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13 septembre 2021

Hausse spectaculaire des ventes de mangas en France au premier semestre 2021

Chiffre affaire manga france 2021

Jamais le manga ne s'est aussi bien porté en France. Pour la première fois depuis son arrivée dans nos librairies, il y a 30 ans, la BD japonaise représente plus de la moitié des ventes du marché de la BD. Bénéficiant d'une offre toujours plus diversifiée, d'un lectorat au goût plus développé qu'il y a quelques années et d’une plus forte exposition médiatique, le manga semble vivre un nouvel âge d'or en France. Un âge d’or dont Livres Hebdo avait annoncé les prémices dès 2018. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon l’institut d’études GFK, il s'est vendu en France entre janvier et juillet 2021 25,1 millions de mangas, pour un chiffre d'affaires qui avoisine les 186 millions d'euros. En août, selon un rapport de GFK publié jeudi dernier, la croissance se poursuit avec 28,9 millions de tomes vendus. A titre de comparaison, il s'était vendu sur l’ensemble de l’année 2020 un peu plus de 22 millions de tomes, pour un chiffre d’affaires de près de 80 millions d’euros. Les éditeurs sont les premiers surpris.

"Je ne sais plus où donner de la tête", confie Bruno Pham, directeur éditorial d'Akata. "Nos ventes ont bondi. Ça explose à tous les niveaux!" "On réédite des titres comme cela ne nous était jamais arrivé de toute l'histoire de Kana", renchérit Christel Hoolans, la directrice générale de la maison d’édition de Naruto. "On réimprime par millions chaque mois. Je ne sais pas où ça va s'arrêter."

Les confinements successifs de 2020 n’ont pas freiné les ventes, au contraire: "On a eu peur lorsque les librairies ont fermé, mais très rapidement le dynamisme des ventes s'est poursuivi, sans s'affaiblir", se souvient Masahiro Choya, responsable de la collection manga de Panini. "Le lectorat, habitué à des rythmes de parution réguliers et à la commande en ligne, nous est resté très fidèle", poursuit Stéphane Ferrand, directeur éditorial de Véga Dupuis.

Les libraires aussi ont dû s’adapter très vite à cette situation inédite. "En un an, malgré trois mois de fermeture pour cause de Covid, mon secteur manga a quasi doublé. Ça s'est vraiment accéléré sur le second trimestre, avec des mois doubles, voire triples", confirme celui qui se fait appeler sur les réseaux sociaux Le Libraire se cache.

Le phénomène touche toutes les enseignes, même celles qui vendaient peu de mangas. Le manga est aussi boosté par l’émergence de "librairies dans des lieux incongrus grâce à des gens qui ont grandi avec et qui ont moins d’a priori", remarque Stéphane Duval, le fondateur du Lézard Noir, qui édite notamment La Cantine de minuit. Des points de vente qui avaient abandonné le manga, comme les grandes surfaces alimentaires, se sont enfin "redécouvertes une âme de vendeur de livres après le premier confinement, parce que c’était le seul lieu où on pouvait en acheter", ajoute Ahmed Agne, fondateur de Ki-oon. De mémoire d'éditeurs et de libraires, le milieu n'a pas connu pareil dynamisme depuis une vingtaine d'années. "Les chiffres ne sont pas les mêmes, mais on a déjà vécu ce schéma de démultiplication des ventes au début des années 2000", rappelle Stéphane Ferrand. "Il y avait alors peu d’éditeurs et tout d’un coup ça avait explosé avec l'arrivée d'une masse de titres de très bonne qualité comme Yu Gi Oh! (janvier 1999), One Piece (septembre 2000), Naruto (mars 2002), Hikaru no go (octobre 2002), Bleach (mai 2003)..."

Si les éditeurs ont tous constaté ces cinq dernières années un fort renouvellement avec l'arrivée de shōnen d’un nouveau genre comme L'Attaque des TitansThe Promised Neverland, Jujutsu KaisenMy Hero Academia ou encore Demon Slayer et Chainsaw Man, la situation actuelle n'est pas réellement comparable à celle du début des années 2000: "La croissance était structurelle. Il fallait rattraper le marché japonais et développer un catalogue. On a imprimé en France en une décennie l’équivalent de tous les succès japonais des quarante dernières années!", détaille Virginie Daudin Clavaud, directrice générale déléguée de Pika.

Toujours dominé par Glénat (Dragon BallOne Piece), Pika (L’Attaque des Titans), Kana (Naruto) et Ki-oon (Jujutsu KaisenMy Hero Academia), le marché connaît un tel dynamisme que même les éditeurs indépendants (Akata, IMHO, Le Lézard Noir) et les nouveaux venus (Mangetsu, Noeve Graphx) bénéficient de l'embellie actuelle. Tous ont déjà rempli leurs objectifs annuels et doublé leurs chiffres d'affaires. Seul un éditeur est en recul, Ankama.

Cette embellie n’est pas liée au Pass Culture, prévient Ahmed Agne: "L’industrie du manga se porte très bien depuis très longtemps. On vient d’enchaîner six années consécutives avec des croissances à deux chiffres. C’était déjà le secteur le plus porteur du milieu de l’édition. Le pass culture, c’était un bonus sur le bonus. On était déjà à 100% de croissance avant sa généralisation."

La remontada la plus spectaculaire concerne Panini. Longtemps en déshérence, la maison doit sa réussite à Demon Slayer, écoulé à plus de 2 millions de tomes en un an.

La maturité et la stabilité du lectorat est l’une des clefs de ce nouvel âge d’or du manga, souligne Satoko Inaba, directrice éditoriale de Glénat Manga: "La plupart des lecteurs ont à présent déjà lu un manga dans dans sa vie, ce qui n'était pas forcément le cas il y une dizaine ou une vingtaine d'années". Si le cœur de cible reste jeune, aucune génération de lecteurs de mangas n’a décroché, abonde Ahmed Agne: "Ça nous donne un public très complémentaire avec des goûts et des envies de lecture très différents."

Les libraires ont ainsi vu débarquer un public de quadragénaires lecteurs de mangas depuis l’enfance et désireux d’explorer de nouveaux segments du marché, plus adultes, comme le seinen, "qui a augmenté de 25% sur la dernière décennie", note Stéphane Ferrand. À ces lecteurs historiques s'ajoutent "certains parents curieux de comprendre l'engouement de leurs enfants pour le manga, et en librairie nous les orientons vers du contenu seinen", confirme Le Libraire se cache.

Il ne faut pas négliger l'importance auprès des plus jeunes lecteurs des réseaux sociaux (Twitter, Instagram, TikTok), désormais aussi prescripteurs que les libraires, estime Satoko Inaba: "Il y a des influenceurs et des créateurs de contenu spécialisés dans le manga qui font découvrir à toute une génération de lecteurs des séries qu'ils n'auraient pas lues."

Les plateformes de streaming (Netflix, Wakanim, Crunchyroll, ADN) ont enfin créé un cercle vertueux avec les maisons d’édition. "C'est l'avènement du 360", résume Christel Hoolans: "Vous regardez l'anime, puis en attendant l'épisode suivant vous lisez le manga, puis vous enchaînez avec le spin-off. Et c’est la boucle magique qui se met en route." L’Attaque des TitansJujutsu Kaisen et plus récemment Tokyo Revengers en ont tous bénéficié. Chainsaw Man, déjà un gros succès, s’apprête à y faire son entrée.

Le confinement a bien entendu renforcé la position de ces best-sellers. Naruto (boosté par une offre découverte à 3 euros), One Piece (porté par l’excellent arc actuel du "Pays des Wa") et Berserk (marqué par la mort brutale de son créateur Kentaro Miura en avril dernier) continuent de se vendre comme des petits pains. "Beaucoup de personnes qui avaient entendu parler en bien de ces séries et qui n'osaient pas se lancer l'ont fait pendant le confinement", constate Satoko Inaba. Mais l'engouement est tel que tous les types de mangas sont touchés, appuie Ahmed Agne:

"On a énormément de titres atypiques qui arrivent quand même à tirer leur épingle du jeu, comme Les Carnets de l’apothicaire. En période de pandémie et de dépression nationale, on a même réussi à faire un succès avec My Broken Mariko, un one-shot sur le deuil et le suicide. Il y a une appétence pour les titres qui sortent du blockbuster shonen classique. Les lecteurs sortent plus facilement de leur zone de confort. Et ça, c’est quelque chose de nouveau par rapport au marché du début des années 2000."

Autre différence avec le premier âge d'or: les séries du fond de catalogue tiennent la dragée haute aux nouveautés. Pika obtient autant de succès avec les classiques (Fairy TailSeven Deadly Sins et L'Atelier des sorciers) qu'avec ses dernières pépites (Toilet-bound Hanako-kunBlue Lock et Kaguya-sama). Même son de cloche chez Delcourt avec Alice in Borderland et chez Kana avec La Voie du Tablier et Otaku Otaku, "des séries assez improbables qui seraient passées inaperçues il y a quelques années", estime Christel Hoolans.

Même un auteur aussi confidentiel que Inio Asano, maître contemporain des tranches de vie, voit ses ventes exploser chez IMHO avec La Fille de la plage et chez Kana avec Goodnight Punpun et Nijigahara Holograph, dont la réédition s'est écoulée à 3.700 exemplaires en douze semaines: "On n'a jamais fait ça. Certainement pas pour un Asano, et encore moins avec une réédition", se félicite Christel Hoolans. Elle y voit la naissance d’un nouveau marché "très excitant", qui va l'inciter à redonner sa chance à "des auteurs encore peu disponibles en France".

Longtemps synonymes de ventes décevantes, les mangas du patrimoine (EdenBanana FishTomie) sont enfin plébiscités. "Je vends de nouveau énormément de 20th Century Boys, par exemple, ou d'Akira", confirme Le Libraire se cache. La réédition des huit premiers tomes de la saga de Naoki Urasawa totalisent les 70.000 exemplaires vendus, et celles des quatre premiers tomes de Banana Fish les 50.000. Du jamais vu. "Ce retour en force du patrimoine est pour moi l'élément le plus marquant en termes de contenu éditorial cette année", glisse Virginie Daudin Clavaud.

Cet âge d’or n’est pas près de se terminer. "On a recruté une nouvelle génération, et plus fortement que jamais", applaudit Christel Hoolans. "Comme toute personne accro aux mangas, ils ne vont pas s'arrêter d’en lire du jour au lendemain." "Je ne pense pas qu'on soit encore à l'apogée. Ça va continuer à monter", acquiesce Satoko Inaba.

Parmi les futurs blockbusters figurent en octobre Kaiju n°8 (le plus gros lancement du manga en France avec 250.000 exemplaires selon son éditeur Kazé) et un Goldorak made in France (Kana annonce une mise en place de 165.000 exemplaires). Glénat dévoilera début 2022 Sakamoto Days, nouvelle bombe du Shōnen Jump, tandis que Pika prépare pour la même période "de nouvelles éditions très attendues".

Grâce aux produits dérivés, le manga sera enfin bientôt très présent dans notre quotidien: "On est en train de signer un nombre colossal de contrats", annonce Christel Hoolans. "Vous allez retrouver Naruto partout: sur vos vêtements, dans votre cuisine, sur votre skate." Certains redoutent néanmoins un éclatement de la bulle. "Ce qui est certain, c’est qu’il va y avoir un problème logistique", alerte Bruno Pham, qui craint un "engorgement de la production, avec le manque de matière première, les limites de budget chez les lecteurs et la place en librairie de plus en plus réduite".

 "Pour les Japonais, la France est un peu la poule aux œufs d’or. Ils s’étonnent même de certaines séries vendues chez nous. Les éditeurs français achètent énormément, et des choses qu’ils n’auraient pas achetées avant", alerte Stéphane Duval. "Et personne ne va pouvoir faire la promotion de manière équivalente de tous ces titres. Des séries risquent de passer à la trappe et de ne pas se vendre." Et de ne plus être commercialisées, comme ce fut le cas après le premier âge d’or.

Source: BFM TV

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28 août 2021

Chute de 5% des ventes de livres en juin

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Selon les données de Livres Hebdo/Xerfi/I+, le marché du livre se contracte de 5 % en juin par rapport à juin 2020, qui avait enregistré une dynamique exceptionnelle (+22%), avec la réouverture des librairies fermées durant le premier confinement. Mais, par rapport aux six premiers mois de 2019, le cumul exercice s’établit au-delà de +5 %, et par rapport aux six premiers mois de 2020, le bond est de 23,4%.

Sur douze mois, la tendance annuelle continue d’afficher une augmentation vigoureuse pour l’ensemble du marché : +11,1%. Entre juin 2020 et juin 2021, tous les circuits de distribution sont en régression, seules les grandes surfaces culturelles tendent vers une certaine stagnation (-1 %). Les librairies voient leurs ventes reculer à un an d’intervalle de -8 % pour le 1er niveau et -5% pour le 2nd niveau. Rapportée aux résultats d’avant crise, l’activité des librairies reste sur une belle dynamique sur l’ensemble du premier semestre 2021 : +8,2 % pour le 1er niveau et +19,7 % pour le 2nd niveau comparé à 2019.

Les hypermarchés sont à un an d’intervalle à -13 %, mais le rythme d’évolution demeure à la hausse pour le cumul exercice 2021 comparé au cumul exercice 2019 (+1 %).  Si les librairies de 1er niveau connaissent une baisse de leur activité de -8 % en juin par rapport à juin 2020 où elles étaient à +37 % après le premier confinement, la tendance annuelle s'établit à +19,9 %. Même courbe du côté des librairies de 2nd niveau en juin: les ventes en euros courants baissent de 5 % à un an d'intervalle mais la tendance annuelle atteint +26,4 %.  Les grandes surfaces culturelles enregistrent une diminution de 1 % de leur activité en juin par rapport à juin 2020. La tendance annuelle s'établit à +8 %. 

Pour ce deuxièmre trimestre, les ventes enregistrent une forte croissance de 27% en euros courants et de 26% en volume, par rapport à la même époque l’an dernier. Les librairies de 1er niveau et celles de 2e niveau enregistrent une hausse de leur activité respectivement de + 37,1 % et + 46,1 %. Le rayon livres des grandes surfaces culturelles progresse dans de moindres proportions + 25,5 % tout comme celui des hypermarchés + 3,4 %.

Source: Livres Hebdo

24 août 2021

Progression des ventes de livres en Europe et au Brésil au premier semestre 2021

canvasLes marchés internationaux du livre ont fait de la résistance en 2021. Les ventes de livres ont significativement progressé dans plusieurs pays européens au premier semestre, selon une étude de l’institut GfK. Le cabinet s’est penché sur la conjoncture dans sept marchés de l’espace Schengen et sur la situation au Brésil.

Dans la plupart des pays étudiés, les revenus du secteur du livre sur les six premiers mois de l’année ont augmenté d’au moins 10% par rapport à l’an dernier, notamment en Italie (+36,8%), au Belgique (+33,8%), en France (+43,3%), en Espagne (+38,3%), et au Brésil (+33,44%). Parmi les autres marchés, la Suisse affiche une hausse de 11,1 %, tandis que les ventes au Portugal progressent de 18,9%. Selon GFK,  en Allemagne, la croissance est moins forte par rapport au premier semestre 2020 (+4,1%), et en baisse de 4,9% par rapport à 2019. Aux Pays-Bas la hausse des ventes n'est que de 4,3% par rapport à l'an dernier. Ce résultat s'explique par une situation particulière, où de nombreux magasins ont été contraints de fermer temporairement.

L'auteure irlandaise Lucinda Riley a été la star incontournable de l'été avec le 7e tome de sa saga phénomène Les Sept Soeurs, La Soeur disparue (Charleston), tirant les marchés vers le haut : première en Flandre Belge, Suisse et aux Pays-Bas. Clarissa Pinkola Estés, Alessandro Sallusti, Luca Palamara, Maria Dueñas, Guillaume Musso, Hervé le Tellier, Klaus-Peter Wolf et José Luís Peixoto ont dominé les classements des meilleures ventes dans les huit pays.

Source: Livres Hebdo

12 août 2021

Bilan des ventes de livres au Québec en 2020

em_de_kim_thuy___paulines_0Tout au long de l'année 2020, secouée par la pandémie de Covid-19, les Québécois se sont plongés dans la lecture. Au programme, selon la 9e édition du Bilan annuel Gaspard établi par la Société de gestion de la Banque de titres de langue française (BTLF) : beaucoup de romans, de livres pratiques proposant jardinage, cuisine et travaux de rénovation, mais aussi des livres jeunesse (qui représentent près d’une vente sur trois), des ouvrages parascolaires, bien utiles aux enfants lors du confinement, et des livres ésotériques, valeurs refuges en ces temps incertains. Tant et si bien que, malgré une activité à l’arrêt pendant plusieurs mois et la chute brutale des ventes aux collectivités, les librairies du panel, soit 264 points de vente représentant plus de la moitié du marché total, ont conclu l'année en beauté avec une hausse de la valeur des ventes de +2,5% (contre +0,4% en 2019) alors que l’ensemble du commerce de détail québécois accuse une baisse de -0,4 %. Les librairies indépendantes réalisent une performance encore plus surprenante en terminant l’exercice 2020 à +5,2%, précise le Bilan Gaspard. 

Dans le détail, l'année avait commencé sur les chapeaux de roue (+7,3% sur la valeur des ventes à fin février), avant d'être stoppée dans son élan entre mars et mai (-41%) puis de repartir à la hausse à compter de juin, sauvée par la jeunesse (+21%) et la littérature (+35%). Preuve de cet engouement estival, les ventes de livres ont bondi de près de 600% le 12 août 2020 par rapport à une journée "classique", à l'occasion de l'opération annuelle "Le 12 août, J'achète un livre québécois".

Pour traverser cette année compliquée, les Québécois se sont donc tournés massivement vers les romans, la littérature enregistrant une hausse spectaculaire des ventes de +14,5% au-dessus des seuils de 2019. "Du jamais vu depuis que Gaspard a commencé à monitorer le marché en 2012", soulignent les auteurs du bilan. Le Top 100 des ventes 2020 au Québec compte d'ailleurs 31 titres de littérature, parmi lesquels figure, au 4e rang, le best-seller Em de Kim Thuy (Libre Expression). Trois romans de Guillaume Musso et quatre titres de la romancière québécoise Louise Tremblay-d’Essiambre s'y distinguent également. 'autres marchés, de plus petite taille que celui du roman, ont connu une envolée remarquable de leurs ventes en 2020 : +21,2% pour le parascolaire, particulièrement prisé au printemps lors de la fermeture des établissements, + 21,7% pour l'ésotérisme qui affiche la plus forte progression des 22 catégories par rapport à l'année précédente. Cela représente près de 35 000 exemplaires écoulés, avec un Top 5 des ventes tourné vers l'astrologie, les cristaux, les oracles et le tarot.  Avec des ventes en hausse de respectivement +6,2% et +9,5% en valeur, la bande-dessinée et le pratique ont contribué au redressement des ventes en librairie à partir de l'été. Vingt-six ouvrages pratiques (contre 23 en 2019) se sont d'ailleurs inscrits dans le Top 100 annuel, dont plus de la moitié sont des livres de cuisine signés par des stars québécoises des fourneaux (ou de la nutrition) telles que Ricardo, Madame Labriski, Geneviève O'Gleman ou encore Cassandra Loignon. Invités à rester chez eux, les Québécois se sont aussi mis au jardinage (+34,6%) et à la rénovation domiciliaire (+22,9%).

D'autres catégories plongent dans le rouge à l'image des beaux-arts (valeur des ventes annuelles en baisse de -10,8%), de l'éducation (-38,5%), de l'informatique (-16,4%) ou encore des livres de géographie et de tourisme (-51,8%). Dans la colonne des "moins" figure par ailleurs la production de nouveautés mises en marché en 2020, en repli de 15,3 % comparé à 2019. "La perte involontaire de ces 5 151 nouveaux entrants dans l’écosystème aurait dû logiquement entraîner un manque à gagner du côté des recettes de l’industrie, mais il n’en fut rien, puisque les ventes de la cohorte de 2020 ont dépassé par plus de 600K$ celles de 2019", rapportent les auteurs du Bilan Gaspard.

Ainsi, les éditeurs québécois tirent leur épingle du jeu en 2020, avec des ventes en hausse de +4,6% en librairie (+1,2 % en volume), après un résultat de +2,8 % en 2019. Un engouement pour la production locale, encouragé par le gouvernement et par les acteurs de la chaîne du livre, qui se répercute sur le Top 200 des meilleures ventes de l'année où apparaissent 41 titres de littérature québécoise contre 29 l'année précédente.   La production étrangère, elle, fait du surplace en valeur par rapport à 2019, année où les ventes des éditeurs étrangers avaient reculé de -2,0 % par rapport à 2018, et se contracte en volume pour une deuxième année consécutive (-3,8%). Les éditeurs québécois semblent bel et bien consolider leur place dans les librairies de la province face aux éditeurs étrangers dont la part de marché est passée de 52,4% en 2017 à 47,4% en 2020. 

Et pour 2021 ? Les professionnels se veulent optimistes, encouragés notamment par la reprise des ventes aux collectivités avec la réouverture des écoles et des bibliothèques publiques.

Source: Livres Hebdo

 

11 août 2021

Forte hausse des bénéfices chez HarperCollins

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HarperCollins a enregistré un bénéfice record et 19% de croissance du chiffre d'affaires de l'exercice 2021, selon la société mère résultats annuels Nouvelles Corp . L'éditeur a déclaré des revenus de 1,98 milliard de dollars américains (2,7 milliards de dollars australiens) au cours de l'année se terminant le 30 juin, en hausse de 319 millions de dollars américains par rapport à l'année précédente. Les acquisitions d'un éditeur européen et du segment Livres et médias de Houghton Mifflin Harcourt (HMH) ont contribué respectivement 32 millions de dollars américains  et 23 millions de dollars américains à la croissance des revenus. Les ventes numériques, qui représentent 22 % des revenus grand public, sont en hausse de 16 %.

L'EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) a augmenté de 42 % à 303 millions de dollars américains, principalement en raison de la hausse des revenus, et partiellement compensée par des coûts de personnel plus élevés et les coûts associés à l'acquisition de HMH.

Localement, Jim Demetriou, PDG de HarperCollins ANZ, a déclaré à Books+Publishing : "HarperCollins ANZ a connu une année exceptionnelle en ligne avec l'activité mondiale et a été couronnée par le prix ABIA Book of the Year with Phosphorescence by Julia Baird".

À l'international, « la croissance du chiffre d'affaires est principalement due à de fortes ventes en backlist, notamment la série de titres « Bridgerton » de Julia Quinn, The Guest List de Lucy Foley et The Boy, the Mole, the Fox and the Horse de Charlie Mackesy, et le succès de nouveaux titres tels que The Order de Daniel Silva et Code Name Bananas de David Walliams », a déclaré News Corp.

Source: Books and Publishing

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16 juillet 2021

Chute du chiffre d'affaires d’Oxford University Press à cause de la pandémie

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Oxford University Press a enregistré un chiffre d'affaires de 754,5 millions de livres sterling au cours des 12 mois à fin mars 2021, une baisse de 10,7% par rapport à l'année précédente (844,9 millions de livres sterling) et une baisse de 8,6% à taux de change constants. 

La presse a vu son excédent commercial chuter à 70,5 millions de livres sterling, en baisse de 35 % par rapport à l'année précédente ( 108,1 millions de livres sterling). Son transfert annuel au reste de l'université était de 42,9 millions de livres sterling, contre   53,6 millions de livres sterling l'année dernière .

Dans son rapport annuel, le  directeur général Nigel Portwood a déclaré : « Les ventes d'imprimés ont diminué de 22% principalement en raison des effets de la pandémie, mais les ventes uniquement numériques ont augmenté de 13% alors que nous avons continué à offrir plus de produits numériques à la fois pour soutenir les gens pendant la pandémie, et dans le cadre de notre priorité d'accroître notre activité numérique globale.  

« Les performances financières des divisions varient considérablement. Les universitaires ont connu une croissance impressionnante à mesure que la demande de contenu de recherche de haute qualité augmentait, en particulier dans les formats numériques. Les divisions Education et ELT (English Language Teaching) ont toutes deux subi une baisse des ventes en raison d'opportunités généralement plus faibles de substitution numérique et d'une plus grande exposition à des marchés émergents moins résilients. Néanmoins, nous avons enregistré de solides performances sur plusieurs marchés, notamment au Royaume-Uni et en Chine. » 

Le rapport indique que la division académique a ajouté plus de 2 000 ouvrages à Oxford Scholarship Online, tandis que la publication en libre accès a continué de prospérer, avec une augmentation de 32% des articles publiés en 2020. La division ELT a créé plus de 1 000 nouveaux composants de cours numériques, reflétant le changement radical à l'apprentissage à distance pendant la pandémie, et il a pu réunir 53 000 professeurs d'anglais en ligne dans le cadre de son plus grand événement annuel, la conférence ELT en ligne. 

Dans la division éducation, près de 10 millions d'utilisateurs ont visité sa plate-forme d'apprentissage Owl au cours de l'année. En réponse aux perturbations causées par la pandémie, OUP a mis à disposition gratuitement bon nombre de ses ressources. Par exemple, les employés du NHS ont eu accès à plus de 1 000 livres dans Oxford Medicine Online et OUP a publié un livre électronique pour enfants,  Everybody Worries,  pour aider les enfants à traverser la pandémie.

Commentant l'année, Portwood a déclaré : « Covid-19 a eu un impact significatif sur les activités mondiales de la presse tout au long de 2020/21, mais nos collègues ont énormément réagi pour relever à la fois les défis et les opportunités auxquels ils ont été confrontés. Je voudrais souligner l'augmentation extraordinaire de l'utilisation de nos services numériques, et je suis ravi que nous ayons pu continuer à soutenir les apprenants, les enseignants et les chercheurs d'une manière qui leur convient et à un moment où soutenir l'éducation et la recherche était si important . "

Source:  The Bookseller

13 juillet 2021

Marché du livre en croissance au premier semestre 2021 en Italie

Ventes livres Italie

Selon les données présentées par l’Association des éditeurs italiens (AIE) , 15 millions d’exemplaires ont été vendus en librairie entre le 4 janvier et le 20 juin, soit une hausse de 44 % par rapport à 2020. Ces ventes ont généré un chiffre d’affaires de 698 millions d’euros (+42 %). Mieux encore : ces résultats sont en augmentation par rapport à 2019 (+31 % de ventes en volume et +28 % en valeur).

"Le marché du livre ressemble à une vague qui, en s’élevant, entraîne tous les bateaux avec elle, analyse le président de l’AIE, Ricardo Franco Levi, dans un communiqué. Mais ces résultats ne sont pas aléatoires. Ils sont le fruit des effort des éditeurs et de tous les acteurs de la chaîne, qui ont continué à investir et innover même pendant les mois les plus difficiles de la pandémie, mais aussi des décisions du gouvernement et du Parlement qui ont préservé le secteur, principalement en autorisant la réouverture des librairies pendant les confinements et donc en lançant des mesures de soutien au livre."Les librairies physiques, qu’elles soient indépendantes ou qu’elles appartiennent à une chaîne, bénéficient de cette embellie. Elles enregistrent un chiffre d’affaires total de 332,9 millions d’euros, en croissance par rapport à 2020 et 2019. Les ventes en ligne ont explosé, pour s’établir à 327,9 millions d’euros contre 184,6 millions en 2019. Elles représentent désormais 47 % du total des ventes. Ce marché numérique "ne détourne pas les ventes des autres canaux d’achat mais permet au marché de faire un bond en avant", assure l’AIE dans son communiqué. En revanche, la situation est plus difficile pour les grandes surfaces culturelles.

Si tous les segments semblent être en croissance, quelques-uns se portent particulièrement bien. C’est notamment le cas du pratique et des jeux (+302 %), des bandes dessinées (+214 %), des ouvrages sur la politique contemporaine (+ 99 %), de la littérature – avec un intérêt particulier pour Dante – (+94 %) et des biographies et autobiographies (+85 %). Cette hausse du marché ne bénéficie pas seulement aux best-sellers mais à l’ensemble des ouvrages, selon l’AIE, qui dresse par ailleurs la liste des dix meilleures ventes du semestre. Dans ce classement figurent, à la 4e place, la traduction italienne de Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin (Albin Michel, 2018), ou encore Une terre promise de Barack Obama (Fayard, 2020) et le septième volume de la série Les sept sœurs de Lucinda Riley (Charleston), respectivement aux 9e et 10e rangs.

3 juillet 2021

Les librairies de quartier, les grandes résistantes de la crise

librairie quartier

Bien sûr, les clients sont un peu moins nombreux à flâner entre les piles d'ouvrages des librairies de quartier… les théâtres, les cinémas, le monde des spectacles ont happé depuis leur réouverture, fin mai, une partie des clients affamés de culture. Mais il n'y a pas de quoi inquiéter les quelque 3.500 librairies indépendantes en France (et leurs 11.000 salariés) qui affichent une mine plutôt réjouie à l'heure de la sortie de crise.

Contre toute attente, ces commerces considérés un temps comme « non essentiels », avant que le gouvernement ne change son fusil d'épaule sous le coup de la polémique, ont traversé la crise sans encombre. Malgré les semaines de fermeture, les confinements et les couvre-feux, l'activité globale accuse un léger recul de -3,3 % en 2020, par rapport à 2019, selon le Syndicat de la librairie française (SLF), qui réunit un tiers environ de la profession. « Et dire qu'en début de crise, nous avions anticipé un effondrement de 20 à 25 % », glisse Guillaume Husson, délégué général du syndicat.

Un vent porteur qui continue, puisque les premiers mois de l'année 2021 démarrent en fanfare, avec de janvier à mai une activité en hausse de 23 % par rapport à 2019 ! « C'est d'autant plus exceptionnel que le marché du livre est en général très stable, ce n'est pas du tout un secteur cyclique », s'étonne Guillaume Husson. L'afflux des clients, mais surtout le panier moyen en augmentation, semblent donc perdurer. « Non seulement nos clients habituels ont plus lu, mais ceux qui achetaient sur les plateformes en ligne sont venus chez nous », indique Guillaume Husson.

« Globalement, tous nos adhérents vivent cet état, plus les entreprises sont petites, plus elles ont progressé », constate Olivier Rouard, à la tête des librairies Charlemagne et président du groupement Libraires ensemble, qui regroupe 49 maisons indépendantes. Une fois n'est pas coutume, ce sont les petites structures qui ont le mieux résisté, avec aux deux extrémités du spectre les librairies pesant moins de 300.000 euros par an, enregistrant une croissance de 14,8 % en 2020 tandis que celles réalisant plus de 4 millions affichent un recul de 9 %.

« C'est assez logique, les gros vendent souvent beaucoup de livres de tourisme, universitaires ou scolaires, or, ce sont les secteurs qui ont le plus souffert de la crise », décrypte Guillaume Husson. Sans compter que ce sont souvent les plus gros qui sont installés dans les centres commerciaux, qui ont été fermés administrativement.

« L'année 2020 a marqué un virage pour les libraires indépendants, ils ont pris une autre dimension, venir chez nous plutôt que d'acheter sur Amazon est devenu un acte militant, et cela restera », analyse Olivier Rouard. Dans les changements appelés à durer, la digitalisation tient une place majeure. « Généralement, les ventes sur le site Internet représentaient 2 à 3 % du chiffre d'affaires du libraire, on est aujourd'hui entre 6 et 7 % », détaille-t-on au SLF. Une mini-révolution qui ne se fait pas sans heurts, nécessitant réorganisation logistique, investissement informatique, et coût de livraison.

Source: Les Echos

29 juin 2021

Hausse des ventes de livres en Avril 2021 aux Etats-Unis

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 L'Association of American Publishers (AAP) a publié aujourd'hui son rapport StatShot pour avril 2021 reflétant les revenus déclarés pour toutes les catégories suivies, y compris le commerce (livres de consommation), les supports pédagogiques K-12, les supports de cours pour l'enseignement supérieur et l'édition professionnelle . Les revenus totaux dans toutes les catégories pour avril 2021 ont augmenté de 43,7 % par rapport à avril 2020, atteignant 994,1 millions de dollars. Depuis le début de l'année, les revenus ont augmenté de 27,0 %, à 4,1 milliards de dollars pour les quatre premiers mois de l'année. 

 Depuis le début de l'année, les revenus du livre cartonné ont augmenté de 38,0 %, atteignant 1,0 milliard de dollars ; Les livres de poche ont augmenté de 25,4 %, avec 901,7 millions de dollars de revenus ; Le marché de masse a augmenté de 30,1 % à 79,9 millions de dollars ; et Board Books ont augmenté de 12,5 %, avec un chiffre d'affaires de 57,1 millions de dollars. Les revenus des livres électroniques ont augmenté de 14,5 % par rapport aux quatre premiers mois de 2020 pour un total de 368,9 millions de dollars. Le format audio téléchargé a augmenté de 20,1 %, pour un chiffre d'affaires de 252,5 millions de dollars. L'audio physique a augmenté de 3,8% pour atteindre 6,9 ​​millions de dollars.

Source: Association of American Publishers

12 juin 2021

Le confinement, terreau fertile pour les livres de jardinage

Succès ventes livres jardinage

Un nouveau public est apparu pendant les confinements", explique à l'AFP la directrice éditoriale chez Larousse, Nathalie Viard. "Des débutants se sont mis au jardinage, tandis qu'un public déjà connaisseur est monté en compétence". 

"Le Covid a entraîné un emballement commercial réel", renchérit la directrice du département Art, Nature et Société, des éditions Actes Sud, Anne-Sylvie Bameule. Mais "cette accélération prend place dans un mouvement de progression continu depuis une dizaine d'années". 

"Les ventes de livre augmentent chaque année, en particulier depuis cinq ans. En 2020 nous avons vendu 373.000 livres de jardinage, malgré la fermeture des librairies", indique à l'AFP la maison d'édition Terre Vivante. La moitié des parutions de cet éditeur spécialisé depuis 40 ans dans "l'écologie pratique" concerne le jardinage. 

Selon les chiffres du cabinet GfK transmis par la maison d'édition First, le marché du livre "Nature et jardinage" a augmenté de plus de 10% entre le premier semestre 2019 et celui de 2021. 

Pour Antoine Isambert, des éditions Ulmer, "le public a complétement évolué, motivé par une envie de produire soi-même et de retour à la nature en ville propre à une nouvelle génération".  Cet éditeur "nature et écologie pratique" a vu son chiffre d'affaires augmenter de 7% en 2020, malgré les deux mois du premier confinement pratiquement "à zéro".  Abondamment illustré, "Mon petit potager bio sur 15 m²" (Ulmer) du jeune instagrameur Arthur Motté s'est vendu à 10.000 exemplaires depuis mars 2020. "Mon balcon nourricier en permaculture", de Valéry Tsimba, paru en janvier 2021, compte déjà 6.000 ventes. 

"Ce qu'ils font n'est pas intimidant. Chacun se dit qu'il peut le faire, qu'il vive dans une maison de banlieue ou en appartement", commente le directeur des éditions Ulmer. "En tant qu'éditeur, on rétablit le lien qui a été rompu entre cette nouvelle génération et l'apprentissage du jardinage autrefois transmis par les grands-parents". 

Selon Nathalie Viard, des éditions Larousse, "les horticulteurs sont les nouveaux chefs". "Une nouvelle population, plus jeune et plus urbaine a commencé à s'intéresser aux jardins et nous sommes allés chercher de nouveaux auteurs, des acteurs du jardin qui parlent à cette communauté". 

Larousse a publié en février "Les Leçons de permaculture de ZeProfDortie", dont l'auteur, Jean-Christophe Bar, alias ZeProfDortie, compte quelque 71.600 abonnés sur Youtube.   Dès 2018, "Le Potager du paresseux", sorti chez Tana, de Didier Helmstetter, ingénieur agronome qui cultive son propre jardin, s'est vendu à 50.000 exemplaires (et 11.000 exemplaires pour la version illustrée). 

"On a besoin d'auteurs qui puissent proposer quelque chose de vérifié, expérimenté et éclairé", déclare Suyapa Hammje, la directrice éditoriale de Tana, une maison d'édition "écoféministe". 

Arrivée à la tête du département pratique d'Albin Michel en février 2020, juste avant le confinement, Aurélie Starckmann avait pour objectif, côté jardinage, "un auteur qui soit jeune, connecté et ait envie de transmettre son savoir". Elle se félicite d'avoir trouvé des auteurs qui écrivent "d'une façon différente, plus décontractée et très accessible".  "Un potager au naturel avec Tom le Jardinier" (Albin Michel), instagrameur aux 21.300 followers, paru en avril 2021, s'est déjà vendu à 6.000 exemplaires sur un tirage de 8.000.  Aller chercher les néophytes, c'est la mission de la collection à succès "Pour les nuls", de la maison d'édition First, qui a fait elle aussi son entrée sur le segment du jardinage. "Un potager pour les nuls", signé Philippe Collignon et Charlie Nardozzi, paru en 2016, s'est vendu à 11.600 exemplaires. 

Source: L'Express

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