Voici  ce qu'ont posté sur  Facebook   les responsables de la médiathèque, située rue Gabriel-Péri à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine: "La fermeture de la médiathèque Péri sera effective le 30 juin.
Voici des précisions quant à la logique réfléchie qui a conduit la Ville à prendre cette décision de fermeture.
La médiathèque Péri souffre des maux inhérents à son âge. La structure du bâtiment qui l'abrite, comme son aménagement intérieur, sont désormais totalement obsolètes, tant en termes de respect des normes règlementaires qu'en ce qui concerne la qualité de l'accueil des lecteurs. Il s'agirait ici d'entreprendre une réhabilitation intégrale des lieux, plus proche de la reconstruction que d'un simple réaménagement. 
De plus, la Ville a été à l'écoute des Levalloisiens en matière d’accès à la culture puisqu'un grand nombre d'entre eux ont fait part de leur souhait de voir les horaires d'ouverture des médiathèques élargis en incluant toujours le dimanche. Ces mesures nécessitent cependant des besoins non négligeables en personnel, ce qui représente un coût conséquent."

Comme le souligne l'hebdomaire Livre Hebdo La ville de Levallois-Perret, ne comptera ainsi, avec la fermeture de la médiathèque Péri, plus que deux équipements de lecture publique. En l’espace de huit ans, c’est la troisième bibliothèque qui ferme à Levallois, contre une seule ouverture. Une pétition en ligne, adressée à Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, a déjà réuni, en deux jours, 700 signatures. Les usagers de la médiathèque Péri et les professionnels du livre et de la lecture se disent"profondément choqués et opposés à la fermeture de ce service de proximité" et parlent "d’une disparition des collections au profit du tout numérique" qui aurait pour effet de "détériorer le lien social". 

Le public peut désormais découvrir les coulisses et le fonctionnement des archives et de la bibliothèque municipales de Beaune (Côte d'Or) à travers deux chaînes YouTube, où seront régulièrement postées des vidéos dès la rentrée.

“L’idée de ces chaînes YouTube est de promouvoir les archives municipales et la bibliothèque Gaspard-Monge, de donner une image dynamique de ces services et de mettre en valeur le travail des équipes”, explique Sonia Dollinger, directrice du patrimoine de la Ville de Beaune.
 
Inaugurées le vendredi 5 juin avec deux mini-films de 9 et 15 minutes réalisés par Adeline Gurrieri, Dans les coulisses des Archives de Beaune et Venez découvrir la bibliothèque de Beaune, les deux chaînes Youtube seront par la suite alimentées de vidéos plus thématiques, autour de la collecte d’archives ou de l’atelier jeu de la bibliothèque, par exemple.
 
“Nous sommes déjà très présents sur internet et les réseaux sociaux. Mais la vidéo représente un moyen très simple, efficace et ludique de montrer vraiment l’envers du décor”, résume Sonia Dollinger.

Source: Livres Hebdo

Pour la deuxième année, la bibliothèque Saint-Jacques a eu l'idée originale de proposer des pochettes surprises. urant tout l'été, la bibliothèque Saint-Jacques et la section jeunesse centre-ville  de Beaune invitent les lecteurs à récupérer un "sac surprise". 
L'idée, inspirée des pochettes surprises destinées aux plus jeunes, est de mettre à disposition du public quelques sacs thématiques sans que les usagers ne sachent ce qu'ils contiennent. En plus de la surprise des documents, les bibliothécaires y ont disposé des petits cadeaux à conserver ! Un bon moyen de gagner la plage et la montagne avec des lectures, de la musique et autant de films improbables... Mais attention, leur nombre est forcément limitée.

Source: Le Bien public

La bibliothèque de Québec invite la population des environs à profiter de la Méga bibliothèque pour faire le plein de livres, de revues, d'encyclopédies, de DVD, d’œuvres d'arts... pour deux jours au Centre sportif de Sainte-Foy.

«Cet événement aura maintenant lieu chaque année» a indiqué Julie Lemieux, vice-présidente du comité exécutif responsable de la culture, du patrimoine et de l'aménagement du territoire. La Méga bibliothèque est une liquidation de livres usagés qui permet à la bibliothèque de faire de l'espace dans ses rayons et de financer l'achat de nouveaux documents. Pour les invendus, ils seront remis à des organismes à but non lucratif. Lors de l'ouverture des portes, la foule était au rendez-vous. Au bout d'un quart d'heure, le compteur affichait déjà 546 personnes, dont certaines étaient bien équipées : chariot et pile de sacs dans la main. «Les livres sont vendus au kilo. Pour cette journée ce sera 3 dollars 50 et pour demain on baisse le prix à trois dollars», indique Eric Therrien, directeur de l’événement. Les employés de la bibliothèque et les bénévoles ont accueilli les clients. «On attend 5000 personnes pour près de 100 000 documents", assure Eric Therrien qui voit dans cet événement la possibilité pour les Québécois de «remettre la main sur un bien public». Face à tout ce monde qui se presse, les bibliothécaires peuvent être rassurés, la lecture semble avoir encore du succès. Un fait qui rassure Eric Therrien. Mais comment choisir quels livres vont être retirés de la bibliothèque et vendus ? «C'est l'essence même du métier de bibliothécaire, sourit le directeur de l’événement, qui est aussi le directeur des collections à la bibliothèque de Québec, on regarde si ce sont des classiques, s'il sont souvent utilisés, combien de copies existent. Les gens peuvent trouver à la vente des livres très populaires comme plus rares». L'évènement se déroule aujourd'hui de 9h à 20h et demain de 9h à 18h.

Source: L'Appel

Si vous passez par l'aire du picnic du canal à Montech (Tarn-et-Garone), vous  verez des jeunes lirent des livres. Rein détonnant, le réseau des bibliothèque de la communauté de commune  Garonne et Canal  propose une bibliothèque hors les murs .La BHLM est ouverte tous les mercredis de 10 heures à 17 heures et jeudis de 9 heures à 17 h 30, jusqu'au 8 juillet.  Trois ouvertures au grand public sont prévues: les mercredi 24 juin de 15 heures à 17 heures,le  jeudi 2 juillet de 16 heures à 18 heures et  le mercredi 8 de 15 heures à 17 heures.

Comme le signale la Dépêche, le 24 juin, une journée festive regroupera toutes les bibliothécaires de la communauté de communes de Garonne et Canal sur le site, intitulée Le Réseau de lecture fête l'été, de 10 heures à 18 heures. Au programme, une exposition de livres pop-up, une séance de jeu avec Pose ton pion, des ateliers créatifs pour les enfants, des lectures, un goûter, etc., et à 12 heures, un pique-nique sorti du sac. Le 2 et 8 juillet, des jeux de socièté sont prévus. 

L’association Les étoiles de mères, en partenariat avec la bibliothèque de Joncy (Saône et Loire), a mis en place un espace lecture qui rime avec liberté. Une cabane à livres permet d’emprunter, d’échanger et de partager autour de la lecture, sur la place du village.

Chacun peut emporter chez lui un livre pour en prendre connaissance en toute tranquillité, en proposer de nouveaux ou en feuilleter sur place seul, en famille, accompagné d’enfants ou d’amis, le jour qui convient et à l’heure choisie.

Cette mini-bibliothèque se trouve devant la Maison d’assistants maternels (MAM) en libre accès pour tous. Une initiative idéale pour une pause lecture, qui pourrait être reprise et appréciée partout où la lecture est difficile d’accès.

Source: lejsl

Junot Díaz est devenu un défenseur de la Bibliothèque publique de New York. Voici un extrait de la lettre de Díaz: "Les bibliothèques sont une des plus grandes institutions américaines - ils ne sont pas seulement les maisons de trésor de connaissances, ils sont aussi farouchement espaces démocratiques. Il me tue que New York City - la maison de l'un des plus grands réseaux de bibliothèques dans le monde - a été sous-financé  depuis plus d'une décennie. Cela doit cesser. "

Au cours des dernières années, la NYPL dû faire face à un certain nombre de réductions de financement; ceci est l'un des facteurs qui ont propulsé Díaz d'écrire une lettre aux patrons bibliothèque les exhortant à contacter maire et les conseillers de la ville les membres de New York .Fellow auteur Judy Blume a également écrit une pièce pour le compte de la NYPL . Les deux Díaz et Blume espèrent mobiliser bibliophiles se battre pour une augmentation du budget.

Source: Gallery Cat

Le 7 mai à partir de 17 h 30, la municipalité de Laudun (Gard)  inaugure un nouvel espace au sein de la médiathèque Pierre-Héraud, dédié aux archives de Midi Libre entre 1993 et 2009, dont le journal lui a fait don l'an dernier. Une occasion de remonter dans le temps, proposée à tout un chacun. Patrick Grammatico, directeur de la culture de la ville de Laudun, nous explique les atouts pour la ville de mettre en valeur une collection de journaux papier pour la population dans le cadre d'une démarche artistique globale menée au sein de la médiathèque Pierre Héraud. 

Source: Midi Livre

Ça vous d'habiter dans une ancienne bibliothèque municipale. Ceci sera possible à Limoges(Haute-Vienne). En effet un loft y est mis en vente. Situé au rez-de-chaussée et comprenant une partie au 1er étage, ce loft donne sur une terrasse et sur la rue Turgot. Comme l'explique Le Populaire, cette vente judiciaire immobilière se déroulera lors de l’audience du tribunal de grande instance du lundi 1er juin à 14h30, au palais de justice, place d’Aine, avec une mise à prix de 53.000 €. 

C’est en 1897 que l’ancienne bibliothèque municipale prend corps dans ces lieux. Un siècle et un an plus tard, en mai 1998, les livres déménagent dans l’actuelle BFM, ouverte la même année à droite de l’Hôtel de ville. Là, les services de la ville déplacent méthodiquement plus de 8.000 mètres linéaires de documents ! En regardant dans le rétroviseur, on découvre qu’avant son arrivée place de l’Ancienne-Comédie, ce lieu culturel délivre ses connaissances dans les anciens appartements de la première Chambre de la cour royale, place du Présidial. Lieu qui ensuite voit passer de nombreux étudiants de la faculté de droit. Après la seconde guerre mondiale, de gros travaux lui permettent d’accueillir une section enfants. Puis, dans les années soixante-dix, est lancée la partie prêts pour les adultes. Le lieu poursuit ainsi sa démocratisation et abandonne définitivement son côté élitiste. Amateurs de lectures, étudiants, enfants, un monde très hétéroclite s’y côtoie avec gourmandise.  Depuis la fin de la guerre, le lieu ne s’appuie plus uniquement sur des dons. La ville participe financièrement à l’achat d’ouvrages. Les acquisitions permettent ainsi d’étoffer les rayons et de satisfaire de plus en plus de lecteurs. Le tout, gratuitement. Son dernier conservateur, Marie-Madeleine Erlevint, expliquait du reste dans nos colonnes, en 1998, que Limoges restait à sa connaissance la seule ville de France de plus de 100.000 habitants à confier, gratuitement, tout type de document aux lecteurs, qu’ils soient ou non ressortissants de la commune. À titre d’exemple, en 1996, cette bibliothèque municipale et ses annexes prêtent plus d’un million de documents. En 1960, ce chiffre se situait autour de 160.000… Autant dire que l’engouement est réel de la part de la population. Une donnée qui, plus d’une quinzaine d’années plus tard ne se dément pas du côté de la BFM et de ses annexes. 

Comment huit livres rares appartenant à la New York Public Library ont-ils pu disparaître sans que l'établissement s'en rende compte? Margaret Tanchuk, âgée de cinquante ans, habitant dans le quartier de Glen Head à New York, nettoyait il y a un an et demi la bijouterie de son père décédé lorsqu'elle y trouva un véritable trésor: un manuscrit original de Benjamin Franklin datant d'avant 1776 et sept bibles publiées entre 1672 et 1861. Margaret Tanchuk a confié les livres en mai dernier à la maison de ventes aux enchères Doyle. Cette dernière a découvert que certains comportaient sur leurs tranches des numéros de catalogage de la bibliothèque. Elle a donc contacté la New York Public Library. Estimé à plus de deux millions de dollars, le manuscrit de Franklin «aurait été retiré de la bibliothèque publique entre 1988 et 1991» estime la maison de ventes aux enchères, sans donner plus de précision. Tanchuk, quant à elle, a déclaré que ces ouvrages appartenaient à sa famille depuis trois décennies et qu'il n'y avait aucune preuve que ses parents les aient obtenu de manière illégale. Elle a même offert de les revendre à la bibliothèque. Elle a entamé une procédure judiciaire pour faire reconnaître son droit de propriété sur ces livres rares. De son côté la New York Public Library a décidé de récupérer les ouvrages. Les administrateurs de la bibliothèque n'ont jamais déclaré la perte ou le vol des livres. Le porte-parole de l'établissement a pourtant déclaré: «Ces livres ont de toute évidence été volés à la bibliothèque, et quelqu'un essaye d'en tirer profit», avant d'ajouter: «Nous allons tout faire pour qu'ils retournent dans le domaine public, là où ils doivent être». La cour fédérale de Manhattan s'est saisie de l'affaire. Seule certitude pour l'instant: la gestion peu sérieuse de ses collections par l'établissement new-yorkais.

Source: Le Figaro