passeront à la postérité. À cours de fonds, il en cède pour 156.000 francs plus une rente viagère, les droits à une société qui n'a qu'un seul but: éditer l'ouvrage une fois achevé, c'est-à-dire après la mort de l'auteur. Les éditeurs, MM. Delloye et Sala, reçoivent une copie du manuscrit inachevé. Le châtelain de Combourg en garde une, qu'il enrichira jusqu'à son dernier soupir. Par sécurité, une troisième copie est déposée chez un notaire, Me Cahouet, dans une caisse forte - il faut trois clés pour ouvrir celle-ci, respectivement en possession de l'officier ministériel, de l'éditeur et de l'auteur. En 1847, une version très augmentée lui est substituée: 3 514 feuillets répartis en 42 portefeuilles. Fidèle à sa réputation de joyeux drille, Chateaubriand écrit: «Voici tous mes manuscrits compris généralement sous le nom de Mémoires. Ils commencent par ces mots (…) et finissent par ceux-ci: «Il ne me reste qu'à m'asseoir au bord de ma fosse après quoi je descendrai hardiment le crucifix à la main devant l'Éternité».

À la mort du grand homme, en 1848, son chef d'œuvre est publié, puis la société éditrice est dissoute, puisqu'elle n'a plus d'objet. Une seule des dernières volontés de l'écrivain, consignées dans son testament, n'a pas été respectée: les diverses versions des manuscrits n'ont pas été «brûlées sans être lues». Celle du notaire, que MM. Sala et Delloye ont consultée afin de s'assurer de quelques passages des Mémoires, n'est désormais plus protégée par la cassette aux trois serrures: elle reste à l'étude, ne suscitant longtemps l'intérêt de personne. Me Cahouet passe la main à son clerc, Jean Dufour. Son fils Napoléon lui succède. Puis son petit-fils Jean. Puis son arrière petit-fils Léon. Puis son arrière arrière petit-fils Pascal, celui-là même qui est convoqué au tribunal. Car ce dernier, en 2013, a voulu céder le manuscrit que son aïeul Napoléon avait pris soin de faire relier, et dont la valeur est estimée à un demi-million d'euros. Son existence, connue comme le loup blanc, attire à son étude chercheurs et thésards, ce qui donne bien du souci au notaire. Lequel se rapproche d'un commissaire-priseur ami, afin d'organiser une vente publique, et d'obtenir le permis d'exporter, le cas échéant, les feuillets noircis à la plume d'oie et annotés de la main de Chateaubriand. À aucun moment Me Dufour ne tente de vendre discrètement son trésor à quelque collectionneur fortuné. 

C'est là qu'intervient le parquet, mis au courant du projet immédiatement stoppé. Pascal Dufour a beau expliquer qu'il a plusieurs fois approché, en vain, la Bibliothèque nationale pour lui céder le manuscrit, qu'il est persuadé d'en être le légitime propriétaire, qu'il a prévenu, par politesse, de lointains descendants de l'auteur, rien n'y fait. Pour le ministère public, il y a un potentiel abus de confiance (délit passible de 3 ans de prison), le manuscrit est placé sous scellés, et l'on part à la recherche des ayants droit de l'écrivain, mort veuf et sans enfant. On en trouve, en la personne de Guy de La Tour du Pin Verclause, descendant du frère aîné de Chateaubriand, retenu par les services du procureur comme victime présumée de Me Dufour, mais qui ne porte pas plainte. L'histoire est farceuse: la propre épouse du notaire, née de Castelbajac et cousine des la Tour du Pin Verclause, est elle aussi une descendante du vicomte qui voulait explicitement que ses manuscrits fussent incinérés, et non qu'ils revinssent à quelque hérédité biologique. L'avocat de Pascal Dufour, Me Patrick Maisonneuve, estime que son client n'a commis aucun délit, pour la bonne raison que s'il existait un autre propriétaire du manuscrit, ce ne seraient ni l'État ni la famille de la Tour du Pin Verclause, mais la maison d'édition Sala et Delloye, dissoute au XIXe siècle. Les pages concernées seraient ainsi devenues, en jargon juridique, des res derelictae (choses abandonnées), certes ornées de l'écriture de Chateaubriand, mais res derelictae tout de même dont les Dufour fils, père, grand-père et arrière grand-père étaient libres de disposer comme bon leur semblait. «Ce que j'écris n'est pas à moi. Je suis une chose publique», professait Hugo, comme s'il voulait tenir d'outre-tombe la main de la justice, au moment où elle se penche sur le manuscrit de son modèle.

Source: Le Figaro

3 mars 2015

Des manuscrits volés à la bibliothèque Ceccano d'Avignon retrouvés en Suède

manuscrit volé Avignon

A priori, Thomas Ryden, citoyen suédois et chercheur en histoire de l'art à l'Université de Lund, jolie cité médiévale située au nord-est de Malmö, n'a pas grand-chose à voir avec Avignon. Pourtant, ceux qui ont du goût pour le patrimoine de cette ville peuvent lui dire un grand merci. Dans quelques semaines, le chercheur suédois va en effet permettre à Avignon de récupérer des manuscrits rarissimes du XIVe siècle, volés, feuille par feuille, sans doute entre 1954 et 1980, dans un livre d'heures pieusement conservé dans les fonds anciens de la bibliothèque. Pour comprendre cette étonnante histoire, sans doute faut-il savoir que Thomas Ryden, passionné de documents anciens, avait, en toute bonne foi, acheté sur internet en 2003 et 2004 une série de feuillets auprès de vendeurs situés en France (à Clapiers, Hérault), aux États-Unis (à Chandler, Arizona) et chez lui, en Suède (à Askim).  Une fois en possession de ces documents, ce spécialiste et bibliophile averti n'a pas tardé à comprendre que l'origine des 36 feuillets qu'il venait d'acquérir n'était pas aussi claire qu'il pouvait le penser. En faisant son métier de chercheur, il les identifiait comme issus d'un manuscrit inventorié au catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, et comme appartenant à la collection de la bibliothèque nationale Ceccano qui, comme chacun le sait ici, est installée à Avignon. Ni une ni deux, notre chercheur, fort honnête homme, a immédiatement contacté la bibliothèque à Avignon où on lui a confirmé que sur les 52 feuillets initialement répertoriés dans le fameux manuscrit, il n'en restait plus que 12, les autres ayant probablement été déchirés et volés voici déjà de nombreuses années. Tout aussitôt, le Suédois a fait savoir à la direction de la bibliothèque qu'il n'était pas dans son intention de conserver des documents acquis dans de telles conditions, et qu'il comptait les restituer à leur propriétaire légitime, la Ville d'Avignon.  Avant cela, le chercheur, dont la bonne foi a été reconnue et qui ne sera donc pas poursuivi par la justice, pourra étudier les manuscrits et publier les résultats de ses recherches. Enfin, sans doute dans quelques mois, un représentant de la commune sera mandaté pour se rendre à l'ambassade de France en Suède, où les feuillets lui seront remis. Si l'incroyable odyssée de ces feuillets volés à Avignon voici au moins une trentaine d'années, puis dispersés aux quatre coins du monde (une partie s'est retrouvée dans l'Arizona) avant de se retrouver en Suède se termine aussi bien, c'est naturellement grâce à l'érudition et à la droiture de Thomas Ryden. On ne peut s'empêcher cependant de penser que quatre feuillets sont encore dans la nature... Et qu'avec beaucoup de chance, un collectionneur désintéressé pourrait rééditer le geste vertueux de Thomas Ryden.

Le volume qui va retrouver une partie de ses feuillets est un livre d'heures (recueil de prières liées aux heures de la journée destiné aux laïcs) qui provient d'un couvent de Valréas (d'où son appellation de Livre d'heures de Valréas). Celui-ci avait été acquis par la bibliothèque en 1893. Dans le catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, on trouve les indications suivantes : "Quelques feuillets mutilés. Les pages sont encadrées de dessins miniaturés avec animaux réels ou fantastiques, personnages, oiseaux, fleurs, etc., d'un excellent style". Cet ouvrage du XIVe siècle est écrit en français et latin, les enluminures sont sur velin. La reliure, elle, est en couverture cuir. La partie du manuscrit encore présente à la bibliothèque, qui n'est pour l'instant pas accessible, avait cependant été présentée dans le catalogue d'une exposition sur les miniatures au temps des papes qui avait eu lieu en 1993 à Avignon.

Source: La Provence

10 décembre 2014

300 000 euros ! Objectif atteint pour l'appel aux dons de la BnF

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Grace aux 30000€  versés par  plus de 2400 donnateurs, la BNF va s'offrir un joli cadeau de Noël.  En effet, cette somme permettra de finaliser l'achat du manuscrit enluminé classé Trésor national intitulé Description des douze Césars avec leur figures dont le coût total est estimé à 2,4 millions d'euros.   Le manuscrit Description des douze Césars avec leurs figures sera prochainement numérisé et mis en ligne sur la bibliothèque numérique Gallica. Il sera ensuite présenté au public dans le cadre d'une exposition qui commémorera l'accession au trône de François Ier en 1515. Quant aux donateurs, ils recevront une invitation pour le vernissage public de cette exposition qui se tiendra à la BnF du 24 mars au 21 juin 2015.

26 août 2014

Appel au don par la BNF pour l'acquisition d'un manuscrit datant de l'époque de François I

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Trois exemplaires de la Description des douze Césars avec leurs figures ont été réalisés selon toute apparence sur commande de François Ier. L’un aurait été offert au roi Henri VIII, un second donné peu après à Charles Quint et le troisième aurait été conservé par le roi de France. C’est ce dernier exemplaire, le plus beau des trois qui se distingue par la qualité de l’enluminure et le soin extrême apporté à son exécution, qui rejoindra les collections françaises en entrant à la Bibliothèque nationale de France. Les deux autres manuscrits sont conservés à la Bibliothèque de Genève en Suisse et au Walters Art Museum de Baltimore aux États-Unis. La Description des douze Césars avec leurs figures est un remarquable manuscrit de 32 feuillets de parchemin (22 x 14,5 cm) réalisé à Tours vers 1520. Il présente seize délicats portraits à l’antique des premiers empereurs de Rome, de Jules César à Antonin le Pieux. Les portraits sont peints de profil, « au naturel », d’un pinceau si subtil et délicat que l’on distingue les veines du visage. Les empereurs sont couronnés de lauriers, la cuirasse scintillante sous une toge bordée d’un liseré doré. Ressortant sur un fond lapis-lazuli, ces portraits grandioses sont inscrits dans des médaillons cerclés d’or dans lesquels sont inscrits les noms des empereurs, rehaussés de dégradés de mauve. Chaque portait est accompagné d’une courte biographie qui décrit les victoires et les caractères des empereurs. Ce manuscrit exceptionnel est enluminé par Jean Bourdichon (1457-1521), peintre de quatre rois de France : Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Il a notamment réalisé Les Heures à l’usage dominicain, dites Heures de Frédéric III d’Aragon (1501-1503) et Les Grandes Heures d’Anne de Bretagne (1508), tous deux conservés à la BnF.
Si vous voulez effectué un don, rendez-vous sur le site de la BnF.

 

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28 janvier 2013

Des manuscrits brûles à Tombouctou

Des temoins affrimes que des mannuscrits ont été brûlés par les Islamistes. Ces temoignages ont ésté confirmé par  le maire de Tombouctou, Halley Ousmane qui a déclaré ceci : «J’ai eu ce matin mon chargé de communication au téléphone. Ce qui se passe à Tombouctou est dramatique. Le centre Ahmed Baba où se trouvent des manuscrits de valeur a été brûlé par les islamistes."  Certains des manuscrits de Tombouctou remontent à l'ère pré-islamique. L’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba abrite entre 60 000 et 100 000 manuscrits, selon le ministère malien de la Culture.

 

18 mai 2012

Succès pour les manuscrits de Saint-Exupéry aux enchères

82dbc9cc-9ffb-11e1-9456-9e21a1af4100-235x300Plusieurs manuscrits d'Antoine de Saint-Exupéry ont été vendu aux encères par Artcurial. La vente a rapporté  1,4 million d'euros. Parmi ces manuscrit se trouvait un manuscrit du Petit Prince. Dans ce manuscrit quasi illisible, les experts qui l'on découvert (Olivier Devers et Benoît Puttemans) dans un tas de lettres autographes confiées par un collectioneurs ont identifié une version inédite du roman. En effet, dans ce manuscrit, on peut lire une version alternative des chapitres 17 et 19: ces deux feuillets évoquent l'arrivée sur Terre du Petit Prince après avoir parcouru six autres planètes et décrivent un personnage inconnu, le cruciverbiste. 

C'est un collectionneur français qui l'a emporté finalement au téléphone avec une enchère de 350.000€.

30 mai 2011

Adoption d'un livre numérique pour sauver un manuscrit antique

En Inde il vient de se mettre en marche une initiative pour préserver des manuscrits antiques et des 4343692349_d4e81b88cb_oincunables appelée “Adopte un ebook”. L'adoption d'un livre digital consiste à "parrainer" la digitalisation d'un ou plusieurs des manuscrits disponibles. L'adoption d'un livre digital consiste à "parrainer" la digitalisation d'un ou plusieurs des manuscrits disponibles.
La personne qui collabore sera le "père" du livre dans une question. Il a à seulement choisir un livre par son compte ou d'une liste et, à partir de là, à financer le prix de transformation à un format digital. L'ebook portera le nom du parrain.
Il s'agit d'un projet similaire auquel il a réalisé l'Ateneu Barcelonès en sa campagne de collaboration et avec laquel Dosdoce a eu le plaisir de collaborer. Dans ce cas il s'agissait de parrainer aussi des livres incunables pour sa restauration laborieuse. Dans ce cas des livres de papier, sans inclure de processus de digitalisation.
Le créateur du projet et le fondateur de Bookganga.com, Envoyer Joglekar, s'est inspiré d'une initiative similaire réalisée aux États-Unis, où des musées, des bibliothèques et des fondations ont l'habitude de financer ses projets avec donations, en dehors des aides de l'État.
Un exemple de cela est celui de l'Institut Smithsonian et son énorme travail de numériser tous ses fonds. Comme le consolide le propre Joglekar, les processus de digitalisation de ce type de manuscrits sont très longs et difficiles, puisqu'ils commencent avec la restauration des propres documents, certains très détériorés. La digitalisation aidera à que n'est pas nécessaire la manipulation des textes pour son étude ou consultation.
Une fois transformés ces classiques de la littérature maratí (ou un marathi) dans un format digital, seront disponibles dans de diverses plate-formes. Plus loin ils incluront des manuscrits et des documents dans d'autres langues de l'Inde. Ils espèrent surpasser le chiffre de 40.000.

 

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