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15 juillet 2021

Tentative de kidnapping d’une autrice par l’Iran

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Les procureurs fédéraux ont inculpé quatre agents des services de renseignement iraniens pour complot visant à kidnapper un auteur et militant des droits humains de Brooklyn. Les quatre – Alireza Shavaroghi Farahani, Mahmoud Khazein, Kiya Sadeghi et Omid Noori, tous vivant en Iran – sont accusés d'avoir comploté pour kidnapper un journaliste, auteur et militant des droits humains de Brooklyn qui a critiqué le régime iranien.

L'auteur n'a pas été nommé dans les documents judiciaires, mais Masih Alinejad a déclaré à NBC News qu'elle était la cible. Un responsable de l'application des lois connaissant bien l'affaire a également identifié l'auteur comme étant Alinejad.

"Je suis visé depuis plusieurs années mais c'est la première fois qu'un complot aussi audacieux est ourdi et déjoué", a déclaré Alinejad par e-mail mardi soir.

Les procureurs ont déclaré que le gouvernement iranien avait ordonné à ses partisans d'enlever l'auteur pour la ramener en Iran. Farahani est un responsable du renseignement iranien qui vit en Iran, et Khazein, Sadeghi et Noori sont des agents du renseignement iranien qui travaillent pour lui, a déclaré le ministère de la Justice. Les documents d'accusation indiquent que les hommes ont engagé des enquêteurs privés, en déformant qui ils étaient et ce qu'ils voulaient, pour surveiller l'auteur à Brooklyn en 2020 et 2021. 

L'identité de leur victime n'est pas précisée dans le document du ministère de la Justice, mais elle s'est elle-même fait connaitre : il s'agit de Masih Alinejad, née en Iran en 1976 et en exil aux États-Unis après plusieurs menaces envers sa liberté.

Journaliste, Alinejad a aussi publié un livre, The Wind in My Hair : My Fight for Freedom in Modern Iran (Le Vent dans mes cheveux : mon combat pour la liberté dans l'Iran moderne), paru en 2018. Elle y revient notamment sur un mouvement social, lancé après qu'elle a posté un autoportrait sans son voile islamique.

« J'ai été prise pour cible à de nombreuses reprises, ces dernières années, mais c'est la première fois qu'un plan audacieux comme celui-ci est stoppé par les autorités », a commenté Alinejad auprès de NBC News. Le gouvernement américain assure que l'autrice était sous surveillance, à Brooklyn, son lieu de résidence, et que les agents avaient prévu de la transporter en bateau au Venezuela, « un pays qui entretient de bonnes relations avec l'Iran ».

Saeed Khatibzadeh, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a affirmé que les accusations des États-Unis étaient « infondées et ridicules », a rapporté l'agence iranienne ISNA. « Inventer pareille histoire n'est pas anodin de la part des États-Unis. Puisque l'histoire de ce pays est riche d'assassinats, d'enlèvements et de sabotages dans d'autres pays », a-t-il poursuivi.

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10 juin 2021

Autodafé des ces propres œuvres par une actrice britannique

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L'image donne un haut-le-cœur, et pas seulement aux amoureux des livres. Outre le mauvais genre des autodafés, l'incompréhension règne alors que l'écrivain britannique Jeanette Winterson a publié une photo de ses propres ouvrages dévorés par le feu. Brûlés car non conformes à ses desiderata en matière d'édition, alors que la maison Penguin Books s'apprêtait à republier certaines de ses œuvres.

«Je détestais absolument les petits messages étriqués et conformistes sur mes nouvelles couvertures. Ils ont transformé mes œuvres en fictions fleur bleue de la pire espèce ! Rien de ludique ou d'étrange ou de trucs novateurs ne s'y trouve. Alors je leur ai mis le feu», a justifié l'écrivain sur le réseau social Twitter, où l'image du brasier a été partagée. Stupeur des observateurs, certains saluant l'engagement de la femme de lettres, également professeur de nouvelles écritures à l'Université de Manchester, d'autres s'insurgeant contre la violence du geste..

Interrogée par The Guardian , Jeanette Winterson s'est radoucie mais n'a pas regretté sa mise en scène. «Chacun de ces livres faisait quelque chose de différent à l'époque de leur parution, à la fois dans la forme et dans le contenu», argue l'auteur, décorée de l'Ordre de l'Empire britannique pour ses services rendus à la littérature. Les nouvelles éditions, qu'elle estimait trop lisses, concernent La Passion de NapoléonArt et mensongesÉcrit sur le corps et Powerbook.

«La Passion de Napoléon était à la fois une façon de réimaginer le roman historique et elle avait un narrateur travesti. Écrit sur le corps avait un narrateur non binaire. Powerbook était une première expérience de réalité virtuelle et mixte, qui pliait le temps comme le genre. Les textes de présentation ne laissaient rien transparaître de tout cela et transformaient les livres en poncifs», s'indigne Winterson, précisant qu'une dizaine de livres «seulement» est partie en fumée.

Ce ne sont pas des copies que je veux garder, se désole-t-elle. J'en ai donné la plupart à des œuvres caritatives, mais j'avais besoin d'une brûlure symbolique pour me remonter le moral. Je suis l'écrivain que je suis. Mais je n'achèterai pas un seul de mes livres avec ces textes», explique l'écrivain, reconnaissant son tempérament colérique. «Mais je redescends assez vite aussi et je vois le côté drôle de l'histoire», plaisante-t-elle finalement.

Avec un travail explorant l'amour, le genre et l'identité sexuelle, Winterson a écrit son premier roman, Les oranges ne sont pas le seul fruit, en 1985 à l'âge de vingt-trois ans. Depuis, l'auteur a publié une vingtaine de romans et d'essais, ainsi que deux nouvelles et de la littérature jeunesse.

Source: Le Figaro

5 juin 2021

Un autographe de Rousseau découvert dans un herbier du jardin botanique de Lyon

Page herbier Rouseau autographe«Me voilà donc à mon foin pour toute nourriture, et à la botanique pour toute occupation», écrivait Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) dans la septième balade du promeneur solitaire. L'amour encyclopédique de l'homme des Lumières genevois pour la nature n'avait en effet d'égal, dans ses dernières années, que sa misanthropie ; et l'un comme l'autre le portait vers les manuscrits qu'il couvrait tantôt de lignes d'encre, tantôt de cerfeuil ou d'astéracées fraîchement cueillies. Son affection pour la collecte des plantes était telle, qu'une vingtaine de spécimens d'herbiers attribués de près ou de loin au philosophe ont été déterrés des fonds de bibliothèques depuis le début du siècle. Seule une minorité de ces herbiers, en revanche, étaient signés, à l'image de l'exemplaire récemment déniché à Lyon.Découverte au milieu des quelque 213.000 plantes sèches conservées au jardin botanique de Lyon, une feuille conservant un échantillon de Festuca ovina - un genre de fétuque - a pu être attribuée à Jean-Jacques Rousseau grâce à sa notice autographe qui y était apposée. Passée inaperçue pendant plus de deux siècles, cet autographe a été identifié par les agents de la Direction des espaces verts de Lyon à la faveur d'une campagne de restaurations de la collection des herbiers anciens du jardin botanique. L'herbier en question dans lequel la page a été retrouvée n'appartenait cependant pas à l'homme de lettres : il avait été collecté par le botaniste lyonnais Marc-Antoine Louis Claret de la Tourrette (1729-1793), avec qui l'écrivain suisse entretenait une correspondance. Le Français avait complété l'étiquette de Rousseau. Mis à part ce nouveau feuillet, il n'existe que six autres herbiers portant l'autographe de l'écrivain, a précisé jeudi la ville de Lyon dans un communiqué.

Contemporain du père de la botanique moderne Carl von Linné (1707-1778), l'auteur du Contrat social et de Julie ou la Nouvelle Héloïse suivait avec attention les progrès de l'inventaire et de la classification de la flore au milieu du XVIIIe siècle. Féru des plantes depuis l'enfance, Rousseau leur avait consacré de plus en plus de temps avec l'âge, en prenant un goût particulier - à partir des années 1760 - à ces patientes enquêtes naturalistes et à la correspondance avec des botanistes de renom de son époque, avec qui il échangeait idées, points de vue… et échantillons collectés. «Je ne connais point d'étude au monde qui s'associe mieux à mes goûts naturels que celle des plantes», professait-il ainsi dans Les Confessions. Au sein de son abondante correspondance, une série de lettres adressées entre 1771 et 1774 à Madeleine-Catherine Delessert, illustraient également son plaisir à enseigner, avec méthode, les rudiments de la botanique à d'autres amateurs.

En complément de ces huit lettres élémentaires sur la botanique, rédigées au soir de sa vie, Jean-Jacques Rousseau avait également envoyé un «petit échantillon d'herbier» à sa correspondante, composé de 167 feuillets. Aujourd'hui conservé au musée Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, cet herbier en deux classeurs atteste du goût prononcé de l'écrivain pour la constitution de collections florales. Comme le relate le philosophe dans ses Rêveries du promeneur solitaire, peu de choses pouvaient rivaliser avec le plaisir simple de l'assemblage des échantillons qu'il récoltait au gré de ses dernières errances : «Hors d'état de racheter des livres de botanique, je me suis mis en devoir de transcrire ceux qu'on m'a prêtés et résolu de refaire un herbier plus riche que le premier. (...) À chaque nouveau brin d'herbe que je rencontre je me dis avec satisfaction : voilà toujours une plante de plus». Une pratique qui, avec le retour des beaux jours, pourrait faire germer quelques idées aux promeneurs de l'été.

Source: Le Figaro

14 mai 2021

1000 exemplaire d'un livre de Richard Osman offert au personnel du NHS

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Léditeur Viking offre 1 000 exemplaires gratuits de The Thursday Murder Club de Richard Osman   aux travailleurs du National Health Service.  Ceci est venued'une idée d'Osman. Cette opération est une première pour Viking et Penguin General. L'éditeur a déclaré qu'il était "ravi" de pouvoir y participer. 

"Richard remercie magnifiquement les travailleurs du NHS pour sa reconnaissance  et le livre se déroule dans un village de retraités, de sorte que la communauté des foyers de soins a été beaucoup dans ses pensées", a déclaré un porte-parole au journal The Bookseller

Osman, qui a été couronné auteur de l'année aux British Book Awards cette semaine , a ajouté: «Rien ne peut vraiment exprimer la gratitude et le respect que nous ressentons tous pour le travail que le NHS a accompli au cours de l'année écoulée et continue de le faire. Mais c'est mon petit geste de remerciement. J'espère que vous pourrez vous lever, prendre une bonne tasse de thé et apprécier le livre. Merci de notre part à tous. » 

 Les employés du NHS peuvent obtenir leur exemplaire du livre en entrant leurs coordonnées dans un formulaire en ligne . Ils auront besoin de leur adresse e-mail NHS pour s'inscrire avant la date limite du 31 mai. Aucun achat n'est nécessaire. Les livres seront distribués sur la base du premier arrivé, premier servi, et les 1 000 premiers à s'inscrire recevront un e-mail de suivi avec un formulaire pour recueillir leur adresse postale pour l'envoi.  

17 mars 2021

Restitution de sa médaille de chevalier des Arts et des Lettres au ministère de la culture par Lewis Trondheim

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C'est une courte vidéo que Lewis Trondheim vient de publier sur YouTube. Pendant cinq minutes il y expose sa colère après que le ministère de la Culture a mis fin aux espoirs suscités dans le monde la bande dessinée par le rapport Racine. Commandé il y a deux ans par Frank Riester, ministre de la Culture de l'époque, ce rapport proposait de mettre en place un statut des artistes auteurs. Or, il y a quelques jours, le ministère de la Culture a dévoilé 15 mesures destinées à améliorer les conditions de création, mais la reconnaissance d'un statut des auteurs n'est pas à l'ordre du jour.

C'est cet "enterrement du rapport Racine" qui a poussé Lewis Trondheim, grand prix de la ville  d'Angoulême lors du festival de la BD de 2006 à expliquer sa colère.

Le ministère de la Culture n'aide pas les auteurs, ce n'est pas mon ministère, donc je vais lui rendre ma médaille de chevaliers des Arts et Lettres. 

Estimant que "le gouvernement nous saigne à blanc, et dans une improbable mise en scène  il fait mine de se tailler les veines pour verser son sang sur la médaille avant d'aller poster le tout à l'intention du "Ministère de l'Inculture."

Au-delà de cette opération très symbolique, Lewis Trondheim dénonce la situation des auteurs de BD qui n'ont aucun statut réel.

En France, le secteur de la bande dessinée se porte bien, mais pas les auteurs qui sont parfois dans des situations financières très précaires. Selon un rapport sur les états généraux de la bande dessinée publié en 2017, un auteur sur deux gagne moins que le SMIC (1.554,58 euros en 2021) et un sur trois vit sous le seuil de pauvreté. Seuls quelques grands noms vivent bien de ce métier, mais ils cachent une réalité qui est beaucoup plus dure.
Cette situation a d'ailleurs poussé les auteurs à alerter à plusieurs reprises, notamment lors des festivals d'Angoulême, comme par exemple lors de l'édition 2020. La version avec le public du festival prévue en juin prochain est d'ailleurs sous la menace d'un boycott. 345 auteurs et autrices ont signé une tribune en janvier indiquant que si "aucun acte réel et concret n'est posé d'ici là", ils boycotteront l'édition 2021 du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême (FIBD

Source:  France 3 Nouvelle  Aquitaine 

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8 mars 2021

Don de Ken Follett pour restaurer une cathédrale bretonne

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L'écrivain gallois Ken Follet a offert l'intégralité des droits d'auteur de son récit Notre-Dame publié après l'incendie du 15 avril 2019, pour restaurer la cathédrale de Dol-de-Bretagne, a annoncé lundi la Fondation du patrimoine.

"Ken Follett reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la Fondation du patrimoine. Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne, soutenue par la Fondation. Elle reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", a précisé un communiqué.

L'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires. Ken Follett est connu notamment pour Les Piliers de la terre (1989), où il avait décrit précisément l'incendie de la cathédrale de Kingsbridge. Il avait raconté comment des milliers d'hommes et de femmes l'avaient rebâti à mains nues.

 Fleuron de l'architecture gothique de Bretagne, la cathédrale Saint-Samson, classée au titre des monuments historiques depuis 1840, est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024. La charpente et la couverture ne sont plus étanches, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.

Source: BFM TV

28 janvier 2021

Election de Chantal Thomas à l'Académie Française

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L’Académie française (24 votants), dans sa séance du jeudi 28 janvier, a procédé à l’élection au fauteuil de M. Jean d’Ormesson  (F12).  Les voix obtenues au premier tour de scrutin sont les suivantes :

  • M. Philippe Chatel : 1
  • M. Jean Pruvost : 3
  • Mme Chantal Thomas : 12
  • Bulletin blanc : 3
  • Bulletin blanc marqué d’une croix : 5

Mme Chantal Thomas est élue au premier tour de scrutin par 12 voix.  Cette écrivaine est  Officier de l’ordre national du Mérite et Officier des Arts et des lettres.  

Elle est née en 1945. Elle est l’auteur de nombreux essais, notamment sur le marquis de Sade, sur Giacomo Casanova et sur Marie-Antoinette. Elle est aussi l’auteur de nouvelles, de récits, de pièces de théâtre et de romans dont Les Adieux à la reine, ouvrage traduit en une vingtaine de langues, et pour lequel elle a obtenu le prix Femina 2002. Elle a  également reçu en 2014 le Grand Prix de la Société des gens de lettres pour l’ensemble de son œuvre, le prix Roger-Caillois de littérature française et, en 2015, le prix Prince Pierre de Monaco.

21 novembre 2020

Dédicaces devant une librairie à Paris

Dédicace soutient librairie

Paris, ce vendredi 20 novembre, autour de 13 heures, trois des lauréats du prix littéraire des Inrockutibles ont répondu présent·es à l’initiative du journal : ils vont signer, pendant une heure, leurs livres sur le trottoir devant une librairie, en soutien au "click & collect" et à la librairie indépendante. Eric Reinhardt pour Comédies Françaises (Gallimard), Fatima Daas pour La Petite Dernière (Notabilia/Noir sur blanc) et Florence Dupré La Tour avec Pucelle (Dargaud).

Ils sont une vingtaine à faire le pied de grue, boulevard Poissonnière (dans le IXe arrondissement de Paris), devant la librairie ICI. Ils attendent que leurs auteur·ices favori·tes soient prêt·es. Delphine s’enthousiasme de discuter avec Eric Reinhardt, qu’elle lit depuis des années. Elle a été prévenue, comme tout le monde, "par le bouche-à-oreille". Tout se déroule bien sûr dans le respect des consignes sanitaires, distanciations, masques. Jusqu’au choix de s’installer dehors, au grand air.   Sans les piles de livres posés sur les tables, cela pourrait presque ressembler à une de ces pauses que s’offrent étudiant·es et employé·es pour le déjeuner, un peu partout sur le boulevard, dans ce quartier où l’on vient surtout pour travailler en journée. Eric Reinhardt (lauréat ex-aequo avec Constance Debré de la catégorie roman ou récit littéraire français), Fatima Daas (lauréate premier roman ou récit littéraire) et Florence Dupré La Tour (lauréate bande dessinée) sont bien là, installés, visiblement heureux de pouvoir retrouver enfin leurs lecteurs.

Bientôt, ils et elles sont rejoint·es par Christophe Honoré, parrain de la première édition de notre prix littéraire, et le musicien Chassol qui passait par là, en voisin, et s’est arrêté pour discuter avec eux. On devine, sous le masque, leur sourire. La fenêtre de temps autorisé dehors expire…. Déjà, il faut repartir.

Source: Les inrockuptibles

4 novembre 2020

Soutient du financement participatif pour les auteurs de BD par Youboox

Bd youboox ulule

Pour la première fois depuis sa création, la catégorie BD d’Ulule est soutenue par un partenaire et acteur du livre. Les auteurs de BD sont invités à proposer leur projet et à le faire financer. 6 d’entre eux seront sélectionnés et soutenus. Les 6 participants retenus qui mèneront à bien leur financement bénéficieront :

  • Pour 1 € versé par un internaute, 1 € supplémentaire sera reversé par Youboox sur la collecte à partir de 3 000€ par projet ;
  • De la visibilité sur les canaux de communication d’Ulule et de Youboox pendant et après la campagne ;
  • Des opportunités de distribution post campagne sur l’application.

 Pour participer c’est ici.

Source: Idboox

 

1 juillet 2020

Timothée de Fombelle privé de parution aux Etats-Unis

Alma le vent se lève

Jamais Timothée de Fombelle n'aurait imaginé que la sortie de son dernier roman, « Alma : le vent se lève », provoquerait une telle polémique. Et qu'il collerait si douloureusement à l'actualité. Dans ce livre magnifique, ce monstre sacré de la littérature jeunesse et humaniste reconnu, dénonce à travers le regard d'une fillette noire en 1786, le barbarisme de l'esclavage. Si, en France, « Alma » qui a bénéficié d'un gros tirage pour un roman jeunesse (26000 exemplaires), a reçu un excellent accueil de la presse comme des lecteurs, il a pour l'instant du mal à traverser la Manche et l'Atlantique. Editeur anglo-saxon historique de Timothée de Fombelle, Walker Books a décidé de ne pas publier son dernier roman. La raison? Auteur blanc du XXIe siècle, il ne serait pas légitime pour parler de la traite des noirs et pour choisir comme héroïne une jeune Africaine…

« Je ne suis pas en colère car je peux comprendre leur décision vu le contexte, mais je suis triste et déçu », confie l'auteur de « Tobie Lolness ». « Je suis peiné car c'est le propre de la littérature, de la création de parler d'autres vies que la nôtre et ici de témoigner de la violence de cette époque, poursuit-il. Il faut que les enfants sachent ce qu'il s'est vraiment passé. »

Ce roman, Timothée de Fombelle, le porte en lui depuis très longtemps. Depuis 33 ans exactement. Car s'il est né blanc, il entretient avec l'Afrique une relation intime. Enfant, il a vécu en Côte d'Ivoire où son père était architecte. Il a 13 ans en 1987, quand ses parents entraînent toute la fratrie pour les vacances de la Toussaint au Ghana.

« Nous sommes arrivés par les pistes et là, sur la côte, sur des centaines de kilomètres, on pouvait voir des forts. C'est là où les Hollandais, les Français ou encore les Anglais parquaient et triaient il y a plus de deux siècles les esclaves avant de les envoyer en Amérique ou dans les Caraïbes. La végétation avait envahi les lieux mais il y avait encore des anneaux accrochés au mur et des images que je ne pourrai jamais oublier… J'ai alors découvert l'esclavagisme, sa violence et sa monstruosité et je savais qu'un jour, j'en parlerai. »

Timothée de Fombelle mettra plus de trente ans pour coucher sur papier l'histoire d'Alma. « J'ai peut-être attendu d'être assez reconnu pour raconter cette période tragique car j'espère toucher le public le plus large possible, confie-t-il modeste. En l'écrivant, j'avais en moi les voix de ces 12 à 15 millions de victimes de l'esclavagisme », raconte l'auteur qui voulait par la fiction témoigner de l'horreur de cette période et du combat des noirs pour sortir de ce système. Dans « Alma », prénom de la pétillante héroïne, l'écrivain embarque le lecteur à bord de «la Douce Amélie» où sont parqués plus de 500 esclaves qui seront vendus en France. « L'esclavagisme est étonnamment peu présent dans les programmes scolaires et je pense que la littérature peut vraiment jouer un rôle important, notamment auprès des jeunes en abordant des pans de l'histoire pas assez connus », estime Timothée de Fombelle.

Source: Le Parisien

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