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21 août 2015

Fontainebleau : trois ans de prison pour le voleur de livres

librairie cambriolée fontainebleau

L’histoire du voleur de la librairie Michel à Fontainebleau (Seine et Marne) aura vite fait le tour de la ville de Fontainebleau. Et pour cause, l’histoire n’est pas banale pour cette commune d’ordinaire calme, surtout au regard du profil du malfaiteur. Claude B., 62 ans, jugé en comparution immédiate jeudi au tribunal correctionnel de Fontainebleau, a tout du voleur expérimenté au lourd passé judiciaire. Il a été condamné hier à une peine de prison ferme de trois ans avec maintien en détention pour ce cambriolage qui a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.

Le sexagénaire en jeans et chemise à carreaux, cheveux gris-blanc et crâne légèrement dégarni, a le regard sûr et le discours posé. Les livres de la Pléiade et les encyclopédies Citadelle d’une valeur totale de 15 000 € retrouvés dans la Citroën Jumpy volée qu’il conduisait quelques minutes après le casse ? Il n’en savait rien, se défend-il à la barre, sans douter. « Je ne savais pas que cette camionette était volée, je n’avais même pas vu les livres.Elle appartient à un ami qui venait de me la prêter. Et puis cette nuit-là, j’étais avec une prostituée. Je nie formellement et catégoriquement ce vol», explique-t-il avec un léger accent chantant.  Si l’homme est si confiant, c’est parce qu’il connait bien les tribunaux. Il affiche 25 condamnations à son casier judiciaire. La première remonte à 1974 pour une affaire de trafic de drogue. Pour la seconde, il a été condamné à douze ans d’emprisonnement pour tentative d’homicide volontaire au cours d’un braquage qui tourne mal. Suit toute une série de vols, recels, exhibition sexuelle - en région parisienne et en Picardie principalement - qui lui vaudront des passages répétées en prison. Il sortait d’ailleurs tout récemment, le 23 juin, de la prison de Fleury-Mérogis après y avoir purgé une peine de six mois.

C’est finalement pour avoir grillé un stop que Claude B. se fait repérer cette fois par la police de Fontainebleau. Celle-ci découvrira vite dans le véhicule l’outillage du parfait cambrioleur, les livres, croquis de la façade de la librairie, une liste d’ouvrages avec des prix et une autre liste, de librairies…

Source: Le Parisien

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19 août 2015

Un garçon s'excuse à la bibliothèque pour avoir abîmé une BD

Astérix

Un garçon qui avait accidentellement abîmé un album d'Astérix en le laissant tomber pendant son sommeil a remis le livre à la bibliothèque publique de Toronto avec une note d'excuses. Dans sa note écrite à gros caractères d'enfants, adressée simplement à «La Bibliothèque» et signée «Jackson», le garçon explique qu'une page de l'album de bandes dessinées s'est arrachée lorsque le livre est tombé de sa couchette, parce que le garçon était tombé, lui, endormi en lisant dans son lit.

«Jackson» poursuit en se disant désolé et jure que «cela n'arrivera plus jamais».

Le personnel de la succursale de la rue Main a trouvé vendredi la note attachée au livre, dont la page déchirée avait été recollée avec du ruban gommé. La direction de la Bibliothèque publique de Toronto a publié la charmante note sur sa page Facebook, où près de 3000 visiteurs avaient cliqué sur le bouton «J'aime», lundi, et 400 autres avaient partagé le lien. Des dizaines de gens ont par ailleurs laissé un commentaire, saluant le sens des responsabilités du garçon ou qualifiant la note d'adorable. La bibliothécaire Eila McLeish a admis que le personnel avait fondu pour cette petite note manuscrite, et pourrait même l'afficher comme un souvenir quelque part dans la succursale.

«On reçoit constamment des livres déchirés, alors on s'est dit: "c'est tellement gentil!". Et venant d'un enfant, en plus, qui l'a visiblement écrite lui-même - on a trouvé ça vraiment trop mignon.»

18 août 2015

Un éditeur russe réécrit des livres occidentaux sur Poutine sans prévenir

poutin

En 2012, le journaliste britannique Luke Harding publiait «Expelled: A Journalist’s Descent Into the Russian Mafia State», dans lequel il raconte le harcèlement dont il fut l’objet avec sa famille de la part du FSB, service secret russe et principal héritier du KGB. Cela suivait ses écrits sur les assassinats de l’ancien officier du FSB Alexander V. Litvinenko et de l’activiste des droits de l’homme Natalya Estemirova.

Une nouvelle version vient d’être publiée en Russie par la maison d’édition russe Algoritm avec pour titre «No one but Putin», et celle-ci ne ressemble que vaguement à l’originale. Elle est même tellement différente que le livre semble maintenant faire la promotion de Vladimir Poutine, et n’aborde plus du tout la plupart des sujets polémiques selon Luke Harding: «Ils ont retiré Litvinenko, les méthodes du FSB, le harcèlement de ma famille»ou encore la guerre en Géorgie et les meurtres du Kremlin, comme celui d’Estemirova.

Expulsé en 2011 pour ses articles polémiques, Luke Harding est le premier journaliste britannique renvoyé de Russie depuis la chute de l’URSS, mais il n’est pas le premier à voir son ouvrage modifié par Algoritm. L’ancien correspondant de The Economist,Edward Lucas, et un expert américain de la Russie, Donald N. Jensen, s’étaient également fait republiés sans consultation de la même maison d’édition. Tous ces livres son publiés par Algoritm dans le cadre de son «projet Poutine».

Pour le directeur d’Algoritm Sergei Nikolayev, Luke Harding ne répondait pas à leurs appels, de fait: «C’est plus facile pour nous de publier un livre, après la personne vient à nous et on lui donne des explications et c’est tout.» Le conseiller juridique d’Algoritm, Yevgeny Imenitov, estime que le livre d’Harding ne pourrait jamais être publié tel quel en Russie. Le cabinet d’avocat représentant la maison d’édition Guardian Books a envoyé une lettre de mise en demeure, en listant les infractions de la loi russe.

Source: State.fr

 

17 août 2015

Une bibliothèque libre voit le jour à Évreux

bibliothèque libre Evreux

Une « bibliothèque libre » a vu le jour à Évreux (Haute-Normandie)  F. L’association Carrément voisins lance le concept avec le bar Teck Rock Zen. Le principe? Les bibliophiles déposent des livres, des magazines ou des BD, en empruntent d’autres, les apportent chez eux et les rapportent (ou pas), les lisent sur place... Une nouvelle tendance qui va permettre aux habitants d’un même quartier d’échanger et de se rencontrer. 

« Vous avez adoré un roman et vous voulez que d’autres personnes le découvrent ? Déposez-le dans la bibliothèque libre avec un mot à l’intérieur pour donner envie aux gens de le lire. Avec le temps, il sera peut-être possible que les lecteurs « libres » se rencontrent et échangent sur leurs lectures », espère l’association.

Le Teck Rock Zen, bar à concerts tenu par Chriss et Marco, est le lieu où l’on peut découvrir cette bibliothèque. « C’est toujours bien la lecture. Et puis ça soigne l’image du bar. On apporte de la culture musicale à travers les concerts et maintenant, nous offrons de la culture littéraire », commente Marco.

Bruno, un client régulier, se réjouit de cette nouveauté : « J’ai eu l’information sur Facebook. C’est une très bonne idée et une première à Évreux. Cela donne une identité au bar, qui est un lieu de lien social, de rencontres. On lit les journaux et désormais, on va pouvoir y trouver des ouvrages. Ça va apporter une nouvelle clientèle. »

Source: Paris Normandie

15 août 2015

Des livres de lecteurs à la bibliothèque de plage

Biblioplage Gravelines

La biblioplage propose une solution à ceux qui ont des livres qui encombrent leurs étagères. Elle l’a baptisée « A prendre ou à laisser ». Si l’offre de romans, revues, bandes dessinées, albums offerte aux estivants représente plus de 1 500 ouvrages disponibles, avec le concept « A prendre ou à laisser », chacun peut aussi faire don de tous documents qui, à leur tour, seront mis à disposition des lecteurs.

Marine et Clotilde, les deux animatrices de la biblioplage, apprécient ce nouveau dispositif.

Tout comme Carine, lectrice venue de Saint-Omer-Capelle. « J’adore lire et je trouve cette idée géniale. Effectivement, pourquoi ne pas faire profiter d’autres lecteurs des livres que nous avons aimés. »

Une biblioplage qui met également à disposition des livres en braille. Elle sera ouverte jusqu’au 30 août, du mardi au dimanche de 13 h à 18 h, à Petit-Fort-Philippe (Gravelines, Nord).  Pour emprunter des livre, il  fautse munir de la carte médiathèque ou demander la carte biblioplage délivrée gratuitement sur présentation d’une pièce d’identité.

Source: La Voix du Nord

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14 août 2015

Lille : tout l'été, en plein air, les belles histoires de Filofil enchantent les enfants

Contes parc lille

Il fait beau. Xavier, le conteur, est installé sur un banc du square des Mères à côté de ses piles de livres. Tout autour de lui, une vingtaine d’enfants rigolent. Gestes, intonations, il sait y faire pour captiver son public. Xavier Cadet, est le directeur de l’association Filofil. Du lundi au vendredi, celle-ci fait rire petits et grands avec des lectures gratuites en plein air dans les parcs du quartier de Fives à Lille (Le lundi au square des Mères de 15h à 17 h ; le mardi au parc des Dondaines de 15 h à 17 h ; le mercredi au square Lardemer de 15 h à 17 h et à la médiathèque de Fives de 16 h 15 à 17 h ; le jeudi au square Fleming (petit Maroc) de 15 h à 17 h ; le vendredi place Degeyter 17 h à 19 h).

«  L’association a été créée dans le but d’aider les enfants à se développer grâce à la lecture et la culture  », explique Xavier Cadet, déjà bien connu des enfants qui scandent son nom quand ils ouvrent un livre.

Après Le Lapin qui devait aller chez le dentiste, c’est au tour de l’âne Trotro de prendre la vedette. Outre le fait de présenter la lecture comme un divertissement, ces séances permettent aux enfants de «  développer leur imaginaire, leur esprit critique et de mettre en place une structure narrative quand ils racontent des histoires ou simplement leur journée  », conclut Xavier.

En plus d’être présente à Fives tout au long de l’année, l’association intervient à Moulins et à Roubaix.

Source: Nord Eclair

13 août 2015

Le 12 août La Saint-Valentin du livre québécois

saint valentin du livre québecois

«Des journées comme celles-ci, on en prendrait tous les jours. » Suzanne Carpentier, gérante de la Librairie des Galeries de Granby, se disait« choyée » par l’événement « Le 12 août, j’achète un livre québécois », né d’une initiative citoyenne. Au téléphone, sa voix résonnait le pur bonheur, au point où elle n’arrivait pas à énumérer toutes les ventes.

« Le matin, quand j’ai fait le tour, on avait vendu du Chrystine Brouillet, du Dany Laferrière, du Kim Thúy. On avait vendu du jeunesse, comme la série Namasté, des livres de cuisine, plein de choses très variées, des classiques aussi, Jacques Poulin, du Nicolas Dickner, des essais politiques, Martine Desjardins… »

 L’initiative lancée sur Facebook par deux « citoyens », les auteurs Patrick Cazeault et Amélie Dubé, semble avoir porté ses fruits. Comme en 2014, l’année où le 12 août est devenu la journée d’achat du livre québécois. En fin de journée, à Granby, le constat était clair : sur dix livres vendus, sept étaient québécois, un taux inusité. « Pour une librairie indépendante, c’est très encourageant », soutient Suzanne Carpentier.

Les propos recueillis par Le Devoir auprès des libraires montréalais allaient dans le même sens : l’achalandage, c’est du jamais vu pour un mercredi d’été, les titres québécois, vendus en nombre et en variété comme jamais le reste de l’année. À Bric à Brac livres, nouvelle librairie pour les « 0 à 17 ans » dans Hochelaga, le chiffre d’affaires a triplé, selon la libraire Catherine Chiasson. « C’était chouette, ça a donné l’occasion de faire découvrir des livres », estime celle qui a vendu des Max Mallo(Bertrand Gauthier) et des Jiji et Pichou (Ginette Amfousse).

« Une dame a acheté deux livres pour elle, deux recueils de poésie pour son petit ami un livre jeunesse pour sa fille. Que du Québécois, c’est ça qui est rare », commente Josiane Létourneau, de chez Olivieri, dans Côte-des-Neiges.

La libraire, en poste depuis 1998, a constaté que le succès ne s’est pas seulement reflété dans les ventes. Il s’est aussi traduit par un enthousiasme plus manifeste qu’en 2014 pour la littérature d’ici. Celle d’aujourd’hui, comme celle des 50 dernières années. Hubert Aquin, Gabrielle Roy, bien sûr, du Félix Leclerc aussi, a-t-elle remarqué.   C’était jour de fête. Éric Simard, le nouveau propriétaire de la Librairie du Square, près du carré Saint-Louis, a noté « des sourires aux lèvres », même au bout de la file avant de payer. « L’après-midi, ce fut une partie de plaisir, résume-t-il. Des gens nous demandaient conseil. Quand on n’avait pas un titre, il leur fallait trouver autre chose. Ils ne voulaient pas partir sans livre. Même nos fidèles se sont donné la mission de découvrir un auteur. » Comme toute fête récurrente, le danger de la récupération commerciale ou institutionnelle guette cette journée jusque-là improvisée. Stéphane Rivard, chargé de la promotion et des partenariats à l’Association des libraires québécois, ne croit pas qu’on soit rendu là. Lui-même a visité mercredi différents points de vente de l’île et n’a pas noté de « la promotion mal placée ». « Oui, des livres ont été mis sur des tables, mais je n’ai pas senti que c’était fait de manière agressive, dit-il. Les libraires font du service-conseil, c’était l’occasion de montrer qu’ils ne sont pas que des commis de plancher. »

Éric Simard croit que le milieu littéraire en sort grandi. Il n’avait rien prévu, sinon se laisser « porter par la vague ». Il en est ravi : bien du monde est passé à la Librairie du Square, y compris des écrivains (Patrick Nicol, Dany Laferrière). « C’était la frénésie. Le 12 août peut resserrer les liens entre lecteurs, éditeurs, libraires, tout le monde. Quand on met l’effort, le milieu est vivant », conclut-il.

« Si le but était de rappeler aux gens ce qu’ils oublient, c’est mission accomplie, estime pour sa part Josiane Létourneau. C’est une initiative louable, très belle, mais faut pas s’asseoir dessus. Le 12 août ne suffit pas, mais il peut stimuler. Il faut essayer de garder l’enthousiasme, comme on entretient le couple. Moi, je compare ça à la Saint-Valentin. »

Source: Le Devoir

12 août 2015

Conakry capitale mondiale du livre en 2017 une première en Afrique.

conakry

L'Unesco a retenu pour l'année 2017, la candidature de la république de Guinée pour être la capitale du livre. Cette première en Afrique est un honneur pour tout le continent africain .Tout en se félicitant de la qualité des candidatures reçues par l'UNESCO, la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a approuvé et salué la décision du Comité de désigner Conakry, Capitale mondiale du livre pour l'année 2017. « Les livres, l'apprentissage et la lecture sont essentiels à la vie. Le fort investissement de la République de Guinée dans la promotion des livres et de l'alphabétisation témoigne d'une vision claire de la culture et de l'éducation en tant que moteurs du développement, et l'UNESCO est déterminée à soutenir ces efforts », a-t-elle déclaré. Le comité de sélection a souhaité distinguer Conakry « à la lumière de la qualité et la diversité de son programme » en particulier « pour l’attention accordée à l’implication des communautés » ainsi que « pour son budget maîtrisé et ses objectifs de développement qui mettent l’accent sur les jeunes et l'alphabétisation ». Chaque année, l’UNESCO et les trois organisations professionnelles internationales de l’industrie du livre - l’Union internationale des éditeurs(IPA), la Fédération internationale des libraires (IBF) et la Fédération internationale des associations et institutions des bibliothécaires (IFLA) désignent la Capitale mondiale du livre pour une période d’un an. L’année commence le 23 avril à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Les principaux acteurs du livre se rassembleront afin de promouvoir et célébrer les livres et la lecture durant les 12 mois suivants.

Source:  Seneweb

11 août 2015

Hong Kong accueille la plus grande foire flottante du livre au monde

foire du livre flottante

Logos Hope, la plus grande foire flottante du livre au monde, est amarrée jusqu'à ce week-end à l'Ocean Terminal, Harbor City, à Hong Kong, avant de partir à destination de l'Afrique. Le bateau est dans la ville depuis le 26 juillet 2015, avec ses 400 membres d'équipage volontaires provenant d'un peu partout dans le monde.

Le Logos Hope offre une sélection étendue de plus de 5 000 titres à des prix abordables pour les lecteurs de tous âges. Les livres comprennent des titres pour enfants, des textes scolaires, des dictionnaires et des atlas. Les livres couvrent un large éventail de sujets, y compris les sciences, les sports, les loisirs et la vie familiale.En plus des livres, un certain nombre d'événements internationaux sont également disponibles à bord afin d'offrir aux visiteurs de partout dans le monde une expérience de la diversité culturelle, ainsi que de diffuser des connaissances, de l'aide et de l'espoir. Le Logos Hope est exploité par une organisation caritative internationale enregistrée en Allemagne. Depuis 1970, l'organisation a accueilli plus de 44 millions de visiteurs à bord du navire dans plus de 150 pays et territoires.

Comme le Logos Hope se prépare à mettre le cap sur le Myanmar, les visiteurs à Hong Kong peuvent se procurer un bon d'achat de livres de 100 HKD afin de donner accès à la littérature aux enfants défavorisés de ce pays. 

Source:  French People Daily

10 août 2015

Elle écrit des ebooks et se publie seule pour payer son diplôme

Thobeka Sinxo

Thobeka Sinxo est étudiante en Afrique du Sud, elle a 25 ans. Elle a réussi ses examens à l’université de Johannesburg, seulement voilà, pour obtenir son relevé de notes qui certifie qu’elle est diplômée il faut payer et elle n’a pas d’argent. Détentrice d’une petite bourse, ses finances sont au plus juste.  Dépitée, elle est rentrée chez ses parents à Eastern Cape. L’université lui a fait savoir qu’elle pouvait obtenir son relevé de notes pour 250Rands (environ 17 euros) mais qu’elle devait soit venir en personne soit envoyer une personne de confiance, la poste n’étant pas sûre. Pour Thobeka Sinxo cela signifie qu’il faut en plus payer le train, soit 1000 Rands. Bref, impossible pour cette jeune fille de résoudre le problème. Alors, elle réfléchit… et décide de publier l’histoire de sa vie et quelques poèmes écrits au format ebook.

Mais au lieu de déposer ses manuscrits sur une plateforme comme Amazon KDP, elle imagine une autre solution. Elle parle d’elle et de son histoire sur le web, un journal local publie un article, et elle invite tous ceux qui veulent en savoir plus sur ses livres à lui envoyer la somme de 50Rands. Une fois le paiement effectué (modalité non précisée), elle expédie au lecteur un lien Dropbox via son téléphone portable pour qu’il puisse télécharger les livres. L’article d’IOL News a ému l’université qui a fait savoir qu’elle allait remettre à cette étudiante le diplôme gratuitement. Pendant ce temps, Thobeka Sinxo a reçu plus de 30 commandes pour ses livres et n’en croit pas ses yeux. Pour continuer de l’encourager dans sa démarche d’écriture, le site web donne même son adresse email : kagbsinxo@gmail.com, à bon entendeur…

Source: Idboox

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