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11 septembre 2017

Quatre Suisses sur cinq lisent des livres, un sur trois assidûment

Lecture suisse statistique

Plus de huit personnes sur dix lisent au moins un livre par an, en format papier ou numérique, et une sur trois plus d'un par mois, a indiqué lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Le livre se maintient bien par rapport à d’autres pratiques médiatiques. Selon cette Statistique des pratiques culturelles 2014, la lecture de livres - 83% des sondés - pointe en troisième position derrière le visionnement de films à la TV et l'écoute de musique à la radio ou à la TV, ex aequo en tête avec 91% de réponses positives. Environ 30% lisent même assidûment, à savoir plus d'un livre par mois en moyenne. Il y a ainsi davantage de lecteurs de livres que de personnes qui se rendent sur Internet pour y lire les nouvelles, consulter les journaux ou y chercher des informations. Lire des livres est aussi nettement plus répandu que jouer à des jeux vidéo.Dans le détail, les femmes et les jeunes sont plus nombreux à lire des livres, et on lit nettement plus pour les loisirs que pour le travail ou la formation. Environ 15% des personnes lisent des e-books; la proportion de gens ayant complètement basculé vers le livre numérique se monte à environ 2% de la population.

 La lecture de bandes dessinées est une pratique davantage masculine, jeune et romande. Avec 44% de la population, le taux de fréquentation des bibliothèques se situe entre celui des théâtres (47%) et des festivals en tous genres (33%). Près de la moitié du public des bibliothèques a lu plus d'un livre par mois dans l'année, contre seulement une personne sur six parmi les gens qui ne s'y rendent pas, note encore l'OFS. En comparaison internationale, la proportion de lecteurs de livres en Suisse est comparable à celle de l'Allemagne (79%), mais au-dessus d’autres pays voisins comme l’Autriche (73%) ou la France (73%), et nettement plus élevée qu’en Italie (56%). En Europe, c’est en Suède (90%) et aux Pays-Bas (86%) que l’on trouve le plus de gens qui lisent des livres. Ces chiffres sont tirés de la dernière Enquête thématique sur la langue, la religion et la culture (ELRC). Réalisée pour la première fois en 2014, l’ELRC est l’une des enquêtes thématiques de l’OFS dans le cadre du nouveau système de recensement fédéral. Elle a été menée auprès d’un échantillon d’environ 16'500 personnes de 15 ans et plus.

Source: .swissinfo.ch

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27 juin 2017

Etude – Le livre audio et les Français

livre-audio-generique-2017

18% des Français ont déjà écouté un livre audio et 21% de la population se dit intéressée par ce mode de lecture. Les femmes aiment le livre audio, pour 57%. La moyenne d’âge se situe autour de 44 ans. Elles ont des enfants (44%) et sont équipées de tablettes : 76% et/ ou de lecteurs MP3 : 51%.

Si les pratiques d’écoute des anciens lecteurs de livres audio étaient relativement occasionnelles, elles se révèlent plus intenses chez les lecteurs récents. En effet, 26% ont écouté 4 livres et plus au cours des 12 derniers mois, et, 64% entre 1 et 2. 68% des Français choisissent un livre audio en fonction de son sujet. 47% font leur choix de lecture en fonction de la voix du narrateur, l’auteur arrive en 3ème position (32%).

Les lecteurs ayant choisi ce mode de lecture récemment, optent pour une moins grande diversité de thématiques de versus les formats papier et/ou numérique, mais les genres littéraires qu’ils privilégient restent globalement les mêmes. Par exemple : 22% choisissent un thriller en audio contre 49% en papier ou en numérique.  On pourrait supposer que les personnes ayant adopté pour la lecture audio la pratique en mobilité. Ce n’est pas vraiment le cas. 64% écoutent un livre audio chez eux lors d’un moment de détente. Ils sont seulement 47% à écouter un livre hors du domicile. Quand on s’attarde sur les nouveaux adoptants, les chiffres bougent : 70% écoutent de chez eux et 59% en mobilité. Concernant le public potentiellement intéressé par le livre audio, ils sont 69% à déclarer envisager de lire en dehors de la maison (79% au domicile).

Autre fait surprenant le CD a la vie dure chez les audio-lecteurs. Seulement 45% des personnes utilisant les livres audio depuis longtemps écoutent des ouvrages au format dématérialisé et préfèrent privilégier le support physique. Par contre, les personnes récemment conquises par ce mode de lecture, sont 66% à utiliser le téléchargement et/ou le streaming.

Source: Idboox

21 mars 2017

“Les Français et la lecture” : une étude réconfortante du CNL

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Non, le livre n'est pas mort ! Alors que Livre Paris (ex-Salon du Livre) démarre vendredi 24 mars, une étude du CNL (Centre national du livre), intitulée « Les Français et la lecture » et publiée ce mardi 21 mars, nous en apporte la démonstration. Menée en janvier 2017 (la dernière datait de 2015), elle dresse un constat globalement positif, mais fait ressortir plusieurs évolutions, dans les motivations comme dans les pratiques. Les Français sont d'abord 84% à se déclarer spontanément lecteurs de livres : 24% lisent peu, mais 60% affirment lire moyennement ou beaucoup. Près de la moitié d'entre eux lit d'ailleurs tous les jours, ou presque : principalement par plaisir ou pour apprendre, et parce que les bienfaits de cette activité sont nombreux. Ainsi, lire est avant tout un moyen d'approfondir ses connaissances, de s'ouvrir l'esprit et se faire plaisir... mais aussi de passer le temps et d'oublier ses soucis. Le roman reste le genre littéraire le plus apprécié (69%), et particulièrement le roman policier qui attire 43% des lecteurs. Suivent (59%) les livres pratiques (consacrés à la cuisine, la décoration, le bricolage, les voyages…) et les BD, mangas ou comics (48%). L'étude révèle également l'influence importante de l'éducation et du contexte familial sur les pratiques de lecture : ainsi, 20 % des Français n'ayant pas été « initiés », plus jeunes, à cette activité, resteront des non-lecteurs une fois adultes.

Le poids du numérique se renforce, suivant deux tendances : le nombre de lecteurs de « e-books » (24%) est en hausse de 5 points par rapport à 2015, et le nombre de livres numériques lus passe de deux à trois, dans le même temps. Le lectorat, enfin, s'est « considérablement féminisé », souligne l'étude : il est aujourd'hui composé d'autant d'hommes que de femmes, majoritairement jeunes, et diplômé(e)s. 

Si l'achat de livres neufs reste stable, l'analyse du CNL fait ressortir que « les circuits alternatifs affichent une très forte progression » : 34% des lecteurs ayant acquis un livre en 2017 se sont tournés vers un ouvrage d'occasion ; ils n'étaient « que » 26% en 2015. Cette hausse est plus marquée chez les 35-49 ans. Le livre reste par ailleurs un objet que l'on aime offrir, et conserver, souligne l'étude. Pour leurs achats, les Français choisissent encore, en majorité, les librairies (générales et spécialisées) et les grandes surfaces culturelles, mais les difficultés que connaissent les premières sont réelles : forte progression des sites de vente en ligne (désormais troisième lieu d'achat), absence de librairies à certains endroits du territoire, ouvrages parfois indisponibles, et l'impression que les prix y sont plus élevés, alors même qu'en France, la loi garantit depuis trente-cinq ans le prix unique du livre !

Source: Télérama

20 avril 2016

Plus de 60% des Chinois lisent des livres sur leurs téléphones mobiles

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La page des livres imprimés semble être tournée depuis que les téléphones mobiles deviennent le mode favori de lecture en Chine,selon une enquête nationale publiée mardi et reprise par l'agence Chine Nouvelle relayée par les agences de presse mondiale. Quelque 64% des adultes lisaient via un support numérique en 2015, ce qui indique une hausse de 5,9 % par rapport à l'année précédente, alors que 58,4% lisent les livres imprimés, une hausse de 0,4 %, selon une enquête sur 
les habitudes de lecture d'un échantillon de 45.911adultes menée dans 29 régions provinciales. L'enquête, conduite par l'Académie chinoise de la presse et de la publication, a révélé que 60% de personnes interrogées lisaient sur leurs téléphones mobiles en 2015, une hausse de 8,2 % par rapport à l'année 2014.  En moyenne par personne, en 2015, les lecteurs ont lu 4,58 livres numériques et 3,26 livres imprimés. Les Chinois accordent de plus en plus de temps à la lecture sur des appareils numériques. Plus de 60 minutes ont été consacrées à la consultation sur téléphones mobiles en 2015, quotidiennement, contre 33 minutes en 2014.

Soruce:  .Huffington Post Maghreb

20 mars 2016

Plus d’un Français sur dix ne lit jamais de livre

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"Celui qui ne lit pas aura vécu une seule vie. Celui qui lit, aura vécu 5000 ans", disait le romancier récemment disparu Umberto Eco. Pourtant, la lecture est loin d’être une activité partagée par tous. A l’occasion du Salon du livre, qui se tient jusqu’à dimanche soir Porte de Versailles à Paris, un sondage nous éclaire sur les habitudes des Français en la matière. 

Selon cette étude, menée par l’Ifop pour Dimanche Ouest-France, 13% des Français avouent ne jamais lire alors qu'un peu plus de la moitié (55%) déclare lire entre un et neuf livres par an. Le Centre national du livre classe les personnes qui lisent entre 1 et 4 livres sur 12 mois comme des petits lecteurs, ceux qui lisent de 5 à 19 livres comme des moyens lecteurs et ceux qui dévorent plus de 20 livres par an comme des grands lecteurs.  "Celui qui ne lit pas aura vécu une seule vie. Celui qui lit, aura vécu 5000 ans", disait le romancier récemment disparu Umberto Eco. Pourtant, la lecture est loin d’être une activité partagée par tous. A l’occasion du Salon du livre, qui se tient jusqu’à dimanche soir Porte de Versailles à Paris, un sondage nous éclaire sur les habitudes des Français en la matière.  Selon cette étude, menée par l’Ifop pour Dimanche Ouest-France, 13% des Français avouent ne jamais lire alors qu'un peu plus de la moitié (55%) déclare lire entre un et neuf livres par an. Le Centre national du livre classe les personnes qui lisent entre 1 et 4 livres sur 12 mois comme des petits lecteurs, ceux qui lisent de 5 à 19 livres comme des moyens lecteurs et ceux qui dévorent plus de 20 livres par an comme des grands lecteurs. 

Source : Métro

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30 août 2015

Sondage. Les Français aiment toujours lire

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Selon un sondage réalisé par BVA Doméo-Presse régionale, 77 % des Français aiment toujours la lecture. En fait, ce sont majoritairement les Françaises et les seniors qui lisent. Les hommes et les jeunes sont plus intéressés par la télévision et internet. Malgré les multiples sollicitations et la concurrence des loisirs numériques, les Français sont donc loin d'avoir banni la lecture de livres papier de leurs loisirs. Et cela est d'autant plus rassurant que même s'ils sont moins assidus que les femmes, deux hommes sur trois déclarent aimer la lecture. Et le constat est identique pour les moins de 35 ans. Cela étant dit, la réalité est plus nuancée. Près de 60 % des hommes préfèrent regarder la télévision plutôt que de lire un livre. Ils sont même un peu plus à céder aux sirènes d'internet. Ce qui est encore plus évident - ce n'est pas une surprise - pour les moins de 35 ans, 71 % préférant surfer sur le net. En revanche, cette tranche d'âge est moins attirée par la télévision, la moitié s'abandonnant aux plaisirs de la lecture. Et que lisent les Français ? Principalement des livres, s'agissant des femmes, les hommes préférant les journaux, les uns et les autres se rejoignant en ce qui concerne le goût des magazines. En revanche, seuls quatre lecteurs sur dix apprécient les bandes dessinées, en majorité des hommes. Et ce ne sont pas les plus jeunes qui en sont les plus friands mais les 35-64 ans. « C'est la génération Tintin, Spirou, Lucky Luke ou Astérix qui continue à acheter de la BD divertissement. Alors que les plus jeunes privilégient une BD plus typée reportage ou documentaire », souligne Frédéric Prilleux, bibliothécaire dans les Côtes-d'Armor (lire par ailleurs). Autre enseignement de ce sondage : le choix des auteurs préférés des Français traduit une préférence étonnante pour les auteurs classiques. Pagnol, Hugo et Zola caracolent largement en tête devant les premiers contemporains. Sans aucun doute l'effet collège et lycée... On peut aussi se demander si ces auteurs préférés sont aussi lus que plébiscités. A contrario, les écrivains étrangers préférés correspondent mieux aux choix effectués dans les libraires et bibliothèques. Il n'est pas étonnant non plus que Sherlock Holmes soit le héros de roman policier le plus apprécié des Français.
Source: Le Télégramme  

2 août 2015

74 % des européens préfèrent lire un livre papier en vacances

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Cette année encore, le livre papier obtient toute l'affection des Européens pendant leurs vacances, d'après la dernière étude menée par le site de voyage Opodo qui s'intéresse, pour la troisième année consécutive, aux habitudes de lecture des Européens en été. Ainsi, le livre papier obtient la préférence de 74 % des Européens, et 62% d'entres-eux indiquent en emporter en moyenne un à deux livres dans leur valise. 3 094 personnes ont été interogées lors d'un sondage en ligne mené en juillet 2015.  22 % des Français affirment même vouloir lire trois ou quatre livres pendant l'été. Toutefois, la palme des grands lecteurs revient aux Britanniques qui sont 12% à emporter plus de quatre ouvrages dans leurs bagages.  

D'après les différents résultats de l'étude, le portrait du lecteur estival Français typique s'établit ainsi : c'est une femme, de moins 30 ans, qui lit des romans en papier sur la plage, et des articles de presse sur ses appareils numériques. Elle prévoit un budget de moins de 30 euros pour ses lectures, qu'elle achète plutot dans les grands magasins et les centre-commerciaux.  L'étude révèle en outre un classement 2015 des lectures d'été des Français. On retrouve ainsi en tête Anna Gavalda avec Des vies en mieux (Le Dilettante) puis Six ans déjà d'Harlan Coben (Belfond),  et Prenez votre santé en main de Frédéric Saldmann (Albin Michel).

Source: Livres Hebdo

21 juin 2015

On lit moins mais plus numérique en Belgique

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Pour la troisième année consécutive, l’Association des éditeurs belges a demandé à l’institut de sondage Ipsos de cerner le Belge francophone, ses habitudes de lecture et ses canaux d’accès aux livres. Une enquête qui reflète les changements que connaît actuellement le marché du livre. Si on prend en compte la population francophone belge alphabétisée, 84% ont lu au moins un livre dans les douze derniers mois. Parmi ces 84%, 48% ne lisent que des ouvrages imprimés, 5% exclusivement des livres numériques et 47% les deux. La part numérique augmente chaque année. Qui est ce lecteur numérique? Le plus souvent un homme, de 15 à 44 ans, habitant Bruxelles et diplômé de l’enseignement supérieur.

Le lecteur est d’abord une lectrice, 51% de femmes contre 49% d’hommes. Un lecteur francophone sur quatre habite Bruxelles; 34% le Hainaut et le Brabant-wallon et 41% Liège-Luxembourg-Namur. On constate un bel équilibre (20%) côté âge avec juste une petite augmentation du taux (22%) chez les 35-44 ans et une petite diminution (18%) chez les 55-64. En revanche, plus la classe sociale est élevée, plus le taux de lecteurs grimpe. Près d’un lecteur sur deux appartient aux classes sociales les plus élevées. Corollaire, 52% des lecteurs ont un diplôme de l’enseignement supérieur alors qu’on retrouve seulement 2% de lecteurs chez les non-diplômés (ou juste l’école primaire). Six lecteurs sur dix travaillent et ce sont majoritairement des employés.

 

C’est d’abord pour son plaisir que le Bruxellois ou le Wallon lit. Et surtout des livres imprimés. La part du numérique augmente lorsqu’on lit dans le cadre du travail ou des études (donc surtout chez les jeunes). En moyenne, le lecteur a lu 16 livres imprimés et en a acheté 10. En revanche, pour le numérique, les lecteurs ont lu, en moyenne, un peu moins de neuf livres dont trois seulement ont été achetés. Dans l’absolu, le nombre de livres lus par personne a tendance à baisser. Le budget livre du Wallon et du Bruxellois s’élève, en moyenne, à 126€ par an pour les livres imprimés et à 67€ pour l’achat de livres numériques. Le livre papier est d’abord acheté en librairie mais elles sont suivies de près par les grandes surfaces. L’achat en ligne devient aussi important, 41% des lecteurs avouent avoir acheté un ou des livres imprimés via l’e-commerce. Le livre numérique est quant à lui principalement acheté sur Amazon, IBooks et Google books. Amazon se taille la part du lion. Curieusement, les classes supérieures achètent leurs livres numériques de préférence sur Amazon, les inactifs sur iBooks et les diplômés du secondaire sur Google books… 26% des lecteurs reconnaissent aussi avoir téléchargé (ou lu en streaming) illégalement des livres numériques! L’achat de livres numériques devrait augmenter dans le futur puisque tous les lecteurs (et même les non-lecteurs) envisagent d’en augmenter l’usage.

Plusieurs supports sont utilisés par le lecteur numérique. Si l’ordinateur reste le principal, son usage diminue chaque année. Actuellement, c’est la tablette qui a la cote, suivie de loin par le smartphone et la liseuse. Sans surprise c’est en format PDF que le livre est le plus souvent téléchargé. On constate aussi une augmentation du livre lu en ligne via le streaming. omme pour le livre imprimé, c’est d’abord de la littérature générale qui est lue numériquement. Curieux, le lecteur numérique achète plus de romans qu’il n’en lit. L’effet «je remplis ma bibliothèque»?

Source: L'avenir

 

 

31 mai 2015

Les Marseillais boudent-ils les librairies ?

libraire maupetit

Paris arrive en tête. La deuxième position est occupée par Boulogne-Billancourt, et la troisième par Lyon. Puis viennent Strasbourg, Nice et Montpellier. Ha ? Et toujours pas Marseille ? Poursuivons : Grenoble, Bordeaux, Toulouse… Et, en dixième position, Nancy. De Marseille, point.

Le site Amazon.fr a présenté son classement annuel "des villes françaises les plus amatrices de lecture" réalisé à partir des ventes de livres en version papier et électronique effectuées sur le site www.amazon.fr entre le 1er mars 2014 et le 31 mars 2015. Et, sombre constat, Marseille ne figure pas dans le top Ten.  Amazon.fr a même été dans l’incapacité de nous donner la position de la cité phocéenne ! Pas la peine d’insister, elle est sûrement reléguée loin derrière. Mais comment expliquer ce phénomène ? Les Marseillais lisent-ils moins qu'ailleurs ou, tout simplement, commandent-ils peu d’ouvrages sur Internet ?

Dax Rowling tient avec un compère la librairie Le Lièvre de Mars (21, rue des trois Mages, Ier) spécialisée en arts graphiques et dans les petites maisons d’éditions qui font du "bizarre" et du "beau". Il estime que, par rapport au nombre d’habitants, il y a peu de librairies dans la ville. "Les Marseillais ne lisent pas beaucoup ? Effectivement, je l’ai entendu dire, souligne-t-il. En tout cas, je ne pense pas qu’il y ait la place pour d’autres grandes librairies ici."

Le directeur de la librairie Maupetit (142, la Canebière, Ier) ne partage que partiellement cette analyse. Pour Damien Bouticourt, "les ventes de livres sur Internet sont importantes dans les villes où il y a beaucoup de librairies, car le livre fait partie des habitudes. Marseille n'en compte qu’une quinzaine alors que, par exemple, on en trouve quarante dans le XIe arrondissement de Paris."

Si les Marseillais achètent moins de livre, ce serait parce qu’ils sont moins sollicités qu’ailleurs. Il est vrai que l'on ne trouve pas de librairie dans de nombreux quartiers. Et certains de leurs habitants ne se rendent presque jamais sur la Canebière. "Ici, il vaut mieux travailler par maillage, estime Damien Bouticourt. Avoir deux, trois ou quatre librairies éparpillées dans la ville pour toucher plus de monde." Maupetit applique cette politique : elle a ouvert, en partenariat avec la mairie de Marseille, des librairies au musée d’Histoire et à la Vieille Charité. "Une troisième ouvrira fin juin au musée Cantini", précise le directeur. Voilà qui donne envie de feuilleter un bon bouquin…

Source: Metro News

19 mars 2015

Les utilisateurs du livre numérique n'abandonnent pas le format papier

Livre numérique

Le numérique ne représente pas une menace au format papier. Au contraire : 54% des lecteurs de livre digitalisé lisent plus de 10 livres papier par an, montre une étude réalisée par Librinova et Youboox auprès de 510 personnes. Les principaux atouts du numérique sont le coût (27%), la simplicité d'utilisation (23%) et la possibilité de découvrir de nouveaux auteurs. Sur tablette ou en format classique, les exigences sont les mêmes, à savoir la qualité du contenu, pour 76% des sondés. Sur ces deux supports confondus, le genre préféré le plus fréquemment cité (par près de 4 personnes sur 10) sont les oeuvres de fiction. Ensuite, il semble que le digital se prête un peu mieux aux nouvelles et histoires courtes (15%), tandis que le papier est plus propice aux BD et mangas (13%).

La différence la plus notable concerne le suivi de la lecture. Les lecteurs en numérique se lassent plus vite que les autres. Ils sont en effet seulement 35% à terminer systématiquement un ouvrage sur tablette, contre 60% pour le livre papier.

Source: La montagne

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