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25 décembre 2021

Un merveilleux cadeau de Noël pour des libraires gallois

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Les propriétaires de la librairie indépendante galloise Book-ish célèbrent après avoir terminé l’achat de leurs locaux avec l’aide d’un crowsfunding soutenu par le commerce. Emma et Andrew Corfield-Walters, qui dirigent Book-ish dans le village de Crickhowell, sont devenus propriétaires de leur propriété le 23 décembre. Selon ’Emma Corfield-Walters c'est  « le meilleur cadeau de Noël de tous les temps ».

Plus tôt cette année, le couple a lancé une page GoFundMe dans le but d’acheter la propriété après que son propriétaire ait décidé de vendre. Cependant, en raison de la pandémie, le magasin était aux prises avec des fonds et a lancé un appel à l’aide. Les propriétaires de librairies, les éditeurs et les auteurs bien connus ont promis leur soutien,  ce que leur ont premit de recueillir 15 000 £ en moins d’une semaine.  Grâce à un crowdfunding, ils on récolté  27 830 £, bien au-dessus de leur objectif  de 25 000 £.

« Je pense que c’est le rêve de chaque propriétaire de librairie de posséder sa propre boutique et d’avoir cette sécurité et grâce à près de 1 000 personnes qui nous ont soutenus lors de notre crowdfunding et en privé à travers la boutique, ce rêve est devenu réalité », a déclaré Emma Corfield-Walters.

Elle a ajouté: « Un vrai miracle de Noël car il semblait assez sombre il n’y a pas si longtemps. J’ai vraiment hâte de planifier notre avenir à Crickhowell. »

Le couple a ouvert la librairie indépendante au 23 High Street à Crickhowell en 2010, avant de déménager dans ses locaux actuels au numéro 18 en 2017. La librairie occupe deux étages, un café, un bar et un espace événementiel. En 2020, il a remporté le prix de la librairie indépendante de l’année aux British Book Awards.

Source: The Bookseller

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24 décembre 2021

Utilisation des bibliothèques en Suisse

Prêts bibliothèques suisses

La Suisse dispose d'un réseau de 1 499 bibliothèques conservant 67,4 millions d'imprimés (pour une population d'environ 8,7 millions d'habitants). Ces bibliothèques ont enregistré 40,2 millions de prêts de médias physiques et 8,6 millions d’utilisations d’e-books au cours de l'année 2020. 

Selon l’Office fédéral de la statistique, la très grande majorité des prêts physiques a été réalisée au sein des bibliothèques publiques (33 millions). En revanche, "l’usage des médias électroniques est à l’inverse bien supérieur dans les bibliothèques scientifiques, avec par exemple près de 14 000 utilisations d’e-books dans une bibliothèque scientifique, contre un peu plus de 2000 dans une bibliothèque publique."

L’Office fédéral de la statistique (OFS) s'interroge : comment interpréter ces données ? "L’année 2020 a été marquée par la pandémie de Covid-19. Les mesures sanitaires qui ont en découlé, notamment la fermeture temporaire des bibliothèques ou l’obligation du port du masque dans celles-ci, ont assurément eu un fort impact sur certaines variables (...) Une augmentation de l’utilisation des médias électroniques dans cette situation particulière est une hypothèse envisageable. S’agissant de la première édition de l’enquête révisée, il n’est toutefois pas possible de mesurer l’influence de la pandémie sur ces différentes variables." 

Les statistiques de l'OFS permettent également d'esquisser un paysage des bibliothèques helvétiques : 69,9 % sont des établissements publics contre 30,1 % de bibliothèques scientifiques. Sans surprise, les premières sont présentes aussi bien en milieu urbain qu'en zone rurale. Les bibliothèques scientifiques, quant à elles, sont situées à 94,5 % en centre ville.

Source: Archimag

23 décembre 2021

+ 67% : des ventes exceptionnelles en novembre 2021

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Le plaisir de la lecture découvert ou re-découvert lors de la crise sanitaire semble s’inscrire dans la durée. Dans la lignée de l’année écoulée, les ventes de livres continuent leur très forte ascension en novembre 2021 selon le baromètre mensuel Werfi/I+C/Livres Hebdo. Les points de vente étant partiellement fermés en novembre 2020, le marché du livre avait lourdement chuté. Un an après, les ventes explosent (+ 67 % en valeur, + 66,7% en volume). Si l’on regarde l’évolution du cumul exercice 2021 (janvier à novembre 2021) par rapport au cumul exercice 2019, on constate en effet une très vive dynamique du marché : + 6,7 %.

Ces belles performances concernent l’ensemble des grands circuits de distribution en novembre 2021. La comparaison à un an d’intervalle étant difficilement interprétable du fait de la fermeture partielle des librairies et rayons livres en novembre 2020, il convient plutôt d’examiner le détail, par circuit, de l’évolution du cumul exercice (janvier à novembre) à deux ans d’intervalle. Sur cette période : la hausse est particulièrement marquée pour les librairies de 2e niveau, atteignant + 15,3 %. Ces commerces ont réussi à conquérir et conserver de nouveaux clients depuis le début de la crise sanitaire. Les librairies de 1er niveau affichent également un excellent score, de l’ordre de + 8,2 %. Au sein des grandes surfaces culturelles, les ventes de livres enregistrent également une forte progression : +6 %. Avec une hausse inférieure à + 1 % sur le cumul exercice 2021 par rapport au cumul exercice 2019, les hypermarchés se positionnent en retrait des autres circuits de distribution.

Grâce à ce beau mois de novembre, toutes les tendances annuelles, sur douze mois courant, par circuit sont en forte hausse et continuent de dépasser le niveau de consommation des Français pour les biens et services : +23,2% en 1er niveau, + 26,8% en 2e niveau, +13,4% en grandes surfaces culturelles, , + 10,2% en hypermarchés. Les hypermarchés, pour la première fois, reviennent en tendance positive grâce à une activité qui a explosé de 320% par rapport à novembre 2020, notamment grâce aux très bonnes ventes de bandes dessinées comme Astérix.

Source: Livres Hebdo

22 décembre 2021

Création d'une force de vente commune pour la librairie religieuse par 3 éditeurs français

Equipe commune librairie religieuseL’union fait la force. Quatre représentants des groupes Bayard, Elidia et Hachette Livre vont constituer dès janvier 2022 une équipe de vente commune dédiée au marché de la librairie religieuse. Nommée « H + Spiritualité », cette équipe commercialisera les catalogues de deux des principaux éditeurs chrétiens, Artège et Bayard, qui coéditaient déjà chaque année le Missel du dimanche, ainsi qu’une partie du catalogue Hachette Livre.

Les représentants visiteront « régulièrement les librairies religieuses de toutes tailles, de la Procure à Paris aux points de vente d'abbaye » en vue de leur apporter « le conseil, le service et l’accompagnement commercial correspondant à leur spécificité éditoriale », détaillent les trois partenaires dans un communiqué.

« Les librairies religieuses répondent à des attentes croissantes de sens et de spiritualité, il nous semblait primordial de les doter d’une force commerciale à la hauteur de ces enjeux », a commenté Jean-Marie Montel, directeur général, Groupe Bayard. Bruno Nougayrède, président du Groupe Elidia, a pour sa part déclaré : « Plusieurs de nos maisons d’édition, Artège, Desclée de Brouwer ou Le Sénevé, ont noué des liens forts avec les librairies spécialisées autour du christianisme. Cette nouvelle équipe de diffusion, au sein du groupe Hachette, permettra de renforcer encore cette collaboration fructueuse par une présence en magasin renforcée, un suivi commercial de proximité et une attention particulière à la spécificité éditoriale de ces librairies. ».

Enfin, Fabrice Bakhouche, directeur général délégué d’Hachette Livre, s’est félicité « d’accompagner Bayard et Elidia dans la mise en place de cette équipe qui aura pour mission de répondre aux besoins spécifiques des librairies religieuses, à une époque où la recherche de transcendance est essentielle pour de nombreux lecteurs ».

Source: Livres Hebdo

21 décembre 2021

Les célèbres boules de Noël de Meisenthal au cœur d'une exposition féérique sur les contes à découvrir à Sélestat

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Ambiance féerique à quelques jours de Noël à la Bibliothèque Humaniste de Sélestat. En effet, elle  accueille jusqu'au 30 décembre l'exposition Le conte est bon. Cette exposition originale porpose  des mises en scène des plus célèbres contes de notre enfance tel que Cendrillon, Alice au pays des merveilles, Blanche-Neige ou la petite fille aux Allumettes, qui  mêlent oeuvres en papier  créés par l’artiste sélestadienne Camille Epplin et les célèbres boules en verres de Meisenthal

"Ici le papier sert de décor pour sublimer les boules " explique-t-elle. "C'est un jeu entre mon papier opaque et coloré et les verres transparents et colorés des boules".

"Nous avons voulu décliner le thème de Noël de manière un peu différente et surtout de prendre le temps" précise Philippe Rauel, responsable des festivités de la ville de Sélestat au micro de France 3 Alsace. "La période de Noël nous invite à prendre ce temps, à découvrir de nouvelles créations, des talents locaux et de voir Noël en Alsace un peu différemment que d'habitude".

Pour les petits et les grands qui ont su garder leur âme d'enfant, la magie devrait opérer.

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19 décembre 2021

Un exemplaire du plus petit livre du monde adjugé à 3500 euros

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"L’attention médiatique autour de cette vente a éveillé la curiosité, bien que ce genre d’objet suscite toujours l’intérêt", a ajouté M. Godts, qui précise que, frais inclus, le livret a atteint les 4200 euros.

Le minuscule recueil, bordé de cuir, est intitulé "The lord’s prayer" ("La prieur du seigneur") et réunit sept versions du Notre Père. Le texte imprimé est si petit qu’il est illisible à l’œil nu et sa lecture nécessite donc une loupe. Il constitue l’un des quelques centaines d’exemplaires publiés en 1952 par le Gutenberg Museum.

Cette institution allemande dédiée à l’art de l’imprimerie avait vendu le petit livre afin de financer des travaux de restauration. Le caractère unique de cet exemplaire réside dans le fait qu’il a été vendu avec ses plaques d’impression métalliques, plus grandes que le livre lui-même.

Arenberg Auctions est spécialisée dans les livres rares, les manuscrits et les cartes. Plusieurs pièces d’exception figuraient à sa dernière vente de l’année.

Menée vendredi et samedi, elle a ainsi proposé aux enchères une édition datant de plus de 500 ans de "Chronique de Nuremberg", l’un des plus célèbres incunables illustrés. L’objet a trouvé acquéreur pour 38.000 euros. La peinture de deux mètres de haut représentant José de Anchieta et signée de la main de l’artiste bruxellois Antoon Sallaert (1594-1650) est, elle, partie pour 11.000 euros. Au total, la vente a rapporté 1,25 millions d’euros.

Source  : RTBF

17 décembre 2021

80% de jeunes visiteurs à la Bienale du livre de Rio

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La traditionnelle Biennale du livre de Rio de Janeiro, qui vient de fêter sa vingtième édition, a été une surprise pour ses organisateurs et pour la société en général car elle a réfuté bon nombre des mythes actuels, comme celui selon lequel les jeunes ne sont plus attirès par les livres papier . Ils ne seraient que des enfants de l'ère numérique. Les chiffres de cette Biennale sont surprenants, la première à se tenir en présentiel et virtuellement. Bien qu'il n'ait pas été facile d'accéder au site de la foire, dans le quartier de Tijuca, 250 000 personnes y ont assisté, dont 80 % de jeunes entre 18 et 25 ans. Deux millions de livres ont été vendus. « Les ventes ont été surprenantes », se réjouit Marcos Veiga Pereira, du SNELL (Syndicat national des éditeurs de livres). Il y avait plus d'un million de personnes qui ont assisté aux événements en face à face avec les auteurs. La Biennale a été suivie par près de 750 000 personnes, pour la plupart des jeunes. Tous les auteurs soulignent « l'enthousiasme des gens à toucher le livre physique » et à pouvoir connaître personnellement les écrivains. L'un des espaces les plus visités était celui dédié aux nouveaux titres de la littérature LGBTI. 70 000 élèves des écoles publiques avec 5 000 enseignants y ont participé. 

Les chiffres sont étonnant  car le Brésil vit un moment tragique de la culture provoqué par un président, Jair Bolsonaro, qui n'accorde pas d'importance au savoiret même le méprise. Il y a quelques jours, Bolsonaro a donné un exemple de plus du peu d'appréciation qu'il professe pour la culture et surtout la lecture. En conversation avec un groupe de ses disciples les plus fanatiques, l'un d'eux lui a offert un livre. Le président l'a rejeté et a déclaré : « Je ne lis pas de livres. Je n'ai rien lu depuis trois ans ». 

En fait, il parle et écrit mal même en portugais. Les livres et leur force culturelle ont été exprimés par tous les grands penseurs depuis l'Antiquité. La haine des livres et de la culture de tous les tyrans de l'histoire est unanime et significative. La célèbre phrase du poète allemand Heinrich Heine "où les livres sont brûlés, les hommes finissent par être brûlés", comme dans les feux de joie faits avec des livres qui ont précédé l'Holocauste,

Les jeunes d'aujourd'hui qui se sont enthousiasmés pour la Biennale du livre de Rio et semblent avoir découvert la tactilité du livre papier, peut-être que dans quelques années ils ne pourront plus toucher à un exemplaire car le papier pourrait cesser d'exister, mais ils n'oubliez jamais le bonheur de caresser le livre physique, de demander un autographe à son auteur. Et surtout le plaisir de lire qui ouvre l'esprit et permet de découvrir les replis les plus cachés de l'âme humaine.

Source: El Pais

 

16 décembre 2021

Adoption définitive des propositions de loi relatives aux bibliothèques et aux acteurs de l'économie du livre

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Daus un communiqué de presse, la Ministre de la culture Roselyne Bachelot se félicite de l'adoption définive par le sénat de deux propositions de lois concernant le monde du livre. Ces deux textes avaient été soutenus dès leur dépôt par le Gouvernement, qui a engagé la procédure accélérée, permettant leur adoption en moins d’un an. Ce soutien continu est une des illustrations de la décision du Président de la République de faire de la lecture une « grande cause nationale ».

L'une déposée par Sylvie Robert est  relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique. Premier équipement culturel en France, les bibliothèques font l'objet d'un attachement très fort de la part de nos concitoyens et des élus. Néanmoins, leur importance dans nos vies quotidiennes n’avait jamais trouvé jusque-là une concrétisation politique et juridique dans la loi. Elle  remédie à ce vide juridique. Elle s’attache avant tout à définir les missions de service public des bibliothèques et à fixer dans le droit des principes généraux de leur fonctionnement, tels que la liberté, la gratuité d’accès et la nécessité de collections pluralistes et diversifiées. Elle consolide les responsabilités des conseils départementaux vis-à-vis de leurs bibliothèques.

L'autre déposée par Laure Darcos vise à améliorer l’économie du livre et à renforcer l’équité entre ses acteurs. Ce texte modernise la régulation du secteur autour de trois enjeux : le soutien apporté à nos librairies et le rétablissement d’une juste concurrence sur le marché du livre, en objectivant le coût d’expédition pour les livres commandés sur internet et livrés chez soi, afin de retrouver un prix unique du livre ; l’amélioration de la relation contractuelle entre auteurs et éditeurs ; enfin l’adaptation de la collecte des œuvres numériques.

16 décembre 2021

Les usagers des bibliothèques de Marseille en colère

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L'association des usagers des bibliothèques de Marseille est en colère et elle l'a fait savoir ce mercredi en manifestant devant l'entrée de la bibliothèque de l'Alcazar. Ces usagers dénoncent une situation catastrophique à Marseille, sous-équipée en la matière, avec seulement neuf bibliothèques pour une ville de 870.000 habitant.

"Sans parler des amplitudes horaires ridicules" précise Alain, membre du collectif. "L'Alcazar n'ouvre que de 13h à 18h du mardi au samedi au lieu de 11h-19h auparavant ! Comment fait on quand on travaille ? C'est un service public absolument indispensable". 

Des manifestants qui mettent en avant un manque de personnel criant sur tout le réseau : "Il manque plus de 90 postes pour la remise à niveau de l'existant, seulement de l'existant, sans compter la vingtaine d’agents partie à la retraite en 2021."

Les habitants des 4e et 5e arrondissements demandent, eux, la réouverture sans plus tarder de leur bibliothèque des Cinq-Avenues, fermée en mars 2020. Pétition en mains, Delphine ne décolère pas : "C'est l'incompréhension. Vous vous rendez compte : grosso modo, cela fait pratiquement 100.000 habitants sans bibliothèque, ce qui est l’équivalent d'une ville comme Quimper. Imaginez Quimper sans bibliothèque ! Voilà et ça ne choque personne ?

L'association interpelle le maire de Marseille et demande un plan de rattrapage et des mesures concrètes. En soutien des usagers, une partie du personnel était également en grève ce mercredi, à l'appel de la FSU Territoriale et de la CGT Ville de Marseille. Une pétition est en ligne : "Il faut sauver les bibliothèques de Marseille".

Source: France Bleu Provence

15 décembre 2021

Livraison de livres par le Père Noël au Québec

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La nuit de Noël n’est pas encore arrivée, mais ne restez pas surpris si vous apercevez le père Noël dans les rues de Drummondville. Au volant de son camion de livraison, Luc Thomassin décroche les sourires par dizaines à chacun de ses quarts de travail. Chapeau rouge à pompon, petites lunettes noires, gilet rouge et barbe blanche naturelle. C’est suffisant pour Luc Thomassin afin qu’il puisse personnifier le célèbre père Noël. Trois fois par semaine, le sexagénaire à la préretraite livre des bouquins.

«J’ai trouvé la tuque dans le sous-sol de la maison, mais personne ne sait d’où elle provient! J’ai décidé de la porter pendant le temps des Fêtes. J’ai toujours porté la barbe, mais depuis quelques années, elle est blanche et je la laisse pousser un peu plus longue. Ça fait deux ou trois ans que je revêts ma tuque dans cette période de l’année. Ça a du succès», a fait savoir l’homme de 63 ans.

Ce qui est différent cette année, c’est que son patron a décidé de maquiller le véhicule de livraison en traîneau du père Noël. «J’ai décidé d’embarquer dans l’aventure, car depuis 18 mois, c’est plus difficile pour tout le monde. C’est plaisant de voir les gens lui envoyer la main et même prendre des photos quand il est au volant du camion. On ne pensait pas que ça prendrait un tel engouement! Ce sera à refaire l’an prochain», a expliqué Bernard Gagnon, directeur des opérations chez Reliures Travaction.Partout où il passe au Québec, les sourires s’affichent sur le visage des passants. «On m’envoie la main et les gens se prennent en photo avec moi. Tous les ans, un membre du personnel dans une bibliothèque me fait des galettes.Luc Thomassin fait fureur à bord de son camion de livraison de Reliure Travaction. 

«Tout le monde est gentil», a ajouté M. Thomassin qui a œuvré dans le domaine du camionnage pendant 30 ans.

Personnifier le père Noël, ça cause aussi toutes sortes de réactions. Au fil des ans, plusieurs anecdotes sont venues agrémenter son travail de livreur. «Un homme dans un stationnement m’a arrêté pour me dire qu’il avait vu le vrai père Noël quand il était petit et que ce fut le plus beau jour de sa vie. En ma présence, il a ajouté qu’il revoyait le vrai père Noël… ça doit l’avoir marqué, car l’homme pleurait. Une autre fois, j’ai causé un chaos dans une classe d’école primaire quand deux élèves à la fenêtre ont appelé leurs camarades à venir me voir. J’imagine le professeur se demander ce qui se passait», a raconté le sympathique personnage en Reliure Travaction se spécialise dans la reliure de bibliothèque, la réparation et la remise à neuf de livres et d’ouvrages imprimés. Les sœurs Maude et Mélissa Durand ont pris la relève de leur père Normand qui avait acquis l’entreprise dans les années 2000. Reliure Travaction emploie plus d’une cinquantaine de travailleurs dans ses locaux de Drummondville et Labelle.

Source : L’Express

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