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31 janvier 2024

Vol de livres russes dans les collections de la Bibliothèque nationale de France

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La Bibliothèque nationale de France a été victime de vols de livres rares russes qui ont touché d'autres institutions en France, en Suisse, en Pologne et dans les pays baltes, a-t-elle indiqué mercredi à l'AFP. «Nous avons été victimes de vols, et nous avons déposé plainte. Nous ne commentons pas les faits, qui font l'objet d'une enquête», a indiqué à l'AFP une porte-parole de la BnF, confirmant des informations du Monde mercredi et du Parisien début janvier. Une plainte a été déposée en novembre. Le nombre de vols n'a pas été précisé.

L'affaire avait été révélée en Pologne en novembre. En France, elle a déjà donné lieu à trois mises en examen pour des vols à la bibliothèque universitaire de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Bulac) et de l'ENS Lyon. Commis par des Géorgiens d'après les premiers éléments de l'enquête, les vols visent des éditions originales ou rares de grands écrivains russes comme Alexandre Pouchkine, conservées dans des collections en dehors de Russie.

La section du parquet de Paris chargée de la délinquance organisée a d'abord saisi la Brigade de répression du banditisme (BRB) d'une enquête pour vol commis en bande organisée. Les enquêteurs ont ensuite fait un rapprochement avec des faits semblables commis à Lyon. Les investigations sont confiées à l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCLBC).

Le Parisien avait évoqué début janvier le mode opératoire suivi à la Bibliothèque de l'Arsenal, un site de la BNF: demander à consulter ces volumes, et les remplacer par des copies réalisées avec grand soin. En Pologne et dans les pays baltes, en deux ans, des rayons de littérature russe du XIXe siècle ont été pillés de la même manière dans des bibliothèques, avec un mode opératoire de plus en plus sophistiqué.

Lundi en Estonie, un homme appelé Beqa Tsikeridze a été condamné pour le vol de livres de Pouchkine et Nicolas Gogol à l'université de Tartu, à deux ans de prison, cinq ans d'interdiction du territoire et 158.000 euros de dommages et intérêt. La BNF a précisé avoir renforcé ses procédures de sécurité, qu'elle révise régulièrement.

Source  : Le Figaro 

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30 janvier 2024

Nouvelle augmentation de la fréquentation de la bibliothèque-musée Inguimbertine à Carpentras

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A Carpentras dans le Vaucluse, la fréquentation de la bibliothèque-musée Inguimbertine a encore augmenté en 2023. D’après les chiffres communiqués par la direction, 135 196 personnes ont franchi les portes de l’établissement qu’abrite l’Hôtel Dieu, soit une hausse de 14 % par rapport à 2022.

La bibliothèque-musée Ingiumbertine doit son nom à son fondateur, l’évêque Monseigneur d’Inguimbert qui vécu à Carpentras de la fin du XVIIe au milieu du XVIIIe siècle et créa ce lieu hybride. Car à l’origine, l’Inguimbertine, (qui est situé boulevard Albin Durand) abritait les archives municipales anciennes ainsi qu’une bibliothèque de lecture publique et quatre collections muséales.

Ce n’est qu’en 2010, en raison de la vétusté des locaux que la municipalité prend la décision d’installer l’Inguimbertine dans l’ancien hôpital Hôtel Dieu. Aujourd’hui, des manifestations culturelles y sont régulièrement organisées.

Source: Actu Vaucluse

29 janvier 2024

Une bibliothèque spectaculaire au cœur d'un centre commercial ouverte en Corée du Sud

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A une trentaine de kilomètres de Séoul, la ville de Suwon vient d'inaugurer un immense centre commercial d'une superficie de 331 000 mètres carrés qui s'étend sur 16 étages. Particularité : ce temple de la consommation abrite une bibliothèque qui occupe quatre étages soit une hauteur de 22 mètres. Dotée de plus de 36 000 livres, l'établissement est déjà considéré par les réseaux sociaux comme la bibliothèque la plus Instagrammable en raison de son caractère spectaculaire. Pour le Groupe Starfield qui gère le centre commercial, il s'agit "d'un espace culturel et émotionnel pour se détendre, se rencontrer et se connecter autour des livres".

Pour autant, l'aspect bling bling de la bibliothèque ne fait pas l'unanimité parmi les Coréens.

"Ce n'est pas une vraie bibliothèque" explique un internaute.

"Je suis Coréenne et le pays manque ridiculement d'infrastructures culturelles, à tel point que c'en est gênant" renchérit une habitante. "Quel est l'intérêt de ces fausses bibliothèques touristiques qui n'ont aucun sens ? J'en ai plus qu'assez. Il n'y a pratiquement aucune bibliothèque nulle part qui ne soit pas une bibliothèque pour enfants ou une pièce miteuse se faisant passer pour une bibliothèque. Construisez de vraies bibliothèques."

Source : Archimag

28 janvier 2024

Fauve d'or du meilleur album décerné à Daniel Clowes pour «Monica» au Festival international de la bande dessinée

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Il n'a pas été sacré Grand Prix, mais le fauve d'or décerné à son nouveau roman graphique, Monica, est un beau lot de consolation pour Daniel Clowes. Le dessinateur américain de 62 ans raconte la vie d'une femme, de sa naissance dans les années 1960 à sa mort. Le récit, fragmenté en neuf histoires, alterne les époques et les styles graphiques. Loin de se réduire à un exercice de style virtuose, cette bande dessinée qui brouille les pistes se révèle être la plus personnelle de l'auteur, grand connaisseur de l'histoire de la bande dessinée. Ce prix devrait enfin faire connaître Daniel Clowes à un plus large public, comme l'espère son éditeur, Guy Delcourt.

«Le tirage va être démultiplié, c'est une évidence. Mais je suis ravi, c'est une œuvre exigeante. Ça fait partie des œuvres où il faut inciter le lecteur à passer le cap de la lecture, à ne pas être rebuté par un certain niveau de complexité et de sophistication. Un prix, c'est parfait pour ça, ça déclenche l'envie.»

Daniel Clowes, qui vit à Oakland en Californie, n'a pas pu faire le déplacement jusqu'à Angoulême où le Festival va fermé ses portes ce soir, au terme d'une édition qui a attiré un public de nouveau très nombreux.

Le Fauve spécial du jury a été remis à la Française Sophie Darq pour Hanbok, le Fauve de la série à l'Espagnol Alvaro Martinez Bueno et l'Américain James Tynion IV pour The Nice House on the Lake, ou encore le Fauve révélation au Français Matthieu Chiara pour L'Homme gêné. Le Fauve d'honneur a été décerné à la mangaka japonaise Moto Hogio pour l'ensemble de son oeuvre. Le Prix du Public France Télévisions 2024 a été remis  à l’espagnole Bea Lema pour son bouleversant roman graphique "Des maux à dire". Le prestigieux Grand Prix de la Ville d'Angoulême avait été remis mercredi à la Britannique Posy Simmonds, pionnière du roman graphique, dont les deux grands succès sont Gemma Bovery (1999) et Tamara Drewe (2007). Pour connaître les prix jeunesse  lisez l'article suivant en cliquant  ici).

Source : RFI

27 janvier 2024

Hausse des ventes de la bande-dessinée en France durant l'année 2023

Hausse vente BD 2023

«Le 9e art est désormais un poids lourd de l’édition française», se félicitait cette semaine le ministère de la Culture dans un article tout en dynamisme sur cette 51e édition du Festival d’Angoulême présidée par Riad Sattouf, récompensé du grand prix l’an dernier et très gros vendeur dans le paysage de l’édition indé.

Comme les années passées, le festival est l’occasion de publier les résultats de l’étude de marché menée par l’institut GfK et dévoilés hier au cours d’une conférence de presse. Les chiffres de 2023 viennent confirmer une tendance déjà constatée l’an passé, à savoir que depuis 2021, année de sortie de Covid où les ventes de bandes dessinées ont atteint le record de 87,2 millions d’exemplaires sur un an, ce nombre a baissé deux ans de suite, passant à 75 millions en 2023. Une baisse que connaît aussi le reste de l’Europe et qui n’en est plus une si l’on compare avec les ventes pré-Covid : en 2019, 48,4 millions d’exemplaires étaient vendus, ce qui revient donc à une croissance de 55 % en quatre ans.

Le prix des BD a connu l’an dernier une hausse particulièrement importante : 8,4 euros en moyenne pour les mangas (+6 %, contre +2 % l’année précédente)(pour en savoir plus lire lire l'article suivant en cliquant ici), 11,8 euros pour les BD jeunesse (+3 %), 19,1 euros pour les BD de genre (+3 %) et 17,2 euros pour les comics (+28 %). Les chiffres de ce que GfK appelle les «champs transversaux», où sont rangés notamment les romans graphiques, la BD patrimoniale (pré-1983) et la mystérieuse zone des «Autres», n’ont malheureusement pas été détaillés.

Dans le top 10 des ventes, loin devant les ultra-populaires séries One Piece et Mortelle Adèlele podium se partage entre le Monde sans fin de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici (233 000 exemplaires) et les bons élèves Gaston (498 000 pour le Retour de Lagaffe) et Astérix (1 614 000 pour l’Iris blanc), dont le rapport se félicite qu’ils «dynamisent le top 2023». Le manga représente toujours plus d’une BD vendue sur deux, même si les ventes ont énormément reculé l’an dernier : -18 % par rapport à 2022, ce qui correspond à 40 millions d’exemplaires vendus. Mais là aussi, la baisse est à mettre en perspective avec le quasi-doublement en valeur du manga entre 2020 et 2021. Dans l’ensemble, sur les quatre dernières années, le nombre d’éditeurs ne cesse d’augmenter, passé de 600 à 710 depuis 2019, et de plus en plus de nouveautés sont publiées : 6 700 bandes dessinées ont vu le jour en 2023, contre 5 500 il y a quatre ans.

Source : Libération

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26 janvier 2024

Lauréats des prix Jeunesse du Festival international de la BD

Hier,  les differents prix Jeunesse  du festival international de la BD d'Angoulême. Voici le palmarès :

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25 janvier 2024

L’emprunt de livres numériques en forte hausse en 2023 aux Pays-Bas

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Au lancement de Bibliotheek, 80 000 personnes empruntaient 880 000 ebooks. Aujourd’hui ce chiffre a bien augmenté. 600 000 hollandais empruntent plus de 5 millions d’ebooks et 2 millions de livres audio numériques par an.

« Nous étions la première bibliothèque en ligne en Europe où les livres électroniques pouvaient être empruntés par plusieurs utilisateurs à la fois », explique Ronald Huizer de KB, la Bibliothèque nationale. « Avant le coronavirus, entre trois et quatre millions de livres numériques étaient empruntés chaque année ».
A la suite de pandémie la hausse s’est maintenue. Selon lui, l’application ThuisBieb, qui permet aux non-membres des bibliothèques d’accéder à 100 livres électroniques et livres audio, a contribué à cette croissance.

Par ailleurs, l’application LEES lancée l’année dernière, permet aux étudiants de télécharger gratuitement 120 livres et livres audio. Même si on constate une baisse de la lecture chez les jeunes, “près de 40 000 ebooks et livres audio ont déjà été empruntés depuis le lancement en septembre, ce qui constitue des premiers résultats encourageants » explique la BK.

Source : Idboox

24 janvier 2024

Posy Simmonds sacrée Grand prix du festival de la BD d’Angoulême

6WXWIIYGLRGVRAUBCR2RGMJU4ESon nom s’inscrit désormais au Panthéon de la BD, aux côtés, entre autres, de ceux de Franquin, Pratt, Moebius,Goltlib, Spiegelman… La Britannique Posy Simmonds, 78 ans, a été sacrée grand prix de la ville d’Angoulême qui récompense l’ensemble de son œuvre ce mercredi soir, après le vote de ses pairs, en ouverture de la 51e édition du Festival international de la bande dessinée. Préférée à Catherine Meurisse et à l’Américain Daniel Clowes, l’autrice de « Gemma Bovery » succède à Riad Sattouf. « Wow ! Ce fut d’abord une surprise d’avoir été parmi le trio de nominations et puis une surprise encore plus grande d’avoir gagné le prix. Bien sûr, après la surprise, j’étais ravie », a-t-elle réagi auprès du Parisien.

Celle qui fut présidente du jury du festival en 2017 et qui est actuellement exposée à Beaubourg, devient la cinquième femme à être couronnée à Angoulême. De quoi la ravir. « La BD a toujours été un bastion masculin, mais petit à petit, surtout au cours des dernières décennies, des femmes ont infiltré ce Boys Club, et moi je suis heureuse d’en faire partie. Avoir remporté un prix aussi prestigieux que le grand prix d’Angoulême donnera des ailes à mon crayon », se réjouit-elle.

Enfant de la middle class britannique, Posy Simmonds se découvre très jeune un appétit pour la lecture et le dessin, fouillant sans cesse dans la bibliothèque de ses parents. Tout y passe : livres mais aussi magazines satiriques, journaux populaires, hebdomadaires féminins, comics américains… À 17 ans, après des années en pensionnat, aussi douée pour le français que pour le dessin, elle s’envole pour Paris. Elle y fréquente la Sorbonne, un peu, mais aussi les cafés, les clubs de jazz de Saint-Germain, elle lit Camus et Sartre, découvre Siné, Reiser, Sempé…

« J’ai eu une immersion totale dans la culture et le mode de vie français. Le souvenir de ces mois m’est toujours resté… Un temps passé dans les galeries les musées, les bibliothèques. J’ai appris le français, j’ai flâné, j’ai apprécié la cuisine (venant d’Angleterre, où la nourriture n’était pas grand-chose). Depuis, j’ai toujours été heureuse d’être en France », raconte aujourd’hui la plus Frenchie des autrices britanniques.

Mais la consécration viendra plus tard avec deux romans graphiques. D’abord « Gemma Bovery » (1999), réinterprétation moderne, littéraire mais plus british et féminine, du « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, écrite pour le Guardian. En 2007, elle récidive dans la même veine avec « Tamara Drew », inspirée cette fois d’un livre de Thomas Hardy. Le succès des deux albums est international, d’autant qu’ils sont adaptés rapidement au cinéma : « Tamara Drew » par Stephen Frears, en 2010, puis « Gemma Bovery » en 2014 par la Française Anne Fontaine, avec au générique Fabrice Luchini. « Si je suis féministe ? Oui, depuis que j’ai commencé à travailler pour la page Femme du Guardian il y a cinquante ans. C’était une époque où cette page se concentrait sur les droits de femmes, l’égalité salariale, etc. », assume l’autrice. En 2018, « Cassandra Darke »qui doit beaucoup au « Conte de Noël » de Dickens, et les chroniques de Posy Simmonds sur le petit monde de la littérature en Grande-Bretagne, « Literary Life », finissent d’asseoir sa notoriété, de Londres à Paris en passant par New York. Il ne lui manquait sans doute que le sacre d’un des plus grands festivals de BD au monde. C’est chose faite.

Source : Le Parisien 

24 janvier 2024

Un chèque de 400 000 euros à l’UNICEF France remis par Mélissa Da Costa

Melissa Da Costa Chèque UNICEF

Depuis maintenant 7 ans, l’UNICEF France et Le Livre de Poche unissent leurs forces pour lever des fonds en faveur de l’éducation des enfants, une mission primordiale pour l’avenir de notre monde. Dernière initiative en date : pour chaque exemplaire vendu de « La Faiseuse d’étoiles », deux euros sont directement versés à l’UNICEF. Grâce à ce partenariat et à la générosité et la fidélité des lecteurs de Mélissa Da Costa, depuis la parution du livre, le 7 juin 2023, la somme exceptionnelle de 400 000 euros a déjà été rassemblée. Ces fonds joueront un rôle déterminant dans le soutien des actions de l’UNICEF, notamment pour le développement de deux écovillages à Madagascar .

« Depuis 7 ans, l’UNICEF France et Le Livre de Poche se sont associés pour publier des ouvrages qui tout en procurant du plaisir permettent de collecter des fonds en faveur des enfants partout dans le monde. Aujourd’hui, nous célébrons une belle aventure humaine. Ce chèque de 400 000 euros est bien plus qu’une somme d’argent ; c’est une lueur d’espoir pour des milliers d’enfants. Nous sommes infiniment reconnaissants envers Mélissa Da Costa et Le Livre de Poche pour leur engagement exceptionnel dans cette cause cruciale », explique Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France.

La romancière de 33 ans, qui avait conquis son public en 2019 avec son premier livre « Tout le bleu du ciel » suivi, depuis, de six autres romans, devient aujourd’hui l’autrice la plus lue en France. Son texte « La Faiseuse d’étoiles », rédigé avec une grande sensibilité, plonge les lecteurs dans une aventure émotionnelle, explorant les thèmes universels de l’enfance, de l’espoir et de la résilience.

« Ce court texte, que j’avais écrit à la naissance de mon fils, s’est transformé en une ode à l’enfance, à l’innocence, à l’insouciance. Il exprime la capacité d’une maman à préserver les rêves d’enfant face aux drames. Quand Le Livre de Poche m’a parlé de ce projet avec l’UNICEF, c’était comme un signe du destin. Ce texte, il n’est pas né pour rien. Il prend aujourd’hui une dimension universelle, symbolisant la protection des petits garçons et des petites filles contre la malnutrition, le manque de soins, l’absence d’accès à l’éducation, contre les conflits qui les menacent dans le monde », explique Mélissa Da Costa.

« Nous partageons totalement les valeurs de l’UNICEF et nous sommes nous aussi engagés depuis des années en faveur de l’éducation des enfants. Rendre les livres accessibles au plus grand nombre grâce à leur prix et à leur format est notre mission depuis plus de 70 ans. Toute l’équipe du Livre de Poche est fière et heureuse que le talent et la générosité de Mélissa Da Costa aient pu donner naissance à ce projet ambitieux », se réjouit Béatrice Duval, directrice générale du Livre de poche.

« Nous vous remercions de tout cœur, au nom des enfants, Mélissa et toutes les équipes du Livre de Poche pour cette contribution exceptionnelle. Aujourd’hui, nous célébrons le pouvoir de l’écriture et de la solidarité. Nous sommes très fiers à l’UNICEF du chemin parcouru par « La Faiseuse d’étoiles ». La force de ce texte si bouleversant et si poétique continuera, j’en suis certaine, à toucher et encore très longtemps un très large public. L’avoir associé à l’UNICEF est une chance inestimable pour nous et dans le contexte actuel nous avons besoin de preuves d’engagement comme celles-ci, pour montrer que construire un monde meilleur pour les enfants est possible », déclare Ann Avril, directrice générale de l’UNICEF France.

« Pour moi, soutenir ce partenariat est bien plus qu’un devoir, c’est une responsabilité envers les générations futures. L’idée qu’un livre puisse contribuer de manière aussi significative à changer des vies est une source d’inspiration continue. Remettre ce chèque à l’UNICEF a été un moment de grande émotion », conclut Mélissa Da Costa.

Source : UNICEF

22 janvier 2024

Une Europe à deux vitesses pour l'achat de livres

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En Europe, plus on va vers le sud, mieux les livres se vendent. Selon les dernières estimations de GFK, on a plus vendu de livres sur un an en Italie, en Espagne et surtout au Portugal alors que dans le même temps les volumes de ventes ont chuté en France, au Royaume-Uni et en Irlande.

Avec un déficit de ventes de 4% à 351 millions d’exemplaires écoulés, le marché français reste néanmoins une référence en Europe (en valeur, il augmente de 1%). Selon l’institut allemand (qui s’est rapproché de l’américain Nielsen en cours d’année), il se vend autant de livre dans l’Hexagone qu’au Royaume-Uni et en Italie cumulé. Ce dernier marché a progressé de 1% en volume de ventes en 2023 par rapport à 2022, année durant laquelle il s’était écoulé 112,6 millions d’ouvrages. Sans rattraper le niveau record de 2021 (115,3 millions d’exemplaires), les ventes en volume restent au-delà de 10% au-dessus des résultats de 2019.

Augmentation équivalente en Espagne de 1%. C’est surtout le marché du Portugal qui prend de l’ampleur avec 4% d’ouvrages achetés en plus l’an dernier. Il faut dire que le territoire part de loin. En 2017, le pays était lanterne rouge de la lecture de l’Union européenne. Depuis, une nouvelle frange de la population s’est mise à lire, jeune, aidée par les influenceurs sur les réseaux sociaux.

Dès 2022, les ventes de livres ont augmenté de 12% au Portugal et les recettes de 16%. Il s'agit de la plus forte croissance en Europe, selon GFK. Les ventes de romans graphiques et de mangas ont tout particulièrement explosé, avec une augmentation de 40%. Pour Pedro Sobral, le président de l’APPEL, l’association des éditeurs et libraires portugais, « le marché peut encore se développer », d'après des propos tenus à un journaliste suisse. 

Les résultats sont diamétralement opposés au nord de l’Europe, où la chute des ventes de livre au Royaume-Uni (-5%), en Belgique francophone (-6%) ou Irlande (-2%) contrastent avec la dynamique de la péninsule ibérique.

Source  : Libres Hebdo

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