Dès ce lundi, le BD bus reprend la route. Il stationnera jusqu’au 26 mars dans 24 communes de l’Oise. L’occasion pour les petits et les grands de découvrir une sélection de bandes dessinées, mais aussi d’assister à des expositions thématiques, de rencontrer des auteurs et de participer à des ateliers.

Céline Guarneri, auteure indépendante, publie chaque semaine depuis le 15 février un web-feuilleton numérique sur son site et sur Facebook.  « Le ciel ne te doit rien » est à télécharger, à lire, à partager gratuitement et surtout à augmenter. L’auteur s’appuie sur le réseau social pour publier et faire réagir le public sur ces écrits hebdomadaires, car elle compte aller plus loin. En effet, l’objectif de cette expérience littéraire est d’inviter d’autres artistes (photographes, dessinateurs, danseurs) à interagir avec le texte et à créer une autre matière à partir de l’histoire. La co-création sera ainsi au cœur de ce nouveau projet.

« Je me suis longtemps interrogée après le succès de la « fan fiction », After , sur la façon de vivre et d’écrire la littérature aujourd’hui. Ce phénomène de littérature participative Où les lecteurs peuvent interagir avec le texte, suggérer des scenarii possibles à l’auteur m’a donné envie d’imaginer un dialogue plus grand encore avec d’autres arts. Où commence et où finit la littérature ? Pourquoi ne pas en faire un gigantesque laboratoire de recherche littéraire ?» explique l’écrivain.

Céline Guarneri a ainsi décidé de devenir auteur-entrepreneur et community Manager. Le but de ce partage littéraire sera aussi, à court terme, d’obtenir des soutiens pour mettre en place un crowdfunding et faire exister de nouveaux projets. A voir la qualité du trailer vidéo on ne doute pas que C. Guarneri s’est donnée tous les moyens de convaincre son public. Cette expérience littéraire montre une fois encore que l’écrivain dépasse le seul travail de l’écriture pour observer de nouveaux territoires et aller plus loin dans l’engagement avec le lecteur, le travail fait autour de « Le ciel ne te doit rien » l’illustre parfaitement bien.

A propos de l’histoire: l’inspecteur Tony Hujarova dont le cœur abrite un encombrant chagrin, qui enquête sur de mystérieuses disparitions survenant uniquement dans les transports en commun lyonnais. Son destin sera mêlé à celui de Camille Sokoloff, une jeune femme qui va partir à la rencontre d’elle-même en plongeant dans l’étreinte du tango. Mêlant des thèmes riches tels que l’histoire du vieux Lyon, le nazisme, le tango argentin et tant de sentiments chorégraphiés sur une poésie tranchante, ce roman onirique et fantastique saura séduire amoureux du romanesque et du suspense.

Source; Idboox

La quinzième édition du festival littéraire de Besançon "Les Mots Doubs" n'aura pas lieu en septembre prochain. Explication du Conseil départemental du Doubs : le budget est trop lourd pour une seule collectivité. En septembre dernier "Les Mots Doubs" avaient rassemblé un peu plus de 30 000 visiteurs durant trois jours à la Gare d'Eau à Besançon, et deux-cents écrivains français et étrangers, sous la présidence du journaliste et romancier Sorj Chalandon. Un festival gratuit, ouvert à tous qui permet de rencontrer les auteurs, d'échanger avec eux. La quinzième édition du festival n'aura pas lieu en septembre 2016: le Conseil départemental qui finance le festival à hauteur de 500  000 euros veut mener une réflexion avec les autres collectivités - la Ville et la Région- : "De par les contraintes budgétaires avec le désengagement de l'Etat, dit le vice-président du Département en charge de la culture Ludovic Fagaut, il faut revoir ce fonctionnement pour retrouver plus d'efficience. Avec la loi NOTRe il y a une redéfinition des compétences, la culture devient une compétence partagée".  ichel Méchiet à la tête de la librairie bisontine L'Intranquille n'en revient pas : "C'est un séisme, nous sommes atterrés. C'est un rendez-vous culturel incontournable sur la ville de Besançon".

De là à dire que le Département du Doubs - majoritairement à droite depuis avril 2015- ne veut plus être le seul à payer pour un événement culturel très populaire dans une ville de gauche, un pas que certains franchissent, en "off" bien sûr.

Source:  France Bleu

La maison d’édition américaine Simon & Schuster a annoncé le 24 février qu’elle lancerait, en 2017, un nouveau label de livres imprimés, Salaam Reads, spécialement destiné aux enfants d’origine musulmane et à leur famille. "Il y a 3,3 millions de musulmans aux Etats-Unis, 1,6 milliard dans le monde, et ils sont bien trop peu représentés sur le marché littéraire", déclare Jon Anderson, directeur de l’édition jeunesse chez Simon & Schuster, dans un communiqué.
Salaam Reads a pour vocation de permettre aux jeunes musulmans de se voir représentés dans des figures positives, à travers des livres et des histoires originales, qui seront entièrement dédiés à leur culture, leur religion, leur quotidien. Simon & Schuster affirme que ce label parlera aussi bien aux enfants, avec la publication de livres illustrés, qu’aux adolescents avec des titres young adult. L’ambition de l’éditeur américain avec cette nouvelle marque réside également dans le fait de "proposer des livres qui soient enrichissants pour une large audience non musulmane", dans l'idée de faire mieux connaître cette religion aux enfants. Simon & Schuster s'est fixé l'objectif de 9 publications pour chaque tranche d’âge, chaque année. 

Source: Livres hebdo

Le prestigieux prix Fiction couronne Mon tout petit de Germano Zullo, illustré par Albertine, publié par La joie de lire (Suisse) tandis qu’une mention distingue Enfantillages de Gérard Dubois, paru au Rouergue (France). Génération robots de Natacha Scheidhauer, illustré par Séverine Assous, paru chez Actes Sud Junior (France) se voit attribuer une mention dans la catégorie Non fiction.

La maison Magnani remporte, quant à elle, le prix dans la catégorie Première œuvre pourPacho Rada, la légende ! de Johanna Benz, tandis que L’Agrume reçoit pour la deuxième fois une mention dans cette même catégorie pour La mégalopole de Cléa Dieudonné.  Cléa Dieudonné, artiste du programme de mobilité de Transbook présentera, dans ce cadre, son travail à la Foire de Bologne. Enfin, une mention spéciale dans la catégorie « Handicap » a été attribuée à la maison d’éditionLes doigts qui rêvent pour La chasse à l’ours de Michael Rosen et Solène Négrerie.

Source:  Salon du livre de la presse Jeunesse

La mairie de Cerny (Essonne) relance son appel aux bricoleurs. Après s’être attaquée à la rénovation du gymnase, elle mène une nouvelle opération « ensemble » pour retaper la bibliothèque de  l’école des Hélices vertes  grâce à l’huile de coude des habitants. Depuis ce lundi, une quinzaine de bénévoles, à qui café, goûter et déjeuner sont offerts, vient prêter main-forte aux travaux des lieux datant de 1978.

A l’occasion du Mobile World Congress qui se déroule actuellement à Barcelone, le fabricant français Bookeen et SunPartner Technologies dévoilent un étui de rangement pour liseuse qui se recharge grâce à l’énergie solaire. Bookeen vient de dévoiler un étui pour ses liseuses qui est recouverte de cellules photovoltaïques, permettant de recharger celles-ci en tout autonomie, grâce à l’aide de la lumière et de l’énergie solaire. Le groupe a indiqué qu’une seule heure d’exposition dans de bonnes conditions de luminosité, à partir de 25 000 lux, ce qui correspond à une exposition extérieure normale, permettrait de disposer d’une journée de recharge en plus. La couverture propose pour les liseuses Bookeen est dotée d’un revêtement prenant l’apparence d’un panneau solaire d’une surface de 125 cm². Cette couverture de protection est composée d’un réseau optique imprimé associé à des modules solaires permettant la recharge de la liseuse par effet photovoltaïque. Les cellules seront recouvertes d’un graphisme en harmonie avec la couverture permettant de proposer un produit élégant. Rappelons toutefois que les liseuses sont souvent dotées de la technologie e-Link, d’encre électronique et que leur autonomie dépasse en général une semaine. Il ne sera donc pas souvent nécessaire de la recharger. Ce nouvel étui sera proposé cet été pour les liseuses Cybook Ocean, puis sera par la suite proposé pour de nouvelles liseuses.

Source:  Zone Numérique

A l'initiative de l'ecole CESAN, et sous la direction artistique de Sophie Dusigne et Donatien Mary, les étudiants de 3e année relèvent le défi de réaliser un livre jeunesse destiné à l'édition, de la conception du projet à la réalisation graphique, en exactement 101 heures. La contrainte dévoilée au premier jour : mettre en scène, s'approprier ou détourner une ou plusieurs fables de La Fontaine.
Durant toute la durée de l'événement, du lundi au vendredi, les portes de l'école sont restées ouvertes jour et nuit, et dans l'heure suivant la fin de l'épreuve, les projets réalisés ont été accrochés. Le jury composé de Nadja (auteure), Fanny Michaëlis (auteure), Camille Gautier (éditrice aux éditions Thierry Magnier), Raphaële Botte (auteure et journaliste aux editions Playbac) et Mikhael Allouche (auteur et responsable pédagogique du Cesan) a récompensé les trois projets qui ont retenu leur attention:

• Prix de l'Arbre Perché (prix du Jury) : Lounis Ould-Khaled
• Prix du Ramage (prix du scénario) : Caroline Lee
• Prix du Plumage (prix du graphisme) : Emma Geisert

L'événement s'est clôturé dans la soirée du vendredi après la remise des prix et avec de quoi festoyer après cette semaine studieuse.   

Source: CESAN

Comme les libraires de Quimper, la librairie Charlemage de Frèjus dans le Var participe à l'opèration "Un livre qui fait du Bien".  C'ette opèration organisé par le reseau de "Blouses Roses" consiste à aninimer  le quoditidien des enfants hospitalisées.  «Ce que fait cette association me plaît, je suis ravi de la mise en place de ce partenariat», explique Jérôme Réber, directeur de la librairie Charlemagne de Fréjus à Alexandre Demezy de Var Matin. 

Pendant deux semaines, la librairie propose une soixantaine de livres participants à ce partenariat nommé «Un livre qui fait du bien». «Dès que l'un de ces ouvrages sera vendu, un euro sera reversé aux Blouses Roses.» La sélection des livres a eu lieu chez différents éditeurs. Tous ont un point commun, ils évoquent le bien-être et la joie.  

«Ce sont tous des livres récents. Concernant les thèmes, on retrouve la joie, c'est ce que l'association apporte aux personnes hospitalisées.»

Pour reconnaître les livres concernés, rien de plus simple. Ils sont installés sur un promontoire et portent une pastille avec le nom du projet «Un livre qui fait du bien.» Afin de promouvoir l'association, un stand a été installé, samedi dernier, avec des membres des Blouses Roses. Ces derniers ont pu renseigner les clients de la librairie sur ce qui fait la force de l'association. Ce stand sera de nouveau mis en place samedi prochain. Concernant le nombre de ventes et donc d'argent rapporté à l'association, Jérôme Réber ne se fixe pas d'objectif précis : «L'idéal, c'est d'en vendre le plus possible».

À la cité scolaire Maréchal-Lannes de Lectoure (Gers), la classe de 1re baccalauréat professionnel gestion-administration organise un prix littéraire pour des élèves de 5e : «La Vallée des livres». C'est en véritables professionnels que les élèves de 1re bac pro GA œuvrent pour la réalisation de ce projet littéraire. Ils sont en situation de gestion de projet, comme ils pourraient l'être dans le cadre d'une entreprise. Ils ont de fait dû s'organiser en groupes et se répartir les tâches pour élaborer le règlement du concours, monter un budget, lire les livres et concevoir les questionnaires pour les collégiens, contacter les auteurs sélectionnés ainsi que les divers partenaires : un vrai travail d'équipe ! L'objectif de ce prix est de faire lire 5 romans de littérature de jeunesse aux élèves d'une classe de 5e, de leur donner goût à la lecture en leur proposant différentes activités autour de ces lectures. Au mois de mai, 3 prix seront alors remis aux élèves de 5e : le prix du meilleur lecteur, le prix du meilleur «clip littéraire» et le prix du meilleur dessinateur de couverture. Un dernier prix sera remis à l'auteur du roman ayant recueilli le plus de suffrages.

Ce projet se clôturera en fin d'année scolaire par une remise des prix officielle et, à coup sûr, la classe de 1re bac pro remportera le prix de l'implication dans la vie de la cité scolaire !

Source: La Dépêche