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12 février 2020

Les ventes de livres audio, ebooks et papier au Canada en 2019

Source: Idboox

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29 janvier 2020

Hausse spectaculaire des ventes de BD en France

Ventes BD France

Les bulles n'en finissent pas de grimper ! Année après année, le marché de la BD fait preuve d'un impressionnant dynamisme, alors que le reste de l'édition fait plutôt grise mine. En 2019, la performance a encore battu des records : une croissance des ventes de près de 9 % selon nos informations. Un chiffre qui vient s'ajouter et confirmer les deux belles années précédentes : + 9 % déjà en 2017 et + 2,5 % en 2018. Cette superforme du 9 e art est également confirmée par les chiffres communiqués le 21 janvier par le syndicat de la librairie française. Comme en 2018, la plus forte progression (hors livres scolaires) sur 2019 est réalisée par la bande dessinée : + 7,4 %. Et elle n'est pas uniquement due à l'effet potion magique d' Astérix. « C'est le manga (+ 16,4 %) et la bande dessinée pour la jeunesse (+ 14,5 %) qui évoluent le plus favorablement », détaille le communiqué des librairies indépendantes.

Les titres qui se sont le mieux vendus? Astérix, bien sûr, meilleure vente de livres toutes catégories confondues en France (1,573 million) avec « La Fille de Vercingétorix ». Derrière, dans les 10 premiers, pratiquement que des « classiques » : « Blake et Mortimer » (3 albums classés!), « Le Chat », « Largo winch »…Mais dans le top 50, le manga continue à faire la loi avec la présence de 19 titres (« Dragon Ball super », « One piece »…). Enfin, la BD jeunesse assure avec notamment une nouvelle star : « Mortelle Adèle ». 

« C'est une bonne année, avec des chiffres qui sont au-dessus de nos prévisions. Tintin, par exemple, a très bien marché. Les séries traditionnelles sont toujours appréciées, même si leurs ventes baisses en volume », estime Benoit Mouchart, directeur éditorial chez Casterman. Chez Glénat, on annonce une année record, avec + 22 % en manga et presque + 13 % en BD.

L'année 2019 confirme une tendance lourde : la BD est devenue une nouvelle « passion culturelle française », comme l'a estimé le ministre de la Culture. En 10 ans, le marché a connu une croissance de 34 %. Aujourd'hui, près de 8,4 millions de Français achètent des albums et un Français sur trois en lit régulièrement. « La BD reste à mon sens un des derniers arts populaires : accessible, capable d'éveiller toutes les curiosités et intergénérationnel », estime Laurent Parez, libraire à Antibes.

Pour autant, la bonne santé du secteur ne doit pas masquer des réalités beaucoup moins joyeuses. Pendant que les chiffres d'affaires augmentent, les auteurs s'appauvrissent et peinent de plus en plus à gagner leur vie. La surproduction, en partie responsable de la situation, est chronique depuis des années. « Je crois qu'on arrive maintenant à 56 000 titres par an contre environ 800 dans les années 1990. C'est en grande partie en multipliant ainsi le nombre que les éditeurs augmentent leur chiffre d'affaires. Si vous regardez la vente moyenne par titre, elle a plutôt tendance à baisser, analyse Benoît Peeters, scénariste et spécialiste de la BD. Alors oui, la BD s'en sort mieux que le reste de l'édition. Mais moi, je ne vais pas crier au miracle. »

Source:  Le Parisien

18 décembre 2019

Moins de ventes en librairie depuis le début de la grève

Selon les chiffres de l'Observatoire de la librairie, qui recueille au quotidien les données de 250 librairies représentant près d'un tiers du chiffre d'affaires de la profession, l'activité globale des librairies est en baisse de 4,6 % depuis le 5 décembre, date de la première mobilisation contre les retraites (CA livre au comptant).

Cette baisse est mesurée par rapport à la période équivalente de 2018, durant le mouvement des « gilets jaunes », qui avait déjà ralenti l'activité des librairies. Si l'on compare à la même période de 2017, la baisse est alors de 9,5%. Cette baisse globale masque une forte amplitude entre les librairies, l'évolution de leur chiffre d'affaires (comparaison avec n-1) allant de  – 57% à + 53%,, comme le montre le graphique ci-dessous :

graphique

Cette amplitude confirme que l'impact des mouvements sociaux dépend fortement de la localisation des librairies, certaines étant très pénalisées par des centres-villes désertés, d'autres avantagées par l'intensification des achats d'une clientèle de quartier. L'activité des prochains jours, et particulièrement celle du prochain week-end, sera déterminante. Le mois de décembre représente en effet, en moyenne, près d'1/5ème du chiffre d'affaires annuel des librairies. Fin novembre, l'activité des librairies était bien orientée avec une progression, par rapport aux onze premiers mois de 2018, de + 3,6% au comptant et de + 8,4% en incluant les ventes aux collectivités (bibliothèques et établissements scolaires).

Source: Communiqué de presse du syndicat de la librairie française

13 novembre 2019

Difficultés de ventes pour l'éditeur de manga Komikku

komikku

La maison d'édition  Komikku annonce dans un commiqué de presse publié sur  leur page Facebook les diffucultés pour écouler leur mangas. Voici un extrait de celui-ci:

"La réalité du marché français n’est pas si rose et nos choix éditoriaux osés souvent salués, ne rencontrent pas toujours le succès escompté. Mais par respect pour nos lecteurs et les auteurs, nous ne voulons interrompre aucune série. C’est un choix, mais vous devez savoir que ce choix nous met régulièrement dans une situation financière intenable. Prenons par exemple la série Inspecteur Kurokôchi. Les lecteurs ne sont plus au rendez-vous et à peine 800 exemplaires ont été vendus pour les derniers tomes. Ce qui signifie que pour sortir un seul nouveau tome, la perte sèche est d’un peu plus de 2000 euros. Toutes les charges (achat du matériel auprès des ayants droit, traduction, correction, lettrage, impression, etc…) sont pour la plupart incompressibles.
Dans le contexte d’un marché ultra saturé, beaucoup de nos titres n’arrivent pas à rencontrer leur public. C’est par exemple le cas de quasiment toutes les séries de Nokuto Koike (Les oubliés, Firefly, Scary Town). Autres exemples : la série Dragon Seekers a terminé à environ 310 exemplaires vendus pour le dernier tome, La Petite Fille aux Allumettes a terminé à environ 600 exemplaires vendus pour le dernier tome, Le Chef de Nobunaga plafonne à 700 exemplaires sur ses derniers tomes, idem pour Monkey Peak, Les Petits Vélos atteint à peine les 500 exemplaires, les derniers tomes de Divci Valka plafonnent à 300 exemplaires et la liste pourrait encore être longue… Autant d’échecs qui multiplient d’autant les pertes sèches. C’est le jeu, un éditeur a toujours des titres qui portent son catalogue et d’autres qui ne fonctionnent pas. Nos choix sont ambitieux et tout est une question d’équilibre. Malheureusement, cet équilibre nous ne l’avions plus depuis quelques mois. L’autre réalité du marché est qu’il y a une érosion quasi identique pour tout le monde entre les ventes du tome 1 et celles du tome 2, puis entre celles du tome 2 et celles du tome 3, etc. Des titres qui permettent de maintenir la maison d’édition sur les rails sont de moins en moins aptes à le faire. Ainsi un titre phare comme L’Enfant et le Maudit qui est à environ 16 000 exemplaires sur le tome 1 (un best-seller) se retrouve seulement avec 3400 exemplaires sur le dernier tome sorti en début d’année. Cette courbe d’érosion est la même pour la très grande majorité des titres et voir cette courbe s’inverser tient du miracle. C’est triste, mais c’est comme ça. Des rappels promo et marketing ou encore l’invitation des auteurs pour des séances de dédicace ne changent rien à cette diminution, seule la volumétrie peut légèrement grimper, mais le tracé de la courbe reste inchangé et le niveau d’érosion reste le même."

17 juillet 2019

Plus de ventes de livres pour moins de livres publiés en Espagne

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En lisant le rapport sur le commece intérieur, la Federación de Gremios de Editores de España (FGEE)  a découvert  l'industrie de l'édition avait  facturé 2.363 millons d'euros en 2018 soit 1,9% de plus qu'en 2017. Les bénéfices augmentent mais seulement 76.202 nouveautés ont été publiées soit une baisse de 12,7%. Les ventent ont quant à elles augmentées avec 160 millons de livres papiers soit 1,9% de plus l'année précédente.  Selon  Migurel Berrero, président de la FGEE et l'Association des Chambres du Livre d'Espagne,"les chiffres permettent de refléter un certain optimisme puisqu'ils révèlent une amélioration progressive du secteur après la crise"

Le prix moyen des livres  était de 13,96 euros  contre 14,66 euros en 2017. Dans  détail, les essai se vendnt  à 11,42 euros (un euro de moins que l'année précédente) et le roman à 12,1 euros (20 cents en moyenne de plus que 2017). Les bandes dessinées coûtent 20 cents de moins et les titres d’enfants et de jeunes 10 cents de moins. Le produit le plus cher est les manuels non universitaires, qui coûtent un euro.

Comme l’indique le FGEE, la baisse de la production de l’édition est due à la suppression des titres publiés dans des livres pédagogiques. Il y avait moins de titres sur le marché des manuels scolaires, une baisse de 9,7%. "

Les éditeurs ont particulièrement insisté sur le fait que le livre papier soutenait le secteur et que le livre numérique avait stagné dans les ventes: son chiffre d'affaires avait été réduit de 0,1% par rapport à 2017 et s'élevait à 119 millions d'euros. Ce montant représente 5% du chiffre d’affaires total du secteur. Le nombre de titres édités s'est élevé à 19 236 et le nombre de téléchargements a atteint 12,8 millions. Le prix moyen des livres numériques - dans l’attente de l’application de la nouvelle réglementation européenne sur la TVA du livre - était de 9,25 euros, soit trois cents de moins. Contrairement au papier, ce qui se vend le plus en numérique est la non-fiction: 52,7% des ventes contre 20% de la fiction pour adultes. 

Les données de facturation par lieux de ventes  sont intéressantes. Les librairies indépendantes sont le principal lieu de vente des livres. En effet, elles ont facturés  831,5 millions facturés ce qui  représente 35,2% du total. Viennent ensuite les chaînes de librairies (Corte Inglés, Fnac, Casa del Libro et assimilées), avec 421,9 millions (17,8%). Et les hypermarchés (Alcampo, Carrefour et assimilés) atteignent à peine 8,2%, avec 194,6 millions d’euros facturés. Sur Internet, les livres vendus au format papier directement par les éditeurs représentaient 1%, soit quelque 24,5 millions

Source: El Pais

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27 juin 2019

Le marché de l'édition française à la peine

marché du livre

Selon le rapport annuel du Syndicat national de l'édition (SNE) publié jeudi 27 juin. Les chiffres de l'année 2018 ne sont pas bons. Les ventes de livres enregistrent un nouveau déclin. Le chiffre d'affaires des éditeurs a baissé de 4,38% l'an dernier à 2,67 milliards d'euros. Le nombre d'exemplaires vendus est passé de 430 millions en 2017 à 419 millions en 2018, soit une baisse de 2,52%. Si l'on exclut les cessions de droits à des éditeurs étrangers pour ne retenir que le produit des seules ventes de livres, le chiffre d'affaires des éditeurs français a même reculé de 4,88% entre 2017 et 2018.

"L'année 2018 reste une année en demi-teinte", estime le SNE dans son rapport. "La rentrée littéraire n'a pas su pleinement rencontrer les attentes du public", avance le syndicat professionnel des éditeurs avant de pointer du doigt, sans le nommer, le mouvement des "gilets jaunes".

"Les mouvements sociaux de la fin d'année et les divers blocages qu'ils ont entraînés ont freiné l'achat de livres, à une période où les ventes sont traditionnellement fortes", souligne le rapport.

"Il est probable que le livre souffre de la baisse du temps que le lecteur a à lui consacrer, face à la concurrence des nouveaux modes de consommation des loisirs culturels (jeux vidéo, séries, etc.) et à l'émergence des réseaux sociaux", a également reconnu le SNE.

Même le marché du livre en format de poche est à la baisse. Le chiffre d'affaires de ce segment a reculé de 0,63% et les ventes de livres en format poche ont accusé un recul de 1,06%. Malgré tout, le poche (porté par des écrivains populaires comme Guillaume Musso ou des "long-sellers" du type "L'amie prodigieuse" de l'Italienne Elena Ferrante) demeure un secteur "stratégique" pour les maisons d'édition en raison de sa capacité à résister "mieux que la moyenne".

Concernant l'offre, les lecteurs ont bénéficié d'un large choix. En 2018, plus de 106.000 titres ont été publiés dont près de 45.000 nouveautés. Le SNE souligne cependant que le nombre de nouveautés a significativement baissé par rapport à 2017 (-5,40%) tandis que les réimpressions ont augmenté de 8,22%.

Face à l'érosion du marché, les éditeurs ont également fait le choix d'imprimer moins d'exemplaires. Les tirages moyens des nouveautés ont baissé de 5,18% et ceux des réimpressions de 0,46%. Le tirage moyen global d'un titre est d'environ 4.700 exemplaires.

Si la littérature demeure le fer de lance du marché du livre (22,5% de parts de marché), l'année 2018 a été marquée par une nette progression du segment des essais et documents d'actualité parmi lesquels le SNE classe "Le lambeau" du journaliste de Charlie Hebdo Philippe Lançon, livre couronné notamment par le prix Femina..Le succès du livre "Devenir" de Michelle Obama, les ouvrages de type "Mémoires" qu'il s'agisse de celles de François Hollande ("Les leçons du pouvoir"), Ségolène Royal ("Ce que je peux enfin vous dire") ou Jean-Marie Le Pen ("Fils de la Nation") ont également contribué à la progression du segment, un des rares à enregistrer une hausse de ses ventes.  Concernant les habitudes de lecture, le SNE se félicite par ailleurs de la hausse du marché de l'édition numérique. En 2018, le marché de l'édition numérique, tous supports et toutes catégories éditoriales confondus, a généré un chiffre d'affaires de 212,6 millions d'euros, en progression de 5,1% par rapport à 2017. Cela ne représente seulement qu'un peu plus de 8% du chiffre d'affaires total des ventes des éditeurs mais "cette progression est notable, dans un contexte où le chiffre d'affaires total des éditeurs sur leurs ventes de livres est en baisse", met en avant le SNE. Concernant l'export, le livre français se vend assez bien à l'étranger mais à condition d'être traduit. Le chinois reste la principale langue de traduction des ouvrages français. Les ventes de livres en français sont par contre en recul y compris dans certains pays francophones comme la Belgique ou le Liban.

Source: Challenges

2 avril 2019

Que lisent les les enfants?

héros préférés des enfants

Le site Aleteïa popose un classement des héros préfèrés des enfants.  Sans suprise Harry Potter occupe la première place avec plus de 155.000 exemplaires vendus sur l’année.   Le tome 1 du Journal d’un dégonflé   écrit  par  Jeff Kinney est à la troisième place du classement des meilleures ventes 2018 en fiction jeunesse, avec près de 42.000 exemplaires vendus sur l’année. Le succès de Frigiel et Fluffy, ces personnages sortis tout droit de l’univers des jeux vidéos est incontestable : Slalom, la maison d’édition, place cinq titres dans le top 15 des meilleures ventes 2018 en fiction jeunesse.  La vallée des dinosaures (tome 1 de la Cabane  magique) prend la quinzième place du classement en catégorie Poches, avec près de 40.000 titres vendus en 2018. Chez les files, Elisabeth, princesse à Versaille rencontre un grand succès.  

 Côté petite enfance, Le loup qui apprivoisait ses émotions est dans le top 3 des ventes 2018 dans la catégorie des albums illustrés, avec plus de 71.000 ventes. Les autres titres, traitant de sujets en rapport avec le développement de l’enfant, sont également bien positionnés. Une petite révolution dans le bestiaire des contes !T'choupi vendu à 58.000 exemplaires en 2018 obtiens ainsi la quatrième place du classement des albums illustrés Pas toute jeune non plus, la collection des Monsieur Madame (Hachette Jeunesse), inventée par l’anglais Roger Hargreaves en 1971 pour les « Monsieur », puis dix ans plus tard pour les « Madame », tient encore une place de choix dans le cœur des enfants et dans les bibliothèques. Si Madame Câlin remporte la palme du livre le plus vendu de la série en 2018, à la neuvième position dans la catégorie des albums illustrés, Madame Princesse arrive vite derrière (onzième position), suivie de Madame Invention (24ème position). Cette dernière a été écrite par le fils de Roger Hargreaves, Adam, celui-là même pour qui Roger avait conçu le premier livre, Monsieur Chatouille, pour lui expliquer à quoi ressemblait une chatouille. La mise en scène d’un trait de caractère bien spécifique, l’histoire simple et les dessins très colorés donnent sans doute aux Monsieur Madame encore de beaux jours devant eux.

11 décembre 2018

Menace de livre imprimé par le livre numérique dans un seul domaine

INEP

Dans son rapport annuel "Regards sur les marchés de la communicationgraphique", l’Idep apporte des enseignements chiffrés sur les différents marchés de l’impression, et bien entendu du Livre. Sur la croissance du livre numérique, l’Idep se rapporte à l’étude du Centre National du Livre (CNL). Celle-ci indique que le livre numérique est en croissance, mais reste marginal. Le livre imprimé représente 95 % du marché en France.  L’Idep apporte plusieurs explications à ce manque d’engouement pour le livre numérique : le prix (un livre numérique coûte parfois plus cher qu’un livre de poche), les caractéristiques physiques du livre comme facteurs d’attachement (poids, odeur, etc.), et le manque de valeur ajoutée (édition numérique souvent semblable à la version papier).

À ce sujet, le président de Hachette Livre Arnaud Nourry expliquait il y a quelques mois, dans une interview accordée au média indien BusinessLine, que l’ebook n’est que « l’impression numérique d’un livre » et « qu’il n’est pas très intelligent en tant que produit ».

Pour le directeur du premier éditeur français, l’ebook n’apporte pas de valeur ajoutée et ne remplacera jamais le livre imprimé. Selon l’enquête du CNL, 67 % des lecteurs lisent exclusivement sur papier, tandis que 2 % lisent exclusivement sur support numérique. 

Il y a un marché où le livre imprimé est cependant menacé : celui des manuels scolaires. « Dans un contexte de contraintes budgétaires, le risque de substitution du manuel imprimé par des outils numériques est réel », indique l’Idep.  Si la part des ventes numériques dans les ventes scolaires demeure faible (2,2 % en 2017, d’après les données du SNE), elle enregistre néanmoins une hausse de 38 % par rapport à l’an dernierLa région Grand-Est, qui est la plus engagée en la matière, a adopté un plan "Lycée 4.0" visant à l’abandon des manuels imprimés pour les 355 établissements de la région d’ici 2020.

Source: Graphiline

17 novembre 2018

Chutes de 5% des ventes de livres

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Alors que les stocks se gonflent, le panier moyen reste inchangé et les retours baissent d'un point. Sur l’ensemble du troisième trimestre, les ventes de livres ont chuté de 5% en valeur à un an d’intervalle, selon le tableau de bord Livres Hebdo/I+C. Perturbées par la Coupe du monde de football en juillet, les ventes de livres ont continué de fléchir en août et plus encore en septembre, où la rentrée littéraire n’a pas eu le même succès qu’en 2017. Compte tenu de l’augmentation des prix cet été (inflation du secteur livre proche de 1 %), ce marché fléchit de 6 % en volume.

Alors que les stocks flambent (87 jours soit 13 jours de plus à un an d'intervalle), le panier moyen dans les points de vente reste inchangé à 18 euros et les retours baissent d'un point à 23%. Dynamiques pendant près de quatre trimestres, les ventes dans les grandes surfaces culturelles ont ralenti, allant jusqu’à se détériorer cet été à - 3,5 %. La baisse modérée enregistrée au deuxième trimestre dans les autres circuits s’intensifie fortement. Les ventes reculent de près de 6% dans les librairies de 1er niveau, de 7% dans celles de 2e niveau, et de 7,5% dans les hypermarchés.

Source: Livres Hebdo

11 octobre 2018

Le livre audio en plein développement

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Lors de leurs interventions au cours de la matinée de conférences organisée à la foire de Francfort, le 10 octobre, tous les acteurs du livre audio irradiaient d’optimisme et de confiance en l’avenir, portés par une vague de croissance inconnue dans les autres marchés du livre. « Nous manquons d’acteurs pour enregistrer nos livres, nous devons les former nous-mêmes » témoignait Armanda d’Acierno, présidente de la branche audio book de Penguin Random House (PRH) aux Etats-Unis. Le groupe compte 15 studios d’enregistrement entre New-York et Los Angeles, et produira 1300 livres cette année, contre 525 en 2008.

La totalité des marchés sont en hausse selon Michele Cobb, directrice de l’Association des éditeurs audio (APA) aux Etats-Unis, qui a donné une large synthèse des tendances constatées. L’élément déclencheur est l’équipement généralisé en smartphone, qui fait que tout le monde dispose du matériel de lecture, et la diffusion de fichiers en téléchargement, dominée par Audible, filiale d’Amazon, qui a beaucoup investi sur ce nouveau support. Kobo s’y est lancé il y a quelques mois. Les enceintes intelligentes d’Amazon, Apple, Google sont aussi un outil de diffusion idéal à la maison, où l’écoute du livre est devenue très importante, contrairement à l’intuition selon laquelle l’usage en mobilité dominait.  Cette croissance qui rappelle les débuts du numérique n’en aurait pas les inconvénients : le livre audio ne cannibalise pas le marché du livre papier, mais attire en général un nouveau public, plus masculin, urbain, et qui ne lisait pas ou peu auparavant constate Michele Cobb. C’est vrai surtout des marchés où le téléchargement domine (Etats-Unis avec +18% de chiffree d’affaires, Royaume-Uni avec +16% de CA), par rapport à ceux qui restent encore dominés par l’achat de CD, l’Allemagne étant le plus caractéristique (+1,1 de CA, ventes de CD à 77%, public plus féminin).

Les distributeurs spécialisés sont tous en expansion : Storytel, qui s’était lancé en 2005 en Suède et avait frôlé la faillite est maintenant implanté dans 15 pays, et prépare son arrivée en Inde. Bookwire, distributeur de livres numériques en Allemagne, a ajouté l’audio qui porte sa croissance, et a ouvert des filiales au Royaume-Uni, en Espagne, et au Brésil. À Dubaï, Tarek El Bolbol vient d’ouvrir Booklava, conscient que tout est à construire dans ce nouveau format dans le monde arabe, mais certain que ce sera plus porteur que l’industrie du tabac d’où il vient. En Russie, Tatiana Plyuta, directrice d’AudioKniga, qui revendique la première place des distributeurs de livres audio avec 2 000 références, voit une croissance de plus de 30% l’an prochain, et de 40% en 2020.  Tout n’est cependant pas sans nuage : dans ce marché proche de la musique, le piratage est aussi bien présent, tout particulièrement en Chine. La volonté des diffuseurs de privilégier les systèmes d’abonnement inquiète aussi les éditeurs et les auteurs, qui ne s’y retrouvent pas vraiment en termes de revenus, ainsi que le fait remarquer Laure Saget, directrice du développement Livre audio chez Madrigall.

D’autre part, la production reste coûteuse : « il faut trois heures de travail en studio, avec un staff important, pour produire une heure d’enregistrement » rappelle Armanda d’Acierno. « Et malgré sa forte croissance, l’économie de ce marché restera différente de celle du cinéma, en raison des usages : on peut regarder plusieurs dizaines de films par an, alors que le volume d’écoute de livres audio est bien plus réduit » ajoute la responsable de PRH.

Source: Livres Hebdo

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