Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Biblioworld
Biblioworld
Publicité
Biblioworld
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 330 362
paris
25 juin 2019

Freindship Tour, une tournée européenne organisée par des écrivains britanniques

Freindship Tour

Les écrivains britanniques  Jojo Moyes, Kate Mosse, Ken Follett et Lee Child ont décidé de faire une tournée commune en novembre 2019 nommée le Freinship tour (évènement  organisé par la compagnie londonienne  Fane Productions ). Elle doit débuter au Teatro Carcano de Milan le dimanche 17 novembre à 11 heures, en tant que grand événement du festival Book City. Les auteurs se rendront à Madrid les 18 et 19 novembre, dans un lieu qui sera annoncé ultérieurement. Ils seront à la radio RBB à Berlin le 23 novembre pour une apparition qui sera retransmise en direct. Enfin, la tournée se rendra à Paris le 25 novembre. 

"Ce sont les stars du rock de la littérature britannique", a déclaré l'agent Caroline Michel, l'une des organisatrices. 

Ken Follett, auteur des  Piliers de la terre, a déclaré: «Nous avons tous des millions de lecteurs dans les pays d'Europe continentale, dont la plupart nous lisent dans leur propre langue et nous voulons leur dire à quel point nous les chérissons l'impression qui a pu être donnée par les récents événements politiques dans notre pays. »Les auteurs vont apparaître ensemble sur scène, parler de leur travail et répondre aux questions du public.

Jojo Moyes, auteur de «Me Before You» et scénariste du film à succès, a déclaré: «Ceux d'entre nous qui nous sommes toujours considérés comme européens ont regardé avec horreur les machinations politiques en cours pour nous séparer. Je ne peux rien y changer, mais je peux réaffirmer mon engagement auprès des lecteurs européens et mon souhait de garder intacts les liens de l'amitié. Nous espérons tous que c'est une bonne façon de le faire. "

Lee Child, auteur de vingt-deux best-sellers mettant en vedette le héros Jack Reacher, a déclaré: «J'ai chéri notre longue association avec l'Europe et je regrette profondément sa rupture actuelle au niveau politique… sur le plan personnel, je tiens à confirmer que je me considérerai toujours un fier Européen. "

Kate Mosse, créatrice de la trilogie du Languedoc qui a été traduite en 38 langues, a déclaré: «Nos histoires sont des histoires d'Europe. Notre histoire, c'est l'histoire de l'Europe. En ces temps difficiles, il incombe aux écrivains de continuer à célébrer ce qui nous relie - nos valeurs communes, notre sentiment d’appartenance, les liens qui unissent, les émotions que nous partageons - et de remercier nos merveilleux lecteurs de toute l’Europe d’avoir gardé la foi avec nous. Amis ensemble, plus forts ensemble."

 

Publicité
Publicité
5 avril 2019

De nombreuses préemptions à la vente aux enchères des collections Aristophil

couvaguttesaristo17

La vente aux enchères des collections Aristophil organisée par la maison Aguttes à Drouot a été marquée par la participation importante des institutions. Sept bibliothèques et une collectivité territoriale ont fait valoir leur droit de préemption lors de cette troisième session de vente de printemps concernant des manuscrits et des correspondances d’écrivains. Défini par les articles 36 à 38 de la loi du 31 décembre 1921, le droit de préemption permet à une personne ou une société publique ou privée d’acquérir un bien en priorité.

Le manuscrit autographe de Jean Cocteau intitulé La Belle et la Bête : Journal d’un film a ainsi été préempté par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Après une longue bataille d’enchères, la bibliothèque a acquis le manuscrit pour 39 000 euros, soit trois fois l’estimation basse. La lettre autographe de Juliette Drouet à Victor Hugo revient au conseil départemental de Seine-Maritime après avoir été vendue 1 170 euros. Le département a aussi acquis un manuscrit autographe de Victor Hugo pour 1 950 euros et un ensemble de douze lettres autographes de Gustave Flaubert pour 11 700 euros. Pour la même somme, la bibliothèque Jacques Doucet (Paris) obtient une correspondance de Max Jacob, ainsi qu’un manuscrit autographe de Paul Eluard et de Georges Hugnet pour un montant de 7 150 euros. La bibliothèque nationale de France a préempté Fior d’Aliza , un manuscrit autographe de Lamartine, pour une valeur de 23 400 euros et la bibliothèque Marguerite Durand à Paris a acquis pour une valeur de 4 680 euros un ensemble de 40 lettres autographes signées par Simone de Beauvoir. De son côté, la Bibliothèque universitaire d’Angers a mis la main sur Plumons l’oiseau, un tapuscrit en grande partie autographe d’Hervé Bazin, pour 3 250 euros. La bibliothèque de Caen s’est offert La belle Affaire un manuscrit autographe de Jules Barbey d’Aurevilly pour 1 950 euros et celle de Saint-Brieuc possède désormais pour 1 820 euros une lettre autographe de Stéphane Mallarmé.

Le montant total de la vente du 3 avril s'élève à 1 127 373 euros, avec quatre acquisitions — Paul Eluard, André Breton, Paul Verlaine et Marcel Proust — à un prix supérieur à 65 000 €.

Source: Livres Hebdo

26 mars 2019

Ouverture d'un musée à la BNF en 2021

BNF galerie Mazarine

Joyau du site historique de la Bibliothèque nationale de France au 58, rue de Richelieu (IIe arrondisment de Paris), la galerie Mazarine est en pleins travaux. Spécialistes des décors peints, des stucs ou des dorures, une trentaine de restaurateurs, dont certains venus de Florence, s’emploient à redonner leur éclat aux fresques de la voûte de cette splendide galerie baroque, classée monument historique.  Un ouvrage titanesque : 12 000 heures de travail sont nécessaires pour restaurer les peintures et 7 000 pour les stucs ! Représentant des scènes mythologiques (Romulus et Rémus…), ce décor grandiose a été peint en 1647 par l’artiste italien Giovan-Francesco Romanelli.

« Nous avons réussi à dégager complètement les panneaux peints de leur encrassement et de leur vernis. Fissures, taches d’humidité… : la galerie était dans un état pitoyable. Les deux restaurations menées à la fin du XIXe siècle, et dans les années 1978, avaient obscurci l’ensemble. Aujourd’hui, nous avons retrouvé l’état des fresques du XVIIe siècle », explique Alix Laveau, restauratrice.

Mené sous la responsabilité de Michel Trubert, architecte en chef des monuments historiques, ce chantier va permettre à la galerie Mazarine, conçue par le cardinal Mazarin pour y exposer sa collection, de retrouver sa fonction initiale de salle d’exposition.  La création d’un musée au sein de la BNF sera d’ailleurs l’une des grandes nouveautés du lieu où les visiteurs pourront notamment voir le manuscrit du roman de Victor Hugo, « Les Misérables », lors de la réouverture à l’automne 2021. Chacun pourra aussi déambuler dans le jardin Vivienne agrémenté d’un café et même traverser le sacro-saint quadrilatère puisqu’un passage reliant les rues Richelieu et Vivienne sera aménagé.

Moyennant un budget de 241 M€, la rénovation des 58 000 m2 du site Richelieu de la BNF, supervisée par l’architecte Bruno Gaudin, aura été menée depuis 2010 en deux tranches. La première, de la salle Labrouste (rouverte en décembre 2016) à la cour d’honneur, s’est concentrée jusqu’en 2016 côté rue Richelieu. La seconde en cours, s’attaque à l’aile de la rue Vivienne, de la galerie Mazarine à la salle Ovale.

« Plus ancienne institution culturelle de France », selon sa présidente Laurence Engel, la BNF « accueillera les lecteurs sans aucune condition d’accès dans la salle Ovale avec ses fameuses lampes en opaline, espace qui compte 150 places et que nous prévoyons d’ouvrir le dimanche », annonce la présidente.

Inaugurée en 1932, cette salle de 1 000 m2 (comme la salle Labrouste) doit son nom à la forme de la verrière qui la surplombe à 25 m de hauteur. A l’abri de la pluie sous un grand chapiteau de toile, les verres encrassés par les ans ont été déposés et seront remplacés par un verre translucide à l’identique qui redonnera sa lumière zénithale à la salle de lecture. Après nettoyage, les mosaïques des coupoles qui scandent les noms des grandes bibliothèques du monde, de Londres à Alexandrie, sont en cours de rénovation. Quant à la couronne qui orne le plafond, elle va être restaurée à la feuille d’or.

Source: Le Parisien

21 mars 2019

Ouverture d'un hôtel Arthur Rimbaud à Paris

hôtel Arthur Rimbaud Paris

Aujourdui, journée  mondiale de la poésie, sera  inauguré le troisième hôtel littéraire parisien (pour découvir d'autre hôtels littéraires cliquez ici), dans le quartier de la gare de l’Est. Il se trouve 6 rue Goublier dans le 10e arrondissement. Il sera consacré au poète Arthur Rimbaud qui arriva à la gare de l’Est depuis Charleville-Mézières en 1871 pour retrouver son ami Paul Verlaine. 

Dès l’entrée, le visiteur est saisi par un plafond peint lumineux signé Jean Aubertin qui réinterprète « Le Bateau ivre » en un ciel constellé de symboles rimbaldiens mystérieux. Puis advient la rencontre avec le célèbre Rimbaud d’Ernest Pignon-Ernest, issu de sa sérigraphie sur papier journal qu’il avait collé sur les murs de Charleville et de Paris en 1978, lors d’une campagne d’affichage et dont très peu d’exemplaires ont été préservés. Notament sur les rideaux oùseront inscrits des poèmes  Les murs de l’hôtel sont parsemés de citations ou des reproductions de lettres manuscrites appartenant au fonds de la Bibliothèque Jacques Doucet, notamment des lettres écrites d’Harar ou d’Aden par Rimbaud à sa famille et même la lettre qu’il écrivit au poète parnassien Théodore de Banville pour lui envoyer ses premiers poèmes :

« Cher Maître,

Nous sommes au mois d’amour ; j’ai dix-sept ans, l’âge des espérances et des chimères, comme on dit.— et voici que je me suis mis, enfant touché par le doigt de la Muse, — pardon si c’est banal, — à dire mes bonnes croyances, mes espérances, mes sensations, toutes ces choses des poètes — moi j’appelle cela du printemps… »

La réception, dont les murs et les tapis sont décorés des symboles printaniers de champs de blé et de fleurs colorées, rappelle l’image du poète vagabond, « le piéton de la grand’route » :

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud, « Sensation »

15 mars 2019

Gros investissements dans les librairies indépendantes par la Ville de Paris

ici_la_devanture64a0898

La Ville de Paris va lancer un appel à projets doté de 250 000 € afin de soutenir les librairies indépendantes de la capitale. Les projets retenus devront contribuer à dynamiser le tissu économique parisien, renouveler l’offre commerciale des commerces libraires, proposer des équipements et services nouveaux répondant aux besoins de la clientèle. La maire Anne Hidalgo dévoilera ce plan d'aides lors de sa venue à Livre Paris, samedi 16 mars.

"La municipalité va ainsi soutenir financièrement les libraires qui souhaitent améliorer leurs conditions d’accueil ou moderniser leur équipement, notamment en recourant au numérique",  explique le communiqué. Les projets favorisant une plus grande attractivité (et/ou une meilleure insertion dans leur quartier) sont aussi concernés. Sauf exception, un seul dossier par an et par libraire ou par groupement pourra être examiné. Un établissement ne pourra pas bénéficier de plusieurs aides la même année pour le même objet. Par ailleurs, les lots pourront couvrir jusqu’à 70% du montant HT des travaux à réaliser, dans la limite d’un plafond fixé à hauteur de 30 000 euros.

Cet appel à projets dédié sera ouvert à partir du 16 mars et jusqu'au 16 mai 2019. La présentation de ces nouvelles aides précise qu'il s’agira "de contribuer à l’équipement, la modernisation et la dynamisation des librairies parisiennes tout en leur permettant de garder leur attrait initial et leur singularité (proximité, sensibilisation de tous les publics, conseils personnalisés…), et de favoriser leur collaboration avec l’ensemble de la chaîne du livre et de la lecture, leur intégration optimale à l’écosystème parisien des industries culturelles et créatives, et plus globalement aux politiques d’attractivité de la Ville de Paris."

Deux aides seront proposées: l'aménagement ou la rénovation de boutique et l'acquisition d'outils ou de moyens innovants visant à faciliter la gestion interne ou enrichir le lien à la clientèle.

"Les librairies ont un rôle essentiel dans la vie des quartiers et dans l’accès des Parisiens à la culture. Depuis 2014, nous avons réussi à maintenir leur nombre dans la capitale. Cela a été une bataille de tous les instants, aux côtés des professionnels. Ce nouvel appel à projets que je lance avec mon adjoint Frédéric Hocquard[adjoint à la Vie nocturne et à la diversité économique, ndlr] vient prolonger cette action et assurer l’avenir des librairies parisiennes", souligne Anne Hidalgo.

Source: Livres Hebdo

Publicité
Publicité
9 mars 2019

Un distributeur automatique de livre bientôt à Paris

Yoteq

Chaque jour, ce sont près de 4,1 millions de passagers qui utilisent le métro parisien pour se déplacer. Le temps de leurs déplacements, les occupations qui s’offrent à eux sont finalement assez restreintes : jeux mobiles, réseaux sociaux ou encore lecture d’un livre ou d’une BD. Cette dernière activité tend à être minoritaire par rapport aux autres, malgré une offre littéraire abondante, qui est de fait sous-exploitée. C’est à partir de ce constat que, mi-2016, Franck Dalboussière a fondé la startup Yoteq, basée à la pépinière Hubstart à Roissypôle. Son envie : rendre encore plus accessible l’offre littéraire en s’appuyant sur les nouveaux usages et tendances (numérique, mobilité ou encore économie circulaire) pour à la fois attirer le lecteur vers le livre et rapprocher le livre du lecteur avec comme idée centrale la création de distributeurs connectés et disponibles 24h/24 et 7j/7, installés dans des lieux de passage, comme les gares, aéroports, universités ou encore hôpitaux.

C’est comme ça que sont nées les « colonnes Yoteq », des distributeurs connectés contenant chacun une sélection de 300 ouvrages, livres et bande-dessinée qui sont renouvelés régulièrement selon les nouveautés. Son design reste assez sobre, avec une hauteur de 2m et un espace au sol assez compact d’1m², le tout enrobé d’un code couleur reconnaissable. La machine possède un écran tactile sur lequel vous pourrez explorer les différentes catégories de livres disponibles. Une fois l’ouvrage sélectionné, il suffit de payer par carte bancaire et de récupérer son achat.

La startup développe également pour le futur la possibilité de se connecter à distance aux bornes, via un site ou une application dédiée, pour voir en temps réel le catalogue proposé, réserver votre bouquin et le régler en ligne pour n’avoir qu’à retirer votre dû grâce à un code. L’idée de Yoteq ne s’arrête pas uniquement à la vente du livre, puisqu’il sera également possible de retourner le livre après lecture pendant une période de 2 mois. Cela va permettre aux utilisateurs de moins hésiter à l’achat initial mais surtout de bénéficier d’un avoir pouvant aller jusqu’à 50% du prix du livre en cas de retour, motivant alors un nouvel achat. Ainsi, la borne proposera également des ouvrages d’occasion à prix réduits, pouvant là aussi motiver un achat plus facilement. Le dispositif a été longuement pensé par le fondateur de la startup et son équipe de trois personnes, composée de Camille Ledru, responsable offre et marketing, Nicolas Guiot, développeur et Xavier Paes, associé et responsable informatique, avant d’être présenté au challenge Gare Partagée de la SNCF. Lauréat de ce concours, le projet est depuis en développement avec l’équipe Gares & Connexions ainsi que d’autres startups pour implanter ces machines en gare. Pour son lancement prévu à partir d’avril 2019, Yoteq devrait s’implanter dans trois gares SNCF du réseau Transilien, avec celle à la Bibliothèque François Mitterrand, celle de Magenta à Gare du Nord et enfin à celle d’Haussmann Saint-Lazare. L’idée étant que les retours de livres peuvent être effectués dans n’importe quel distributeur et non celui où vous l’avez acheter.

L’ambition de la startup est de mettre en service près d’une centaine de bornes dans toute la France, en travaillant en collaboration avec les librairies — il est d’ailleurs expliqué clairement dans la campagne que Yoteq ne veut pas remplacer les librairies mais coopérer avec ces dernières afin de leur proposer cet outil pour proposer un point de vente hors des murs de leur boutique. D’autant qu’avec une volonté d’être divers dans sa sélection et de proposer des premiers romans pour faire de la place aux jeunes et nouveaux auteurs, l’initiative semble des plus positives pour le marché du livre. 

La campagne Ulule est sur le point de s’achever, avec encore quelques jours pour aider à réunir 5000 euros. A l’heure où sont écrites ces lignes, 69% de la somme a déjà été réunie. Ce financement participatif servira à 35% à payer les frais d’installation en gare, tandis que 8% seront pour Ulule et que 57% sont dédiés à l’envoi des contreparties. Parmi celles-ci, on peut d’ailleurs retrouver des entrées pour le Salon du Livre de Paris (qui se tiendra à la Porte de Versailles du 15 au 18 mars), des produits dérivés Yoteq, des avoirs de différentes valeurs ou même une sélection de livres directement envoyés chez vous.

Il reste encore très peu de temps pour soutenir ce projet culturel des plus intéressants, en espérant qu’il pousse plus facilement les utilisateurs de transport en commun à lire et à découvrir bon nombre des oeuvres qui sortent régulièrement sur le marché. Un sacré mètre carré de culture.

Source: Maddyness

2 mars 2019

Réouverture de la bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs de Paris

Bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs

Après 9 mois de fermeture, la bibliothèque ouvre de nouveaux espaces et enrichi son catalogue. La bibliothèque du Musée des Arts décoratifs, rue de Rivoli à Paris, rouvrira ses portes lundi 4 mars à 13 heures. La bibliothèque était fermée depuis 9 mois pour être réaménagée. Les différents chantiers ont abouti à l'ouverture d'une nouvelle salle adaptée aux consultations des archives et des dossiers documentaires (sur rendez-vous), à la construction d'un nouveau magasin dédié aux livres initialement conservés dans les bureaux de la documentation, ou encore au lancement d'un nouveau logiciel de gestion et de publication des collections muséales et des archives et à l'enrichissement d'un catalogue des ressources documentaires.

La bibliothèque dispose au total de quatre espaces de consultation: une salle de lecture de 100 places, proposant un accès Wifi gratuit, une salle de consultation du catalogue informatisé, une salle en libre accès permettant la consultation d’environ 2 100 ouvrages de référence et un cabinet de l’amateur dédié à l’accueil des groupes.
Les fonds de la Bibliothèque comptent 200000 volumes imprimés.

Source: Livres Hebdo
21 février 2019

Les bouquinistes parisiens au Patrimoine culturel immatériel français

bouquinisteparis_0

Le comité du patrimoine ethnologique et immatériel a approuvé, lors de sa séance du 6 février, l’entrée des bouquinistes parisiens au Patrimoine culturel immatériel français. Les savoir-faire des libraires des quais de Seine figurent dorénavant aux côtés de la fabrication des chisteras, de la pendulerie et du repas gastronomique des Français sur la liste dressée par le ministère de la Culture.
 
"Complémentaires des libraires d'ancien et de neuf, en boutique ou marché, les bouquinistes des quais de Paris ont développé depuis la fin du XVIe siècle, autour du Pont Neuf et des quais maçonnés des deux rives, un savoir-faire caractérisé par de multiples spécificités: pratique à ciel ouvert, sélection spécifique des livres vendus, absence de nouvelles technologies, modèle micro-économique…", indique la fiche rédigée par le ministère.

Les bouquinistes, peut-on lire, "sont partie prenante de l’imaginaire et du paysage parisien: on ne peut concevoir ni imaginer les quais parisiens sans leurs fameuses boîtes vertes et leurs propriétaires".
 
Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris s’est réjoui d’une "belle victoire", qui est aussi une "première étape" vers l’inscription des traditions et savoir-faire des bouquinistes au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco.

En mai 2018, le Conseil de Paris avait voté un vœu adressé au ministère de la Culture à l’appui de cette demande, seul l’Etat étant habilité à porter des candidatures auprès de l’institution internationale. La prochaine session d’examen des dossiers par l’Unesco aura lieu aux mois de novembre et décembre.

Source: Livres Hebdo

7 février 2019

Paris : à la bibliothèque, la page de l’insécurité pas encore tournée

Bibliothèque Assia Djebar Paris

Inaugurée il y a un an, la bibliothèque Assia Djebar (XXe) est fermée depuis une semaine. Les agents ont usé de leur « droit de retrait » après des incidents dans l’établissement. Privés de lecture, de consultations multimédias, d’animations autour du livre… Depuis vendredi dernier, les usagers de la bibliothèque Assia Djebar (XXe), trouvent portes closes. Le « jeune » établissement municipal — inauguré il y a à peine un an dans le secteur Davout-Lagny, en marge d’un quartier classé prioritaire au titre de la politique de la Ville — a été fermé par les bibliothécaires qui ont invoqué leur « droit de retrait ».

En cause : des incidents — qualifiés de « débordements » sur l’affichette apposée par les bibliothécaires — survenus le jeudi 31 janvier dans l’enceinte de la bibliothèque. Plusieurs jeunes (vraisemblablement mineurs) s’étaient lancé des livres et d’autres projectiles au milieu des usagers avant d’être éconduits très difficilement. Une bouteille avait ensuite été lancée sur la façade rutilante de la bibliothèque. Un épisode de trop pour les agents confrontés à « des menaces, des insultes, des bagarres, la consommation de stupéfiants dans l’établissement… » qui ont décidé de baisser le rideau pour alerter la mairie. « C’est difficile pour nous de prendre cette décision. Mais il en va de la sécurité des usagers, du bâtiment et de la nôtre », indiquent-ils dans une lettre ouverte adressée à la Ville.

« En tant que seul lieu du quartier ouvert sans condition, nous avons le sentiment d’être le réceptacle de la colère sociale », souligne le personnel de la bibliothèque à l’adresse de la mairie de Paris. « Il ne s’agit évidemment pas de stigmatiser la population de ce quartier. Les agents d’Assia Djerba veulent simplement que la mairie leur donne les moyens d’assurer correctement leurs missions dans un secteur un peu particulier », décrypte-t-on dans leur entourage.

Message reçu, indique en substance Christophe Girard, adjoint (PS) à la mairie chargé de la Culture qui s’est rendu ce mercredi matin à la bibliothèque Assia Djebar pour une réunion de travail avec les agents. « Il ne réclame pas des solutions sécuritaires mais une prise en compte des spécificités de leur établissement », confirme l’élu qui annonce deux mesures d’urgence pour la bibliothèque.

« Nous allons créer un poste de médiateur social qui sera exclusivement affecté à cette médiathèque, comme cela avait été fait pour la bibliothèque Václav Havel (XVIIIe) qui avait connu des difficultés l’an dernier », précise Christophe Girard. « Nous allons par ailleurs travailler à l’amélioration rapide de la surveillance à l’entrée… qui n’est pour l’instant assurée par un vigile privé que les mercredis et les samedis », ajoute l’élu confiant.

Les agents qui ont exercé leur droit de retrait vont maintenant examiner ces propositions qui seront débattues lors d’un comité d’hygiène et de sécurité extraordinaire programmé la semaine prochaine. La bibliothèque Assia Djebar restera fermée d’ici là.

Source: Le Parisien

23 janvier 2019

Transfert d'un siège social d'une maison d'édition de Paris en Bretagne

Editeur gisserot

La maison d’édition Gisserot, spécialisée dans le patrimoine, l’histoire et l’histoire de l’art, transfert son siège social de Paris à Quintin (Côtes-d’Armor), près de Saint-Brieuc. Thibault Chattard Gisserot est l’un des neveux du fondateur des éditions Gisserot, Jean-Pierre de son prénom, âgé de 80 ans. Ce dernier a aussi dirigé les éditions Ouest-France, Nathan Education et les éditions Sud-Ouest. Une pointure dans sa catégorie. Thibault se veut son digne héritier. Briochin de longue date, las de multiplier les trajets en train, il a décidé de s’implanter en Bretagne, où tout a commencé. 

« J’ai eu un coup de cœur pour Quintin. C’est une ville qui correspond à notre ADN », explique-t-il. « Et il y a des critères pratiques : nos entrepôts sont dans le Finistère. »

Le transfert au 5, rue de l’abbé Fleury (à côté de la librairie Le Marque-Page) interviendra fin mars. Quatre personnes y travailleront.  En clair : les infographistes peuvent lui adresser leur CV. D’autant que Thibault espère créer d’autres emplois dans les années à venir. La maison Gisserot rayonne dans toute la France. Des commerciaux sont basés à Dijon, Marseilles, Caen et Paris. Quant aux imprimeries, elles sont en Vendée et dans l’Eure.

Si le nom de Gisserot ne vous dit rien, soyez pourtant certain d’avoir vu ou eu entre les mains au moins une fois un de leurs ouvrages. Avec 2000 références depuis leur création et 800 titres en circulation, on les trouve partout : librairies, offices de tourisme, aires d’autoroute, moyennes surfaces, boutiques de produits régionaux, sites touristiques comme Fort Lalatte, le Mont Saint-Michel, la maison de la baie à Hillion, coopératives maritimes d’Erquy, Saint-Quay-Portrieux, Le Légué… Certains best-sellers dépassent le million de ventes. C’est le cas d’un livre sur les crêpes et les galettes. Ou du livre « Se soigner par les Plantes ». Les amateurs d’histoire y trouvent de quoi satisfaire leur appétit. Le prix moyen d’un livre est 5€. On descend même à 3€ pour les fascicules ou 2,50€ pour les livres de recettes. Plus récemment, les éditions Gisserot se sont lancées dans des livrets jeux à 2€ et des jeux de cartes éducatifs pour les enfants.

"Les gens qui nous achètent ne s’imaginaient pas acheter un bouquin en se levant le matin. Il faut que ce soit abordable mais avec un bon niveau de vulgarisation."

Un cap qui tient la marée depuis plus de 30 ans. Et qui devrait trouver un nouvel élan dans le cadre inspirant de la petite cité de caractère.

Source: actu.fr

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité