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19 janvier 2017

Guillaume Musso a été le plus gros vendeur de livres en 2016

Guillaume Musso

Le Figaro et l’institut d’études GfK* ont dévoilé mercredi leur classement des auteurs à succès de 2016. Alors que l’écrivain qui vend le plus de livres en France est, sans surprise, Guillaume Musso avec 1.833.300 exemplaires vendus en 2016, la seconde place est occupée… par un professeur de géographie à l’université. 

Michel Bussi, chercheur au CNRS spécialisé en géographie électorale et professeur de géographie à l’université de Rouen est aussi romancier à ses heures. Il a vendu 1.135.300 de ses polars, qui se déroulent le plus souvent en Normandie. Il arrive devant Anna Todd (1.025.100 exemplaires vendus) et Marc Levy (1.024.200 exemplaires).

La suite du classement est plus ou moins attendue : Harlan Coben a vendu 797.200 exemplaires devant Françoise Bourdin. L’auteure d’Au nom du père a séduit 679.300 lecteurs. En queue de classement, on retrouve les noms familiers de Laurent Gounelle (675.400 exemplaires vendus), Gilles Legardinier (604.000), Elena Ferrante (560.900), et enfin, en dixième position, Mary Higgins Clark (546.200).  Voici le classement en vidéo:

Source: 20 Minutes

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18 janvier 2017

Une librairie québécoise ambulante sillonne la France

Libraire ambulante québécoise

Depuis le 14 janvier, l’auteur Michel Vézina et le libraire Maxime Nadeau sont en France, à bord de leur camion transformé en librairie ambulante, Le Buvard. L’objectif des deux passionnés de littérature est de mettre en avant la littérature québécoise dans l’Hexagone à travers des rencontres, des apéritifs, des conférences ou encore des ventes chez des amis. A bord du Buvard, 500 à 600 titres sont disponibles pour un total de 3000 exemplaires, soit 604 kg de livres. "Le poids, je le connais. Tout a été bien pesé et facturé lorsque les ouvrages ont pris le bateau pour la France", ironise Michel Vézina. 

"La littérature est aujourd’hui devenue très industrielle. Des ouvrages sont vendus en très grande quantité, c’est magnifique mais cette tendance entraîne l’oubli des livres qui ont un petit tirage mais qui sont pourtant des bijoux de littérature", souligne Michel Vézina.
 
Ce constat a forgé la ligne directrice du Buvard et du Salon, le Pub-librairie ouvert le 31 janvier 2015 dans une commune rurale du Québec, au nord-est de Sherbrooke. "Il faut arrêter d'attendre que le lecteur vienne aux livres, nous devons aller voir les lecteurs avec nos livres", revendique l’auteur.
 
En France, Michel Vézina et Maxime Nadeau veulent faire découvrir "des trucs qui nous explosent un peu la tête". L'auteur cite notamment La vie est d’hommage de Jack Kerouac, dont il possède "une trentaine" d’ouvrages à bord du Buvard. A l'origine l’ouvrage est écrit en français, la langue maternelle de l’écrivain. Mais il a été traduit en anglais pour pouvoir rencontrer le marché canadien et retraduit en français pour le marché tricolore. Avec Maxime Nadeau, il sillonne donc la France, en commençant par le Nord, en quête de rencontres imprévues et imprévisibles "mais avec toujours 2-3 caisses de livres à disposition que nous sommes capables de débarquer partout". Ils tiennent un journal de bord à quatre mains et notent tout : les rencontres, le temps, le nombre de ventes. "Ce serait bien qu’un livre sorte de cette aventure", conclut Michel Vézina.

Source: Livres Hebdo

17 janvier 2017

La librairie Lo Pais remercie ses bienfaiteurs pour avoir contribué à sa survie

Sauvetage Lo Païs

La solidarité n’a pas de frontière! En témoigne le chemin parcouru par les dirigeants et salariés de la librairie « Lo Païs » à Draguignan (Var). Il y a encore quelques mois l’avenir de l’établissement était menacé. La librairie lançait alors un appel aux dons depuis la plateforme internet Ulule pour collecter quelques 20 000 euros.

«Le premier a avoir répondu est un Dracénois parti travailler en Chine! De l’autre côté du globe, il a contribué à sauver cette institution dracénoise qu’il fréquentait durant sa scolarité», se souvient Colette Pétat, responsable de la librairie.

Samedi soir, à l’heure des remerciements, les sourires se lisaient sur tous les visages. Ceux de l’équipe et des bienfaiteurs (pour la plupart des Dracénois) ayant contribué à soutenir et sauver la structure. A ces 600 donateurs, l’équipe a adressé avant-hier soir un grand «merci» avant de partager le verre de l’amitié. 

Source: Var Matin

16 janvier 2017

Une carte de bibliothèque et un livre offerts aux nouveaux-nés

central2

La bibliothèque municipale de Fort Worth  (Texas) a lancé une opération pour favoriser la lecture dès le plus jeune âge.  Cette initiative a été baptisée « Read to Me ». S’appuyant sur des études qui démontrent que les enfants qui ne disposent pas de livres dans leur maison ou ne sont pas exposés à 20.000 mots par jour avant 3 ans sont moins susceptibles d’être prêts pour la maternelle, la bibliothèque anticipe le problème.

Le comté de Tarrant voit naître chaque année près de 5000 bébés il leur a donc semblé judicieux à la bibliothèque d’agir de façon originale. Pour cela, les bibliothécaires se rendent depuis début janvier dans les maternités et vont à la rencontre des bébés et des mamans avec un joli cadeau. Ils offrent une carte de bibliothèque gratuite et un livre en anglais et en espagnol à lire aux nouveaux-nés.

Source: Idboox

15 janvier 2017

L’arbre à livres à Nancy

arbre à livres Nancy

Nancy n’est guère connue pour faire pousser les arbres sur ses pavés. Hors les parcs magnifiques, l’arboriculture y est rare. Si ce n’est quand il s’agit d’y voir éclore des livres. Hier, la place Charles-III, pourtant très minérale, saluait l’installation d’un arbre à livres. Qui n’a rien d’un arbre… L’arbre à livres est spécimen singulier, où poussent abondamment feuilles… reliées, celles de bouquins plus que divers laissés à disposition… de chacun. Et déposés par tous. Un livre en trop dans la bibliothèque familiale ? Un roman qu’on a absolument envie de partager ? Un vieil ouvrage à qui on aura envie de donner une seconde vie ? Il suffit de l’ajouter à la collection, d’autres viendront s’en saisir. Gratuitement bien sûr. Pour le garder, ou l’y redéposer une fois lu. Ce type de structure à ciel ouvert n’est pas une première sur Nancy  (Meurthe-et-Moselle), où l’arbre à livres de la place Saint-Epvre a véritablement pris racine en quelques années. Après celui de la place Charles-III, d’autres devraient suivre, comme l’annonçait hier Raphaël Vuitton, conseiller municipal délégué à la culture et à l’art dans la ville. On en attend un Passerelle Lecreulx mais aussi dans une cabine téléphonique. Une belle idée qui essaime donc avec succès. En revanche, celui qui avait été érigé au Haut-Dul n’a mis que quelques jours pour être vandalisé… Exposé sur la place publique, l’arbre en cristallise toutes les humeurs, fussent-elles mauvaises. 

Quoi qu’il en soit, l’arbre à livres a le don d’attirer artistes et architectes : 29 candidatures se sont déclarées à l’appel à projet de la mairie, qui a fini par retenir l’idée du Studiolada Architectes. Ainsi s’est postée cette arche (qui a résisté à la tempête de cette semaine !), où il fera bon non seulement piocher, mais aussi se poser, pour un moment de convivialité. Le bel objet tout en bois et en courbes est livré à tous, associations comprises, qui voudraient organiser de petits événements dans son ombre. Mais c’est la MJC Lillebonne et ses bénévoles qui en assureront la gestion quotidienne. Une opération de mécénat a, pour beaucoup, permis à la structure de voir le jour, par la grâce et la générosité d’un donateur anonyme souhaitant rendre hommage à ses parents, étalagistes sur le marché couvert jusqu’en 1944. On sait peu de lui, si ce n’est qu’il est lui-même un grand dévorateur de littérature. Cultivant sans doute l’espoir qu’avec cet arbre soient semées de nouvelles envies de lecture !

Source: L'est Républucain

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13 janvier 2017

Emile : une application pour découvrir le Paris littéraire

Emile

L’application Emile est de celles-ci. Ses deux conceptrices, Anne Sophie Tardy et Gloria Tononi, avaient le désir de « faire découvrir la littérature de Paris dans Paris. » L’application s’inspire du tourisme littéraire et propose une manière innovante et interactive de lire. Le principe est le suivant : l’utilisateur de l’application reçoit une notification quand il passe à proximité d’un monument. Cette dernière lui propose de lire ou d’écouter un extrait de littérature française de qualité en rapport avec ledit monument. Emile est une jeune pousse pleine de promesse : lancée en octobre 2016, elle comptabilise près d’un millier de téléchargements.

La lecture sur smartphone s’installe donc. Gloria Tononi le rappelle: «  La lecture numérique reste un marché de niche. Et dans cette niche, la lecture sur smartphone se développe beaucoup. » Et l’essor de la lecture sur smartphone la métamorphose : la lecture devient plus courte, plus concise, à l’image d’une pastille. Une lecture qui doit répondre à de nombreux enjeux : son optimisation car lire « la Recherche du Temps perdu sur Smartphone, demanderait de scroller un nombre considérable de fois. » Mais aussi être visible face la multiplicité des contenus que propose un smartphone.

Elle est disponible gratuitement sur Google Play  et  Itunes.

12 janvier 2017

Poésie dans le métro de Turin

Metro Poetry

Shakespeare, Baudelaire, Leopardi et Allan Poe, García Lorca et Pablo Neruda, accompagneront l'usager du métro de Turin lorsqu'ils  utilisent les escaliers mécaniques et attendent l'arrivée de leur train. La voix froide et impersonnelle annonçant le temps d' attente et divers services de communications,que les gens écoutent sans trop d' attention et, bien sûr, impassibles, alterneront  apartir du 15 Janvier prochain par les versets 70 poèmes qui veulent à prendre pied dans la vie quotidienne du peuple de Turin.

Les stations et  les quais du réseau métropolitain de Turin deviendront une zone littéraire proposant  d'aller un peu plus loin et de montrer que la poésie peut être  non seulement lue, mais aussi écoutée. Huit voix masculines et féminines présenteront et liront les poèmes. Les passages se souveindront  des œuvres très connues de 19 des plus célèbres poètes du monde. Les voix auront  des accents, des âges, des rythmes, des timbres et des cadences différentes, pour donner à chaque écoute une émotion différente. Ils récitent, oui, en italien et non dans la langue originale, de favoriser un sentiment de recueillement et de familiarité avec les poèmes que la plupart des gens connaissent et ont étudié, mais peut-être , on oublier depuis  des années. Edgar Lee Masters, Emily Dickinson, Giovanni Pascoli ou Jacques Prévert a également rejoint l'affiche, avec des enregistrements qui se répètent plusieurs fois par jour et au hasard jusqu'au 15 avril, afin de maintenir la surprise de savoir ce poème est le suivant.

Vu que  le temps que les voyageurs restent sur les quais du métro est très limité, Ils pouront  décider de découvri comment  finissent  ou commencent les poèmes qu'ils auront entendus . Le projet, appelé Metro Poetry a été mis en place par l'association YOWRAS ( jeunes écrivains et conteurs), qui se consacré depuis des années à amener la poésie aux gens. Auparavant , ils ont organisé des événements comme  des expositions sur la poésie dans les centres commerciaux durant lesquelle était  accrochédes poèmes dans les troncs d'arbres.  Selon Nicoletta Fabrizio, présidente  de YOWRAS,  le metro de  Turin est  l'endroit idéal pour écouter de poèmes, car " c'est un environnement trés silencient car les rames circulent sur des rail en en caoutchouc et non et non en fer comme dans d'autres villes.

Source : El Pais

11 janvier 2017

Etats-Unis: les ventes de livres imprimés en hausse en 2016

Les ventes de livres aux Etats-Unis en 2016 ont augmenté de 3,3% par rapport à 2015, pour atteindre 674 millions d’exemplaires, selon un article  du Publishers Weekly, écrit à partir d’une étude réalisée par Nielsen BookScan.  La plus forte hausse s’observe au sein de la non-fiction pour adulte. En 2016, 273,5 millions d’exemplaires ont été vendus, soit une augmentation de 6,85% par rapport à 2015. Ce phénomène est dû au boom provoqué par les ouvrages de travaux manuels et de loisirs, en particulier ceux de coloriage pour adultes. A l’inverse, la fiction pour adultes baisse légèrement de 1%, avec 140,2 millions d’exemplaires vendus, contre 141,7 millions en 2015. Les bandes dessinées et les romans graphiques enregistrent de leur côté une hausse de 12% d’exemplaires vendus.
En jeunesse, le marché reste relativement stable. Dans ce secteur, la non-fiction augmente de 1,52% tandis que la fiction stagne à 171 millions d’exemplaires vendus (+0,1%). En 2016, seuls trois ouvrages jeunesse ont été vendus à plus d’1 million d’exemplaires (contre 6 en 2015): Harry Potter et l’enfant mauditDouble Down et Killing the Rising Sunrépertoriés dans le Top 10 des meilleures ventes aux Etats-Unis 
Au niveau des formats, c’est le livre cartonné qui enregistre la plus forte hausse avec 33,2 millions d’exemplaires vendus (+7,43%). Il est suivi par le livre relié et ses 187,9 millions d’exemplaires (+5,43%) et par les ouvrages brochés (370 millions d’exemplaires, +4,01%). En revanche, les livres audio enregistrent une baisse de 13,5% (3,8 millions d’exemplaires) suivis par les livres de poche qui reculent de 7,71% (59,3 millions d’exemplaires).

Voici un tableau récapitulatif (en anglais):

Vente lives USA

Source: Livres  Heddo

9 janvier 2017

Des masterclasses littéraires avec sept écrivains contemporains à la BNF

Maylis de Kerangal

Sept écrivains contemporains vont donner une série de masterclasses en public à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à partir du 31 janvier, ont annoncé lundi conjointement France Culture, le Centre national du Livre (CNL) et la BNF . Yasmina Reza, romancière, dramaturge, Prix Renaudot 2016 pour "Babylone" (Flammarion) inaugurera le cycle (31 janvier) de ces sept masterclasses.  Suivront Jean Echenoz (21 février), Jean Rolin (7 mars), Pierre Guyotat (18 avril), Olivier Rolin (2 mai), Maylis de Kerangal (6 juin) et Pierre Michon (13 juin). 

Ces rencontres entendent donner accès à la création littéraire contemporaine à travers des auteurs qui s'exprimeront sur une multitude d'aspects du métier d'écrire.  Ces séances seront animées par des producteurs de France Culture, avant d'être diffusées sur ses ondes au cours de l'été 2017. 
Source: L'Express
4 janvier 2017

En Côte d’Ivoire, des salons littéraires dans les salons de coiffure

salon de coiffure mini bibliothèque

Des livres rangés sur une étagère au milieu des crèmes défrisantes, des bigoudis et des mèches: en Côte d’Ivoire, des salons de coiffure deviennent désormais aussi des salons littéraires. Pour faciliter l’accès des femmes à la lecture, la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire a installé 23 mini bibliothèques dans des salons de coiffure à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays. Chacun dispose de 50 livres, renouvelés régulièrement grâce à une rotation du fonds de 1.750 ouvrages.  Le projet "Femmes et lecture" constitue une démarche de "bibliothèque hors les murs" dans un pays où il "n’existe pratiquement pas de bibliothèques dans nos quartiers" et où celles qui existent "ne sont pas fréquentées par la population, encore moins par les femmes", résume Chantal Adjiman, directrice de la Bibliothèque nationale et initiatrice de ce projet lancé en 2012.
Selon elle, entre leurs obligations professionnelles et/ou ménagères, les femmes n’ont pas assez de temps pour lire. C’est pourquoi la bibliothèque a décidé d’aller à leur rencontre là où elles se rendent régulièrement.
"Les femmes ivoiriennes sont très coquettes (...). Et cette raison peut les maintenir pendant au moins une heure et demie dans un salon de coiffure", souligne à l’AFP Mme Adjiman.
A la Bibliothèque nationale, située au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, des collaborateurs empilent dans des cartons des ouvrages destinés aux salons de coiffure. Romans, livres pour enfants mais aussi essais qui parlent des droits de la femme ou des enfants... A Adzopé, au sud d’Abidjan, l’une des 7 mini-bibliothèques est installée à l’intérieur du marché de la ville. Dans le petit salon de 1,5 m2, des livres côtoient sur les étagères les produits cosmétiques. Assise sur un banc devant le salon, ignorant les bruits alentour et les échanges de deux vendeuses installées juste derrière elle, une jeune femme lit un roman.

"Comme je n’ai pas d’argent pour en acheter, je viens régulièrement ici pour lire des livres", confie-t-elle à l’AFP.
"Il y a même des femmes qui viennent juste pour lire", souligne Bénédicte Ouguéhi, la propriétaire du salon.
Sous un casque, une cliente lit un roman pendant que ses mèches sèchent.
La mini-bibliothèque a augmenté la fréquentation du salon, assure Mme Ouguéhi, la mine réjouie.
Désormais, les coiffeuses du marché installées en plein air viennent elles aussi emprunter des livres à la mini-bibliothèque pour leurs clientes. A Cocody, quartier chic d’Abidjan où elle exerce depuis de nombreuses années, Justine Inagohi, 66 ans, a tout de suite adhéré au concept.
"Quand les femmes viennent au salon, pendant qu’elles sont sous les casques, elles papotent. Pour les occuper, je préfère qu’elles lisent des livres, plus instructifs", explique-t-elle bigoudis et peigne en mains.
Anastasie N’Guetta, une habituée du salon, a trouvé le moyen "de passer le temps et de ne pas s’occuper de choses qui sont inutiles": elle lit "On n’échappe pas à l’amour", de Louisiano N’Dohou - un roman à l’eau de rose comme elle les "aime", dit-elle.
Justine Inagohi a aménagé un espace spécialement destiné aux enfants qui accompagnent souvent leur mère au salon et à ceux de la cité où elle réside également. L’un des objectifs du projet "Femmes et lecture" est justement "de conquérir un public qui est très proche des enfants", afin d’initier ceux-ci à la lecture, relève la directrice de la Bibliothèque nationale.
"Les Ivoiriens aiment lire mais ils n’ont pas accès aux livres", estime-t-elle, en soulignant qu’un nombre croissant d’hommes "s’invitent" désormais dans les salons de coiffure pour "emprunter" eux aussi des livres.
Les mini-bibliothèques dans les salons de coiffure ont "suscité un besoin d’alphabétisation", assure Mme Adjiman. Elle y voit un moyen de démocratiser l’accès à l’information et à la connaissance, source de cohésion sociale.
"Les femmes analphabètes ne sont pas oubliées. Dans les ouvrages pour enfants que nous proposons, il y a beaucoup d’images", dit-elle. En leur permettant de parcourir ces livres, on suscite chez elles "un besoin de lecture", se réjouit-elle.

Source: @bidj@n.net

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