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25 juillet 2023

Accès aux livres censurés grâce à une bibliothèque en ligne gratuite aux Etats-Unis

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Digital Public Library of America (DPLA) lance une bibliothèque numérique gratuite à l’attention des américains. The Banned Book Club est une réponse à la censure ! Les livres censurés par différents états aux USA sont en constante augmentation, la liberté de lire est menacée. Aujourd’hui la DPLA enfonce le clou pour dénoncer la censure grandissante dans les bibliothèques américaines. Des livres comme le Journal d’Anne Frank, La couleur Pourpre ou encore des ouvrages LGBT n’ont plus droit de cité dans certains états comme la Floride. Le Banned Book Club met à la disposition des lecteurs des versions numériques de livres interdits à travers les États-Unis où les titres ont été interdits.

Johan S. Bracken, directeur de la DPLA explique : « Aujourd’hui, les interdictions de livres sont l’une des plus grandes menaces pour notre liberté, et nous avons créé The Banned Book Club pour tirer parti du double pouvoir des bibliothèques et de la technologie numérique afin de garantir que chaque Américain puisse accéder aux livres qu’il souhaite lire. »

Pour accéder à cette bibliothèque, les américains vivant dans ces états doivent se rendre sur ce siteUne fois localisés, ils ont accès aux livres censurés dans leur Etat en téléchargeant une application. La lecture est gratuite. Concernant les livres physiques la riposte s’organise du côté des organisations LGBTQ en Floride. Elles déploient des boites à livres dans l’Etat remplies de livres censurés. En Floride, en 2022 plus de 350 livres ont été proscrits par les autorités.

A l’annonce du lancement de Banned Book Club, Barack Obama a immédiatement réagi sur Twitter. Il déclare : « Aujourd’hui, certains des livres qui ont façonné ma vie – et la vie de tant d’autres – sont remis en question par des personnes qui ne sont pas d’accord avec certaines idées ou perspectives. Et les bibliothécaires sont en première ligne, luttant chaque jour pour rendre le plus large éventail possible de points de vue, d’opinions et d’idées accessible à tous. » 

Selon les différentes associations qui défendent toutes les lectures, la censure concernant les livres a triplé depuis 2018.

Source: Idboox

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18 mai 2023

Plainte contre la censure de livres en Floride par Pen America et Penguin Random House

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L'association d'écrivains Pen America et le géant de l'édition Penguin Random House ont porté plainte mercredi contre les autorités d'un comté de Floride accusées de "censurer" dans leurs écoles les livres portant sur le racisme ou l'identité de genre.

La plainte, déposée dans un tribunal fédéral, reproche aux autorités scolaires du comté de Escambia d'avoir "retiré des bibliothèques des écoles publiques ou restreint l'accès de livres (...) en raison de désaccord avec les idées exprimées dans ces livres".

Or, leurs décisions ont "visé de manière disproportionnée des livres sur ou écrits par des personnes de couleur ou LGBT", écrivent les plaignants, pour qui cette politique viole à la fois la liberté d'expression et le principe de non discrimination.

"Les livres ont la capacité d'améliorer la vie et les étudiants méritent d'avoir un accès égalitaire à différents points de vue. La censure (...) est une menace pour la démocratie et nos droits constitutionnels", a commenté Nihar Malaviya, PDG de Penguin Random House dans un communiqué.

"Nous défendons nos auteurs, nos livres, les enseignants, les bibliothécaires et les parents qui défendent la liberté d'expression", a ajouté le patron de la maison d'édition, qui publie plusieurs des ouvrages dans le viseur des autorités à Escambia, dont "L'Oeil le plus bleu" de la lauréate afro-américaine du Nobel de littérature Toni Morrison.

Les bibliothèques américaines, surtout celles situées en milieu scolaire, ont été emportées ces dernières années dans la "guerre culturelle" menées par les conservateurs américains contre ce qu'ils appellent la "bien-pensance" ou le "wokisme".

Parents et élus conservateurs ont multiplié les actions pour interdire les ouvrages traitant du racisme, des questions sexuelles ou de genre. De juillet 2021 à décembre 2022, Pen America a recensé 4.000 décisions distinctes de retrait d'un titre controversé, avec une majorité des cas au Texas et en Floride.

Dans cet Etat, le gouverneur républicain Ron deSantis, qui nourrit des ambitions présidentielles, cherche aussi à interdire les discussions autour de ces sujets dans les salles de classe.

Source : Challenge 

6 mai 2023

 Les bibliothèques attaquées de toutes parts à cause de la censure aux États-Unis

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C’est « un record ». Comptabilisés par l'American Library Association (ALA), les romans ayant fait l'objet de signalements ont atteint le nombre de 2 571 dans les bibliothèques publiques et scolaires des États-Unis, et bondi de 40 %, sur la seule année 2022. « Il s'agit du plus haut chiffre de tentatives de censure enregistré » ces vingt dernières années, révélait l'association (plus grand et ancien groupement du monde, avec 60 000 adhérents) dans son rapport annuel, publié le 22 mars dernier.

« Jusqu'à présent, un livre était signalé par un parent ou autre membre de l'association parce qu'il n'était pas à son goût, mais ces dernières manifestations sont de plus en plus souvent le fait de groupes qui s'attaquent à plusieurs livres à la fois. Parfois sans même les avoir lus… » témoignait auprès de la radio de service public américaine NPR la présidente de l'association, Lessa Kanani'opua Pelayo-Lozada, ce 24 avril.

Si ces tentatives (formalisées par des demandes de retraits des fonds de bibliothèques) détonnent peu dans un pays où prospèrent associations représentatives de minorités et « sensitivity readers » – ces relecteurs traquant biais et stéréotypes qu'ils jugent pouvoir offenser le lecteur –, un œil sur la liste des titres incriminés invite toutefois à une lecture différente de celle de la « cancel culture » usuelle.

Ainsi, dans le top 3 des livres les plus fréquemment visés figurent : Genre Queer de Maia Kobabe, All Boys Aren't Blue de George M. Johnson (mis en cause pour leurs thèmes « LGBTQIA + » et « contenu sexuel explicite ») et The Bluest Eye de la romancière afro-américaine et Nobel de littérature Toni Morrison (pour ses mentions de « viol », d'« inceste », son « contenu sexuel explicite » et « EDI », pour « équité, diversité et inclusion »).

« On observe depuis quelque temps une nouvelle forme de censure provenant des milieux conservateurs et s'attaquant aux livres dont les auteurs évoquent ou représentent la cause homosexuelle, trans ou les minorités raciales », observe Jean-Yves Mollier, historien spécialiste de l'édition et auteur d'Interdiction de publier – la censure d'hier à aujourd'hui (Double ponctuation, 2020).

Une évolution – ce type de pratique émanant initialement des milieux progressistes – qui témoigne de ce que « les républicains sont de plus en plus vindicatifs et la société américaine de plus en plus clivée », développe l'historien, qui a consacré une large part de ses travaux à l'Amérique du Nord.

Le symbole d'un « glissement », aussi, théorisé outre-Atlantique sous le terme de « backlash » (ou « retour de bâton ») à l'égard des minorités jusqu'alors à l'œuvre : « Cela frappe de tous les côtés, chacun cherche désormais à imposer sa vision du monde. » Chaque sensibilité se voyant aujourd'hui « tentée par la riposte » et la surenchère.

« Une logique prévisible. » Mais dangereuse : « La censure quelle qu'elle soit et d'où qu'elle provienne entraîne une dégradation des libertés. Et doit toujours nous alarmer… »

Source : Le Point

4 mai 2023

Vote d’une loi interdisant la censure des livres en Illinois

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Un projet de loi décourageant les bibliothèques de l'Illinois (États-Unis) d'interdire les livres en raison de la pression politique se dirige vers le bureau du gouvernement J. B. Pritzkers après avoir passé le Sénat de l'Illinois mercredi après-midi. Cette mesure exige que les bibliothèques de l'Illinois adoptent soit la Charte des droits de la bibliothèque de l'American Library Association ou élaborent une politique explicite interdisant la pratique de l'interdiction des livres afin de rester admissible aux subventions d'État.

Ce texte  a été adopté 39 voix démocrates pour  et 19 républicains contre mercredi.  Il avait  déjà été  adopté par la maison desreprésentants de cet état américain fin mars. C’était une priorité législative absolue du secrétaire d'État de l'Illinois Alexi Giannoulias, qui est également bibliothécaire de l'État. Cette loi historique est un triomphe pour notre démocratie, une victoire pour les droits du Premier amendement et, surtout, une grande victoire pour les générations futures à venir, a déclaré Giannoulias lors d'une conférence de presse après le passage des projets de loi. La mesure a été saluée par Giannoulias comme une mesure de première dans la nation repoussant une bataille partisane plus large à travers le pays sur les livres et les matériaux appropriés pour la consommation dans les bibliothèques publiques. Plusieurs États contrôlés par les républicains, y compris ceux qui entourent l'Illinois, ont proposé des mesures qui pourraient enlever les livres des étagères de la bibliothèque.

Les démocrates de l'Illinois, y compris Giannoulias et Pritzker, ont parlé de ce qu'ils considèrent comme une censure et une attaque contre la démocratie. Le concept d'interdiction des livres contredit l'essence même de ce que notre pays représente, a déclaré Giannoulias. Vous pouvez décider ce qui est bon pour vos enfants, mais vous n'avez pas à prendre cette décision pour tout le monde.

Selon cette mesure, pour être admissible aux subventions d'État, une bibliothèque doit adopter la Charte des droits de l'American Library Association.

Nous voulons interdire l'interdiction des livres, a déclaré la sénatrice de l'État Laura Murphy, le parrain du Sénat des projets de loi. Son histoire assez simple nous dit ce qui se passe dans les mots immortels de Martin Niemöller, ils sont d'abord venus pour les livres. Ne laissez pas cela arriver à l'Illinois.

Source :  The Pantagraph
7 avril 2023

Contestations et censure vécues lors d’heures du conte avec des drag-queens au Québec

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Comme en France,  au Quebec il y des problème lors d’heures du conte avec des drag-queens au courant des derniers mois. En effet, il y a des constations et des censures. 

L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) souligne que les drag-queens ne devraient, en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes, à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants.  Comme le confirme  Denis Chouinard, président de cette association :

«Nous sommes fiers de défendre la liberté d’expression au sein de nos établissements membres et de lutter contre une censure qui ne ferait qu’entraver notre mission d’information, de culture, d’éducation et de littératie».

Dans ce même communiqué du presse, l’ABPQ tient  à saluer la motion adoptée à l’unanimité le 4 avril dernier à l’Assemblée nationale qui visait à déplorer la montée des propos haineux et discriminatoires envers les personnes de la communauté LGBTQI2S+ dans la sphère publique.

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10 mars 2023

Les livres numériques de Roald Dahl remplacés par des versions censurés lors d'un mise à jour

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En somme, les propriétaires d'ebooks Roald Dahl voient leurs ebooks automatiquement mis à jour avec les nouvelles versions censurées « contenant des centaines de changements de langage liés au poids, à la santé mentale, à la violence, au sexe et à la race », rapporte le journal britannique The Times. Les lecteurs qui ont acheté ces versions, comme Mathilde et Charlie et la Chocolaterie, ont maintenant les versions censurées.

Puffin Books, la société qui publie les romans de Dahl, a mis à jour ses livres électroniques, dans lesquels Augustus Gloop n'est plus décrit comme gros ou Mme Twit comme terriblement laide. Le biographe de Dahl, Matthew Dennison, a accusé l'éditeur de « forcer les lecteurs à accepter une nouvelle orthodoxie dans laquelle Dahl lui-même n'a joué aucun rôle ».

Le Telegraph note que de son vivant, Dahl lui-même « a menacé de ne plus jamais écrire un autre mot si ses éditeurs changeaient le langage, promettant d'envoyer son "énorme crocodile" pour les engloutir s'ils le faisaient ». Depuis la mort de Dahl en 1990, son animal de compagnie n'obtiendra donc pas le dîner promis en cas de violation de l'accord avec les éditeurs de son maître.

Source: Develooppez.com

25 janvier 2023

Une bande-dessinée publié par Delcourt censurée en Allemagne

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En Allemagne, la mise en vente de l'album Elise et les Nouveaux Partisans de Dominique Grange et Tardi, publié initialement en français chez Delcourt, n'aura pas lieu. Les éditions Carlsen, qui devaient la publier le 16 janvier, ont fait volte face, invoquant une phrase de la postface rédigée par l'auteur. La voici :  « Je continuerai donc de soutenir, de ma voix et de mes chansons, toutes les formes de résistance au libéralisme, à l’impérialisme et à la tyrannie des régimes dictatoriaux… et de réaffirmer toujours ma solidarité avec la résistance exemplaire du peuple palestinien depuis 70 ans, contre l’occupation et l’apartheid ». Publié en 2021 aux éditions Delcourt, l'album raconte de manière romancée le parcours de Dominique Grange militante maoïste il y a un demi-siècle, dessiné par son mari Jacques Tardi.

L'ouvrage devait arriver dans les librairies allemandes le 16 janvier. Mais « sans que les auteurs, ni les Editions Delcourt n'en soient prévenues, cette parution a été annulée en dernière minute », a expliqué l'éditeur français dans un communiqué.

Dans un communiqué, Carlsen explique avoir voulu éviter de se retrouver dans « l'inextricable débat BDS (pour "Boycott, désinvestissement et sanctions", une campagne visant au boycott d'Israël, ndlr), dans lequel en tant que maison d'édition, nous ne voulions pas prendre position ».

Interrogées par l'AFP, les éditions Carlsen ont confirmé que ce mot d'"apartheid" était à l'origine du problème.

« Nous sommes toujours convaincus de la qualité de l'histoire de Dominique Grange et des illustrations de Jacques Tardi, et regrettons que concernant la postface, nous n'ayons pas fait les vérifications suffisamment attentivement avant d'annoncer la publication », a expliqué une porte-parole.

Delcourt, de son côté, parle de censure. « Les éditions Delcourt se joignent aux auteurs pour condamner cette censure absurde et indigne, puisque les propos tenus par Dominique Grange n’engagent qu’elle et non l’éditeur », peut-on lire dans un communiqué transmis à Livres Hebdo. L'éditeur français est rejoint par le traducteur allemand de la bande dessinée, Uli Pröfrock, qui s'est engagé à ne plus travailler avec les éditions Carlsen dans le futur. 

Dominique Grange, interrogée par l'AFP, s'est dite "blessée".

« Nous, on le vit comme une censure. On n'a rien su: on l'a appris par un lecteur qui avait commandé le livre et à qui son libraire a annoncé qu'il n'allait pas paraître. C'est pour le moins grossier », a-t-elle déclaré.

« La BD a été publiée en italien, en espagnol, en catalan, en portugais, et elle va l'être bientôt aux États-Unis. À chaque fois sans problème. C'est d'autant plus triste qu'il y a en Allemagne beaucoup de lecteurs potentiels, engagés comme nous dans ces combats anti-impérialistes des années 60-70 », a-t-elle ajouté.

Source: Livres Hebdo

 

13 août 2022

Une bibliothèque du Michigan menacée de fermeture car elle prête de livres LGBT

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Les électeurs de la petite ville de Jamestown, dans le Michigan, ont voté la non-reconduction d'une subvention à leur bibliothèque de Patmos la semaine dernière. En conséquence de quoi, l'établissement, privé de 84% de ses ressources, pourrait rapidement fermer. Cette décision, prise par 62% des votants, fait suite à des mois de polémique sur la présence, dans les rayonnages de la bibliothèque, de livres d'auteurs gay ou mettant en scène des personnages LGBT.  L'essentiel des critiques prononcées par un groupe communautaire chrétien ultraconservateur portait sur une bande dessinée, signée Maia Kobake, intitulée Gender Queer. Selon l'ancien directeur, interrogé par le site The Hill, la bd autobiographique, plusieurs fois primée, était dans le top dix des livres les plus lus en 2021. Pendant plusieurs mois, les Jamestown Conservatives ont distribué des prospectus et collé des affiches assurant que la bibliothèque était devenue un lieu dangereux pour les enfants et qu'en faisant la «promotion de l'idéologie LGBTQ», elle les «préparait à l'exploitation sexuelle». «Ils protestent contre tous les livres LGBTQ qui sont sur nos étagères. Ils veulent que l'on interdise ces livres, ce qui est inacceptable. Nous, le conseil, nous ne censurerons pas les livres», a expliqué Larry Walton, président du conseil de la bibliothèque à l'Associated Press. En mai dernier, la directrice de la bibliothèque de Patmos, Amber McLain, a démissionné de son poste, invoquant le harcèlement des membres de la communauté. Le directeur par intérim Matthew Lawrence a suivi ses pas, quelques mois plus tard. La bibliothèque pourra fonctionner jusqu'à la fin du premier trimestre 2023 grâce au budget actuel mais une fermeture est ensuite possible. Pour éviter cela, une campagne de collecte de fonds a déjà permis de réunir près de 60.000 dollars. L'objectif est de 245.000 dollars, soit l'équivalent d'une année de financement.

Source: Le Figaro

2 août 2022

Interdiction de 52 livres dans les écoles du plus grand district de l'Utah

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Cinquante-deux livres de 41 auteurs seront retirés des bibliothèques de l'Alpine School District, le plus grand district  dans l'Utah (Etats-Unis), suite à une décision prise par le district. L'interdiction concerne des titres remarquables tels que Nineteen Minutes de Jodi Picoult, Forever… de Judy Blume, et le Caldecott Honor Book 2015, This One Summer, de Mariko Tamaki et illustré par Jillian Tamaki. Les livres ont été sélectionnés pour être retirés après qu'un audit interne de la bibliothèque ait déterminé qu'ils contenaient du "matériel sensible" en vertu d'une nouvelle loi et "n'avaient pas de valeur littéraire". Vingt et un des titres supprimés présentent des personnages et/ou des thèmes LBGTQ+. 

Jonathan Friedman, directeur des programmes de liberté d'expression et d'éducation à PEN America, a déclaré en réponse: «Le retrait rapide de livres n'est pas censé être une chose courante dans les bibliothèques scolaires. Les élèves ont le droit d'apprendre la variété des expériences humaines et des perspectives que ces livres offrent. De sérieuses questions subsistent quant à la manière dont cette décision a été prise et si les lois de l'État ont été correctement appliquées.

Friedman a déclaré: «Il s'agit d'une escalade inquiétante de l'interdiction de livres que nous avons vue l'année dernière. Les élus et les procureurs généraux assouplissent et encouragent désormais les interdictions, facilitant ainsi la satisfaction des revendications des militants locaux. Nous appelons l'Alpine School District à conserver ces livres, à faire preuve d'un plus grand respect pour les processus réfléchis et le droit des élèves à lire.

Paisley Rekdal, responsable de la section PEN America Utah, a déclaré: «L'interdiction de ces livres par le district scolaire alpin, dont certains sont des textes bien-aimés de ma propre enfance, est une erreur grave et décevante. Interdire les livres qui abordent la complexité de la sexualité, du genre, de l'identité et du jeune âge adulte par crainte erronée que les jeunes lecteurs ne puissent pas faire la distinction entre la réalité et la fiction, et ne soient pas en mesure de comprendre et même de critiquer par eux-mêmes toute idée qui remet en question eux est à la fois condescendant et naïf. Les gens aspirent à plus, pas à moins de complexité, et les jeunes lecteurs devraient recevoir les textes - et les outils - qui leur permettent de naviguer dans le monde dans lequel ils vivent réellement.

L'audit a été catalysé par l'adoption ce printemps d'une nouvelle loi , HB 374, «Matériaux sensibles dans les écoles», et de nouvelles directives publiées par le Bureau du procureur général le 1er juin qui ordonnaient aux agences locales d'éducation (LEA) «d'immédiatement retirer des bibliothèques scolaires les livres qui sont catégoriquement définis comme de la pornographie en vertu de la loi de l'État. Lors d'une réunion en juillet, la commission scolaire alpine a expliqué qu'elle avait examiné 275 livres à partir de listes fournies par les parents sur une période de trois jours, ce qui a abouti à la décision de supprimer ces 52 et de soumettre 32 titres supplémentaires à une enquête plus approfondie cet automne. , alors qu'ils peuvent être lus "d'un bout à l'autre".

Source: Pan America

9 juin 2022

130 000 dollars pour le livre imbrûlable de La servante écarlate

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Il était estimé entre 50’000 et 100’000 dollars. Les enchères en ligne se sont achevées mardi 7 juin chez Sotheby’s à New York et cet exemplaire du roman «La servante écarlate» de Maragaret Atwood a finalement trouvé preneur pour 130’000 dollars.  Qu’est-ce qui justifie un tel prix? Il s’agit là d’un exemplaire unique, conçu pour résister aux flammes. Il a en effet été imprimé sur des feuilles d’aluminium stables jusqu’à 660 °C, cousu à la main avec du fil de nickel résistant jusqu’à 1400 °C et la couverture est acier inoxydable tissé, utilisé dans la fabrication aérospatiale, pouvant supporter les 1530 °C. Même les encres utilisées ne craignent rien jusqu’à 1200 °C. Pourquoi de telles précautions? C’est en fait un symbole contre la censure: vous pouvez toujours essayer de jeter ce livre au feu, cela ne lui fera rien. Et cette action a été imaginée suite à la multiplication des cas de censures de livres dans les écoles américaines, résultat d’une poussée du conservatisme dans le pays. Les bénéfices de cette vente sont d’ailleurs versés à l’association PEN America qui défend la liberté d’expression.

«Je suis très heureuse que ce livre unique en son genre ait permis de récolter autant d’argent pour PEN America», a déclaré Margaret Atwood, 82 ans, dans un communiqué, relayé par CNN. La Canadienne avait d’ailleurs apporté sa contribution en se faisant filmer tentant de brûler le livre au lance-flammes.

Source :  Le Matin 
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