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8 janvier 2021

La grande majorité des français contre la fermeture des librairies en cas de reconfinement

sondage fermeture librairie France reconfinement

Le SNE et l'institut Odoxa ont mené une enquête auprès des français le 10 et 11 décembre 2020 sur la lecture durant les confinements. En temps normal, les français lisent en moyenne 8,4 livres par an (10 pour les femmes). Les seniors lisent le plus (11 livres / an) et les 25-34 ans le moins (5,3 livres/ an). Concernant les goûts de lecture les français plébiscitent le roman policier 45% des suffrages. Ils sont devant les romans contemporains (32%) et les romans fantastiques (28%). Suivent les livres pratiques (bricolage, voyage, cuisine) puis la BD (26%) et les mangas (20%).  Pendant les confinements, les français ont lu plus. Un tiers d’entre eux (33%) s’est mis à lire davantage. Ce sont les plus jeunes (moins de 25 ans) qui se sont mis à lire le plus pendant les deux périodes de confinement (42%). Face au stress généré par les confinements la poésie a été un refuge avec 7% de citations parmi les genres les plus lus. Si les français ont plus lu pendant les deux confinements c’est d’abord pour lutter contre l’ennui (43%). C’est aussi pour se déconnecter de l’actualité (33%) et passer moins de temps sur les réseaux sociaux (31%).

Enfin, interrogés sur l’hypothèse d’un 3ème confinement, 85% des Français rejettent qu’il implique une nouvelle fermeture des librairies. Les seniors, plus sensibles au virus sont pour 91% en faveur du maintien des librairies ouvertes.

Pour Vincent Montagne, Président du SNE, « les résultats de ce sondage viennent confirmer, chiffres et pourcentages à l’appui, que face aux incertitudes et à la surconsommation anxiogène d’Internet et des réseaux sociaux, le livre est plébiscité par le public, notamment par les plus jeunes, comme un véritable antidote, et que les Français sont et restent intimement attachés à leurs librairies ».

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7 janvier 2021

Des vers pour charmer la capitale vaudoise

poésie transport Lausanne

A l’occasion du Printemps de la poésie 2021, les Transports publics de la région lausannoise (tl) et la Ville de Lausanne proposent un concours de poésie tout public.Quoi de mieux que les bus, métros et trains des Transports publics de la région lausannoise (tl) pour amener la poésie en ville et même au-delà ? A l’occasion du Printemps de la poésie 2021, festival suisse des arts poétiques qui se déroulera du 20 mars au 3 avril, la Ville de Lausanne et les tl lancent un concours de poésie destiné tant aux adultes qu’aux enfants. Les «plus de 16 ans» et «moins de 16 ans» sont invités à composer un poème bref de type haïku, à savoir 3 vers et 17 syllabes en tout, annonce jeudi la Ville dans un communiqué. Le thème «Lignes de vie» – également signature des tl – invite les participants à s’inspirer des transports, de la manière dont les bus et métros sillonnent la ville, des potentielles rencontres que l’on peut y faire et des tranches de vie qui s’y déroulent pour écrire leurs vers.

Le délai de participation au concours est fixé au 20 février. Les poèmes sont à envoyer via le formulaire disponible sur le site internet de la Ville. Les meilleurs textes de chaque catégorie, sélectionnés par le jury, seront diffusés durant le Printemps de la poésie 2021 sur les écrans et bornes des bus, métros et trains du réseau tl, ainsi que sur les sites internet des tl, de la Ville de Lausanne et sur les réseaux sociaux. Un prix récompensera le lauréat ou la lauréate de chaque catégorie.

Présidé par le poète et musicien Stéphane Blok, le jury sera composé de représentants du Service des bibliothèques et archives de la Ville, initiateur du projet, et des tl. Cette démarche d’écriture participative souhaite encourager, de manière ludique et conviviale, la diffusion de la poésie en ville autant que la créativité des Lausannois, conclut le communiqué.

Source: 20 minutes

6 janvier 2021

Prévision de hausse du chiffre d'affaire de l'édition numérique jusqu'en 2025

La pandémie de la Covid-19 a dynamisé l’édition numérique, les chiffres contenus dans cette étude montrent que tous les indicateurs sont au vert pour que la croissance se poursuive. Les prévisions sont : 29 milliards en 2022, 30,5 milliards en 2023 voir le graphique ci-dessous. 

Revenus édition numérique

Utilisateurs édition nunériques

 Les chiffres de cette étude prennent en compte l’e-Publishing dans son ensemble. A savoir, le livre, les magazines grand public et professionnels, la presse en ligne. Selon les statistiques reçues, les livres numériques vont générer 15,6 milliards de dollars de revenus cette année dans le monde. La croissance devrait là aussi se poursuivre pour atteindre les 17.7 milliards $ en 2025. Le marché mondial de l’édition électronique est dominé par les livres numériques. Ils devraient atteindre plus d’un milliard d’utilisateurs avec une croissance CA de 6% versus 2021. La presse digitale, joue un rôle moins important et devrait atteindre les 11.4 milliards de dollars de revenus en 2021. L’enquête Statista montre qu’Amazon domine sur les marchés américain, allemand et britannique, avec 83%, 66% et 84% des répondants utilisant ses services pour acheter des ebooks. D’autre part, le marché chinois est très compétitif, iReader, Amazon et QQ Reader détiennent chacun environ 30% de part de marché.

Les États-Unis jouent un rôle de premier plan sur le marché mondial de la publication numérique. Ils devraient générer 9,8 milliards de dollars de revenus en 2021. C’est une augmentation de 8% en un an. Les statistiques montrent que les livres électroniques représentent plus de 60% de cette valeur. Le Japon devrait atteindre 2,3 milliards de dollars en 2021, soit 10% de plus qu’il y a un an. Les revenus du marché chinois de l’ePublishing, (3e au monde), devraient augmenter de 11,1% pour atteindre 2,2 milliards de dollars en 2021. Bien que la Chine soit loin derrière, le nombre d’utilisateurs de livres numériques dans le pays devrait atteindre 378 millions cette année. c’est près de quatre fois plus qu’aux États-Unis et au Japon réunis. Le Royaume-Uni se défend également. Avec 1,7 milliard de dollars de CA, le pays s’est classé comme le plus grand marché de ce segment en Europe et le 4ème au monde. Le livre numérique représente également le plus grand segment du marché britannique, qui devrait atteindre une valeur de 965 millions de dollars cette année. La Corée du Sud suit, avec 956 millions de dollars de revenus.

Source: Idboox

5 janvier 2021

2020, un bilan en demi-teinte pour les libraires français

CA 2020 Librairie

Les libraires sauvés par la fidélité et la solidarité de leurs clients, tel est le constat dressé par une profession qui a craint pour sa survie. Au titre de 2020, l'année du coronavirus, l'activité globale de la profession affiche une baisse de 3,3 % des ventes comparativement à 2019, grâce aux achats massifs des lecteurs lors des quelques mois d'ouverture, a annoncé mardi le Syndicat de la librairie française dans un communiqué sur son site.

"La fréquentation exceptionnelle en librairie après les deux périodes de fermeture a permis d'éviter une catastrophe", a expliqué le syndicat, soulignant le "retour très massif" des lecteurs en librairie à la suite des deux périodes de confinement : +32% en juin, +35% en décembre. Ces données ont été collectées par l'Observatoire de la librairie, géré par le Syndicat de la librairie française. Celui-ci regroupe 368 librairies pour un chiffre d'affaires consolidé de 390 millions d'euros, soit plus du tiers du chiffre d'affaires de la profession.

Les évolutions sont contrastées selon la taille des librairies, les plus grosses ayant le plus souffert de la fermeture. Plus le chiffre d'affaires est important, plus l'activité se rétracte. Ainsi, les librairies de plus de 4 millions d'euros de CA ont subi une baisse moyenne de plus de 9%. Une librairie sur cinq a accusé une baisse supérieure à 10%.

La majorité des rayons ont été en baisse, à l'exception de la littérature, de la bande dessinée et de la vie pratique, qui ont représenté à eux trois la moitié des ventes en librairie en 2020. Pour le tourisme, le livre d'art (fermeture des musées, annulation des expositions) et l'universitaire, les contre-performances ont été directement imputables à la crise sanitaire. Une baisse des achats des bibliothèques supérieure à 5% est aussi relevée. Les librairies, cataloguées parmi les commerces non essentiels au deuxième confinement, avaient finalement pu rouvrir fin novembre, et ont donc pu profiter pleinement de la vague d'achats de la période de Noël. Beaucoup de voix s'étaient élevées pour demander leur réouverture, la lecture s'avérant une activité psychologiquement précieuse et très demandée en période d'arrêt des autres activités culturelles. Selon les estimations du syndicat, pendant le deuxième confinement, les ventes autorisées aux libraires, par correspondance et sur leur pas de porte ("click and collect"), ont assuré jusqu'à 20% du chiffre d'affaires réalisé en temps normal.

Source: France Info Culture

 

4 janvier 2021

Distributeurs de documents: sortir le livre de la bibliothèque

nedap_livre_serviceDes livres au prêt pour tous, là où on les attend le moins. En France, quelques établissements de lecture publique ont sauté le pas et ouvert leurs collections sur la ville, avec la mise en place de solutions de prêt hors les murs innovantes. Kiosques de prêt de livres en libre-service et distributeurs de documents s'installent timidement mais progressivement au sein de centres sociaux ou encore de galeries commerciales. En apportant aux bibliothèques une réponse aux besoins d’extension des horaires d’ouverture, d’immédiateté et de simplicité d’accès aux documents, ces équipements permettent aussi de toucher des publics éloignés de la lecture. En 2020, en période de confinement, ils ont également facilité l’organisation de service de click and collect.  Au nord de Paris, le réseau des 22 médiathèques de Plaine Commune teste depuis trois ans "Livre service", un dispositif constitué d'une étagère intelligente capable de générer son propre inventaire et d’enregistrer des prêts sur le compte d’un usager. Le premier module, un kiosque de prêt installé en 2017 au siège de Plaine Commune, offre aux agents une sélection de titres pour donner envie d’emprunter des livres dans un endroit inattendu, y compris à des personnes qui ne fréquentent pas de médiathèque.

Pour que chacun et chacue puisse emprunter de manière immédiate, il a fallu mettre au point un système d’auto-inscription. "Le pilote que nous avons mis en place au siège de Plaine Commune a permis de mettre au point toutes ces fonctionnalités avec les prestataires RFID (Nedap) et logiciel métier (Infor). La différence avec les boîtes à livres que l’on voit maintenant dans beaucoup de villes, c’est que les livres présentés sont tous récents et choisis par les bibliothécaires en fonction du public qui fréquente le lieu d’implantation. Ils sont aussi régulièrement renouvelés", explique Lucie Daudin, directrice de la lecture publique chez Plaine Commune (Seine-saint-Denis). 

En 2018, un casier de réservations est venu étoffer l'offre de distribution hors-les-murs, donnant ainsi accès au million de documents (livres, DVD, CD) possédés par le réseau des médiathèques en faisant acheminer les titres à la demande. "C’est un plus évident pour les usagers, car ce sont des points de desserte supplémentaires, ouverts à des horaires souvent différents de ceux des médiathèques. Il faut noter que les usagers ont besoin d’être accompagnés pour apprendre à se servir des dispositifs, pour en tirer ensuite tous les bénéfices en autonomie", constate Lucie Daudin.

Afin de permettre aux bibliothécaires de rencontrer les usagers et de tenir compte de leurs remarques pour améliorer le service, des temps de médiation réguliers ont donc été mis en œuvre avec le déploiement de chaque dispositif. Et au-delà du contact direct avec les bénéficiaires du service, la dimension partenariale entre les bibliothécaires et les sites partenaires est également essentielle pour garantir la bonne appropriation du "Livre service" par les usagers. 

Cette nouvelle façon de faire du "hors-les-murs" au service d’un territoire permet à la fois de faire connaître l’offre de lecture publique et de donner" un avant-goût de la médiathèque, comme une friandise qui donne envie de s’y rendre ensuite pour avoir accès à plus encore", sourit Lucie Daudin qui reconnait toutefois la nécessité de mettre en place une logistique adaptée, notamment pour le chargement du kiosque et l’acheminement des réservations.

Suite au succès de la phase pilote, un deuxième ensemble a été déployé temporairement à La Courneuve pour maintenir une offre de substitution à proximité de la médiathèque John Lennon fermée pour plusieurs mois de travaux. Le bilan, positif, a encouragé le réseau Plaine Commune à étendre son offre. En 2021, le projet passera à la vitesse supérieure et deux nouveaux points de desserte seront inaugurés en début d'année: l’un au sein d’un centre social municipal à Saint-Denis, l’autre au sein de la Maison de l’Emploi de Stains. Deux autres phases de développement sont prévues pour fin 2021 et début 2022.

Source: Livres Hebdo

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3 janvier 2021

Les trente ans de carrière de Frédéric Beigbeder au Bataclan

Frédéric Beigbeder au Bataclan

Les boîtes de nuit sont fermées. Qu'importe, les jeudi 11 mars et vendredi 12 mars à 20 heures,  Frédéric Beigbeder transformera le Bataclan en night-club pour deux soirées très privées  où il convie les grands auteurs de la littérature.  L'oiseau de nuit de 55 ans entend se confier sur l'homme qu'il a été depuis 1990 et celui qu'il n'a plus le droit d'être. Pour se raconter, il a sélectionné des extraits de ses romans et de ses chroniques à la radio et à la télé, accompagnés de ses morceaux de musique préférés. 

Comme l'explique le Figaro, pour trouver le format idéal et festif, Frédéric Beigbeder a fait appel au metteur en scène Jérémie Lippmann. Attablés au Café de Flore cet été, ils ont réfléchi à un show pouvant mêler littérature, monde de la nuit et cinéma. Ils ont donc créé un «DJ Set Littéraire», sorte de concert théâtral sur fond de littérature. Jérémie Lippmann, qui a mis en scène JoeyStarr dans Éloquence à l’Assemblée avec des discours de Robespierre et de Simone Veil, ressuscite les textes criants de vérité et d'actualité de grands auteurs disparus comme Albert Camus, Céline, Françoise Sagan, Marguerite Duras, Sacha Guitry, Alfred Jarry... Un gros travail a été effectué dans les archives pour retrouver les textes lus par les auteurs eux-mêmes. Puis résolument modernisés avec la mise en musique de DJ Pone. «Du gros beat», s'amuse d'avance Jérémie Lippmann.

«Un florilège déconnant et un bilan de vie mélancolique, un retour sur le monde d'avant (où l'on vivait) comparé au monde d'après (où l'on se contente de ne pas mourir), un retour sur ma jeunesse perdue, et sur un présent incompréhensible», résume l'auteur de 99 Francs.

«À la fin du spectacle, un projet X très très festif ressemblera à une boîte de nuit géante», assure le metteur en scène. Dans cette dernière partie, les écrivains vivants cette fois-ci sont convoqués comme Amélie Nothomb et Michel Houellebecq. Le format inédit, avec une vingtaine de chansons, pourra exister ensuite dans les salles de concert et les festivals.

Si cela vous intéresse, vous pouvez réserver en cliqueant ici.

2 janvier 2021

Baisse de l'industrie de l'industrie du livre en Algérie en 2020

Baisse industrie livre Algérie

La crise sanitaire de la Covid-19, qui a touché l'Algérie et tous les pays du monde en cette année 2020 a fortement impacté le secteur de l'édition et l'industrie du livre provoquant une baisse considérable des publications et la cessation d'activité de nombreuses maisons d'édition et imprimeries, selon le constat de plusieurs professionnels du livre. Lamia Hammeche, directrice de l'édition par intérim à l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) a déclaré que le volet édition de l'Anep a été touché par la situation imposée par la pandémie causant une «baisse des ventes et un report des rendez-vous de publication» pour absence de commercialisation et de promotion particulièrement «après la suspension des activités des libraires et distributeurs et l'annulation des Salons nationaux et internationaux» qui représentent une occasion de promotion des publications. Elle a cependant assuré que cette situation exceptionnelle a été mise à profit pour «revoir le processus d'édition, donner la priorité à la promotion sur des supports numériques et pour préparer l'ouverture de nouvelles librairies dans différentes villes du
pays». L'édition au niveau de l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) a également connu un important recul, selon Fadhel Zakour attaché de presse de l'Enag, qui a indiqué «qu'une vingtaine de titres, particulièrement des ouvrages parascolaires, ont été publiés cette année contre une moyenne habituelle de près de 70 ouvrages par an». 

L'éditeur et président du Syndicat national des éditeurs de livres (Snel), Ahmed Madi a relevé pour sa part que le secteur du livre connait «une situation catastrophique depuis plusieurs années», accentuée par «l'absence de politique culturelle», ce qui a poussé un grand nombre de maisons d'édition et d'imprimeries à «cesser ou suspendre leurs activités».
Selon lui cette situation est le fruit de la «diminution des subventions publiques, de la cherté des coûts de production et de la rareté des librairies» en plus du «recul des ventes en version papier devant les supports numériques». Cette situation a été aggravée, selon Ahmed Madi, par la pandémie de Covid-19 qui a paralysé le secteur avec l'arrêt des activités des librairies et l'annulation des manifestations liées au livre ce qui a causé le gel des activités de cinquante maisons d'édition affiliées au Snel et de 90% des imprimeries.
Le président du Snel appelle les pouvoirs publics à«recourir aux différents mécanismes de soutien à l'industrie du livre, gelés depuis trois ans et à activer le Centre national du livre (CNL) qui devrait suivre la situation et fournir des rapports réguliers». Evoquant les imprimeries, l'imprimeur Amine Bouarroudj dont l'activité est composée à 80% de production de livres, a indiqué que «son chiffre d'affaires connaît une baisse de 70%».
Rafik Taibi, directeur des éditions «Al Khayal» déclare avoir publié 50 ouvrages en 2020 contre 90 en 2019 ajoutant que les publications de l'année dernière se sont très peu vendues. Spécialisé dans le livre pour enfant, Mohanned El Djomhani, directeur des éditions «Atfalouna» a lui aussi fait état d'un recul de 60% des publications causé par l'annulation des différents Salons du livre et par la réticence des auteurs à publier cette année. Du côté des éditions «Houma» un recul des ventes de près de 60% est enregistré depuis 2019. Récemment, un nouveau rapport de l'Unesco a révélé un recul des activités de l'édition de l'ordre de 7.5% sur le marché mondial pour cause de pandémie.

Source: L'Expantion

31 décembre 2020

Baisse du prix du livre en Belgique à partir du 1er janvier

Prix Livres Belgique

Amis belges francophones amateurs de lecture, l'année 2021 commence bien pour  vous. En effet, acheter des livres va vous coûter moins  cher . Cette baisse de coût s'explique par la disparition de la tabelle sur les nouveautés. Ce surcoût de 4%  était devenu obsolète depuis le passage à l'euro car il était  appliqué initialement pour faire face aux variations de taux de change entre franc français et franc belge sur les livres distribués par Dilibel (Hachette) et Interforum Benelux (Interforum).

C'est une victoire pour l’immense majorité des libraires francophones, qui ont accepté, de fait, une légère baisse de leur chiffre d’affaires, compensée par une autre mesure du décret, le plafonnement des remises pour le grand public à 5%, en librairie indépendante comme en grandes surfaces. 

C’est "l’aboutissement d’un combat d’une trentaine d’années", que s’apprête à célébrer Yves Limauge, le co-président du Syndicat des libraires francophones de Belgique (SLFB). 

"C’en est fini des vilaines étiquettes qui faisaient que l’on payait un livre en Belgique plus cher qu’en France, ou que sur internet. Désormais, les Belges achèteront leurs livres au prix fixé par l’éditeur, comme tout le monde", se félicite le libraire, propriétaire de A Livre ouvert – Le rat conteur, à Woluwe-Saint-Lambert.

"C’est un soulagement évident et une victoire pour l’interprofession, mais cette disparition ne concerne que les nouveautés, et tous les livres parus avant sont toujours tabellisés jusqu’à épuisement du titre", tempère Philippe Goffe, président du PILEn, qui réunit six associations professionnelles et porte depuis longtemps le projet de prix unique, notamment via le portail d’information Prixdulivre.be

Partiellement libérés de la tabelle, les libraires belges francophones affrontent cependant un dernier obstacle : le différentiel de TVA entre la France, où elle est à 5,5%, et la Belgique, à 6%. Concrètement, un livre vendu 10 euros en France devrait passer à 10,05 euros en Belgique. Or, si les libraires ont accepté de prendre ce différentiel de TVA à leur charge, Dilibel, contrairement à Interforum Benelux, refuse pour l’instant de s’aligner, expliquent Yves Limauge et Philippe Goffe.

Si Hachette mettait en avant sa volonté de "partager l’effort" pour ne pas renoncer à sa présence locale, l’avenir des deux plus gros distributeurs de Belgique, dont la qualité de service n’est pas remise en cause, se pose sérieusement. Avec la disparition de la tabelle, Dilibel et Interforum Benelux vont enregistrer des pertes de revenus qui se chiffrent en millions d’euros.

"Il y a un grand risque de chaos pour toute la distribution en Belgique si jamais ces deux opérateurs venaient à se retirer", met en garde Benoît Dubois, le directeur de l’Association des éditeurs belges (Adeb).  

 "Nous plaidons pour une discussion, afin qu’une solution puisse être trouvée", insiste Benoît Dubois, espérant un "coup de main des pouvoirs publics pour sauvegarder l’outil de distribution."

En février dernier, Dilibel a annoncé la baisse de 1% des remises commerciales accordées aux libraires belges, pour compenser la fin de la tabelle. Une décision unilatérale aussitôt dénoncée par les professionnels. Le marché du livre de langue française en Belgique est en effet nourri à plus de 70% par la production française, et au sein de cette production, Dilibel et Interforum Benelux pèsent ensemble au moins 50% du marché. Par ailleurs, outre les livres importés de France, les deux groupes ont intégré à leur portefeuille au fil des années un grand nombre d’éditeurs belges de taille moyenne.

 

30 décembre 2020

Hausse des ventes de livres numériques au Brésil en 2020

Brésil hausse vente ebook

La crise sanitaire a entraîné une hausse des ventes de livres numériques au Brésil, selon une étude réalisée conjointement par le cabinet de consultants en marketing Rudiger et l'entreprise spécialisée dans le livre numérique Bookwire. Les données de vente agrégées pour ce rapport reflètent l'offre numérique d'environ 500 éditeurs brésiliens, soit environ 70% du marché éditorial numérique brésilien. Après comparaison des chiffres sur les huit premiers mois de l'année, il apparaît que les ventes de livres numériques ont augmenté de manière significative de mars à mai 2020. Selon l'étude, la fiction et la non-fiction ont généré une croissance continue des recettes et d'unités vendues tout au long du confinement, tandis que la science-fiction n'a connu que des pics de courte durée, à la fin du confinement. D'après Bookwire, le succès de cette hausse peut aussi s'expliquer par des campagnes de marketing spécifiques. Les ventes d'ebooks pour la jeunesse et les jeunes adultes ont augmenté de 227% entre le mois de mai et le mois d'août, soit après le confinement.

Pendant le confinement, les ventes numériques ont connu une croissance exponentielle et sont restées stables par la suite, ce qui pourrait s'expliquer par l'enseignement à distance en raison de la fermeture des écoles, et à l'isolement en lui-même. Les parents ont dû se fier davantage à la technologie pour l'éducation et le divertissement, de sorte que davantage d'ebooks ont été achetés. Certains éditeurs ont mené des campagnes de marketing stratégique avec des auteurs et des personnes d'influence. Après le confinement, malgré des efforts de marketing réduits, les chiffres de ventes ont malgré tout continuer à augmenter. L'étude ne s'est intéressée qu'au marché du livre numérique car le marché du livre audio au Brésil n'en est qu'à ses débuts. 

Source: Livres Hebdo

29 décembre 2020

BibliOdyssée : des livres numériques pour les enfants atteints de troubles de la lecture arrivent dans les bibliothèques

Bibliodysée disponible bibliothèque

Des lives adaptés pour les enfants "dys", c'est ce que développe la plateforme BibliOdyssée, dédiée aux bibliothèques publiques. Elle va mettre une collection de livres numériques à disposition des enfants atteints de troubles de la lecture, a annoncé son promoteur, la start-up Mobidys. Déjà utilisés dans plus de 200 collèges en France grâce à la bibliothèque numérique SONDO, ces livres "augmentés" permettent de faciliter la lecture des enfants souffrant de troubles "dys" - ou troubles cognitifs spécifiques (dyslexie, dysorthographie, dyspraxie...) - grâce à des outils visant à soulager l'effort cognitif de la lecture.  Ces textes sont dotés de fonctionnalités comme l'espacement des lettres et des lignes, le surlignage des syllabes ou un accompagnement audio.

"Nos livres permettent de soulager l’effort de lecture et de libérer le cerveau du lecteur, afin que son attention soit portée au sens plutôt qu’au décodage", explique Mobidys sur son site.

Les livres seront mis à disposition des bibliothèques publiques et des médiathèques, via abonnement. Ils "permettront aux enfants en difficulté d'accéder plus facilement à la littérature", souligne l'agence assurant la communication de Mobidys. Cette collection d'ouvrages de littérature jeunesse sera accessible sur la plateforme BibliOdyssée en format ebook, sur tablettes, liseuses, ou ordinateurs, dans les bibliothèques partenaires ou à domicile, dès janvier prochain.

Source: France Info Culture

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