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13 novembre 2021

Hausse des ventes pour Groupe Arnoldo Mondadori Editore en Italie et en Espagne

Groupe Arnoldo Mondadori Editore Berlusconi

"Ce moment de grâce dans le livre réchauffe le cœur. Je ne parle pas seulement en tant qu'éditeur et lecteur, mais en tant que citoyen de ce pays. Car, malgré que le virus reprend de la vigueur, c'est l'un des signes qui autorisent la confiance et l'optimisme dans une Italie qui à son tour vit un moment de grâce", déclare Marina Berlusconi, la precidente du Groupe Arnoldo Mondadori Editore au Corriere della Sera.

 "En 2021, nous nous attendons à une marge nettement meilleure pour Mondadori également en 2019 - déclare-t-elle- et, net des acquisitions, aucune dette, en effet, des liquidités en caisse. "

Les excellents chiffres des neuf premiers mois viennent d'être publiés, ainsi que ceux de Mediaset, qui en Italie et en Espagne a beaucoup progressé en termes de revenus et de bénéfices, prévoit une année record et a réussi à lancer le projet paneuropéen ». Il revient sur "l'année inoubliable du livre", qui au printemps 2000 était en fait à zéro vente, puis s'est lancé dans une étonnante reprise et clôturera une très forte hausse en 2021. 

Un résultat qui « récompense la stratégie de Mondadori, de plus en plus centrée sur le cœur de métier. Les entreprises investissent et nous avons encore beaucoup investi dans le livre cette année, à commencer par l'acquisition de De Agostini Scuola que l'Antitrust vient d'approuver ». Mais Marina Berlusconi va plus loin. « Oui, je crois que ce nouveau printemps du livre représente quelque chose d'important pour tout le monde. Bien sûr, les chiffres doivent être pesés, certaines analyses sont contradictoires. Mais dans tous les cas, un pays qui lit plus est un pays qui a plus d'avenir".

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11 novembre 2021

Lauréate du Prix Cervantès 2021

Cristina Peri Rossi

L’écrivaine uruguayenne Cristina Peri Rossi a reçu le prix Miguel de Cervantes 2021 de littérature en langue espagnole, doté de 125 000 euros (environ 144 800 dollars), selon la décision du jury, rendue publique ce mercredi par le ministre espagnol de la Culture et des Sports , Miquel Iceta. Le jury reconnaît à Peri Rossi « sa carrière comme l’une des grandes vocations littéraires d’aujourd’hui dans une grande variété de genres et son engagement constant pour des questions contemporaines telles que la condition de la femme et la sexualité ». La littérature de Peri Rossi « est un exercice constant d’exploration et de critique, sans pour autant éluder la valeur du mot comme expression d’un engagement sur des questions clés de la conversation contemporaine telles que la condition de la femme et la sexualité », a indiqué le jury, qui Il a également souligné son travail en tant que pont entre l’Amérique latine et l’Espagne qui « doit rester un rappel perpétuel de l’exil et des tragédies politiques du XXe siècle ». Iceta a mis en évidence la multitude de genres que l’auteur a cultivés, bien qu’elle ait choisi un poème, « Ma maison », pour souligner l’amour de Peri Rossi pour la littérature : « Ma maison, c’est d’écrire », dit un vers du lauréat de cette œuvre.

 Un prix que l’uruguayenne Cristina Peri Rossi a reçu avec une grande gratitude et une grande joie qui est devenu le meilleur cadeau pour l’écrivain, selon son éditeur.

« Vendredi 12, elle aura 80 ans et il n’y a pas de meilleur cadeau que cette reconnaissance bien méritée », a déclaré son rédacteur en chef José Ángel Zapatero. « C’est une reconnaissance très méritée », a-t-il déclaré à l’agence de presse EFE Zapatero, qui a publié l’année dernière son dernier ouvrage, « La Insumisa », sous le label Menoscuarto.

« Elle est très heureuse, très excitée et super contente du prix », a ajouté son environnement le plus proche.

Zapatero a assuré que Cristina Peri Rossi est « une excellente conteuse et une magnifique conteuse » et a regretté qu’il ait fallu si longtemps pour reconnaître la valeur de cette femme du boom et post-boom hispano-américain. Auteur de ‘La nef de los locos’ -son œuvre la plus célèbre-, Peri Rossi est aussi une contemporaine d’une génération d’hommes tels que Mario Vargas Llosa, Gabriel García Márquez et Julio Cortázar.

Avant elle, seules cinq femmes avaient remporté le Prix Cervantes, la dernière d’entre elles, Ida Vitale en 2018, également uruguayenne ; après l’espagnole María Zambrano (1988) et Ana María Matute (2010) ; la cubaine Dulce María Loynaz (1992) et la mexicaine Elena Poniatowska (2013).

« C’est la deuxième voix féminine et la troisième voix uruguayenne récompensée par le prix Cervantes. Pour un pays de trois millions d’habitants, c’est une distinction gigantesque », a déclaré la vice-ministre de l’Éducation et de la Culture de l’Uruguay, Ana Ribeiro. Juan Carlos Onetti a été le premier uruguayen à recevoir les Cervantes en 1980.

Source:  Français.es

8 novembre 2021

Lauréat du Prix Vendredi 2021

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Le Prix Vendredi 2021, le "Goncourt de la littérature jeunesse", a été décerné le 8 novembre à Sylvain Pattieu pour son roman Amour chrome, premier tome de la série Hypallage, paru à l'Ecole des loisirs en janvier 2021. le deuxième tome, Terrain frère, est sroti le 25 aôut. Ce roman adolescent débute en novembre 2015. Discret et populaire, Mohammed-Ali a 14 ans et vit dans le département de la Seine-Saint-Denis avec ses amis Zako, Lina et Margaux. Le collège, ça roule. Mais il a une vie secrète : il aime faire des graffitis la nuit et il est amoureux d'Aimée, passionnée de foot. Pour attirer son attention, il soigne de plus en plus son apparence et compte l’inviter au prochain match de l’équipe de France.

Sylvain Pattieu vit et enseigne en Seine-Saint-Denis, à l'université Paris 8 en tant qu'historien et membre de l'équipe du master de création littéraire. Il est l’auteur de plusieurs livres: Tourisme et travail, de l’éducation populaire au secteur marchand (1945-1985) (Presses de Sciences Po, 2009), Les camarades des frères. Trotskistes et anarchistes dans la guerre d’Algérie (Syllepse, 2002), Des Impatientes, premier roman, Le bonheur pauvre rengaineEt que celui qui a soif, vienne, et Forêt furieuse, tous quatre publiés par Le Rouergue, Beauté Parade, récit sous forme de comédie sociale (Le livre de poche). Amour chrome est son premier livre jeunesse.

Deux mentions spéciales ont été attribuées. La première à Joëlle Ercomier pour son roman , édité chez Zebulo. Quatre personnages se confrontent à la vérité et à leurs sentiments emmêlés : Kô, 16 ans, un adolescent taciturne qui ne vit que dans l'espoir du retour de son père, sa soeur Sindhu, 13 ans, une fille vive et enjouée, leur mère Nila et Darpan, un étranger énigmatique. L'histoire est inspirée par la découverte en juillet 2015 d'une aile d'avion sur la côte Est de l'île de La Réunion. La seconde distingue Je serai vivante de Nastasia Rugani (Gallimard jeunesse). "Moi, j'aurais préféré ne jamais me rendre sous le cerisier, il y a trois mois, en avril dernier." Trois mois après avoir été victime d'un viol, une adolescente fait sa déposition à la gendarmerie. Elle exprime sa souffrance et sa révolte.

Source:  Livres Hebdo

5 novembre 2021

Lauréate de la Grande Ourse 2021

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Après Gilles Bachelet en 2019 et Marie Desplechin en 2020, c’est Lucie Félix qui revêt le costume de la « Grande Ourse 2021 ». En quelques années, en sept albums seulement, cette autrice âgée de 36 ans s’impose comme une figure incontournable dans le paysage éditorial jeunesse. CoucouLa Promenade du petit bonhomme… Des titres évocateurs qui invitent, tout en finesse, les tout-petits sur les chemins hasardeux de la lecture. La clarté percutante de ses images, son jeu d’écriture fait d’enchaînements ludiques et poétiques, l’invitation adressée au lecteur de prendre les rennes du déroulement de l’histoire, font de Lucie Félix une autrice qui s’inscrit dans la grande tradition d’artistes plasticiens qui, tel Bruno Munari, pensent l’album comme un terrain de jeu. Découpages, jeux de lumières, transparences, jeux de doigts… la forme de chaque ouvrage abrite une expérience de lecture inédite, construite de manipulations intimement liées au sujet même du récit. Avec Lucie Félix, la lecture devient une découverte esthétique, un chemin sensible qui engage tout le corps et suscite le désir de recommencer. Étudiés, disséquées, ses ouvrages tracent des narrations originales, maitrisées au cordeau, en laissant toute liberté au lecteur de construire son parcours personnel. La lecture devient un dialogue entre l’œuvre et le lecteur, entre le parent et l’enfant. Un espace de curiosité, d’enrichissement, de rencontres. Un regard nouveau sur l’album pour les plus petits, des mises en scènes soignées, une œuvre dense, font de Lucie Félix la Grande Ourse 2021.

«Mes livres sont des dispositifs expérimentaux, narratifs, poétiques, dont le petit lecteur est le personnage principal. Je les envisage en dialogue permanent avec d’autres pratiques artistiques, arts plastiques, écriture, scénographie… Le jeu, l’enfance, sont au cœur de mon travail», explique l'autrice sur le site du SLPJ.

4 novembre 2021

Lauréat du Booker Prize 2021

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L’auteur sud-africain Damon Galgut a remporté mercredi soir le Booker Prize, prestigieuxprix littéraire britannique, pour son roman «The Promise», qui retrace l’histoire d’une famille blanche dans une exploitation agricole près de Pretoria. 

«Je suis profondément, humblement reconnaissant», a déclaré le lauréat de 57 ans, finaliste pour la troisième fois du Booker Prize. Couvrant la période de la fin de l’apartheid jusqu’à la présidence de Jacob Zuma, « The Promise » retrace la progressive dislocation d’une famille blanche de Pretoria alors que le pays émerge vers la démocratie.

Damon Galgut faisait partie des favoris parmi les finalistes, trois hommes et trois femmes. 

« Ça a été dur », a expliqué la présidente du jury, l’historienne Maya Jasanoff, mais « après beaucoup de discussions nous sommes arrivés à un consensus autour d’un livre » qui « a une originalité et une fluidité de voix incroyables », « un livre dense, avec une signification historique et métaphorique ».

L’auteur a déclaré qu’il voulait accepter ce prix pour « toutes les histoires qui ont été racontées et celle qui ne l’ont pas été », les écrivains, reconnus ou non, « de ce remarquable continent dont je fais partie ». Le New Yorker a qualifié l’ouvrage de « remarquable », tandis que le Sunday Times d’Afrique du Sud a jugé « étonnant de voir combien d’histoire Galgut parvient à mettre dans ce court roman ».

Le vrai sujet du livre est « le temps et comment le temps passe ». Si un message était à retenir, « ce serait que la mortalité est ce qui sous-tend toutes nos vies », « nous vieillissons tous et tout change au fur et à mesure que le temps passe ».Retransmise sur la BBC, la cérémonie a réuni tous les finalistes en personne, après des apparitions par vidéoconférence lors de la précédente édition, en raison des restrictions liées à la pandémie de coronavirus. Y figuraient l’américaine Patricia Lockwood, en lice pour « No One is talking About This », qui met la tragédie d’une vie face à « l’absurdité » des réseaux sociaux, ainsi que deux de ses compatriotes : Richard Powers («Bewilderment », dans lequel un astrobiologiste s’échappe vers des mondes fantastiques alors qu’il aide son fils perturbé) et Maggie Shipstead («Great Circle », qui entraîne les lecteurs dans les parcours entrelacés d’une aviatrice du XXe siècle et une star de Hollywood du XXIe siècle). Était également en lice Richard Powers, qui a remporté le prix Pulitzer dans la catégorie fiction avec « The Overstory » («L’Arbre-monde ») publié en 2018. Les autres finalistes étaient l’écrivain sri lankais Anuk Arudpragasam, 33 ans, avec « A passage North », qui évoque traumatismes et souvenirs de la guerre civile au Sri Lanka et la Britannico-Somalienne Nadifa Mohamed, 40 ans, pour « The Fortune Men », basé sur l’histoire vraie d’un Somalien injustement condamné et exécuté pour le meurtre d’une femme dans le port de Cardiff au pays de Galles en 1952.

Source : Sud Ouest 

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3 novembre 2021

Lauréats des Prix Goncourt et Renaudot 2021

Prix Gouncourt et Renaudot

Mohamed Mbougar Sarr décroche le prix Goncourt pour son roman La Plus Secrète Mémoire des hommes, paru aux éditions Philippe Rey (448 p., 22 €). Un récit qui revient sur l’histoire de l’écrivain malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain de langue française à recevoir, en 1968, le Prix Renaudot pour Le Devoir de violence. Quelques années plus tard, il est accusé de plagiat, quitte la France et disparaît de la vie publique, au point qu’on le croit mort. Vraiment décédé en 2017, il n’est jamais revenu sur cette gloire fugace autant que fragile. Le livre du lauréat du Goncourt 2021 s’inspire librement de ce destin aussi fascinant que mystérieux. Né à Dakar en 1990, Mohamed Mbougar Sarr est l’auteur de quatre livres.

Le prix Renaudot a été attribué à Amélie Nothomb, romancière belge autrice d’un livre par an depuis 1992. Premier Sang(éd. Albin Michel, 180 p., 17,90 €) est son trentième roman. Il rend un hommage émouvant à son père Patrick Nothomb, diplomate belge mort en 2020. Le roman revient sur les jeunes années du héros, de sa naissance, en 1936, à la prise d’otages de Stanleyville, en 1964, point d’orgue de la crise congolaise du début des années 1960. Chacun des livres d’Amélie Nothomb est un best-seller vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires en France et dans les pays francophones et traduit dans de nombreuses langues. L’écrivaine avait déjà été récompensée en 1999 par le grand prix du roman de l’Académie française pour Stupeur et tremblements.

Enfin, Anthony Palou, journaliste au Figaro et écrivain discret auteur de quatre livres depuis 2000, a reçu le prix Renaudot de l’essai pour Dans ma rue y avait trois boutiques (Presses de la cité, 192 p., 18 €), un vagabondage nostalgique et rassurant dans les échoppes, les boutiques et les bistrots qui, de Quimper à Paris, ont rythmé la vie, les rêves et les souvenirs de l’auteur. Un livre qui est également une réflexion sur la disparition des commerces de proximité.

Source: Le Point

2 novembre 2021

Lauréats des Prix littéraire des Inrockuptibles 2021

Prix littéraire des Inrockuptibles

Le Prix littéraire des Inrockuptibles récompense cinq ouvrages dans cinq catégories. Voici les lauréat·es de cette deuxième édition parrainée par Eric Reinhardt. Quand nous avons créé notre prix en 2020, notre souhait était de récompenser et de mettre en valeur une autrice ou un auteur dont le livre n’avait pas reçu un accueil à sa mesure ou un prix littéraire alors qu’il le méritait. Nous pensions notamment à une écrivaine comme Christine Angot, qui après avoir publié pendant trente ans des textes qui ont refaçonné le visage de la littérature française contemporaine, n’avait toujours pas reçu de grands prix. Pourquoi ? Parce qu’il nous a semblé nécessaire d’insister sur l’importance du Voyage dans l’Est. Un texte essentiel par son propos (transmettre ce qu’est véritablement l’inceste) et par sa forme (un tour de force littéraire éblouissant), et pour le courage d’Angot, qui n’a jamais cessé de dire cette vérité même si, parfois, elle n’était pas entendue. Nous voulions aussi saluer notre histoire commune : depuis ses débuts, en 1990, Les Inrockuptibles n’ont jamais cessé de suivre cette autrice qu’il est grand temps de reconnaître comme majeure.

Ocean Vuong, auteur d'Un bref instant de splendeur  paru chez Gallimard et  raduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marguerite Capelle reçoit le prix du roman étranger. Seon le jury, ce livre est n ne magnifique révélation. Sous la forme d’une lettre adressée à sa mère, qui travaille dans un bar à ongles, un narrateur, Vietnamo-Américain, fouille la mémoire d’une famille déplacée, émigrée, et les traces traumatiques que la guerre du Vietnam a laissé sur lui-même, installé aux USA, et les siens. Un texte envoûtant, d’un jeune poète né au Vietnam et émigré en Amérique avec sa famille.

Dimitri Rouchon-Borie  reçoit le prix du premier roman pour Le Démon de la colline aux loups  publié  par Tripode.  Selon le jury, cette oeuvre est un tour de force littéraire. il raconte d'un homme incarcéré pour meurtre se souvient de sa propre enfance maltraitée.

Réinventer l’amour. Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles édité par Zones/La Découverte) de Mona Chollet  est couronnée par le prix de l'essai. Selon le jury, c’est le livre-somme qu’on attendait depuis longtemps, un essai brillant sur la façon dont le patriarcat s’invite dans notre intimité pour mieux la détruire et rendre difficiles, parfois impossibles, ou trop souvent fatales (sous la forme de féminicides) les relations amoureuses entre hommes et femmes. Un texte important, en partie basé sur le vécu de Mona Chollet à qui l’on aussi doit Sorcières  sorti en 2018.

 

29 octobre 2021

Palmarès du Grand prix des bibliothèques francophones 2021

bib_lechapeeLe Grand prix Livres Hebdo de bibliothèque doté de 5000 € a été remis à L’Echappée, dans la métropole lyonnaise. Selon le jury, c'est une médiathèque qui trouve l’équilibre entre culture académique et émergente, accompagnement et participation des usagers, beauté des lieux et fonctionnalité.  Le Grand prix Livres Hebdo des bibliothèques a pour partenaires Ammareal, Asler, Bibliotheca, Infor et la Sofia. Il est soutenu par l'ABF, l'ADBGV, l'ADBU, et l’Alca. Le jury a également remis des récompenses à d'autres bibliothèques:

  • la bibliothèque universitaire d’Angers (Maine-et-Loire, Pays de la Loire) vainqueur  du Prix de l'accueil,
  • la médiathèque de Moulins communauté (Allier, Auvergne-Rhône-Alpes)vainqueur du Prix de l'animation,
  • la bibliothèque du Palais - Université Jean Moulin Lyon 3 (Rhone, Auvergne-Rhône-Alpes) vainqueur  du Prix de l'espace intérieur
  • la bibliothèque départementale de la Meuse (Grand Est) vainqueur  du Prix du service innovant ,
  • la médiathèque de Languidic (Morbihan, Bretagne) vainqueur  du Prix de l'innovation numérique
  • la médiathèque de Fontaine-Étoupefour (Calvados, Normandie) vainqueur du Prix de la Petite bibliothèque,
  • la bibliothèque de Brossard Georgette-Lepage (Montérégie, Canada) vainqueur du Prix de la bibliothèque hors-de-France.

Le Coup de cœur du jury va à  la médiathèque de la Canopée-la fontaine (Paris).
« Ce qui traverse tous les prix, c’est la prise en compte des usagers », indique Claude Poissenot, membre du jury présidé par la l’auteure de bande dessinée Catherine Meurisse. Quelle est sa bibliothèque idéale ? « Une bibliothèque dans les arbres, en hauteur, pour allier culture et nature. Une bibliothèque qui coure dans les branches centenaires, sans fin, pour lire et rêver en plein air, avec les oiseaux et les grillons, dans les odeurs de campagne. »

Les lecteurs ont eux élu leur bibliothécaire de l’année, parmi les cinq proposés par la rédaction : le duo Charlène Rodrigues et Magali Vonesch, alias @leslecturesdechamallow. Ces bibliothécaires jeunesse de la médiathèque de Cavalaire-sur-mer (Var) vulgarisent leur métier et la littérature sur les réseaux sociaux.

21 octobre 2021

Préférence des européens pour le livre papier

étude livre papier livre numérique

Les écrans ont pris le pouvoir, mais pas partout. C’est notamment le cas en littérature, sachant que la pandémie de Covid-19 et les restrictions subies ont poussé de nombreuses personnes à lire davantage. Comme le montre l'infographie de Statista ci-dessous, qui s’appuie sur les données de son enquête globlale  effectuée auprès des européens de juillet 2020 à septembre 2021, la version papier reste privilégiée dans les pays d’Europe. Mais certains sont-ils plus attachés aux « vrais » livres que d’autres. 

C’est en Espagne  et en It​alie que les ebooks sont les plus développés. 40 % des espagnols en ont lu au cours des douze derniers mois, contre 56 % pour le papier et 35% des italiens ont en lu contre47% pour le paier . Quant au  Royaume-Uni,  un rapprochement entre les deux supports de lecture s'oppèrent (30% contre 45%). La version numérique est bien moins développée en Allemagne (26% contre 42%) et en France (18 % vs 53 % pour le papier) .

16 octobre 2021

Lauréats du prix Planeta 2021

Prix planeta 2021

Un million d’euros et l’un des grands mystères de la littérature espagnole résolu: le prix Planeta a récompensé vendredi «La Bestia», et révélé l’identité de Carmen Mola, l’énigmatique signature derrière laquelle se cachent en réalité trois auteurs masculins. Le prix le plus important de la littérature hispanique est devenu cette année l’un des mieux dotés au monde, le vainqueur de cette 70e édition empochant un million d’euros. Soit mieux que le prix Nobel de littérature (environ 980000 euros), le British Booker Prize (59000 euros) ou encore le Goncourt dont le lauréat reçoit un chèque symbolique de 10 euros. Il a aussi permis de lever le voile sur l’identité de Carmen Mola, pseudonyme sous lequel a été publiée une trilogie de romans policiers à succès. Derrière ce nom se cache en effet trois auteurs, Jorge Díaz, Agustín Martínez et Antonio Mercero, et non une Madrilène née en 1973 et mère de trois enfants comme déclaré jusqu’ici, a révélé Jorge Díaz.

«Derrière le nom de Carmen Mola, il n’y a pas, comme dans tous les mensonges que nous avons racontés, une enseignante de lycée, mais trois écrivains, trois scénaristes et trois amis, qui un jour, il y a quatre ans, ont eu l’idée folle de combiner leurs talents pour écrire une histoire ensemble», a expliqué Jorge Díaz après avoir reçu le prix. «Cette histoire a eu du succès et en a donné une autre, une autre, une autre… et à la fin, elle nous a amenés ici ce soir», a-t-il ajouté. «La Bestia» se déroule dans le Madrid de 1834, au plus fort de l’épidémie de choléra, et raconte l’histoire d’un journaliste, d’un policier et d’une jeune fille qui tentent de percer le secret derrière une vague de meurtres parmi les classes populaires.

Cette année un record de 654 œuvres ont concouru pour le Planeta, principalement venues d’Espagne (389) et de pays d’Amérique latine comme l’Argentine (41) et le Mexique (39). Parmi les lauréats de ce prix figurent des prix Nobel comme le Péruvien Mario Vargas Llosa et l’Espagnol Camilo José Cela, ainsi que d’autres écrivains prestigieux comme Eduardo Mendoza ou Antonio Muñoz Molina.

Source: Le Matin

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