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31 mars 2023

Le plus grand livre du monde exposé au château de Montsoreau

Plus grand livre exposé

« L’idée de départ est de sortir le livre des bibliothèques pour aller à la rencontre du public. C’est une feuille volante tel un grand tapis, une page de 6 m sur 10 posée au sol. Tout écrivain aspire à écrire le plus grand livre du monde, non ? Ça m’amusait de le faire par la forme », avoue Mahir Guven. L’œuvre, tiré de son roman « Les Innocents », sera présentée au Musée d’art contemporain du château de Montsoreau (Maine-et-Loire) en clôture de l’exposition « Fous de Proust ». « On pourra lire les 496 pages du roman, mais pour ça il faudra rester une dizaine d’heures », sourit l’écrivain. « Mahir Guven nous démontre que la pratique de la littérature ne se limite pas à la seule écriture et qu’elle peut être étendue jusqu’à la production d’objet », analyse Jean-Maurice Belayche, cofondateur des Journées nationales du livre et du vin.

Outre le happening spécial à Montsoreau, les Journées nationales du livre et du vin se dérouleront à Saumur samedi 1er avril de 14h30 à 19 heures et dimanche 2 avril de 10 à 18 heures (10 euros par jour samedi ou dimanche, tarif passe 2 jours : 15 euros, livreetvin.com) où se réuniront des représentants du monde littéraire et viticole : écrivains, critiques, vignerons, œnologues, sommeliers et artistes. Vladimir Cosma est le parrain Cette 27e édition aura pour thème la musique et sera parrainée par le compositeur, violoniste et chef d’orchestre franco-roumain Vladimir Cosma, créateur de la musique du « Grand Blond avec une chaussure noire », « Les Aventures de Rabbi Jacob », « La Boum » ou encore « Le Père Noël est une ordure ». Près d’une centaine d’auteurs sont attendus à Saumur dont Marc Lambron, Yann Queffélec, Véronique Sousset, Marek Halter, Romain Sardou, CharlElie Couture, Ségolène Royal, Anthony Delon, etc. Ils participeront à des séances de dédicaces, rencontres avec le public, tables rondes et lectures. Les journées seront ponctuées d’interludes musicaux signés Vladimir Cosma.

Source: Le Parisien

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22 mars 2023

Refus de traduction en espagnol pour le dernier livre d'un autrice catalane

Traduction catalan Espagnol

« J'ai interdit la traduction espagnole du livre. Par contrat. Je ne veux pas contribuer à la bilinguisation de la littérature catalane». Júlia Bacardit, une écrivaine catalane qui a défendu dans une interview publiée cette semaine qu'elle n'avait opposé son veto qu'à l'espagnol et à aucune autre langue, dans son dernier ouvrage, "Un dietari sentimental", s'est montrée aussi directe.

Bacardit, qui est également co-auteur du podcast 'Les golfes', avait été précédemment publié en espagnol. En fait, dans l'interview publiée dans Elnacional.cat, elle souligne que son livre "Le prix d'être mère", qui était un essai sur le don d'ovules et tout ce que cela implique, s'est vendu davantage en espagnol qu'en catalan . "C'était un livre plus journalistique, ça ne me dérangeait pas d'être traduit", dit-elle.

Au contraire, Bacardit souligne que 'Un dietari sentimental' est, comme son nom l'indique, beaucoup plus personnel et "ça me rend encore plus clair [l'interdiction de la traducción au Castilian]". "Aussi pour le moment où nous sommes, dans un recul très net du catalan ", précise l'écrivain.
"Pour le moment, la décision que j'ai prise est assez ferme", réitère l'écrivain lors de l'entretien, tout en insistant sur le fait que "cette décision, ce refus, est une petite chose que nous, écrivains, pouvons faire pour notre langue". « La seule contribution que je puisse apporter, la seule petite victoire , c'est que mes amis hispanophones me lisent en catalan, au lieu de me lire traduit. Et ce n'est pas par supériorité morale : si je le fais, c'est parce que pour moi c'est très important, c'est personnel et ça me fait vraiment mal », se défend-t-elle.
Dans ce livre, Bacardit réfléchit à la première personne sur certaines de ses expériences intimes mais aussi sur la littérature ou le journalisme et parle explicitement de la « douleur du langage ». En ce sens, il réitère que ses sentiments sur la langue pourraient être compris par « les basques, les galiciens et les autres personnes bilingues de l'État espagnol ».
Source : ABC
17 février 2023

1 million de livres pour enfants à 1 € dans le magasins Cultura le samedi 4 mars

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Lire c'est partir publie des livres jeunesse (inédits et rééditions) vendus à 0,80 € l'unité.

« Avec ces 80 centimes, on paie l'imprimerie, la fabrication, les auteurs, les illustrateurs et les salariés », explique le fondateur de l'association Vincent Safrat.

Le modèle économique non lucratif de Lire c'est partir repose sur un catalogue restreint de 240 titres tirés en grandes quantités (40 000 exemplaires pour les nouveautés). L'association dispose d'une antenne à Paris, à Ris-Orangis (91) et à Lapalud (84), assure la diffusion et la distribution des livres directement auprès des écoles et via la cinquantaine de dépôts et relais associatifs situés partout en France et organise également des ventes itinérantes tout au long de l'année.

La marge de 20 centimes réalisée durant l'opération du samedi 4 mars avec Cultura couvrira « les frais de communication et la rémunération des salariés mobilisés de l'enseigne », précise Vincent Safrat. En s'associant avec Cultura, il espère « faire venir un public qui d'habitude ne vient pas en librairie et n'achète pas de livres ». Cette opération commerciale est aussi un coup de projecteur pour l'association qui existe depuis 20 ans, et « l'occasion de distribuer plein de livres ».

Source: Lives Hebdo

14 janvier 2023

Augmentation de 4 à 8% en un an pour le prix des livres

Hausse prix livres

La rentrée littéraire du mois de janvier est placée sous le signe de l'inflation . Avec la hausse du prix du papier, les livres n'échappent pas à l'augmentation des prix. Il a augmenté de 85% depuis juillet 2021 selon le Syndicat national de l'édition. Du côté des librairies , cette hausse est gérée tant bien que mal. Si les éditeurs augmentent les prix, ils doivent dans le même temps écouler leurs derniers stocks de livres qui affichent sur leur couverture l'ancien prix. En conséquence, ce sont aux libraires d'avertir les clients et de réécrire le bon prix.

Dans sa librairie, Grégory accueille ses clients les mains occupées à coller des gommettes sur les prix de ses livres. "J'ai mis des gommettes là pour le cacher, parce que je n'ai pas d'étiquettes pour mettre le nouveau prix." Le libraire est bien obligé de faire ce travail supplémentaire, puisque les prix fixés par les éditeurs ne sont pas toujours actualisés sur les couvertures de livres. "Ce livre-là, aujourd'hui, il est marqué 10.95 euros mais si je le 'bip' en caisse, vous allez voir qu'il est à 11.50 euros", montre-il. "Donc là c'est déjà un écart d'un peu moins d'un euro mais ça peut atteindre jusqu'à 4 ou 5 euros sur de très beaux livres."

Si cela correspond à une augmentation de 4 à 8% en un an, certains clients sont tout de même prêts à l'accepter. "Quand je vais acheter un livre, c'est pas le prix qui m'arrête", explique Francis. "C'est pas parce que j'ai payé un livre 27 euros plutôt que 24 que ça va changer quelque chose." Pour le moment, Grégory n'a reçu aucune plainte de la part de ses clients, mais il s'attend à un changement de ton dans les prochains mois.

Source: Europe 1

 

5 janvier 2023

Histoire étonnante pour un livre exposé dans une bibliothèque en Ecosse

Burns poems exposition

Un volume rare des poèmes de Robert Burns, Chiefly in the Scottish Dialect - plus communément connue sous le nom d'édition Kilmarnock - était dans un état délabré quand il a été sauvé d'un salon de coiffure à Shrewsbury. Le coiffeur n'était pas conscient de la valeur littéraire du livre et avait arraché des pages pour nettoyer les rasoirs. Les trois premiers poèmes manquent et il ne reste plus qu'une page et demie du quatrième.
Cet exemplaire est maintenant exposée dans la salle de lecture de la bibliothèque Carnegie de Dunfermline en Ecosse. Seulement 612 exemplaires de la première collection de Burns ont été imprimés en 1786 et on pense que seulement 84 exemplaires du livre survivent aujourd'hui. Le titre, imprimé par John Wilson de Kilmarnock, a été vendu à l'origine pour trois shillings et le tirage complet s'est vendu en un mois. Le livre fait partie de la  célèbre collection Murison Burns, une collection privée de plus de 1700 livres et éphémères accumulés sur une période de 40 ans par le passionné de Burns John Murison. 
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26 décembre 2022

Un livre pour manger en polluant moins publié par l'ONU

Environnent cuisine Livre ONU

Manger en prenant du plaisir tout en respectant le climat. C’est à ce défi que répond le nouveau livre de 75 recettes publié par l’Organisation des Nations unies (Cookbook in Support of the United Nations : For People and Planet – version en anglais). Des chefs cuisiniers et des agriculteurs du monde entier ont participé à l’élaboration de ce livre, à l’initiative de l’organisation Kitchen Connection, avec la collaboration de l’ONU et de certaines de ses entités comme l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ou encore l’Unesco. Kitchen Connection est une organisation animant notamment des discussions sur la transformation des systèmes alimentaires et tissant des liens entre cuisine et durabilité. Earlene Cruz, fondatrice de l’organisation, explique avoir eu l’initiative du livre en constatant que "la consommation de livres de cuisine est en hausse et que les gens les utilisent comme source d’éducation et d’inspiration".

Le livre de cuisine est divisé en plusieurs chapitres traitant de thèmes comme le système alimentaire, la biodiversité, la consommation durable, le climat ou encore le gaspillage alimentaire. Le consommateur peut également prendre conscience de l’impact immédiat sur l’environnement de ses choix alimentaires. Earlene Cruz explique que "les habitants des pays les plus émetteurs au monde génèrent par leurs choix alimentaires environ 3 kg d’émissions de CO2 par repas". Les recettes du livre entendent remédier à ce constat en proposant des recettes contenant "58,6 % de moins de carbone qu’un repas moyen d’une région du monde à fortes émissions", explique Earlene Cruz.

Pour chacune des 75 recettes du livre, outre les instructions classiques de préparation, le lecteur peut également découvrir un texte à la recette, donnant la parole à des agriculteurs ou des membres de communautés autochtones. Chaque recette est ainsi liée à une initiative locale de respect du climat et de la biodiversité. "Le plus gratifiant a été de voir plus de 200 personnes se rassembler et s’inscrire pour soutenir cette cause", souligne avec fierté Earlene Cruz.

Parmi les 75 recettes proposées figure notamment une salade composée avec du pissenlit. La chef qui en est à l’origine explique que cette recette permettrait d’émettre 87,58 % de moins en carbone qu’un repas moyen dans les pays à fortes émissions. Autre recette : un plat à base de fonio, une céréale récemment redécouverte et qui a permis de revitaliser l’économie consacrée à l’agriculture au Sénégal, dans la région où est exploitée cette céréale. Ou encore une recette avec des haricots noirs, peu demandeurs en eau pour pousser et fournissant des protéines complètes quand ils sont consommés avec d’autres céréales.

Source: Géo

22 octobre 2022

Une braderie pour sauver 5.000 livres moches organisée ce week-end à Paris

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Ce week-end, la braderie annuelle consacrée aux livres moches est de retour, rue de l'Échiquier à Paris. L'occasion de se procurer un ou plusieurs des 5.000 ouvrages abimés mais totalement lisibles mis en vente à petit prix. Une manière de donner une seconde vie aux livres, tout en évitant le gaspillage. Parce que les livres moches ont aussi droit à une seconde vie, chaque année à Paris est organisée une braderie annuelle consacrée aux ouvrages abîmés. Europe 1 est allée voir à quoi ressemble cette braderie située rue de l'Échiquier, chez l'éditeur du même nom. Dans la cave de cette maison d'édition, des piles de cartons. 5.000 livres légèrement tachés, écornés, tordus ou décolorés, toujours lisibles et pourtant condamnés à la benne. Un non-sens écologique pour l'éditeur Thomas Bout.

"Toute cette matière qui existe, on ne souhaite pas qu'elle soit détruite. On a envie effectivement que même abîmé un livre puisse continuer à être lu, à être tout simplement apprécié, aimé. C'est un moyen de réfléchir tous ensemble, libraires, clients, éditeurs, imprimeurs, à de meilleures façons de réemployer les livres abîmés", explique-t-il.

Et justement, dans le lot, des pépites à bas prix, comme ce Grand Prix de littérature policière 2020, vendu cinq fois moins cher. "Dans la gueule de l'ours, de James McLaughlin, est un polar super prenant. Malheureusement, celui-ci a passé beaucoup de temps en vitrine. Donc la couverture est passée. On va le proposer à 4 euros alors que son prix initial était de 23 euros." Et si tout ne part pas pendant la braderie, le stock restant sera donné à Emmaüs.
Source  : Europe 1
17 octobre 2022

Hausses limitées à 5 % pour les livres édités par Planeta

Haussie prix Planeta

En marge de la conférence de presse précédant chaque année la remise des prix, Creuheras a apporté quelques précisions sur les difficultés actuelles qui prévalent, ici comme ailleurs. La guerre en Ukraine provoque toujours des vagues difficilement mesurables, mais d'autres répercussions de la crise du Covid deviennent inévitables : les prix des matières premières… et l'inflation.

« Nous maintiendrons une hausse des prix inférieure à 5 %, et nous maintiendrons ce chiffre en 2023 », a assuré le PDG. Une position qui n'est pas des plus évidentes, mais qui se rapproche des mesures proposées en France : ainsi, les éditeurs de poche français estiment que la hausse sera inéluctable, mais contenue autour de 3,5 % du prix public.

Le responsable des librairies du groupe, Jesús Badenes, n'a pas dit autre chose : prudence et vigilance, car "jusqu'à présent les livres ont moins augmenté que l'inflation". Les taux sont donc restés inférieurs aux données économiques, mais tôt ou tard ils se refléteront. « Bien que l'industrie du livre ait tendance à ressentir les crises un peu plus tard – comme ce fut le cas en 2014 – l'un des baromètres de la santé de l'industrie est que davantage de nouvelles librairies ouvrent. »

Un indicateur, sans doute, mais que beaucoup, en France, s'interrogent sur la pérennité des établissements, alors que le pays connaît aussi un grand engouement en matière de création d'entreprise. L'industrie espagnole se porte bien, donc pas mal, et les lecteurs le prouvent : sept sur dix achètent leurs ouvrages en librairie. « Les gens lisent plus, la lecture a augmenté de 2 % en moyenne [dans les activités] et 76 % des Espagnols lisent régulièrement. Comprendre un livre par mois, et cette tendance est encore plus évidente chez les jeunes lecteurs.

Pourtant, le soutien de tous est nécessaire, des administrations aux élus. Les acteurs du livre ont besoin de plus d'attention et de projets qui promeuvent et encouragent la lecture, tout en soutenant les librairies.

Pour Badenes, la croissance reste forte en Espagne, avec 16% revendiqués par Planeta. Des mesures comme le bonus culturel, dérivé du Pass Culture en France et du Bonus Culture en Italie, sont attendues. Il est indispensable de poursuivre cet effort, pour que le livre "occupe la place centrale qu'il mérite".

Et comme nous ne sommes pas prudes, nous nous félicitons même "que le piratage n'augmente pas, même s'il ne diminue pas autant qu'en France et en Allemagne", rapporte l'agence EFE.

Source: News ES Euro

22 septembre 2022

3€ de frais de port jusqu’à 35€ d’achat

Frais de Port achat livres

Neuf mois après l’adoption de la loi Darcos sur l’adaptation du marché du livre au commerce en ligne, le cabinet du ministère de la Culture a décidé de valider la proposition de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) concernant le prix plancher des frais de port. Celle-ci a préconisé un prix minimum de 3€ pour toute commande en-dessous de 35€ d’achat.

Le cabinet de Rima Abdul-Malak doit notifier dans les jours à venir la Commission européenne de ce projet d’arrêté. Si Bruxelles valide le choix de la rue de Valois, l’arrêté pourrait être officialisé en début d’année pour une mise en application à l’été 2023.

« C’est un tarif socialement acceptable, qui permet de garder un équilibre tout en préservant le marché du livre », estime-t-on au ministère, qui insiste sur le fait que « ce n’est pas une mesure symbolique ». En effet, si l’arrêté est validé par la commission, aucune dérogation ne sera possible pour l’achat de livres neufs en ligne en-dessous de 35€, même avec une carte de fidélité ou d’avantages offrant les frais de port. Ce tarif plancher concerne également les départements d’Outre-mer et sera applicable dès qu'un livre compose une commande en ligne.

Concernant le seuil de 35€ d’achat, il a été réévalué de 10€ par l’Arcep à la fin de l’été, notamment dans l’idée de favoriser les achats groupés. Au delà de 35 euros d'achats, les vendeurs seront libres de proposer une livraison à partir d'un centime d'euros. A noter, le retrait d'une livraison en librairie ne sera pas soumis aux frais d'expédition. 

21 septembre 2022

Plainte contre Mardigall déposé par Payot en Suisse

Payot plainte FNAC Suisse

Pascal Vandenberghe, le P-DG de la première chaine de librairies romandes Payot a déposé plainte lundi 20 septembre auprès de la Comco, l’autorité de la concurrence suisse, contre Madrigall. Il accuse le groupe français de ne pas respecter la loi sur les cartels, modifiée depuis le début de l’année. Deux révisions de cette loi concernent directement l’économie des ventes de livres en Suisse romande, dont 90 % proviennent de France avec cinq principaux diffuseurs, dont Madrigall. Ces modifications ciblent « la discrimination de partenaires commerciaux en matière de prix ou d’autres conditions commerciales » ainsi que « la limitation de la possibilité des acheteurs de se procurer à l’étranger, aux prix du marché et aux conditions usuelles de la branche, des biens ou des services proposés en Suisse et à l’étranger ».

En clair, il est dorénavant interdit pour un fournisseur étranger de favoriser une entreprise suisse par rapport à une autre sur un même marché. L’achat à l’étranger par une entreprise suisse de produits en vente en Suisse est également régulé. Avec cette plainte, le PD-G de Payot cible les accords commerciaux entre les diffuseurs et son concurrent direct, la Fnac Suisse, filiale à 100 % du groupe français Fnac-Darty.

Selon Pascal Vandenberghe, « la Fnac Suisse importe les livres directement depuis la France et bénéficie de prix d’achat français très inférieurs aux nôtres, alors que son poids sur le marché́ suisse est incomparablement plus faible que celui de Payot ». Dans ses 13 librairies, dont une grande partie se trouve en zone frontalière avec la France, les livres sont vendus jusqu’à 80 % plus cher que dans l’Hexagone. « Avec l’effet mécanique de la hausse du taux de change entre le franc suisse et l’euro et le tourisme d’achat, nos librairies sont sur le fil du rasoir », déplore le dirigeant.

Depuis décembre 2021, le P-DG des librairies Payot exhorte ses fournisseurs français à se plier à la nouvelle règlementation suisse, en vain. « L’objectif de la plainte n’est pas la condamnation de Madrigall, assure-t-il, mais doit permettre à tous les diffuseurs leur mise en conformité avec la loi. » Pascal Vandenberghe sera d’ailleurs à Paris mercredi 21 septembre pour rencontrer deux diffuseurs, espérant ne pas devoir lancer de nouvelles actions judiciaires à leur encontre.

Si la plainte de Payot contre Madrigall est jugée recevable par la Comco, le groupe français sera mis en demeure de se mettre en conformité avec la loi. La décision est attendue dans les prochaines semaines.

Source: Livres Hebdo

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