Les "liseuses", tablettes permettant de lire des livres électroniques, semblent séduire les grands lecteurs en bibliothèques, selon une expérience menée dans 7 bibliothèques de la région parisienne par le MOTif (observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France).

Lorient et Bordeaux ont été les deux premières bibliothèques à tester le service mis en place par l’Addnb. Depuis le 3 janvier, les liseuses (Opus de Bookeen) circulent, sont regardées, examinées et utilisées par les bibliothécaires et/ou les lecteurs. Suivies par Poitiers, Romans, Le Perreux, Albi, et St Quentin, les bibliothèques tâtonnent mais elles mettent "les mains dedans" pour comprendre les problématiques possibles autour du livre numérique. Cette idée de prêt de liseuses avait germé en 2010 : elle se veut facilitatrice de l’appropriation des nouveaux usages et pratiques en bibliothèque. Après acquisition de 10 Opus de Bokeen et leur chargement de livres sous droits via Bibliosurf, le protocole est mis en place. Il consiste à : 

— privilégier l’observation, 
— faire remonter par enquête en ligne les résultats sur les usages, les pratiques, l’ergonomie 
— entendre les bibliothécaires sur les services qui pourraient se mettre en place dans les bibliothèques.

La durée de mise à disposition est de l’ordre de 6 semaines. 14 bibliothèques devraient pouvoir expérimenter ce dispositif en 2011. Les lecteurs testeurs sont invités de leur côté à répondre à un autre questionnaire qui les interroge sur leurs attentes.

Le document PDF présente grossièrement les résultats de l’enquête. L’intérêt réside autant dans le questionnement que dans les réponses. Pourquoi ? Parce qu’il détermine un champ d’usage du livre numérique en usage collectif et par le truchement d’un simple "reader". On peut s’accorder à dire qu’on est loin du compte : mais l’approche semble avoir le mérite d’engager un processus de projet sans tabou et, dans tous les cas, de se faire une idée, comme on dit, de ce que livre numérique fait ou ne fera pas dans une bibliothèque. On peut comparer par ailleurs avec les expérimentations effectuées dans d’autres bibliothèques ( comme celles de Toulouse publiées sur le site de bibliothèque dans l’espace Pro) L’idée d’une carte géolocalisant les expérimentations de livres numériques est par ailleurs est dans l’air. Enfin, on peut prendre connaissance des références collectées dans un agrégateur Diigo à cette adresse.

Le CRDP de l'académie d'Amiens propose des livres  audio en libre service sur le site Lire pour le plaisir. Voici la liste des livres proposés:

• Comment la baleine acquit son gosier,
• Comment le chameau acquit sa bosse,
• Comment le rinocéros acquis sa peau.

Cette sélection est propoée pour des faibles lecteurs de 9 à 12 ans. Ces textes sont en lecture directe en format mp3. Pour les lire s'est par ici.

Le mois dernier, un bibliothécaire de New Jersey, Andy Woodworth a lancé une pétition en ligne intitulée “Dire à  HarperCollins : les DRM  sur les eBooks ne sont pas  adaptés pour les Bibliothèques.” ncorrectes pour les Bibliothèques.”

Jusqu'ici 53 000 personnes ont signé le document, en critiquant la décision controversée de HarperCollins de limiter  à 26 le prêt de chaque e-book en bibliothèque.  Voici un extrait de la pétition : “Le fait de limiter un livre à 26 prêts  signifie que le livre  pourrait être là un jour et parti le suivant, en enpêchant  que le 27ème emprunteur dans les limbes jusqu'à ce qu la bibliothèque évalue s'il faut racheter l'eBook. Si elle reste en place, cette politique menacerait l'accès public aux  e-Books en les faisant disparaître de l'étagère virtuelle.”

Le texte  se termine : “Rejoignez-nous s'il vous plaît  pour exprimer votre opposition à cette politique de destruction des  e-Books. Pour voir si les bibliothèques boycottent encore HarperCollins, vous pouvez visiter le  site Internet Boycott HarperCollins.

d'après un article de  Galley cat

BBien que le consommateur fasse du commerce les livres reçoivent une majorité de l'attention, les livres professionnels et intellectuels, qui incluent les segments juridiques, scientifiques, techniques, médicaux et d'affaires, représente  75.9 % du marché de l'Ebook américain de $1.76 milliards. La dernière étude  de Simba, "l'édittion scalire dans l'Ère numérique : les E-books dans les Bibliothèques, " prédit que les directeurs de collection des bibliothèques dépenseront une part plus importante de leur budget pour les E-book dans les années prochaines.  Selon le rapport, les directeurs de collection des bibliothèquse étudiées s'attendent à ce que les e-books deviennent 60% de  l'offred éditeurs 'et des distributeurs , ce qui dansncinq années représentera 11 % ou plus de leur  budget d'acquisition.

Amazon a  annoncé aujourd'hui qu'un nouvouvau service serait disponible pour toutes les générations de Kindle: Kindle Library Lending.  Ce service permettra aux  clients d' emprunter des livres dans plus de 11,000 bibliothèques de quartier sur le territoire des États-Unis. 

“Nous sommes heureux que les millions de  clients ayant des Kindle  puisent emprunter des livres dans leurs bibliothèques de quartier sur leur Kindle,” a dit Jay Marine, Directeur, Amazon Kindle. 

Les client spourront  emprunter  un livre Kindle de leur bibliothèque locale et commencer à lire sur n'importe quel dispositif  Kindle  ou application Kindle  pour Androïd, iPad, iPod Touch, iPhone, PC, Mac, BlackBerry ou le Téléphone de Windows. Ce service est proposé dans le cadre d'un partenariat avec OverDrive.

La Bibliothèque nationale de France a mis en ligne une bibliographie sur le livre numérique. Ce document propose des ressources disponible en ligne sur ce thème et est organisé en plusieurs rubriques:

1. Pour commencer,
2. Le livre à l'heure du numérique,
3. Les supports, formats et termineaux de lecture,
4. Exemples d'éditeurs, libraires et plateforme de lecture,
5. Métamorphose du livre et de la lecture à l'heure du numérique,
6. Le marché du livre numérique: enjeux éconiques et juridiques,
7. Les tranformations des partiques de la lecture,

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