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19 mars 2019

Déficit d'image pour les bibliothèques en France

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Lors de la rencontre organisée lundi 18 mars à Livre Paris intitulée "Les bibliothèques municipales vues par les non-usagers", ont été présentés les premiers résultats de l’enquête qualitative commandée par le service du livre et de la lecture du ministère de la Culture. Réalisée par Ipsos, cette enquête repose sur 32 entretiens d’environ une heure avec des personnes qui ne fréquentent pas les bibliothèques, réalisés dans plusieurs villes de France, dont Caen, Limoges, Dijon et plusieurs communes de Seine-Saint-Denis. "Contrairement à ce qu’on pouvait craindre, les gens avaient beaucoup de choses à dire sur ces lieux que, pourtant, ils ne fréquentent pas", a souligné Régis Suteau, directeur des études qualitatives chez Ipsos.

Cette enquête a permis à Ipsos de définir trois profils de "non-usagers" et "abandonnistes", c'est à dire d'anciens usagers qui ont cessé de fréquenter les bibliothèques. Ipsos a appelé "les défenseurs", les personnes appartenant au premier profil. Généralement issus de la catégorie des CSP+, ces personnes ont un rapport important à la lecture, sans être de gros lecteurs, et achètent volontiers les livres qu’ils lisent. Ils considèrent que les bibliothèques sont utiles essentiellement pour les gros lecteurs ou les gens qui n’ont pas les moyens d’acheter les ouvrages. Le 2e profil est celui des "zappeurs". Ils consacrent leur temps de loisirs aux réseaux sociaux et sur les plateformes de diffusion de films et musique et déclarent ne pas avoir le temps de se rendre en bibliothèque. La lecture est pour eux une activité occasionnelle. Le 3e profil est désigné par le terme des "outsiders". Constitués par les faibles lecteurs, qui ont souvent de mauvais souvenirs des bibliothèques, liés à une expérience scolaire peu positive, ils considèrent que la bibliothèque n’est pas pour eux et n’ont pas envie de s’y rendre.

Les habitants consultés par Ipsos ont en tête trois images de bibliothèque : le grand établissement de centre-ville, souvent un bel édifice architectural, mais dans lequel ils n’ont pas envie de se rendre car ils l’imaginent comme un lieu austère, où le silence s’impose. La deuxième représentation concerne les médiathèques de taille intermédiaire, perçues comme assez laides et à l’architecture datée, qui servent essentiellement aux enfants. Viennent ensuite les petites bibliothèques, situées dans une salle de la mairie, dont on ne connaît ni les horaires ni les activités.
 
"Malgré ces représentations assez négatives, les personnes que nous avons interrogées pensent que les bibliothèques sont importantes pour leur mission de conservation des livres, pour leur valeur en tant que monument, et pour leur présence symbolique dans la ville, a expliqué Régis Suteau. La valeur des bibliothèques n’est pas remise en cause, mais elles ne donnent pas envie".
 
Ces représentations peu attractives semblent difficiles à battre en brèche. "Quand on leur demande ce qui pourrait les attirer en bibliothèque, les habitants interrogés n’ont aucune idée à proposer", a poursuivi le directeur des enquêtes qualité d’Ipsos. L’offre de CD et de DVD, loin d’être attirante, renforce au contraire l’image dépassée des bibliothèques auprès de ce public, qui considère ces supports comme datés. "Les non-usagers ne voient pas les bibliothèques comme des lieux de rencontre et d’échange", a précisé Régis Suteau.

Source: Livres Hebdo

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18 mars 2019

Légère hausse de l’usage du livre numérique

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Dévoilé ce lundi 18 mars à Livre Paris, sur le stand des coulisses de l’édition, le baromètre annuel organisé par la Société des gens de lettres (SGDL), le Syndicat national de l’édition (SNE) et la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (SOFIA) _Pagesa enregistré une légère reprise de l’usage du livre numérique: 22% des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà lu un livre numérique, contre 20% l’an dernier, et 21% en 2017. Par extrapolation, 12 millions des Français auraient donc déjà lu un livre numérique. La lecture du livre numérique reste générationnelle: 34% des 15/24 ans la pratique, contre 12% pour les plus de 65 ans. Elle est aussi toujours en phase de découverte: "39% des lecteurs actuels ne l’étaient pas il y a un an", selon l’étude. Et elle concerne avant tout les grands lecteurs: 16% lisent plus de 20 livres numériques par an, et 31% plus de 20 livres imprimés. La lecture numérique entraîne un effet de substitution à la marge: 22% des lecteurs numériques achètent moins de livres qu’avant, 17% en achètent plus. Le recours à une offre illégale progresse de 5 points (22% des lecteurs), "e plus souvent pour des raisons de disponibilité des titres", selon le baromètre. 50% des répondants déclarent avoir déjà acheté un livre numérique, et un tiers d’entre eux en achètent plus de 5 par an, dépensant plus de 100 euros. 43% des acheteurs sont passés par leur smartphone. Un tiers se fournit en livres gratuits, notamment du domaine public, ou en bibliothèques. Le prix médian des achats est à 8 euros. 37% des acheteurs se disent attentifs aux promotions. 37% des acheteurs utilisent une application de lecture (Kindle d’Amazon, iBooks d’Apple, Kobo, Google play, Izneo) pour commander leurs livres, contre 39% qui passent par des sites Internet où se retrouvent une partie des mêmes revendeurs (Amazon, Apple, Kobo, etc., soit 29% de ce sous-ensemble), derrière les sites des grandes surfaces spécialisées (14%: Fnac, Leclerc, Cultura), mais devant ceux des librairies (6%: Furet du Nord, Procure, Chapitre, Dialogue, parmi ceux qui sont cités). Et 21% des utilisateurs ont déjà emprunté un livre numérique en bibliothèque. L’ordinateur portable est l’appareil le plus utilisé(40% des lecteurs, +7 points), devant la tablette (38%, +3 points), le smartphone (37%, + 7 points), la liseuse (32%, + 9 points) et l’ordinateur fixe (21%, -1 point). Les trois catégories de livres les plus lus en numérique sont la littérature (69%), loin devant les essais (33%) et le pratique (29%). Par ailleurs, 14% des répondants déclarent aussi avoir déjà écouté un livre audio (+2 points), et 7% disent l’envisager. "Ce sont les mêmes résultats que ceux observés pour le livre numérique il y a 7 ans" remarque le baromètre. Ce sont plutôt déjà de grands lecteurs, et des jeunes. Le smartphone est en tête des appareils utilisés (43%), devant les tablettes (33%) et les ordinateurs portables (31%). Les achats numériques arrivent en tête (34%), loin devant les CD maintenant (14%), mais les usages gratuits sont importants: 30% des lecteurs empruntent leurs livres audio en bibliothèque, et 17% à des proches.

Source: Livres Hebdo

26 février 2019

Hausse de la lecture chez les utilisateurs de livres numériques aux Pays-Bas

Lecture ebook Pays Bas

Les ebooks sont des formats de lecture à part entière. Si plusieurs études veulent nous faire croire que ce format n’intéresse pas les lecteurs, un sondage vient bousculer les préjugés. Selon les chiffres publiés par KVB Boekwerk / GfK la lecture d’ebooks incite plutôt à lire plus, notamment aux Pays-Bas, là où l’étude a été réalisée.  Selon cette étude, 38% des consommateurs ont lu, en 2018, au moins un livre numérique et un quart des lecteurs ont utilisé un service d’abonnement tel que Kobo Plus ou autre. Si seulement 6% des personnes interrogées lisent exclusivement en numérique, la majorité utilise les deux supports papier et ebook. 68% lisent en numérique depuis 2 ans ou plus et 1/3 lisent au moins un livre numérique par semaine. A noter que 43% des personnes interrogées disent lire des livres numériques gratuits mais téléchargés légalement. Paradoxalement, 42 % des répondants reconnaissent ne pas savoir faire la différence entre un ebook disponible légalement et illégalement. 

Un lecteur sur 3 de livres numériques déclare avoir lu davantage depuis qu’il a commencé à utiliser ce format. Ils n’opposent pas pour autant papier et numérique. Pour eux, un livre papier, permet de s’impliquer davantage dans l’histoire, selon les résultats. Les ebooks gagnent quant à eux, sur le confort: une majorité de lecteurs utilisent des options telles que le réglage de la police pour améliorer l’expérience de lecture et le mode nuit. De plus, lire des ebooks permet d’accéder à plus d’informations facilement : dans le dictionnaire ou sur Internet. Les autres avantages concernent, la disponibilité 24/24, la limitation de l’encombrement de la bibliothèque, mais tous regrettent le fait qu’on ne puisse les prêter…

Toutefois, 32% des lecteurs considèrent qu’on n’a pas l’impression de lire un livre quand on le lit en numérique, et, 1/4 des sondés notent que les livres ne sont pas toujours disponibles sous forme numérique. Concernant le prix des ebooks, 7 lecteurs sur 10 les trouvent encore trop chers. Les lecteurs de moins de 50 ans, en particulier, trouvent que le prix des livres numériques est trop élevé. Dans l’ensemble, les lecteurs pensent qu’un livre numérique coûte en moyenne 12,90 euros, alors qu’en réalité, au Pays-Bas, le prix moyen est de 8,96 euros. 21% des acheteurs de livres numériques en achètent au moins une fois par mois. Bol.com est de loin le fournisseur le plus utilisé; 83% des lecteurs y achètent leurs livres numériques, suivi par Kobo avec 22%.

Le marché des livres audio est en hausse: un quart des répondants s’y sont essayés au cours des 12 derniers mois. 9% des sodés déclarent avoir écouté un livre audio complètement au cours des 48 dernières heures. Les lecteurs de livres numériques écoutent des livres audio plus souvent que ceux qui n’en lisent jamais: 35% des lecteurs d’ebooks affirment écouter des livres audio. 8% indiquent écouter un livre audio, une fois par semaine. Au cours des 12 derniers mois, 13% des Néerlandais ont lu un livre numérique et écouté un livre audio.

Source: Idboox

16 janvier 2019

Palmarès des auteurs les plus vendus en 2018 du Figaro

palmares meuilleurs ventes

Le quotidien révèle le classement des auteurs qui se sont le mieux vendus en 2018 selon les chiffres de Gfk. Guillaume Musso se hisse à la première place du classement des écrivains les plus vendus en France en 2018, loin devant ses poursuivants Michel Bussi et Joël Dicker, ont révélé le 16 janvier le Figaro et Gfk dans leur palmarès annuel des romanciers qui ont le plus vendus ces douze derniers mois. 

"Le volume de ventes du top 10 des romanciers francophones progresse de 3% en 2018" relève Paul-Antoine Jeanton de Gfk, alors que Guillaume Musso a écoulé plus de 1,6 millions d’exemplaires de ses ouvrages, soit 100000 de plus qu’en 2017. Au total, les livres vendus par les dix premiers romanciers représentent un quart de la fiction française.
 
Le classement :
1 - Guillaume Musso : 1617000 exemplaires,
2 - Michel Bussi : 975800 exemplaires,
3 - Joël Dicker : 894400 exemplaires,
4 - Aurélie Valognes : 834500 exemplaires,
5 - Marc Lévy : 820800 exemplaires,
6 - Virginie Grimaldi : 674500 exemplaires,
7 - Pierre Lemaitre : 673200 exemplaires,
8 - Raphaëlle Giordano : 602200 exemplaires,
9 - Françoise Bourdin : 592400 exemplaires,
10 - Franck Thilliez : 546100 exemplaires.
Source: Livres Hebdo
Mise à jour du 17 janvier: Concernant la littérature étrangère traduite, c'est la mystérieuse italienne Elena Ferrante qui a vendu le plus de livres en France en écoulant plus d'un million d'exemplaires (grands formats et poches confondus). L'écrivain américain Harlan Coben a vendu quant à lui 793.000 livres dans l'hexagone.  (Source: Culturebox).
16 décembre 2018

Médiathèques: premier lieu d'inclusion numérique pour les français

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63 % des Français identifient la médiathèque comme le premier lieu ressource en matière de numérique. C'est ce que révèle le Baromètre du numérique 2018, publié le 3 décembre dernier. Cette étude annuelle, réalisée par le Credoc et pilotée par l'Arcep, le Conseil général de l'économie et l'Agence du Numérique, révèle que la maîtrise des outils numériques constitue encore un frein à leur utilisation, malgré l'envie de se former. Sans surprise, les médiathèques constituent le lieu ressource le plus connu des Français pour y remédier : les accompagnements aux démarches en ligne et l'apprentissage numérique qui y sont proposés sont cités loin devant ceux d'autres structures (espaces publics numériques, maison de service au public, cyber base, fablab, etc).  Certes, la part des non-internautes se réduit d'années en années. Et parmi eux, seuls 31 % estiment encore qu'internet est trop compliqué à utiliser ; un chiffre en baisse de 14 points depuis 2017. Pourtant, 13 millions de citoyens demeurent éloignés du numérique. De plus, 36 % des Français éprouvent une inquiétude à l'idée d'accomplir la plupart de leurs démarches administratives en ligne. Le sentiment d'incompétence en informatique est d'ailleurs la première source d'inquiétude, notamment vis à vis des sites administratifs (en augmentation de 4 points par rapport à 2016).

Ce baromètre nous apprend également que 40 % de ceux qui rencontrent des difficultés en utilisant des outils informatiques souhaitent pouvoir être formés pour être autonome sur ces outils, principalement sous la forme d'une courte formation gratuite. Et si 7 personnes sur 10 connaissent au moins un lieu près de chez elles où peut être proposé un accompagnement dans les démarches en ligne et un apprentissage numérique, c'est la médiathèque qui apparaît, de loin, comme le premier lieu d'inclusion numérique. En effet, il s'agit du lieu ressources le plus connu, et ce dans tous les groupes de population (de 47 % pour les non diplômés à 80 % pour les communes des villes moyennes de 20 000 à 100 000 habitants). 

 Ce baromètre prouve une fois de plus à quel point les lieux de lecture publique sont connus de la population et bien identifiés comme de véritables services publics de proximité, au delà de la simple offre culturelle. Il est d'ailleurs étonnant, au regard d'une telle enquête, ainsi du rapport qui avait été remis en mai dernier à Mounir Mahjoubi, de voir que les médiathèque et les lieux de lecture public ne sont même pas cités dans le Plan national pour un numérique inclusif qui a été présenté en septembre 2018 par le Secrétariat d'Etat au Numérique. 

Source: Archimag

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6 décembre 2018

40% des cadeaux seront des livres en France

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Le livre est toujours un objet chéri pour les Fêtes. Selon l'étude CSA pour Franfinance (Société Générale), 40% des Français pensent offrir un livre, soit un peu moins que de l'argent (41%) et des jouets (50%). Le livre est un choix préféré aux parfums, à l'alcool ou aux cosmétiques.  L'échantillon de 1008 personnes ne concernant que des personnes majeures représentatives de la population française, il est logique de voir disparaître les jouets de la liste des cadeaux que les Français pensent recevoir. 29% des personnes interrogées pensent recevoir un livre, c'est d'ailleurs le bien qui attire le plus de suffrages dans cette catégorie, devant les vêtements, les parfums et l'argent.

Les femmes et les seniors sont particulièrement concernés. 46% des Françaises et 47% des plus de 65 ans envisagent d'offrir un livre à leurs proches. Le livre rencontre également beaucoup de succès en région parisienne puisque 30% de ses habitants pensent offrir ET recevoir un livre. Cette même étude montre que le budget moyen par personne serait de 358€ en cadeaux, 122€ en repas et 66€ en décoration. Enfin, 81% des Français pensent acheter leurs cadeaux en magasin, davantage en grandes surfaces qu'en magasins spécialisés. Mais 66% des Français ont aussi prévu de faire des achats sur Internet, principalement les 18-24 ans.

Source: Livres Hebdo

19 juin 2018

Les pratiques de lecture des 15-25 ans passées au crible

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Menée en ligne par l’institut Ipsos sur un échantillon de 1500 personnes de 15 à 25 ans désigné selon la méthode des quotas entre le 20 avril et le 17 mai, cette étude creuse à la fois les habitudes, les goûts mais aussi les freins à la lecture que peuvent exprimer ce public d’adolescents et de jeunes adultes. Un segment qui, depuis plusieurs années, attire de nombreux éditeurs sous l’étiquette du “Young Adult”, littérature ultra-narrative dont les jeunes héros font face aux problématiques de l’entrée dans l’âge adulte, et ce dans tous les genres (avec des titres emblématiques comme Twilight, Hunger gamesNos étoiles contraires…). Vous pourrez retrouver notre dossier spécial dédié à ce secteur dans le Livres Hebdo du 22 juin 2018.

Les répondants à l’enquête sont 86% à avoir lu au moins un des genres littéraires proposés par l’étude au cours des douze derniers mois (manga, roman, témoignage, livres pratiques, etc.). Parmi eux, ils sont 81% à lire dans le cadre de leurs loisirs, par goût personnel (et seulement 5% à lire exclusivement dans le cadre scolaire ou professionnel). Ces lecteurs déclarent par ailleurs avoir lu, en moyenne, 12,8 livres au cours des 12 derniers mois, tous contextes confondus. Sans surprise, les lectures personnelles des parents, ou encore la lecture à haute voix pendant l’enfance, davantage valorisés chez les CSP+, ont un impact sur la lecture des jeunes adultes: ceux qui ont vu leurs parents lire comptent 90% de lecteurs, contre 75% pour ceux qui ne les ont jamais vus avec un livre.

Les goûts sont très éclectiques. Près de 600 titres différents ont été cités par les personnes interrogées appelées à donner leur titre préféré des douze derniers mois. Harry Potter, After et 50 nuances de Grey forment le trio de tête. 59% des personnes interrogées ont déclaré lire au moins une fois par semaine, et consacrer en moyenne à cette activité 4 heures 43 sur une semaine. Les femmes consacrent une heure quarante de plus à la lecture loisir que les hommes, et déclarent avoir lu 14,5 livres en moyenne sur les 12 derniers mois. Les 15-25 ans lisent principalement à leur domicile, mais aussi dans les transports. Le moment privilégié de la lecture reste pour 58% des lecteurs le soir, avant de dormir.

5% des lecteurs interrogés ont déclaré avoir lu au moins un livre au format numérique sur les 12 derniers mois, dont 58% sur leur smartphone. Pour autant, le papier reste le plus prisé: 83% des lecteurs ont lu un livre papier durant les 12 derniers mois, 47% lisent exclusivement sur ce support.

La lecture est globalement associée à une activité positive, puisque les 15-25 ans lisent pour se faire plaisir (45%), se détendre (44%) ou s’évader (41%). Le manque de temps et les autres activités sont les principales raisons identifiées par les lecteurs pour ne pas lire plus. Significatif au regard de l’offre pléthorique du marché aujourd’hui, 20% des collégiens/lycéens invoquent comme raison pour ne pas lire plus le fait de ne pas trouver des livres qui les intéressent.

Source: Livres Hebdo

5 mai 2018

Baisse du nombre de lecteurs au Canada

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Le nombre de lecteurs au Canada s'érode d'année en année. En effet, 81% de Canadiens ont lu un livre en 2017, alors qu'ils étaient 88% en 2013, révèle une étude réalisée par BookNet Canada, un organisme à but non lucratif de recherche et de promotion du livre, auprès de 750 Canadiens. Si cette baisse est réelle, elle n'est pas pour autant jugée "trop dramatique", estime BookNet Canada. Dépassée par des activités comme "passer du temps avec sa famille", "regarder la télévision" et "surfer sur Internet", la lecture figure en quatrième position dans la liste des loisirs préférés des Canadiens, devant le cinéma. Si le nombre de lecteurs canadiens s'érode lentement, la grande majorité d'entre eux estiment lire autant (47,6%) voire plus (33,5%) d'ouvrages que l'année précédente. Le papier continue de séduire 92% des lecteurs, loin devant les ebooks (52%) et les livres audio (28%).
 En matière de livres numériques, l'étude pointe toutefois un certain engouement pour la lecture sur smartphone, encouragée par l'essor d'applications comme Google Books, iBooks ou celles d'Amazon Kindle et Kobo. En deux ans, ce support a enregistré une popularité en hausse de 10 points et séduit désormais 23% des Canadiens. Le smartphone fait désormais concurrence aux liseuses – qui attirent 25% des lecteurs – sans toutefois déstabiliser les tablettes qui remportent les faveurs de 35% des amateurs de ebooks.
 
En terme de prescription, le bouche-à-oreille reste le meilleur moyen de découvrir de nouveaux ouvrages pour 46% des Canadiens. Les lecteurs découvrent aussi leurs futures lectures en librairies (36%), et sur les réseaux sociaux et les sites de vente en ligne (31% pour les deux). Absente de l'étude de 2017, la prescription via les newsletters séduit 11% des sondés.

Source: Livres Hebdo

25 avril 2018

Les habitudes de lecture des clients Amazon en Chine

habitude lecture chine

Amazon Chine a publié un nouveau rapport et a interrogé 14 000 personnes pour examiner leurs habitudes de lecture. Il a constaté que près de la moitié lisaient au moins dix livres par an et 80% lisaient plus de trente minutes par jour. Les lecteurs chinois sont assez agnostiques quand il s'agit de lire le numérique et l'imprimé. Le rapport a révélé que 55% lisaient des livres Kindle ou achetaient des livres imprimés en ligne. Un maigre 19% seulement lire des livres électroniques sur leurs e-lecteurs, smartphones et tablettes. Dans l'ensemble, les ventes de livres Kindle ont augmenté de 68% en 2017.

Quel genre de genre les gens consomment le plus? La littérature et les romans sont les plus populaires, suivis par la gestion financière et les sciences sociales. Dans la dernière catégorie, l'histoire est le sujet le plus populaire des sciences sociales.

Les habitudes de lecture varient selon le sexe, l'âge et l'éducation. Entre les deux sexes, les femmes ont tendance à lire plus de romans policiers et de livres inspirés, tandis que les hommes préfèrent lire plus de biographies historiques, de sciences humaines et sociales et de science-fiction. Afin de générer plus de ventes à leur librairie numérique et physique, Amazon a quelques tours dans leurs manches. La société a récemment lancé son programme Prime Reading et compte 500 titres dans le catalogue et prévoit d'en inclure des centaines d'autres dans les prochains mois. Gu Fan, directeur d'Amazon Prime China, a déclaré: "Reading a été l'un des nouveaux avantages les plus demandés par les membres depuis le premier jour de Prime en Chine. Nous continuerons à innover pour les membres de Prime en Chine en ajoutant plus de bénéfices, faisant de Prime la meilleure affaire. "

Source:  Good E Reader

3 avril 2018

Les habitudes de lecture des étudiants américains

Etudiants Lecture

Le sondage intitulé Academic Student Ebook Experience Survey a été mené aux Etats-Unis  par le département de recherche de Library Journal pour EBSCO. Cette étude examine les tendances actuelles et émergentes les sources de recherche, les changements dans l’utilisation des livres numériques, les caractéristiques importantes, les préférences selon les caractéristiques du format, comme la facilité d’utilisation, les réflexions sur les restrictions de téléchargement et d’impression, et plus encore.

En lisant pour le plaisir, près des trois quarts des répondants (74%) ont dit préférer les livres imprimés, comparativement à 12% qui préfèrent les ebooks (14% n’ont exprimé aucune préférence de format). De même, 68% ont dit préférer l’imprimé pour la lecture narrative, contre 23% qui préfèrent les livres électroniques. En revanche, 45% des répondants préfèrent les livres électroniques pour effectuer des recherches pour les études, et 20% n’émettent aucune préférence. En outre, 52% des étudiants ont déclaré avoir utilisé davantage de livres numériques pour la recherche au cours de l’année écoulée, tandis que 35% ont déclaré avoir utilisé le même volume que l’année précédente.

Les hausses les plus importantes ont été observées chez les étudiants des programmes d’études supérieures et des collèges, en particulier ceux qui suivent des cours en ligne. Lorsqu’on demande aux étudiants pourquoi leur utilisation des ebooks avait changé, ceux qui avaient déclaré utiliser davantage d’ebooks ont mentionné la commodité, une meilleure disponibilité des sources pertinentes, des exigences de classe, des améliorations technologiques, des prix plus bas et une facilité de recherche. Les étudiants considèrent les livres imprimés comme plus faciles à lire et les ebooks plus faciles à obtenir. Les trois quarts des répondants (75%) sont d’accord ou fortement d’accord avec l’énoncé «J’ai plus de facilité à lire les livres imprimés que les livres électroniques», alors que les deux tiers (66%) sont d’accord ou fortement d’accord. En outre, une majorité (81%) était d’accord ou fortement d’accord avec le fait que « si un livre imprimé n’est pas disponible, un livre électronique est une bonne alternative ».

Mais de nombreux étudiants n’aiment pas les inconvénients imposés par la gestion des droits numériques (DRM), tels que des restrictions sur l’impression de certains contenus, ou sur le téléchargement de chapitres ou des ebooks entiers pour la lecture hors ligne. Plus de la moitié (56%) des répondants ont déclaré qu’ils étaient toujours (3%), souvent (19%), ou parfois (34%) frustrés par les restrictions DRM. Et 57% ont décrit l’option de télécharger des livres électroniques comme importante (33%) ou extrêmement importante (24%).

Lorsqu’on leur a demandé quelles fonctions d’es ebooks étaient importantes, il répondent : 

  1. avoir des numéros de page à utiliser dans les citations en tête de liste (75%);
  2.  pouvoir redimensionner le texte pour l’adapter à l’écran d’un périphérique (67%); la lisibilité sur un téléphone ou une tablette (64%); la possibilité de mettre en signet des pages, de surligner du texte ou de prendre des notes pour plus tard (60%);
  3. télécharger l’intégralité du livre électronique (57%); lien vers des références à la fin d’un chapitre (52%);
  4. télécharger des chapitres (50%); et permettre le transfert du contenu entre les appareils (43%).

Plusieurs commentaires indiquent que les barres de recherche et autres fonctionnalités de recherche seraient particulièrement utiles, tandis que d’autres suggéraient «la possibilité de copier et coller».

Les ordinateurs portables et les smartphones sont de loin, les dispositifs les plus populaires pour accéder aux ebooks, avec une écrasante majorité d’étudiants disant qu’ils utilisaient «toujours» ou «souvent» un ordinateur portable pour accéder à ce contenu (96%), suivis des smartphones (48 %), les ordinateurs de bureau (22%) ou les tablettes (12%). Les tablettes ne semblent pas s’imposer comme des outils de recherche: 63% des répondants déclarent n’utiliser que rarement ou jamais les tablettes pour accéder aux livres électroniques des bibliothèques, et près de la moitié (49%) disent la même chose des ordinateurs de bureau.

Neuf étudiants sur 10 ont utilisé un fichier PDF, comparé à 19 % qui utilisent des fichiers ePub (le format utilisé pour Apple iBook par exemple) et 16 % qui utilisent le format MOBI (le format utilisé pour les livres numériques Kindle). Seulement la moitié des étudiants déclarent utiliser le HTML, ce qui suggère qu’ils ne comptent pas les pages web ou les livres lus en ligne comme Google Books ou Gutenberg.org.

Source: Idboox

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