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31 décembre 2023

Valentina Toro, le pouvoir dans la différence

Valentina toro

Les crayons et les feuilles ont fait partie de l’enfance de Valentina Toro, comme tous les enfants. Mais, pour elle, ils avaient une autre dimension. Cette Colombienne, native de Medellín, a vu le jour avec une maladie rare : le syndrome de Holt-Oram. Cette mutation génétique affecte le développement du cœur et des membres. Valentina a donc grandi, mais pas ses bras ni ses mains. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de vivre de sa passion, « raconter des histoires ».

« Le dessin a toujours fait partie de moi. Déjà au collège, je dessinais tout le temps, même pendant les cours de mathématiques. Mon mode d’apprentissage passe par le dessin. Mon père est aussi illustrateur, donc c’était un exemple. J’ai fait des études de design graphique puis un master d’écriture créative. Depuis toute petite, je voulais dessiner pour raconter des histoires ».

Valentina remplira alors des tas de carnets avec des croquis et des personnages plus fantaisistes les uns que les autres. Jusqu’au jour, où une histoire, son premier livre, a pris forme pour un devoir scolaire. « Je suis allée à l’ancienne librairie de El Retiro [ville où vivent ses grands-parents, à une heure de route de Medellín, NDLR] avec la maquette de mon livre que j’avais fait pour l’école. J’ai laissé l’exemplaire à la directrice. Elle voulait le lire. Le hasard a voulu qu’une personne de Bogota, qui travaillait dans une maison d’édition, s’y soit intéressé. Elle l’a emporté à Bogota. Plus tard, j’ai reçu un appel pour annoncer la publication de mon livre. » Son premier livre est publié alors qu’elle est encore étudiante. Elle n’avait pas vingt ans.

Ce que Valentina décrit comme un hasard, certains y verront le destin, d’autres de la chance. La jeune Colombienne y voit le fruit d’un travail de longue haleine. Lors de son premier rendez-vous avec la maison d’édition, les choses sont rapidement devenues sérieuses. « Ils ne savaient pas à quoi je ressemblais et encore moins que j’étais atteinte du syndrome Holt-Oram. Quand ils m’ont vue, ce fut le déclic. Pour eux, c’était une autre raison de m’engager. À l’époque, j’étais très gênée, je ne voulais pas qu’on parle que de ça. Car souvent, les gens ne lisaient pas mes histoires. Ils voulaient seulement voir l’artiste qui avait surmonté son infirmité. Et non l’auteure qui travaille durant des mois pour écrire et illustrer un livre. Pour moi, ne pas avoir de bras était normal. Je voulais seulement être illustratrice. »

Mais, Valentina a changé d’avis. Dix ans plus tard et après la publication de neuf livres en Amérique latine, son projet professionnel a évolué. « Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que tous mes personnages parlent de la différence, du fait d’être étrange, bizarre. De manière inconsciente, mes histoires sont toutes liées à cette différence qui peut être physique ou dans la personnalité. C’était ma manière de raconter comment on vit dans un corps hors normes. Finalement, je raconte aux enfants comment s’accepter. »

D’ailleurs, à aucun moment de l’entretien, Valentina Toro ne parle de « handicap ». Elle est consciente que « les autres » peuvent être heurtés par son apparence. Mais, elle n’en fait pas une obsession. Elle dédie son temps et énergie à sa passion. Elle vient de développer de nouveaux produits comme une peluche à l’effigie d’un de ses personnages. Elle le tient dans ses bras lorsqu’elle explique son projet « Una en cien mil » (Une sur cent mille).« Ce projet fait référence au nombre de personnes affectées par ma maladie. C’est une manière d’affirmer ma différence et d’en faire une force. Ma différence est un super pouvoir. D’ailleurs, ce pin’s, que je porte, représente ma main avec mes trois doigts ».

Si des critiques ou des regards malveillants ont croisé le chemin de Valentina Toro durant sa carrière d’illustratrice professionnelle, elle n’en laisse rien paraître. En 2013, elle a publié son premier livre illustré Les Péripéties de Violette ; en 2014, Violette et le pinceau enchanté ; et en 2016, L’Oiseau d’ébène. L’illustratrice a également publié l’édition mexicaine de son livre en 2019 : Mon monstre et moipublié chez Planeta de Libros. Dans ce roman, elle raconte le quotidien d’une petite fille qui n’a pas beaucoup d’amis, mais un monstre qui commence à l’accompagner dans sa vie quotidienne. « Mes livres servent de refuge aux enfants de 8 à 13  ans qui ne se reconnaissent pas dans les histoires classiques. Mes personnages aident ceux qui sont effrayés, perdus ou qui se sentent seuls ».

Source : RFI

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30 décembre 2023

Des listes de mangas établies par le gouvernement japonais pour les bibliothèques étrangères

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L’Agence des affaires culturelles du gouvernement japonais va produire des listes personnalisées de mangas pour les bibliothèques internationales. Pour promouvoir le manga, le gouvernement va donc proposer dès 2024 des listes personnalisées. Celles-ci seront basées sur la variété de thèmes et de genre de ce segment. Elles tiendront compte aussi de la culture, de la religion et de l’éthique de chaque pays. Dans un premier temps, l’agence demandera aux chroniqueurs locaux d’établir une liste de 100 mangas  en tenant compte de ce premier objectif. Celle-ci sera étudiée et / ou complétée afin d’offrir un panorama le plus précis possible des œuvres. L’autre but est de faire découvrir aux bibliothèques des séries moins connues qui mériteraient de l’être.

« En rendant une variété d’œuvres plus accessibles, nous soutiendrons l’expansion à l’étranger d’œuvres autres que les œuvres connues. » explique le communiqué.

Pour le moment, les japonais portent leur attention sur 3 pays : la France, les USA et l’Espagne qui sont les plus grands consommateurs de mangas. Si l’intérêt des établissements est au rendez-vous, le nombre de pays sera étendu. Ces listes seront disponibles sur un site web spécial dans la langue des pays concernés. Elles présenteront le synopsis et les informations générales sur les titres.

Source :  Idboox

29 décembre 2023

Des poèmes affichés dans les vitrines des magasins d'Exeter

Poèmes Exeter magasins

Une librairie d'Exeter (Angleterre) s'est associée à des poètes locaux pour répandre l'espoir dans la ville. Bookbag, une librairie indépendante appartenant à Charlie et Malcolm Richards, a d'abord commencé à exposer dans sa vitrine des poèmes abordant les thèmes de l'amour, de la solidarité et de l'espoir. L'idée, conçue par la libraire et poète Bookbag Sirisha Damarla, s'est désormais étendue au-delà de la librairie et s'est étendue aux vitrines des cafés, des boulangeries et des commerces indépendants d'Exeter. Les poèmes exposés sont inédit et ont été écrits par des poètes de la communauté Bookbag By Night et du groupe local Roots Resistance, dont Aaliyah Kara et Ocean Tawiah, jusqu'au barde d'Exeter Ceri Baker. Des poètes primés comme Salena Godden, Louisa Adjoa-Parker et John Wedgewood-Clarke ont également participé, ainsi que Mohammed Moussa "Le poète de Gaza". La boutique a demandé à chaque poète de partager des œuvres qui représentaient pour eux un « espoir ».

Richards a commenté : « Merci à chaque poète pour sa générosité en partageant ses paroles, à chaque lieu hôte qui a fait de ce spectacle un spectacle à l'échelle de la ville, à Sirisha Damarla et Davina Quinlivan, et à Patrick May qui a donné de son temps pour les concevoir.

Les poèmes peuvent être consultés dans leur intégralité ici .

Source : The Bookseller

26 décembre 2023

Les préférences de lecture chez les enfants et les ados français en 2023

enfants-ados-que-lisent-les-jeunes-d-aujourd-hui-voici-quels-sont-leurs-livres-preferes

Oui, les jeunes aiment lire. S'ils passent beaucoup de temps devant les écrans, les enfants et adolescents apprécient aussi le plaisir de la lecture : 84% des jeunes assurent aimer la lecture*. Et si leurs goûts sont variés, certains ouvrages ont nettement leur préférence. Ainsi, les 7-19 ans apprécient en premier lieu les BD, genre qui se renouvelle sans cesse, à l'image de la série Mortelle Adèle dont deux volumes figurent parmi les cinq bandes dessinées les plus vendues en 2022. Quant aux mangas, bandes dessinées japonaises, ils ont toujours le vent en poupe avec 48 millions d’exemplaires vendus l’année dernière.

 "Cette génération aime leur vitesse de lecture, la place importante accordée aux dessins et l’efficacité de l’écriture", assure Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre jeunesse de Montreuil qui a fermé ses portes le 4 décembre 2023

. Un intérêt que confirme Guillaume Traisnel, libraire jeunesse au Furet du Nord à Lille : "Tous les jours, nous vendons des classiques des années 2000, comme Naruto et One Piece, ainsi que des mangas plus récents, Promised Neverland ou Frieren en tête. Certains lycéens dépensent les 300 € du Pass Culture pour acquérir des collections entières, en une seule fois."

Aujourd’hui, 29% des jeunes choisissent un livre après en avoir entendu parler sur internet, et 11 % suite à une recommandation par un influenceur*. Grâce au hashtag #BookTok, ils partagent sur leur compte Tik Tok coups de cœur littéraires et idées de lecture. Résultat, parfois, certains titres font le buzz, comme Le Chant d’Achille de Madeline Miller, retraçant la vie et la mort du héros grec publié en 2011, qui a connu un succès viral après une recommandation largement partagée sur Tik Tok. En 2022, grâce à cette médiatisation, 2 millions d’exemplaires ont été vendus, alors qu’il s’en était écoulé seulement 15 000 depuis sa sortie !

Parmi les romans, les livres de "fantasy", c’est-à-dire comportant des éléments fantastiques, de science-fiction, ont la cote. "Ces œuvres évoquent des préoccupations de leur âge, dans un monde qui n’est pas le présent", analyse Sylvie Vassallo.

Si la saga Harry Potter "continue de réaliser de très bonnes ventes", note le libraire lillois, "d'autres best-sellers émergent comme la série Le Peuple de l’air de Holly Black qui se déroule dans un monde féerique, avec des intrigues de cour. De quoi s’évader et vivre de grandes aventures."

Certes, les jeunes consacrent bien plus de temps aux écrans qu’à la lecture : en moyenne, les 7-25 ans y passent 3h50 par jour, et lisent 3h14... par semaine. Mais cela peut aussi les motiver à ouvrir un bouquin. Plus d’un jeune lecteur sur deux en a eu envie après avoir vu une série ou un film sur une plateforme.

 "Suite à la diffusion des premiers épisodes de Lupin, des Chroniques des Bridgerton ou de L’été où je suis devenue jolie, nous avons eu un pic de demande pour leur version en livre", assure Guillaume, libraire jeunesse du Furet au Nord.

Phénomène nouveau, les rayons anglo-saxons connaissent un vrai succès. Autrefois fréquentés par les touristes et les étudiants en langue, ils permettent aux jeunes d’avoir accès à des ouvrages pas encore traduits, notamment pour des séries auxquelles ils sont accros comme Heartstopper de la Britannique Alice Oseman, comptant six volumes. "Notre rayon en VO a connu une hausse de ses ventes de 150%", affirme le libraire.

* Enquête ISPOS pour le CNL 2022 Les Jeunes français et la lecture (pour en savoir plus vous lire  l'article suivant en cliquant ici)

Source : Femme Actuelle

25 décembre 2023

Aux ux Etats-Unis, 3.362 livres interdits et retirés des écoles, facs et bibliothèques

téléchargement

Aux Etats-Unis, la censure des livres n'a jamais été aussi importante. Au cours de l'année scolaire 2022-2023, plus de 3.000 titres ont été retirés des bibliothèques scolaires, universitaires, mais aussi des établissements publics. Une tendance qui inquiète au pays de la liberté d'expression. A la manoeuvre, on retrouve un groupe ultra conservateur, Moms for Liberty. Des mères de familles qui ne veulent pas que leurs enfants soient exposés à des ouvrages qu’elles jugent pornographiques. Elles font donc pression sur les districts scolaires pour faire interdire les titres qui les dérangent. C’est quasiment devenu systématique, ce qu’explique Déborah Caldwell-Stone, de l’associations des bibliothécaires américains.

 "Nos données montrent que 40% des demandes de censure concernent plus d’une centaine de titres à chaque fois", lance-t-elle

Les ouvrages les plus censurés parlent de race, de genre ou d’orientation sexuelle. Les Moms for Liberty sont souvent soutenues par les dirigeants des états républicains. Mais la censure est une arme utilisée quelle que soit le bord politique, comme le rappelle Nadine Strossen, juriste et militante de la liberté d’expression.

"La vérité, c’est que la gauche et la droite essayent de supprimer les discours et les idées avec lesquels elles ne sont pas d’accord",  affirme-t-elle.

Là où les conservateurs légifèrent, les progressistes tendance woke agissent en amont via l’autocensure, la réécriture, ou l’intimidation. Le résultat est le même : la liberté d’expression est en danger aux Etats-Unis.

Source : Europe 1

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24 décembre 2023

Sauvetage pour la librairie bordelaise Le Petit chaperon rouge

Libraire le petit chaperon rouge sauvetage

Comme dans un joli conte, la fin fait du bien. Au bout de l’avenue Thiers, certains ne donnaient pas cher de la peau du Petit chaperon rouge, cette librairie jeunesse et pour adultes à deux doigts de la banqueroute. Même Dominique Seguin, sa propriétaire, n’y croyait plus trop. On l’a quitté les yeux embués de tristesse, on la retrouve des trémolos dans la voix. Mais c’est désormais des larmes de joie ! La libraire, sensible, a connu l’ascenseur émotionnel en cette fin d’année : grâce à une campagne de financement participatif qui a dépassé les espérances (plus de 10 000 euros reçus sur les 5 000 escomptés), des chèques reçus en pagaille et la mobilisation de clients, son enseigne est sauvée.

En proie à de lourdes difficultés de trésorerie, la petite boutique née en 2007 repart de l’avant : « J’étais aplatie, me voilà de nouveau debout et prête à rebondir », livre Dominique Seguin. Comme dans tout sauvetage, il faut des héros. Et la libraire n’a de cesse de remercier la flopée de bonnes âmes venues à son secours. Il y a Juliette, dix ans, « toute timide », venue lui donner le billet de vingt euros qui était destiné à l’achat d’une poupée. Aimée, encore plus jeune, lui a offert ses livres publiés par sa maman éditrice. Une dame inconnue au bataillon lui a adressé un gros chèque quand, sur la plateforme de financement participatif, un anonyme lui a versé la somme de 1 500 euros.

« Il y a eu des années extrêmement compliquées, j’ai bien cru fermer chaque mois. Et là, on est venus me dire : Non, on ne veut pas que tu disparaisses », dit-elle, soulagée mais également gênée d’avoir « demandé de l’aide et tendu la main. » Désormais requinquée, Dominique Seguin souhaite multiplier les animations au sein de son établissement, recevoir des auteurs et communiquer davantage sur les réseaux sociaux. Au printemps, un réaménagement de la boutique est même envisagé avec l’aide des habitants du quartier. La mobilisation continue. La belle histoire aussi…

Source : Sud Ouest

22 décembre 2023

Axtérix et Gaston Lagaffe en tête des ventes

Ventes France Livre

Le succès du nouvel Astérix, scénarisé pour la première fois par Fabcaro et illustré par Didier Conrad, ne se dément pas : L’iris blanc (Albert René) conserve sa place à la tête du top 20 des meilleures ventes GFK/Livres Hebdo toutes catégories confondues. Près de deux mois après sa sortie, il avoisine déjà le million et demi d’exemplaires vendus, selon GFK. Concurrence sous le sapin : Le retour de Lagaffe demeure en 2e position, avec 367 000 exemplaires vendus depuis sa parution il y a un mois aux éditions Dupuis. Suivent d’autres albums : Histoire de Jérusalem de Vincent Lemire et Christophe Gaultier, paru l’an dernier aux Arènes, fait écho à l’actualité politique et gagne dix places dans le classement (9e). Présents aussi dans le top 20 : Mortelle AdèleBlake et MortimerBlacksadLe ChatLargo Winch

Côté manga, le 106e tome de l’inévitable One piece de Eiichirō Oda (Glénat), manga le plus vendu au monde, se place 5e du top 20 (82 000 exemplaires vendus deux semaines après sa parution). Le jeune pirate est talonné par le prince de Miyazaki : Le voyage de Shuna, traduit pour la première fois en français chez Sarbacane, 40 ans après sa publication japonaise, rencontre un beau succès (6e, 121 000 exemplaires vendus).

Parmi les lauréats des grands prix d’automne, le Goncourt maintient sa place sur la 3e marche du podium : Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea (L’Iconoclaste), s’est déjà écoulé à plus de 330 000 exemplaires. Chez P.O.L, le très primé Triste tigre de Neige Sinno (Goncourt des lycéens, Femina, prix du Monde et des Inrocks…) garde la 7e place, avec 166 000 exemplaires vendus. Mais la surprise de l’automne, c’est Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour, dans lequel l'auteur raconte le lien puissant qui l'a uni à son chien, au-delà de leur différence d'espèce. Paru en mars dernier chez Stock et entré dans le classement des meilleures ventes en septembre, il poursuit son ascension dans le top 20 et se place 4e, tout en gardant la tête du classement des essais. Après huit réimpressions et plus de 200 000 exemplaires vendus, le livre est actuellement en rupture provisoire. Lauréat des prix littéraires 30 millions d'amis, de la Société centrale canine et Terre de France, il fait l’objet de plusieurs cessions de droits à l’étranger et se place juste devant Ma vie sans gravité de Thomas Pesquet.

Autre signe que la nature et le monde vivant se trouvent au cœur de nos préoccupations : la version BD de La vie secrète des arbres de Peter Wohlleben, adapté par Frédéric Bernard et Benjamin Flao et paru aux Arènes en septembre dernier, fait son entrée cette semaine dans le top 20. 

Source : Livre Hebdo

21 décembre 2023

Lancement d'une collecte de fonds suite à un cambriolage par la librairie Kirkdale

Librairie Kirkdale cambriolé

La librairie Kirkdale, dans le sud-est de Londres, a lancé une collecte de fonds pour contribuer aux coûts de réparation de sa boutique, qui a été cambriolée dans la matinée du dimanche 17 décembre.  Une semaine avant Noël, alors que la ruée festive commençait dans les librairies du pays, des intrus ont essayé différentes manières de s'introduire dans le magasin, notamment en jetant une brique sur la porte. Après trois tentatives d'effraction, ils sont alors entrés en donnant des coups de pied dans la porte vitrée et ont pris l'argent dans la caisse de la librairie, qui venait de connaître la journée la plus chargée de l'année.

La collecte de fonds a un objectif de 3 000 £ et a déjà atteint 1252 £, donnés par 53 personnes.

"Nous avons reçu une pléthore de demandes formidables de personnes souhaitant soutenir le magasin en nous faisant un don d'argent pour couvrir les dépenses supplémentaires que nous pourrions engager en raison de l'effraction", ont déclaré les propriétaires sur la page Gofundme.

"Nous tenons à remercier tout le monde pour le soutien qu'ils nous ont apporté ces derniers jours, cela signifie beaucoup et nous fait tellement chaud au cœur, surtout à cette période de l'année", ont ajouté les organisateurs.

Source : The Bookseller

20 décembre 2023

Près de 600 mille nouveaux livres donnés aux bibliothèques scolaires grâce à l'opération #ioleggoperché

Io legué perque bilan

Près de 600 mille nouveaux livres dans les bibliothèques scolaires italiennes , plus de 3 millions en huit ans : tel est le bilan de la huitième édition de #ioleggoperché, , la campagne nationale organisée par l' Association des éditeurs italiens (AIE) pour la création et le renforcement des bibliothèques scolaires . Au total, 582.749 livres ont été donnés (482.749 par les citoyens et 100.000 par les éditeurs) dans les 3.609 librairies participantes pour les 25.394 écoles et 330 crèches inscrites au projet. L'initiative - organisée depuis 2016 - est rendue possible grâce au soutien du Ministère de la Culture à travers le Centre du Livre et de la Lecture et est réalisée en collaboration avec le Ministère de l'Éducation et du Mérite , le Département de l'Information et l'industrie de l'édition du Présidence du Conseil des Ministres , l' Association italienne des bibliothèques (AIB) , l' Association des libraires italiens (ALI) , le Syndicat des libraires et papetiers italiens (SIL) , avec le soutien de la Fondation Cariplo et avec le patronage de la Présidence du Conseil des Ministres et de la SIAE – Société Italienne des Auteurs et Editeurs .

« Nous avons obtenu un résultat vraiment exceptionnel – a souligné le président de l'AIE, Innocenzo Cipolletta –. Atteindre 600 mille livres dans une seule édition et trois millions de nouveaux livres en huit ans est la confirmation que les écoles italiennes ont un besoin de plus en plus grand de livres et avec #ioleggocar, édition après édition, nous contribuons à répondre à ce besoin qui va de pair avec notre objectif de créer de nouveaux lecteurs . Nous le faisons avec une grande équipe , composée d'éditeurs et de la chaîne d'approvisionnement du livre, certes, mais aussi des institutions, des médias et évidemment des écoles et de tous les citoyens. Ensemble, nous essayons de changer les choses."

« Initier et encourager les jeunes à lire – a déclaré le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano – est un engagement noble et méritoire, car il permet aux filles et aux garçons de comprendre la valeur contenue dans les pages d'un livre . Quiconque aime lire sait qu'il peut puiser dans des idées, des réflexions et des expériences qui seraient autrement inaccessibles par un geste important : consacrer son temps à s'immerger dans le récit des pages d'un roman, dans l'analyse et l'étude d'un essai ou dans la beauté intuitive d'un poème. Que cela se produise aussi grâce à #ioleggoperchè c'est un excellent résultat ."

« Cette année aussi, j'ai rejoint #ioleggochè, une initiative qui sert à inspirer la passion de la lecture – a souligné le ministre de l'Éducation et du Mérite Giuseppe Valditara -. Le livre , encore plus dans cette société de l'intelligence artificielle, est un outil fondamental pour rapprocher nos jeunes de la sensibilité et de la profondeur ».

Elle s'est déroulé du 4 au 12 novembre et  a été l' édition  la plus fréquentée de tous les temps et les chiffres le confirment : les dons, en effet, ont augmenté au niveau national d'environ 10 % par rapport à 2022. Et ils sont répartis comme suit en pourcentage entre les différentes zones du pays : Nord Ouest (31 %), Nord Est (27 %), Centre (21 %), Îles (5 %), Sud (16 %) ( ici les « Dons du public par zone géographique et par niveau scolaire"). Les régions dans lesquelles le plus de dons ont été effectués sont la Lombardie (19,5%), l'Émilie-Romagne, la Vénétie, la Toscane, le Piémont, le Latium suivis des Pouilles, de la Campanie, des Marches et de la Sicile . En tête du classement des communes les plus généreuses on retrouve Rome, Milan, Turin, Bologne, Naples, Parme , suivies de Florence, Palerme, Salerne, Varèse. Parmi les provinces , outre Milan et Rome , se distinguent Turin , Vicence , Bologne , Naples , Florence et Bari .

L' école qui a obtenu le plus grand nombre de livres (867) pour sa bibliothèque est l'école maternelle « Cuore di Mamma » de Triggiano (BA) . Elle est suivie par quatre écoles du premier degré qui ont reçu chacune plus de 500 livres : « S. Pertini» de Savone, «A. Brofferio» d'Asti, «B. Pasquini” de Massa et Cozzile (PT), “Pirandello-Svevo” de Naples. Enfin, « Potere ai bambini » à Varese est la librairie par laquelle le plus de livres sont passés (1.839) pour l'initiative ( voici les librairies qui ont collecté le plus de livres). Parmi les titres les plus appréciés , demandés par les écoles et offerts par les citoyens, on retrouve, comme d'habitude, Le Petit Prince en première place , suivi de Le Voleur de Feuilles , Le Merveilleux Magicien d'Oz et La Chocolaterie ( les livres les plus donnés ici ).

Parmi les objectifs affichés de cette huitième édition figure celui de se concentrer sur les contextes les plus fragiles pour apporter des livres aux enfants et adolescents là où ils font le plus défaut . Outre le don spécial de plus de 4 000 nouveaux livres , qui arriveront en janvier 2024 dans les écoles d' Émilie-Romagne pour aider à la reconstruction des bibliothèques scolaires endommagées par les inondations du printemps dernier, une attention particulière a également été accordée à la Toscane , pour laquelle - en soutien aux institutions touchées par les inondations lors des journées de dons - l'initiative a été prolongée d'une semaine. Un projet spécial de lutte contre la pauvreté éducative à travers l'éducation au livre et à la lecture a été réalisé à Caivano au siège de l' école « F. Morano” , qui a reçu un don de livres spécialement sélectionnés de l'AIE – en collaboration avec les maisons d'édition Einaudi et Mondadori . Grâce à la collaboration historique entre #ioleggochè et Libriamoci , la campagne nationale de promotion de la lecture du Centre du Livre et de la Lecture, l'Institut a accueilli Mariolina Camilleri et Maurizio De Giovanni dans une série de rencontres destinées à initier les enfants à la lecture. #ioleggoperché,LAB-Calabria continue également , le projet dirigé par l' Université de Calabre et né en novembre 2022 dans une région comme la Calabre où s'accentue la nécessité de mener des interventions spécifiques pour promouvoir la lecture à travers des programmes capables de prolonger les effets bénéfiques recueillis par # ioleggo percué.

Source : Il Libraio

19 décembre 2023

La plus grande librairie d'Europe dévastée par les crues

Librairie inondations

À Sablons, en Gironde, Le Village du livre, plus grande librairie d'Europe, spécialisée dans la livraison de livres anciens, a subi les crues de plein fouet. Une centaine de milliers de livres ont été détruits par la montée des eaux, rapporte France Bleu Gironde. L'immense librairie, qui s'étend sur un hectare, a vécu la plus grande inondation de son histoire. L'eau est parfois montée jusqu'à 80 cm. 

"C'est la première fois que l'on perd des livres dans une inondation", déplore Didier Rodriguez, gérant du Village, dont les bâtiments sont bordés par la rivière l'Isle. Les employés avaient pourtant mis en hauteur les ouvrages les plus proches du sol mais cela n'a pas été suffisant, une centaine de milliers de livres sont irrécupérables sur les huit millions de livres qui composent le stock de cette librairie. 

"Ils vont être jetés pour faire de la pâte à papier", explique Didier Rodriguez.

Pour le moment le montant des dégâts n'a pas encore été évalué. L'heure est à l'inventaire désormais.

 "Rien n'est informatisé de ce côté-là, on va devoir enlever les références une à une, à la main", se désole Andréa, employée dans la librairie. Un travail fastidieux qui va s'étaler sur plusieurs mois, selon les estimations du gérant.

Sournce : France Info 

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