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17 septembre 2015

Lancement du programme annuel Adoptez une école de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Adopter une école

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture est fière d'annoncer le lancement de sa campagne Adoptez une école 2015, qui célèbrera son septième anniversaire cette année. Du 20 septembre au 10 octobre 2015, cette campagne populaire annuelle unit les écoles primaires dans le besoin et les magasins Indigo, Chapters et Coles afin de faire une collecte de fonds pour de nouveaux livres et ressources pédagogiques. Cette année, Indigo a élargi la portée de la campagne et invite tous les Canadiens à contribuer à cette cause estimable en faisant un don en magasin ou en ligne au site adoptezuneecole.indigo.ca. Les écoles primaires dans le besoin qui profitent du programme Adoptez une école ne disposent pas des fonds nécessaires pour fournir à leurs élèves un accès adéquat à des livres. De plus, les livres dont disposent ces écoles sont souvent endommagés ou désuets. En fait, l'âge moyen des livres dans les bibliothèques des écoles primaires est souvent de 15 ans ou plus.1 Les budgets de ces écoles primaires sont parfois aussi faibles que 3 $ par élève, alors que la moyenne nationale recommandée est de 30 $ à 40 $ par élève annuellement.2 De plus, au cours des 25 dernières années, le financement des bibliothèques scolaires a été réduit de façon importante et la plupart des élèves canadiens ont un accès extrêmement limité à des livres récents.3 Face à de telles conditions, les enfants sont moins inspirés à lire et développer la littératie.

« Les écoles primaires de communautés dans le besoin partout au pays doivent composer avec des bibliothèques désuètes et sous-financées », a dit Jennifer Jones, Vice-présidente de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture. « Par le biais du programme Adoptez une école, nous sommes fiers d'aider les bibliothèques des écoles primaires dans le besoin avec l'objectif de fournir un livre à chaque enfant afin de leur donner la chance de développer la littératie et un amour pour la lecture qui durera tout au long de leur vie. » 

Source: Le Lézard

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15 septembre 2015

Sortie du nouveau roman de Joël Dicker avancée pour la Suisse

Le Livre des Baltimore Joël Dicker

Le Livre des Baltimore, roman à paraître de Joël Dicker, a vu sa parution en Suisse avancée de 3 jours par rapport à la sortie française. C'est donc le samedi 26 septembre que les librairies helvétiques pourront mettre en vente le dernier ouvrage de l'auteur genevois, au lieu du 29 septembre. Il en avait été de même pour une autre plume genevoise célèbre, celle de Zep. En effet, le dernier Titeuf a également paru une semaine avant en Suisse qu'ailleurs.

La raison? «On a décidé de mettre la Suisse à l'honneur», nous explique-t-on du côté de la maison d'édition parisienne De Fallois. «C'est un symbole, Joël Dicker est suisse, et nous souhaitions donner la primeure à son pays», explique la responsable du service de presse Philippine Cruse.

La maison d'édition lausannoise L'Age d'Homme, qui avait co-publié La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert et qui est actuellement en charge de la diffusion des livres de Joël Dicker en Suisse, avance une autre raison: «Il y a beaucoup d'événements et de dédicaces prévues en librairie avec l'auteur dès le 26 septembre en Romandie. Il serait embêtant que le livre ne soit pas disponible en même temps. Par ailleurs les stocks sont prêts», explique la directrice Andonia Dimitrijevic. Quelque 30'000 exemplaires sont destinés à la Suisse dans un premier temps. L'Age d'Homme n'exclut pas un nouveau tirage par la suite.

Source: La Tribune de Génève

14 septembre 2015

Les auteurs deviennent libraires

alq_tournee

Après les touristes en Ecosse, c'est au tour des auteurs quédécois de se transfromer en libraire. En effet, l'Association des libraires du Québec (ALQ) lance la tournée "Les auteurs se font libraires" mercredi 16 septembre. Samuel Archibald, Jean Barbe, Simon Boulerice, India Desjardins, Marie-Sissi Labrèche, Claudia Larochelle, Alain Labonté, Monique Proulx, Patrick Sénécal, Chloé Sainte-Marie, Kim Thúy et Elise Turcotte se déplaceront à travers 22 librairies indépendantes de la Belle Province. Ces auteurs se feront librairies d'un jour tout en rencontrant leurs lecteurs. Ils conseilleront le public sur des choix littéraires et dédicaceront leurs propres livres. La tournée vise à promouvoir la littérature québécoise et le métier de librairie. Chaque auteur sera en binome avec un libraire expérimenté.
"La lecture doit être mise de l’avant, publicisée, et socialement encouragée. (...) En proposant à des auteurs de se faire libraires, nous croyons qu’il sera possible, par un acte ludique, de rejoindre davantage de lecteurs, de les intéresser différemment, tout en prouvant une fois de plus que les librairies indépendantes sont de véritables carrefours de diffusion du savoir et de la culture", a indiqué dans un communiqué Stéphane Rivard, chargé de la promotion et des partenariats à l’ALQ.
La tournée se lancera à Gaspé, à l'extrême est du Québec, à la librairie Alpha, avec Chloé Sainte-Marie. Samedi 19 septembre, Samuel Archibald sera dans la ville de Québec (deux succursales de la Librairie Pantoute), Marie-Sissi Labrèche à Jonquière (Librairie Marie-Laura) et Chicoutimi (Les Bouquinistes), Claudia Larochelle à Gatineau (Librairie Rose-Marie) et dans la ville d'en face, la capitale canadienne, Ottawa (Librairie du soleil) et Elise Turcotte à Trois-Rivières (L'Exèdre). Cette opération se déroulera essentiellement cet automne et passera également par Saint-Jean-sur-Richelieu, Chambly, Baie-Comeau, Sept-Iles, Rimouski, Joliette, Mascouche, La Pocatière, Rivière-du-Loup et s'achèvera avec Rouyn-Noranda, à l'extrême ouest du Québec.

Source: Livres hebdo

12 septembre 2015

Se faire livrer des livres gratuitement à domicile

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Service de livraison de documents à domicile, Livre et moi permet aux personnes âgées à mobilité réduite de bénéficier des mêmes possibilités de prêts que dans les bibliothèques de la ville, gratuitement, sans sortir de chez elles. Objectif : donnez accès à l'information, aux savoirs et à la culture aux Castelroussins empêchés. Livres, revues et DVD documentaires peuvent ainsi êtres livrés à domicile par un bénévole. Lors de la première visite, le formulaire d'inscription et un questionnaire de goût sont remis au demandeur par un bénévole et un animateur du CCAS. Les premiers ouvrages pourront être remis au bénéficiaire dès la deuxième visite. Les règles de prêt sont les mêmes que dans les bibliothèques : six semaines maximum, et jusqu'à dix documents et six magazines. Le projet est né suite à l'incendie de la bibliothèque des Grands-Champs, qui n'a pas été rouverte. « Nous sommes partis de ce manque de service public pour en faire quelque chose de plus performant », explique Gil Avérous, maire de Châteauroux (Indre). « Ce service existe dans beaucoup d'autres bibliothèques et manquait ici, ajoute Carole Gasnier, conservatrice des bibliothèques de Châteauroux. Notre particularité, c'est d'être associés au Centre communal d'action sociale », et d'offrir ainsi une prestation « plus performante et mieux adaptée aux besoins » de ses utilisateurs. Le CCAS, qui livre déjà des repas à domicile, apportera donc désormais également « de la nourriture culturelle », sourit Emmanuelle Budant, sa directrice.

Au-delà de son utilité première, le service permet aussi de lutter contre l'isolement grâce à « une veille sur des personnes âgées qui ont besoin de temps, de se sentir moins seules », rappelle ainsi Imane Jbara-Sounni, adjointe au maire déléguée aux affaires sociales, à la solidarité et à la démocratie locale.
Quatre bénévoles ont déjà proposé leurs services pour porter les ouvrages à domicile. Le service est pour l'instant limité à la ville de Châteauroux et aux personnes âgées. A terme, en fonction des demandes et des premiers retours d'expérience, il pourrait être étendu aux personnes plus jeunes éprouvant des difficultés temporaires ou permanentes pour se déplacer, en raison de handicaps ou d'accidents.

Source: La Nouvelle République

11 septembre 2015

Repenser la bibliothèque, aller à la rencontre des lecteurs

carldbad city library

Carlsbad est une petite ville balnéaire de Californie, le soleil brille une bonne partie de l’année et bien souvent les gens qui y habitent préfèrent se prélasser sur les magnifiques plages de la ville ou faire du surf plutôt que de passer le pas de la porte d’une bibliothèque. Pour limiter la désaffection de cet espace public, les bibliothécaires de Carlsbad, ont pris leur parasol et ont franchi leurs murs.  Chaque semaine, pendant le farmers market, deux employés de l’établissement plantent leur tente sur le marché. Placés au beau milieu des étals de carottes, de pommes de terre et de jus de cactus, ils prêchent la bonne parole et ça marche ! Le stand des bibliothécaires a de l’allure, tablettes liseuses, et flyers sont là pour expliquer aux passants ce que propose la bibliothèque de Carlsbad. Des petits cadeaux (carnets et loupes) attendent même les passants.

« Les gens oublient les bibliothèques, elles ne font pas partie de leur planning alors nous nous mobilisons pour les inviter à venir nous rendre visite, ou, à défaut, les inviter à s’inscrire afin qu’ils puissent bénéficier de notre catalogue d’ebooks » nous a déclaré l’une des bibliothécaires avec entrain.

Des documents imprimés sont mis à la disposition du public, des petites fiches bien mises en page proposent aux visiteurs en fonction de l’appareil qu’ils possèdent de les guider pas à pas pour apprendre à télécharger les livres.
« Avez-vous un iPad, un Kindle, une tablette Android ? » clament les maraîchères 3.0, en fonction de la réponse, le flyer adéquat est fourni avec démo sur tablette à l’appui. Ce petit guide en 5 étapes incite le lecteur à sauter le pas vers le numérique!

Et pour convaincre les habitants de souscrire à un abonnement à la bibliothèque il y a un argument de taille « l’abonnement à la bibliothèque est gratuit, et vous pouvez lire jusqu’à 3 ebooks par mois, avouez que c’est moins cher que d’acheter un livre chez Amazon non ? » déclare la bibliothécaire à un couple d’octogénaires. Comme la plupart des bibliothèques américaines, celle de Carlsbad passe par Overdrive, l’un des plus grands distributeurs d’ebooks et le choix est grand entre livres numériques et livres audio, il y en a pour tous les goûts ! Les livres numériques peuvent être empruntés pour 3 semaines, à la fin de cette période ils disparaissent des appareils mobiles des lecteurs. Pendant ce temps, la bibliothèque physique de Carlsbad se refait une beauté, pour proposer prochainement à ses visiteurs plus de technologie, plus de rendez-vous pour convaincre une foule toujours plus nombreuse.

Source: Idboox

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10 septembre 2015

Un notaire jugé pour avoir voulu vendre un manuscrit de Chateaubriand

Manuscrit Chateaubriand

Pascal Dufour, 58 ans, notaire à Paris doit comparaître ce jeudi matin devant le tribunal de Paris pour avoir cherché à vendre le seul manuscrit intégral connu des  Mémoires d'outre-tombe. Le parquet, qui a délivré une citation directe, voit dans cette démarche un abus de confiance au préjudice des descendants de l'écrivain dont le jeune Hugo disait, avant de pleinement se satisfaire de sa propre personne: «Je veux être Chateaubriand ou rien». En 1836, le vicomte a entamé la rédaction de ses fameux Mémoires, dont il semble pressentir qu'ils passeront à la postérité. À cours de fonds, il en cède pour 156.000 francs plus une rente viagère, les droits à une société qui n'a qu'un seul but: éditer l'ouvrage une fois achevé, c'est-à-dire après la mort de l'auteur. Les éditeurs, MM. Delloye et Sala, reçoivent une copie du manuscrit inachevé. Le châtelain de Combourg en garde une, qu'il enrichira jusqu'à son dernier soupir. Par sécurité, une troisième copie est déposée chez un notaire, Me Cahouet, dans une caisse forte - il faut trois clés pour ouvrir celle-ci, respectivement en possession de l'officier ministériel, de l'éditeur et de l'auteur. En 1847, une version très augmentée lui est substituée: 3 514 feuillets répartis en 42 portefeuilles. Fidèle à sa réputation de joyeux drille, Chateaubriand écrit: «Voici tous mes manuscrits compris généralement sous le nom de Mémoires. Ils commencent par ces mots (…) et finissent par ceux-ci: «Il ne me reste qu'à m'asseoir au bord de ma fosse après quoi je descendrai hardiment le crucifix à la main devant l'Éternité».

À la mort du grand homme, en 1848, son chef d'œuvre est publié, puis la société éditrice est dissoute, puisqu'elle n'a plus d'objet. Une seule des dernières volontés de l'écrivain, consignées dans son testament, n'a pas été respectée: les diverses versions des manuscrits n'ont pas été «brûlées sans être lues». Celle du notaire, que MM. Sala et Delloye ont consultée afin de s'assurer de quelques passages des Mémoires, n'est désormais plus protégée par la cassette aux trois serrures: elle reste à l'étude, ne suscitant longtemps l'intérêt de personne. Me Cahouet passe la main à son clerc, Jean Dufour. Son fils Napoléon lui succède. Puis son petit-fils Jean. Puis son arrière petit-fils Léon. Puis son arrière arrière petit-fils Pascal, celui-là même qui est convoqué au tribunal. Car ce dernier, en 2013, a voulu céder le manuscrit que son aïeul Napoléon avait pris soin de faire relier, et dont la valeur est estimée à un demi-million d'euros. Son existence, connue comme le loup blanc, attire à son étude chercheurs et thésards, ce qui donne bien du souci au notaire. Lequel se rapproche d'un commissaire-priseur ami, afin d'organiser une vente publique, et d'obtenir le permis d'exporter, le cas échéant, les feuillets noircis à la plume d'oie et annotés de la main de Chateaubriand. À aucun moment Me Dufour ne tente de vendre discrètement son trésor à quelque collectionneur fortuné. 

C'est là qu'intervient le parquet, mis au courant du projet immédiatement stoppé. Pascal Dufour a beau expliquer qu'il a plusieurs fois approché, en vain, la Bibliothèque nationale pour lui céder le manuscrit, qu'il est persuadé d'en être le légitime propriétaire, qu'il a prévenu, par politesse, de lointains descendants de l'auteur, rien n'y fait. Pour le ministère public, il y a un potentiel abus de confiance (délit passible de 3 ans de prison), le manuscrit est placé sous scellés, et l'on part à la recherche des ayants droit de l'écrivain, mort veuf et sans enfant. On en trouve, en la personne de Guy de La Tour du Pin Verclause, descendant du frère aîné de Chateaubriand, retenu par les services du procureur comme victime présumée de Me Dufour, mais qui ne porte pas plainte. L'histoire est farceuse: la propre épouse du notaire, née de Castelbajac et cousine des la Tour du Pin Verclause, est elle aussi une descendante du vicomte qui voulait explicitement que ses manuscrits fussent incinérés, et non qu'ils revinssent à quelque hérédité biologique. L'avocat de Pascal Dufour, Me Patrick Maisonneuve, estime que son client n'a commis aucun délit, pour la bonne raison que s'il existait un autre propriétaire du manuscrit, ce ne seraient ni l'État ni la famille de la Tour du Pin Verclause, mais la maison d'édition Sala et Delloye, dissoute au XIXe siècle. Les pages concernées seraient ainsi devenues, en jargon juridique, des res derelictae (choses abandonnées), certes ornées de l'écriture de Chateaubriand, mais res derelictae tout de même dont les Dufour fils, père, grand-père et arrière grand-père étaient libres de disposer comme bon leur semblait. «Ce que j'écris n'est pas à moi. Je suis une chose publique», professait Hugo, comme s'il voulait tenir d'outre-tombe la main de la justice, au moment où elle se penche sur le manuscrit de son modèle.

Source: Le Figaro

9 septembre 2015

7 Réunionnais sur 10 n’ont pas acheté de livre en 2014

sondage lecture réunion

Alors que La Réunion affiche une bonne densité de librairies, 7 Réunionnais sur 10 n’ont pas acheté de livre en 2014. L’enquête réalisée par l’Observatoire de l’économie du Livre, le syndicat national du Livre et l’INSEE souligne également que les librairies sont inégalement réparties sur le département puisque "60% d’entre elles sont concentrées sur les seules villes de Saint-Denis et de Saint-Pierre". Par ailleurs, "huit entreprises concentrent près de 90% du marché du livre".

La part de la population âgée de 15 ans et plus ayant acheté au moins un livre au cours de l’année est de 30%. Par conséquent, 70% des Réunionnais (de + 15 ans).

Ce qui est très inférieur au taux observé en métropole puisque dans l’Hexagone, la part de la population âgée de 15 ans et plus ayant acheté au moins un livre au cours de l’année est de 52%. Le taux enregistré à La Réunion est aussi inférieur à celui obervé dans d’autre DOM, comme en Martinique (48%) ou en Guadeloupe (43%).  Mais attention : cette enquête souligne que le taux enregistré sur l’île intense est forment corrélé à la proportion de la population de moins de 20 ans dont le taux est de 34% à La Réunion. 

Avec 16,7 millions d’euros de chiffres d’affaires éditeurs en 2013, le département est le premier marché du livre dans les DOM (en terme de chiffres d’affaires). Mais tout comme en Martinique ou en Guadeloupe, on note "une baisse des ventes de livres après un pic observé en 2008". Cette baisse s’est accentuée sur ces trois dernières années avec en moyenne -6% par an et "une baisse plus importante de -9,5% en 2013 par rapport à l’année précédente".  Cette observation doit toutefois être liée à plusieurs évènement survenus ces dernières années : "mise en liquidation en 2009 et 2010 de l’enseigne Virgin à Saint-Denis et de la librairie Autrement, également au centre-ville de Saint-Denis. Seule la librairie Autrement a fait l’objet d’une reprise, accompagnée financièrement par les pouvoirs publics. Un des magasins de la chaîne Agora a également fermé ses portes fin 2013". Il faut aussi souligner que la répartition des achats de livres sur le territoire de La Réunion continue de "privilégier la librairie qui arrive au premier rang dans la répartition des lieux d’achats avec 42,9% des déclarations d’achats". Au 2ème rang, ce sont les clubs de livres qui captent près de 20% des achats.  Les ventes sur Internet représentent 14,4% de la répartition des achats, ce qui n’est pas négligeable.

Source: L'info.re

8 septembre 2015

Le forfait illimité débarque dans la BD

Bandeau-BdBuzz

Pour une somme équivalente à la moitié du prix d'un album BD, vous pouvez avoir maintenant accès via la plateforme BdBuzz à l’ensemble du catalogue numérique des Humanoïdes associés, nouveautés incluses. Soit près de 500 titres en lecture illimitée. Le tout assorti d’une offre promotionnelle lors du lancement en juillet, le premier mois gratuit, qui donnait à l’opération le parfum consumériste de la téléphonie mobile. "C’est un test, on va voir ce que ça donne, explique Guillaume Nougaret, directeur marketing aux Humanoïdes associés. Nous n’avons pas de stock à mettre de côté, ça peut fonctionner avec 10 ou 10 000 clients. Notre but est de toucher une nouvelle clientèle. Peut-être les lecteurs papillonneurs qui souhaitent passer d’un album à un autre ou les expatriés". Le côté expérimental de la formule est aussi partagé par les dirigeants de BdBuzz qui concèdent ne pas avoir d'objectifs financiers. "Nous sommes maintenant avec la Bd sur le même genre de bien culturel que la vidéo ou la musique. C’est une mutation. Avec de nouveaux modes de consommation et de lecture que ceux de l’achat à l’acte ou à l’unité », commente Alexandre Ignace cofondateur de BdBuzz.

Les formules d'abonnement, de surcroît illimitées, sont loin de soulever l’enthousiasme des auteurs. Ils ont découvert l'offre des Humanoïdes associés en même temps que le public. «Les Humanos n’ont ni prévenu tous les auteurs, ni demandé leur autorisation […] une formule par abonnement modifie totalement la donne », écrit l’auteur d’Universal War, Denis Bajram, sur Facebook. Philippe Dupuy, auteur de Monsieur Jean chez l’éditeur confirme : "Effectivement aucun accord demandé. Et de toute façon, c’est le gros flou chez eux concernant le numérique…". Ce qui inquiètent surtout les auteurs, ce sont les revenus qu'ils pourront tirés d'abonnements mensuels à moins de 10 euros. Un auteur perçoit moins dans le pot commun numérique d'un abonnement que lors d'un achat à l'unité. Une baisse annoncée des revenus qui passe mal dans une profession précarisée et déjà en colère.

"Oui, l'auteur gagnera moins que pour un achat à l'unité mais il sera lu", rétorque Nicolas Lebedel. Un argument qui ne convainc pas vraiment les auteurs. Ils sont plusieurs sur les réseaux sociaux à s'interroger sur l'opportunité d'une action en justice. Le forfait illimité sans le consentement des auteurs est-il bien légal ? Aux Humanos, Guillaume Nougaret l'a envisagé : "Nous sommes ouverts et nous aviserons si nous avons des procès par dizaines. Mais l'enjeu pour le moment est de découvrir combien nous aurons de lecteurs et de clients".

Source: Culturebox

7 septembre 2015

Deux mini-bibliothèques en libre-service à Trois-Pistoles

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Fraichement installées dans le paysage pistolois, deux belles petites bibliothèques viennent d’être mises en place au quai de Trois-Pistoles ainsi qu’au Parc Janine-G.-Martin, sis à l’angle des rues Père-Nouvel et De La Gare. Cette initiative de la Ville de Trois-Pistoles (Québec) s’inspire de l’approche « passez au suivant » et vise à propager le plaisir de la lecture dans la communauté. On invite les gens à prendre un livre et à en laisser un en retour afin que circulent différentes œuvres littéraires.

Ainsi, vous pouvez y déposer une œuvre qui vous a marqué ou encore vous laisser inspirer par les lectures se trouvant dans cette boite de partage. Accessibles en tout temps, et tout à fait gratuitement, les mini-bibliothèques seront retirées à la mi-octobre afin de passer l’hiver au chaud. On les retrouvera dès le 23 avril 2016, leur retour coïncidant avec la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

Source:  infodimande.com

5 septembre 2015

DIJON : Bibliothèque municipale, un nouveau dispositif pour les mal-voyants

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Depuis plusieurs années, la ville de Dijon (Côte d'or) et la bibliothèque municipale se sont engagées en faveur de l’accès à l’écrit et à la culture pour tous. Pour compléter les dispositifs déjà existants, la médiathèque Port du Canal propose gratuitement : « Lire autrement ». Ce dispositif s’adresse plus particulièrement à un public mal et non-voyant, et propose :

  • Des collections adaptées : des livres et une revue en gros caractères, des livres sonores MP3, des DVD en audio description
  • Du matériel de lecture : un télé-agrandisseur vocal pour agrandir et lire des images et des textes (articles de presse, documents administratifs, photos de familles…) et un lecteur Victor (lecteur de livres parlés numériques) pour lire sur place des livres sonores
  • Des animations adaptées

Et aussi, en partenariat avec l’association Valentin-Haüy :

  • 200 livres sonores au format Daisy et 5 lecteurs Victor empruntables
  • Un service gratuit de téléchargement des livres sonores Daisy de la base Eole, catalogue en ligne de la médiathèque Valentin-Haüy :http://eole.avh.asso.fr/.

Source: Infos-Dijon

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