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31 janvier 2019

Des écoles rurales dotées d’un crédit pour se constituer une bibliothèque interne

Ecole Blauvac bibliothèque

L’école du village de Blauvac situé dans la communauté de communes Ventoux sud-est une école à classe unique de 21 élèves de la grande section de maternelle au CM2. Et cette petite école aura été parmi les établissements choisis pour recevoir un crédit de 1.500 euros destiné à l'achat de livres. Dans la salle de classe, plus d'une centaine de livres, tous neufs, achetés dans une librairie de Carpentras ont donc garni les étagères d’une bibliothèque qui permettra aux écoliers de travailler en classe, comme d’emprunter pour lire chez eux.  

" Peu importe ce qu’on lit à partir du moment où on va pouvoir générer l’envie chez les enfants, l’envie de la lecture ils le garderont toute leur vie et puis ça leur permettra d’appréhender toutes les acquisitions de connaissance avec beaucoup plus de facilité ", a déclaré Christian Patoz, Directeur Académique de Vaucluse,  à France Bleu Vauculse

Le directeur académique de Vaucluse, Christian Patoz, entouré pour l'occasion d'enfants très enthousiastes ainsi que de leurs parents est venu spécialement pour l’occasion inaugurer ce mardi cette toute nouvelle bibliothèque de l'école. 

D'autres écoles rurales du département ont reçu ce mois-ci cette dotation de 1.500 euros de la part de l’Éducation Nationale comme à Granbois dans le sud Luberon.   

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26 janvier 2019

Les 7 axes du rapport Lungheretti sur la BD

rapport bd

Commandé par la précédente ministre de la culture, Françoise Nyssen, le rapport de Pierre Lungheretti sur la refonte de la politique nationale en faveur de la bande dessinée, composé de 54 propositions, a été rendu public lors du festival d'Angoulême. Alors que le ministre de la culture Franck Riester est en déplacement à Angoulême, pour le festival international de la bande dessinée, le rapport de Pierre Lungueretti, commandé il y un an par sa prédécesseuse au directeur de la cité internationale la bande dessinée et de l'image d'Angoulême, a été rendu public samedi 26 janvier. Il fait suite à l'inquiétude des auteurs de BD qui ont vu leur rémunération plonger et se sont mobilisés avec l'ensemble de la filière, notamment aux travers d'Etats généraux du secteur. Réalisé en collaboration avec Laurence Cassegrain, directrice de projet à la DGMIC-Service du Livre et de la Lecture, le rapport de 162 pages se compose de 54 propositions (à télécharger ci-contre) qui s’articulent autour de 7 axes majeurs :


1. Renforcer la reconnaissance institutionnelle et symbolique du 9art. 

Afin de mieux structrer la recherche académique, le rapport propose la création d'une école nationale de la bande dessinée à partir du savoir-faire capitalisé à l’École Européenne Supérieure de I'Image d’Angoulême-Poitiers. De plus l'année 2020 pourrait être estampillée  "année de la bande dessinée" pour "reconnaître ces avancées et les ancrer dans le tissu institutionnel".

2. Améliorer la situation des auteurs dans  un esprit de responsabilité collective

Le rapport évoque les "contraintes du métier d’auteur de bande dessinée" avec la question des modalités de leur régime social, de la formation initiale mais aussi le fait de mieux intégrer les auteurs de bande dessinée dans la politique des arts visuels du ministère de la culture pour les aspects économiques, sociaux et juridiques. Il proprose aussi de mobiliser les collectivités territoriales pour créer des écosystèmes favorables aux auteurs.

3. Développer la diffusion, la visibilité de la bande dessinée en favorisat le pluralisme

IL s'agit de renforcer la mise en réseau des lieux accueillant des expositions et produisant des activités liées au 9e art, et d’assurer la professionnalisation des bibliothécaires, des libraires. En outre, les éditeurs alternatifs et indépendants méritent " une attention particulière compte tenu des difficultés de diffusion et de visibilité qu'ils rencontrent ".

4. Initier une politique volontariste d'éducation artistique et culturelle

Le rapport propose d'inscire "de manière structurelle"le 9e art dans les dispositifs du ministère de l’Éducation nationale : créer des établissements scolaires à option BD, thématiser des internats d’excellence bande dessinée et renforcer la formation et la certification des enseignants.

5. Assurer un plus fort rayonnement de la bande dessinée française dans le monde.

Afin d'exploiter le potentiel de la BD sur le marché des droits notamment cinéma ou jeux vidéos, le rapport préconise de mettre en place "de nouveaux modes d’action dans des territoires d’expérimentation afin de promouvoir une spécificité française." Cette proposition 41, évoque, à l’instar de stratégies de soft power multidisciplinaires et portées par des pays tels que le Japon (le programme "Cool Japan"), un croisement de trois secteurs d’excellence française - la bande dessinée, le film d’animation et les jeux vidéo - de manière à promouvoir une production spécifiquement française.Ces expérimentations, pilotée par l'Institut français, pourraient concerner l’Espagne, l’Italie, l’Inde, Los Angeles, et Taiwan.

6. Mettre en œuvre une politique nationale du patrimoine de la bande dessinée

Cet axe aborde la question des archives et des fonds d’auteurs qui nécessite ainsi une politique globale. Il propose un renforcement des compétences de la Cité internationale de la bande dessinée et la création d’un lieu d’expositions et d’activités autour du patrimoine du 9e art à Paris.

7. Instituer une nouvelle organisation ministérielle

La politique en faveur du 9e art doit mobiliser trois directions générales : la direction générale des médias et industries culturelles (DGMIC), qui pourrait poursuivre le pilotage de cette politique, avec un renforcement de l’implication de la direction générale de la création artistique (DGCA) pour intégrer la bande dessinée dans une politique des arts visuels plus ouverte, et la direction générale du patrimoine (DGPAT) pour mieux prendre en compte les enjeux patrimoniaux.
Source: Livres Hebdo
22 janvier 2019

Les bibliothécaires suisses opposés à une taxe sur les prêts

Droit prêt Suisse

Le débat a été lancé la semaine dernière par le secrétaire général de Bibliosuisse, Hans Ulrich Locher. Dans une tribune publiée par la «NZZ», le représentant des bibliothèques suisses dénonce une tactique pour introduire «par la petite porte» une taxe sur les prêts. Une position contrée par ProLitteris qui réclame des bibliothèques qu'elles respectent leur devoir envers les auteurs. Il était jusque-là admis que les bibliothèques avaient droit à un privilège. La loi sur le droit d'auteur ne prévoit en effet pas de droit de prêt. En revanche une redevance est due pour la location d'oeuvres comme des livres, des CD ou des DVD. Désormais, la redevance sur la location payante est étendue au prêt gratuit de livres financé par les abonnements annuels des utilisateurs de bibliothèques. Ainsi en a décidé la commission arbitrale fédérale (CAF) pour la gestion de droits d'auteur.  Son jugement, tombé le 10 décembre, a suscité l'inquiétude des bibliothèques. L'introduction de cette charge aggravera leur situation financière déjà tendue, selon elles. La décision ne tient pas compte du rôle de service public qu'elles jouent. Elle tombe en outre au plus mauvais moment: la révision de la loi sur les droits d'auteur, actuellement débattue au Parlement, a précisément exclu un changement de pratique après le niet de quelque 400 bibliothèques lors de la consultation.

Dans le détail, la décision de la CAF prévoit que les ressources financières des bibliothèques générées par les cotisations des visiteurs et les forfaits annuels sont taxées. Une taxe de 4,5% sur le total est prélevée pour les livres. Son introduction est échelonnée: 1,5% en 2019, 3% en 2010 et 4,5% en 2021. Bibliosuisse a d'ores et déjà appelé ses membres à constituer des réserves dès cette année. Les bibliothèques ne percevant pas de cotisations auprès de leurs visiteurs de même que les institutions universitaires ne sont quant à elles pas concernées.  Pour ProLitteris, il s'agit d'un compromis tout à fait acceptable. Selon la nouvelle méthode de calcul, 1,5% des recettes sur abonnement représente seulement 75 centimes pour une contribution annuelle de 50 francs, illustre son directeur Philip Kübler. Ce jugement rétablit en outre une égalité de traitement qui était nécessaire. La redevance doit être calculée sur la base des recettes générées par les utilisateurs, quel que soit le type d'ouvrage emprunté, livre, CD ou DVD.

L'ancienne pratique menait en effet à des situations absurdes et était difficilement applicable. Les locations payantes d'ouvrages ont passé de 415'000 francs en 2011 à 115'000 francs en 2017. Et la tendance va en s'accentuant, de plus en plus de bibliothèques renonçant à des rétributions à l'unité pour privilégier le système de forfait.

Pour le directeur de ProLitteris, les bibliothèques qui exigent une contribution de leurs usagers  ne doivent pas se soustraire à leur obligation de payer des droits d'auteur. Il admet une certaine inégalité pour ces bibliothèques par rapport à celles, subventionnées, qui ne demandent rien à leurs visiteurs. Mais pour Philip Kübler, l'inscription dans la loi d'un tantième de prêt aurait pu résoudre la question. Les auteurs et le Conseil fédéral tenaient une solution en ce sens, mais celle-ci a finalement été abandonnée sous la pression des bibliothèques. La CAF n'a rendu pour l'heure qu'un jugement oral en présence des parties. Elle publiera vraisemblablement au printemps ses considérants. La décision écrite une fois publiée peut être attaquée dans les 30 jours. Hans Ulrich Locher de Bibliosuisse a d'ores et déjà annoncé son intention de porter le cas devant le Tribunal administratif fédéral. Le nouveau tarif entrera en vigueur une fois les voies de recours épuisées. Pour le moment, les anciens tarifs continuent d'être perçus.

Source: Le Matin

31 décembre 2018

En Écosse, les bibliothèques en première ligne face à l'austérité

édimbourg section jeunesse

Les bibliothèques ont été parmi les services les plus touchés par les réduction de 90 millions de livres sterling  du budget des services culturels en Écosse ces dernières années, a révélé une analyse du Scottish Labour Party. Le nombre de bibliothèques qui ont fermé en Écosse l’an dernier a doublé pour atteindre 30, soit un total de 558. L'analyse des dépenses en Écosse a révélé une réduction de 22 millions de livres sterling des dépenses consacrées aux bibliothèques au cours des six dernières années. La réduction de 17,9% est supérieure à la réduction globale de 13,9% pour les services culturels.

Une campagne très médiatisée a été lancée l’année dernière avec le soutien de grands auteurs écossais, dont Irvine Welsh et Graeme Macrae Burnet, visant à sauver les bibliothèques.

Les perspectives restent toutefois sombres avec des réductions de 319 millions de livres sterling réservées aux budgets des recettes du conseil l'année prochaine.

Claire Baker, porte-parole pour la culture du mouvement travailliste, a déclaré: «La décision du gouvernement SNP de transférer l'austérité conservatrice à nos communautés a entraîné une réduction de plusieurs millions de livres des services culturels en Écosse.

«Les bibliothèques ne sont pas seulement une source de lecture gratuite, elles sont souvent au centre de la vie quotidienne des gens. C’est un lieu d’apprentissage, d’étude, de discussion et d’échange d’idées qui permet à tous de créer un environnement sûr et accueillant pour les personnes vulnérables de nos communautés. »

Les conseils écossais ont vu leur budget de recettes pour des services tels que les bibliothèques réduire de plus de 500 millions de livres sterling en termes réels depuis le début de la décennie, l'impact de l'austérité se faisant sentir, bien qu'il ait légèrement augmenté l'année dernière. L'impact sur les services culturels a été considérable: plus de 5 millions de livres sterling ont été prélevés dans les musées et les galeries. Près de 20 millions de livres ont été coupés dans les budgets consacrés aux installations sportives, tandis que plus de 30 millions de livres ont été coupés dans les parcs et les espaces verts de la communauté.

Selon les chiffres officiels, 69 bibliothèques ont été fermées en Ecosse depuis 2011. Cela comprend 30 en 2017, contre 15 l'année précédente.

Une grande partie des fermetures de bibliothèques ont eu lieu à Fife après que le conseil municipal a dévoilé ses plans visant à supprimer 16 sites dans le cadre de mesures de réduction des coûts. En Écosse, il y avait 3 515 emplois rémunérés dans les bibliothèques en 2010 et 3 316 en 2015, soit une baisse de 99 (3%), selon un rapport de la BBC. 

Sean McNamara, responsable du CILIP (le Chartered Institute of Library and Information Professionals) en Écosse, a appelé à une vision plus large des avantages des bibliothèques.

«Nous exhortons les autorités locales à reconnaître les avantages importants à court et à long terme des services de bibliothèque pour l’alphabétisation, la participation numérique, les compétences en matière d’information, la santé et le bien-être et bien plus encore.

«Les bibliothèques offrent un accès égal à tous et sont plus populaires que le cinéma et le football professionnel en Écosse. Elles fournissent des services vitaux aux communautés écossaises et doivent être soutenues à la fois aux niveaux national et local.»

Le Conseil écossais des bibliothèques et de l’information (CHRIT) a également fait état de nouveaux investissements dans les services de bibliothèque au cours des dernières années. Des bibliothèques nouvelles ou rénovées ont été ouvertes à Wick, Grantown, Alford, Denny, Loanhead, Newbattle et Strathaven. Renfrewshire investit 5 M £ dans une nouvelle bibliothèque centrale à Paisley. East Ayrshire a récemment acheté une nouvelle flotte de bibliothèques mobiles.

Pamela Tulloch, directrice générale du SLIC, a déclaré: «Les bibliothèques publiques se transforment en un centre d’activités communautaires florissant et continuent d’attirer des personnes de tous âges, à des fins diverses: groupes de lecture, de recherche d’emploi et de soutien à la santé, projections de films, expositions historiques et même. cours de danse.

«Les bibliothèques continuent d’être la ressource civique la plus populaire offerte par les gouvernements locaux. Les visites aux bibliothèques publiques, y compris les visites en ligne, continuent d'augmenter et dépassent celles d'autres activités de loisirs et culturelles »,

Selon le gouvernement écossais, plus de 4,7 millions de £ ont été alloués depuis 2014 pour soutenir l'élaboration et la mise en œuvre de la première stratégie nationale des bibliothèques publiques d'Écosse et continuer à soutenir les moyens novateurs permettant aux utilisateurs d'utiliser les bibliothèques publiques. Les ministres ont également déclaré que le financement global des conseils augmenterait de plus de 200 millions de livres sterling l'année prochaine, mais que cela inclut les budgets alloués aux zones réservées, telles que les services de garde d'enfants, qui ne font pas partie des dépenses courantes en revenus.

"Nous continuons de veiller à ce que nos partenaires du gouvernement local reçoivent un règlement de financement équitable en dépit de nouvelles réductions du budget écossais du gouvernement britannique", a déclaré un porte-parole.

Source: The Scotsman 

26 décembre 2018

Une campagne pour abolir la TVA sur les ebooks au Royaume-Uni

ask the reading tax

La campagne Axe the Reading Tax de la PublishersAssociation appelle à la suppression de la TVA sur toutes les publications numériques: livres électroniques, livres audio, revues de recherche, manuels et matériel pédagogique, journaux et magazines.  Les publications imprimées ont toujours été détaxées à juste titre, mais leurs équivalents numériques sont soumis à la TVA à 20%. C'est illogique et injuste.  La lecture a changé et le système fiscal doit aussi changer.   Depuis octobre, le gouvernement  peut alligner les taxes sur les livres papier et numériques.

Les britaniques qu'ils soient auteurs, lecteurs ou éditeurs peuvent soutenir cette campagne en écrivant à leur député à la chambre des communes et en signant la pététion  sur le site  axethereadingtax.org.

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13 décembre 2018

Application du prix unique pour le livre dans les librairies de Bruxelles

Vote prix unique

Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a approuvé à l'unanimité, mercredi 12 décembre au soir, le projet de décret qui permet l'application du prix unique du livre dans la région bilingue de Bruxelles-Capitale, comme c'est déjà le cas en Wallonie, pour les livres en français, depuis le 1erjanvier 2018, mais également en Flandre, pour les livres en flamand, depuis le 1er juillet 2017.

Le texte approuvé donne assentiment à l'accord de coopération négocié au printemps dernier entre la FWB, la Flandre et l'Etat fédéral pour la vente d'ouvrages dans les librairies qui vendent des ouvrages dans les deux langues dans la capitale.

"Enfin, nous payerons tous le juste prix pour les livres édités en France", s'est réjoui la ministre wallonne de la Culture, Alda Greoli, sur twitter après le vote.

Suite à ce décret, les règles à Bruxelles seront les mêmes que celles qui se trouvent dans les législations des deux communautés. Les livres en français vendus à Bruxelles devront ainsi respecter les règles du décret de la Communauté française du 19 octobre 2017 relatif au prix unique du livre, et inversement pour les livres en néerlandais vendus dans la capitale.

Source: Livres Hebdo

25 octobre 2018

La Courneuve : ouverture d'une médiathèque éphémère aux 4 000

bibliothèque éphémère La Courneuve

Ce n’est pas encore le retour d’une médiathèque entourée de quatre murs, mais c’est un début. Une médiathèque éphémère s’est installée mercredi au centre culturel Jean-Houdremont, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Tenue par les agents de la médiathèque John-Lennon incendiée en juin, elle sera ouverte deux fois par semaine, et propose aux habitants du quartier des 4 000 sud un éventail de 400 documents, à consulter sur place ou à emprunter. Il s’agit, pour l’essentiel, de livres pour enfants, mangas, BD, et quelques ouvrages documentaires (servant notamment au soutien scolaire). « Ce sont des nouveautés, des livres que nous avons rachetés », précise Noémie Szejnman, directrice des médiathèques de La Courneuve.

Ils vont retrouver, avec la médiathèque éphémère, une série d’animations culturelles. Une exposition en lien avec le Salon du livre jeunesse de Montreuil sera installée courant novembre dans le hall du centre Houdremont. Et chaque premier samedi du mois, les enfants pourront participer à un atelier créatif, faisant appel à des outils numériques.

Quant à la reconstruction de la médiathèque incendiée, elle fait toujours l’objet d’une réflexion. Les travaux n’ont pas démarré, et le maire (PC) Gilles Poux estimait récemment que l’équipement ne serait pas en état avant l’automne 2019.

Elle sera ouverte les mercredis et samedis de 14 heures à 17 h 30, au centre culturel Jean-Houdremont qui se trouve 11, avenue du Général-Leclerc à  La Courneuve.

Source: Le Parisien

24 octobre 2018

Bordeaux : une pétition pour reconstituer la librairie de rue de Neneuil

la-bibliotheque-de-rue-de-neneuil

Quiconque passait aux alentours du Palais des sports, à Bordeaux, connaissait la librairie de rue de Neneuil. Ce sans domicile fixe avait installé sous les arcades du parking Victor-Hugo, rue de Guienne, un petit salon de lecture avec des centaines de bouquins, depuis trois ans déjà. Chacun pouvait venir se servir et y amener des livres. Mardi après-midi, cette bibliothèque de rue a été démontée par des agents de Suez, l’entreprise chargée de la propreté dans le centre-ville de Bordeaux. Les bouquins ont fini dans des sacs poubelles. Une intervention apparemment justifiée par le risque incendie et dont n’avait pas entendu parler Jean-Louis David, adjoint chargé de la vie urbaine. Une pétition a également été mise en ligne ce mercredi matin. "Devant une telle mauvaise foi et vision hygiéniste de la ville qui décide ce qui est propre et ce qui est sale, nous nous élevons unanimement et exigeons le retour immédiat de ce salon de lecture au même endroit", peut-on y lire. Ce mercredi midi, près de200 personnes avaient déjà signé cette pétition.  (Source: Sud Ouest)

A l'issue d'une rencontre cet après-midi, les élus de la ville se sont engagés à rattraper ce qui apparait comme une regrettable erreur et vont très prochainement trouver où le salon de lecture de Neneuil va réapparaitre dans notre espace public. En attendant que soit trouvé un lieu, la collecte de livres se poursuit chez Nakunœil (19 rue Bouquière / tous les jours de 14 à 19 h) et à la librairie La Zone du dehors, cours Victor Hugo.

C'est donc une victoire qui méritait d'être soulignée. Mais nous resterons vigilants quant à la suite des événements.... (Source: charge.org).

2 octobre 2018

Autorisation de la TVA réduite pour le livre numérique en Europe

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L’Union européenne a approuvé aujourd’hui une proposition qui permettra aux pays qui le souhaitent appliquer une TVA réduite aux publications électroniques de faire correspondre leur taxe à celle des livres traditionnels.

« La proposition fait partie de nos efforts pour moderniser la TVA pour l'économie numérique, et nous permet de suivre le rythme des progrès technologiques », a déclaré dans un communiqué le ministre des Finances de l' Autriche, M. Hartwig Löger, dont des chaises pays ce semestre UE

Les ministres de l' Economie et des Finances réalisé aujourd'hui donner le feu vert à l'initiative, lancée en Décembre 2016 , après trois tentatives infructueuses en 2017 et 2018 parce que l' opposition de la République tchèque a empêché l'unanimité requise atteindre d'approuver la mesure. Selon les règles actuelles, les livres électroniques sont soumis à un taux minimum standard de 15% dans l'Union européenne (UE), tandis que les pays peuvent appliquer le taux réduit (minimum de 5%), super réduit (moins de 5%). ou taux zéro pour les publications sur papier .

Avec la nouvelle norme, les pays peuvent décider si imposés également avec des taux réduits aux livres numérique,  et un taux zéro peut  être mis en œuvre  dans les États qui  l'appliquent déjà aux publications physiques.

Source: ABC

30 septembre 2018

Le meilleur de la littérature jeunesse réuni dans un catalogue

Inconturnable littérature jeunesse

Acheter ou louer un livre pour son enfant n’est pas une chose facile. Les rayons des librairies ou des bibliothèques sont souvent grands et bien fournis. Vers quoi se diriger ? Des livres colorés ? Des histoires drôles ? Des albums instructifs ?  C'est dur... Pour vous faciliter la tâche, la Fédération Wallonie-Bruxelles a mis au point le catalogue Les Incontournables (2016-2018)"C’est une grosse opération qui existe depuis 15 ans", explique Isabelle Decuyper responsable de la promotion de la littérature de jeunesse au Service général des Lettres et du Livre. L’idée est de rassembler les livres qui ont marqué la littérature jeunesse depuis 2016. Dans ce catalogue, 270 bouquins y figurent venu de 72 éditeurs différents. Ils sont répartis en six niveaux (tout petits, petits, débutants, autonomes, confirmés et jeunes adultes). "Nous avons vraiment voulu montrer la richesse et la diversité de la littérature jeunesse."

Bien que les livres soient destinés aux enfants, Les Incontournables 2016-2018 sont principalement rédigés pour les adultes (parents) et les professionnels de la littérature (bibliothécaires, enseignants…). "Il y a une forte demande de la part des enseignants. Ils sont demandeurs de connaître les dernières nouveautés." Il se peut donc que les livres que doivent lire vos bambins se retrouvent dans ce catalogue. Au-delà d’être un bon outil pour les enseignants il a pour but de "donner envie de lire dès le plus jeune âge. Pour les bébés, c’est le plaisir de découvrir l’objet livre qui prime", précise Isabelle Decuyper. Pour avoir un avant-goût de cette bible du livre jeunesse, le Salon du Livre Jeunesse (du 3 au 8 octobre) proposera des animations pour présenter les livres incontournables aux 5 - 8 ans. Ces animations seront tenues par des étudiants de la section bibliothécaire et documentaliste de l’Hénallux de Malonne.

Réaliser ce catalogue est un vrai travail de titan. De nombreuses réunions ont eu lieu. Une vingtaine de personnes (professeurs, bibliothécaires, animateurs…) ont participé à cette sélection. "Chaque livre est débattu et voté avant d’apparaître dans le catalogue. Nous avons tenu compte de différents critères, la richesse littéraire et le visuel du livre. Mais aussi l’originalité du propos, si le livre parle d’un thème spécifique par exemple. La pertinence de ce thème par rapport à l’âge de lecture… Nous avons aussi fait appel à la réalité de terrain. Certains bibliothécaires nous signalaient que tel livre avait fonctionné du tonnerre alors que nous n’y aurions peut-être pas pensé", détaille Isabelle Decuyper responsable de la promotion de la littérature de jeunesse au Service général des Lettres et du Livre.

Si vous commandez ou téléchargez Les Incontournables, vous tenez entre vos mains le graal de la littérature jeunesse. Et ce qui est important à savoir, est que l’ensemble de ces livres se retrouvent dans toutes les bibliothèques. Ils peuvent donc être lus pour zéro euro par vos enfants. Les cartes membres dans toutes les bibliothèques sont gratuites pour les moins de 18 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles. Une belle manière de faire découvrir des pépites littéraires à vos enfants à moindre coût. Pour lire ce catalogue c'est par ici.

Source: Libre.be

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