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29 janvier 2020

Hausse spectaculaire des ventes de BD en France

Ventes BD France

Les bulles n'en finissent pas de grimper ! Année après année, le marché de la BD fait preuve d'un impressionnant dynamisme, alors que le reste de l'édition fait plutôt grise mine. En 2019, la performance a encore battu des records : une croissance des ventes de près de 9 % selon nos informations. Un chiffre qui vient s'ajouter et confirmer les deux belles années précédentes : + 9 % déjà en 2017 et + 2,5 % en 2018. Cette superforme du 9 e art est également confirmée par les chiffres communiqués le 21 janvier par le syndicat de la librairie française. Comme en 2018, la plus forte progression (hors livres scolaires) sur 2019 est réalisée par la bande dessinée : + 7,4 %. Et elle n'est pas uniquement due à l'effet potion magique d' Astérix. « C'est le manga (+ 16,4 %) et la bande dessinée pour la jeunesse (+ 14,5 %) qui évoluent le plus favorablement », détaille le communiqué des librairies indépendantes.

Les titres qui se sont le mieux vendus? Astérix, bien sûr, meilleure vente de livres toutes catégories confondues en France (1,573 million) avec « La Fille de Vercingétorix ». Derrière, dans les 10 premiers, pratiquement que des « classiques » : « Blake et Mortimer » (3 albums classés!), « Le Chat », « Largo winch »…Mais dans le top 50, le manga continue à faire la loi avec la présence de 19 titres (« Dragon Ball super », « One piece »…). Enfin, la BD jeunesse assure avec notamment une nouvelle star : « Mortelle Adèle ». 

« C'est une bonne année, avec des chiffres qui sont au-dessus de nos prévisions. Tintin, par exemple, a très bien marché. Les séries traditionnelles sont toujours appréciées, même si leurs ventes baisses en volume », estime Benoit Mouchart, directeur éditorial chez Casterman. Chez Glénat, on annonce une année record, avec + 22 % en manga et presque + 13 % en BD.

L'année 2019 confirme une tendance lourde : la BD est devenue une nouvelle « passion culturelle française », comme l'a estimé le ministre de la Culture. En 10 ans, le marché a connu une croissance de 34 %. Aujourd'hui, près de 8,4 millions de Français achètent des albums et un Français sur trois en lit régulièrement. « La BD reste à mon sens un des derniers arts populaires : accessible, capable d'éveiller toutes les curiosités et intergénérationnel », estime Laurent Parez, libraire à Antibes.

Pour autant, la bonne santé du secteur ne doit pas masquer des réalités beaucoup moins joyeuses. Pendant que les chiffres d'affaires augmentent, les auteurs s'appauvrissent et peinent de plus en plus à gagner leur vie. La surproduction, en partie responsable de la situation, est chronique depuis des années. « Je crois qu'on arrive maintenant à 56 000 titres par an contre environ 800 dans les années 1990. C'est en grande partie en multipliant ainsi le nombre que les éditeurs augmentent leur chiffre d'affaires. Si vous regardez la vente moyenne par titre, elle a plutôt tendance à baisser, analyse Benoît Peeters, scénariste et spécialiste de la BD. Alors oui, la BD s'en sort mieux que le reste de l'édition. Mais moi, je ne vais pas crier au miracle. »

Source:  Le Parisien

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9 janvier 2020

Boost des ventes des livres de la saga The Witcher grâce à Netflix

Livre-The-Witcher

Diffusée depuis le 20 décembre sur Netflix, la série The Witcher connait un très bel engouement. Et a -logiquement serait-on tenté de dire- boosté les ventes des romans de la saga écrite par l'auteur polonais Andrzej Sapkowski, publiés chez l'éditeur Bragelonne depuis 2003.

"Nous en avons vendu 80.000 exemplaires durant les fêtes de fin d’année" a ainsi expliqué au Figaro Stéphane Marsan, PDG de la maison d'édition, qui avait d'ailleurs anticipé la demande, en faisant réimprimer la série de romans par tranches de 10.000 exemplaires. Il explique d'ailleurs que cet intérêt pour la saga littéraire a connu un premier bond avec la diffusion en juillet 2019 du premier teaser de la série par Netflix. "Du jour au lendemain, les ventes ont doublé, et Amazon a commencé à commander de grandes quantités". En 2019, l'éditeur a ainsi vendu pas moins de 179.000 exemplaires.

Source: Allociné

8 janvier 2020

Hausse spectaculaie pour la vente de livres d’occasion au Royaume-Uni

Ventes livre occasion RU

D'ici le mois  d'avril, Le National Trust devrait faire un bénéfice de 1.8m de livres  sterling grace à la vente de livres d'occasion, soit le  triple en deux ans. Le montant des ventes est passé de 573 000 £ en 2017 à plus de 1,4 million de £ jusqu'à présent au cours de cet exercice, avec des dizaines de milliers de livres vendus chaque semaine dans les 185  charity shops de l'association. World of Books, le plus grand détaillant de livres d'occasion du Royaume-Uni, estime que le marché a enregistré une croissance de 10% ces derniers mois, alors que la popularité des livres électroniques continue de décliner.  

Selon les experts cela est dû à  une plus grande prise de conscience de l'impact de la déforestation sur les habitudes des animaux et les déchets d'impression. Des études ont précédemment suggéré que la production des livres imprimés consomme trois fois plus de matières premières et 78 fois plus d'eau que celle des livres électroniques .

Le National Trust , qui compte de plus en plus sur les ventes de livres comme source de financement, a partagé de nombreuses histoires d'employés et de clients trouvant involontairement de précieux livres d'occasion dans leurs magasins. Les bénévoles de Rust Gardens de Dyffryn au Pays de Galles ont été surpris de découvrir sept autographes des premiers grimpeurs à atteindre le sommet du mont Everest dans un livre donné par un membre du public. Il a ensuite été vendu 500 £ lors d'une vente aux enchères.

Source: The Telegraph

31 décembre 2019

Stéphane Hessel, meilleure vente de la décennie

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Stéphane  Hessel occupe la première place du classement Livres Hebdo/GFK des 20 meilleures ventes de la décennie, toutes catégories et tous formats confondus. Publié le 20 octobre 2010 par Indigène et réédité l'année suivante, le manifeste de cet ancien ambassadeur et résistant décédé en 2013 résonne encore dans l'actualité. Sans langue de bois, Stéphane Hessel y dénonce l'écart grandissant entre les très pauvres et les très riches, le renvoi des sans-papiers, la dictature des marchés financiers ou encore la situation dans la bande de Gaza.

Jean-Yves Ferri et Didier Conrad complètent le Top 3 avec Astérix, vol. 35: Astérix chez les Pictes (Albert René, 2013) et Astérix, vol. 36: Le papyrus de César (Albert René, 2015). Au total, quatre albums des aventures du Gaulois sont présents dans les meilleures ventes, en 2e, 3e, 4e et 6e position. Avec sa trilogie Cinquante nuances de GreyE. L. James parvient également à se placer à quatre reprises dans le classement, le premier tome de l'histoire entre Anastasia et Christian Grey étant présent à la fois en grand format (9e) et en format poche (14e). Le classement fait la part belle au format poche qui place 13 titres dans le Top 20. Pocket parvient à occuper cinq places tandis que Folio/Gallimard et Le Livre de poche sont tous deux présents à trois reprises. Le segment scolaire effectue une entrée dans les meilleures ventes avec Bescherelle, la conjugaison pour tous (Hatier, 2012). Initialement publié par Folio/Gallimard en 1972 et réédité en 2013, L'étranger d'Albert Camus, disparu il y a tout juste 60 ans, parvient à se hisser à la 11e place des meilleures ventes. Pour connaître  les livre de cette liste,  cliquez  ici

18 décembre 2019

Moins de ventes en librairie depuis le début de la grève

Selon les chiffres de l'Observatoire de la librairie, qui recueille au quotidien les données de 250 librairies représentant près d'un tiers du chiffre d'affaires de la profession, l'activité globale des librairies est en baisse de 4,6 % depuis le 5 décembre, date de la première mobilisation contre les retraites (CA livre au comptant).

Cette baisse est mesurée par rapport à la période équivalente de 2018, durant le mouvement des « gilets jaunes », qui avait déjà ralenti l'activité des librairies. Si l'on compare à la même période de 2017, la baisse est alors de 9,5%. Cette baisse globale masque une forte amplitude entre les librairies, l'évolution de leur chiffre d'affaires (comparaison avec n-1) allant de  – 57% à + 53%,, comme le montre le graphique ci-dessous :

graphique

Cette amplitude confirme que l'impact des mouvements sociaux dépend fortement de la localisation des librairies, certaines étant très pénalisées par des centres-villes désertés, d'autres avantagées par l'intensification des achats d'une clientèle de quartier. L'activité des prochains jours, et particulièrement celle du prochain week-end, sera déterminante. Le mois de décembre représente en effet, en moyenne, près d'1/5ème du chiffre d'affaires annuel des librairies. Fin novembre, l'activité des librairies était bien orientée avec une progression, par rapport aux onze premiers mois de 2018, de + 3,6% au comptant et de + 8,4% en incluant les ventes aux collectivités (bibliothèques et établissements scolaires).

Source: Communiqué de presse du syndicat de la librairie française

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28 novembre 2019

Les gagnants de la Rentrée littéraire 2019

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Depuis la rentrée, le marché du livre poursuit une bonne dynamique, alors que la consommation en général se tasse. Avec une hausse de 42% du nombre d'exemplaires écoulés (soit 425 000 livres supplémentaires vendus), la rentrée 2019 est un très bon crû.  En nombre de titres classés parmi les 55 meilleures ventes, le groupe Madrigall (Gallimard, Flammarion, P.O.L) s'impose avec 15 titres, devant les groupes Hachette (11), Editis et Albin Michel (8 chacun). Par maison, c'est Albin Michel qui domine (près de 384000 exemplaires cumulés), devant Gallimard.

Cette hiérarchie se retrouve aussi dans le Top 55 des romans les plus vendus. Avec 189 327 exemplaires, Soif d'Amélie Nothomb est le roman le plus acheté de la rentrée, selon le classement GFK/Livres Hebdo. Cela représente près de la moitié des ventes de son éditeur. L'auteure n'avait pas atteint de telles ventes depuis Le fait du prince en 2008. Elle devance le prix Renaudot, La panthère des neiges de Sylvain Tesson (Gallimard), et le prix Goncourt, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois (L'Olivier). Un premier roman - Le bal des folles, de Victoria Mas (Albin Michel) - se place dans le Top 5, tandis que le premier roman étranger est Le cœur de l'Angleterre, de Jonathan Coe (Gallimard), par ailleurs vainqueur du palmarès Livres Hebdo des libraires dans le domaine étranger.

L'an dernier, seuls 37% des romans classés dans les meilleures ventes de la rentrée étaient écrits par des écrivaines. Cette année, la proportion d'auteures monte à 44%, de Cécile Coulon, 29 ans, à Edna O'Brien, 88 ans. Une proportion qu'on retrouve également dans le Top 20 avec 8 romancières.

Source: Livres Hebdo

17 août 2019

Les livres audio au secours de l'édition aux Etats-Unis, au Royaume-Uni… et au Brésil

Ubook

Le livre audio reste une niche sur le marché du livre : « 15 % de part de marché en Suède et 10 % aux Etats-Unis, 7 % au Royaume-Uni, de 4 à 5 % en Allemagne, pays de fort attachement au livre papier… et entre 1 à 2 % en France », énumère Pierre Dutilleul, président du Syndicat National de l'édition. Prometteur… mais encore modeste. Pourtant, les choses bougent. Un peu partout, le succès des audiobooks, ces livres enregistrés que de plus en plus de gens écoutent sur leur smartphone, contribue même à redynamiser le marché de l'édition. En novembre 2017, le « New York Times » a pour la première fois ajouté à sa prestigieuse « Book review » une chronique tout spécialement dédiée aux audiolivres. Une décision pragmatique : le marché des audiobooks connaît une croissance à deux chiffres depuis sept ans aux Etats-Unis. L'an dernier, les ventes ont approché le milliard de dollars (+25 %), affichant la plus forte croissance de toute l'industrie de l'édition, selon l'Audio Publishers Association (APA), qui attribue ce succès aux longs trajets en voiture dont les Américains sont coutumiers (74 % des clients écoutent leurs audiolivres en voiture), et à l'émergence des assistants vocaux personnels, très populaires aux Etats-Unis.

Même explosion au Royaume-Uni. Les ventes d'audiobooks ont bondi de 43 % l'an dernier, alors que les ventes de livres papier baissaient pour la première fois en cinq ans de 5,4 %. C'est clairement une accélération (+29 % en 2015, +28 % en 2016 et +25 % en 2017), qui permet aux ventes de tripler sur les quatre dernières années. Mais le segment, évidemment dominé par le service Audible racheté par Amazon en 2008, reste limité à 69 millions de livres sterling, dans un marché du livre, e-book compris, de 3,6 milliards de livres sterling, où le livre papier pèse encore 80 % des ventes. « Nous pensons que l'essor des podcasts contribue à tirer la renaissance de l'audio en général, et donc des livres enregistrés. En outre, les éditeurs investissent massivement pour construire des studios d'enregistrement et s'assurer les services de bons acteurs pour donner une voix à leurs livres », expliquait récemment au « Guardian » Stephen Lotinga, le directeur général de la Publishers Association, qui défend les intérêts des éditeurs outre-Manche.

Toutefois, le phénomène est plus global et dépasse le seul marché anglo-saxon. L'audiobook vole également au secours de l'édition au Brésil, où il est apparu comme une opportunité d'atténuer la crise que connaît, depuis 2015, le marché du livre. Entre 2015 et 2018, le chiffre d'affaires des maisons d'édition a chuté de 20 % selon Fipe (l'institut d'enquêtes économiques brésilien). Aujourd'hui, Ubook, lancée à Rio de Janeiro, est devenu le leader des applications de streaming de livres audio en Amérique latine, avec 6 millions d'abonnés. Présente dans dix-huit pays, la plate-forme s'est récemment implantée en Europe (Espagne et Allemagne notamment), et prévoit de s'introduire à la Bourse de Toronto d'ici la fin de l'année.

Source: Les Echos

5 août 2019

Résistance des librairies françaises face au numérique

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Le numérique peine à envoyer les librairies vers la porte de sortie… C’est en tout cas le constat observé du côté français. En plus d’être le premier circuit de ventes de livres (plus de 40% du marché en volume), le chiffre d’affaires du secteur de l’édition est en hausse de 0,7% sur l’année 2018. Malgré une fin d’année marquée par la crise des gilets jaune, 2018 marque la quatrième année de croissance consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis la crise de 2008 (selon une étude de l’Obsoco publiée le mois dernier). D’après un échantillon significatif de 4395 personnes représentatives de la population française de 18 à 70 ans , l’achat de livres concernerait 75% des français : parmi eux plus de la moitié aurait recours au format papier (53%) ; 32% disent acheter des « ebooks » ,et ils ne sont que 15% à utiliser l’audio-livre…  Si les livres numériques et audio ont gagné d’importantes parts de marché en Allemagne, Italie ou au Royaume-Uni, et faisaient craindre il y a quelques années la disparition du papier, ils ne représentent que 5% du marché de l’édition en France. Les résultats du 1er semestre 2019 du groupe Lagardere en témoignent : le poids du livre numérique qui représentait 8,4% du chiffre d’affaires total en 2018, n’en représente aujourd’hui plus que 8,2%. Le poids du livre audio est quant à lui en légère augmentation et passe de 2,5% en 2018 à 3,4% au premier semestre 2019.

L’impact du numérique sur les achats de livres « traditionnels », est donc relativement limité… A contrario l’étude montre qu’aux Etats-Unis, les « ebooks » et « livres audio » font un véritable carton depuis l’année dernière. Les ventes de livres audio y ont bondi de 30% en 3 ans et ont généré plus d’ 1,7 milliard de dollars…  Une montée en flèche de l’audio-livre qui s’explique en partie par son succès auprès des enfants âgés de plus de 12 ans : 50% d’entre eux en a déjà utilisé, selon le rapport de l’association des Editeurs.

Parmi les moins de 35 ans, la plupart y trouve un gain de temps non négligeable. "Aux Etats-Unis, les gens passent beaucoup de temps en voiture. Pour les utilisateurs, c'est une manière de rendre qualitatif ce temps passé dans les embouteillages", souligne Mary Beth Roche, présidente et éditrice de Macmillan Audio. Un élément qu’Amazon n’a pas négligé en rachetant le numéro un du secteur de l’audible : ses ventes d’audio-livres sont d’ailleurs en hausse de 45% par rapport à l’année dernière…

Entre tradition ancestrale et enjeux commerciaux, le livre audio amorce à peine sa conquête des Français… D’après l’échantillon initial, « l’absence de librairie à proximité des lieux fréquentés » serait la première raison des français de ne pas se rendre en librairie… Autrement dit : si le temps disponible est suffisant, les français n’ont pas de mal à s’y rendre… Parmi les critères qu’ils jugent déterminants, « la qualité du conseil » et la « variété des livres » arrivent en première position. Un phénomène culturel assez spécifique à la France, où le livre y tient une place toute particulière : c’est un objet symbolique, pierre angulaire de la culture et du savoir… 
 
Source: BFM Business

17 juillet 2019

Plus de ventes de livres pour moins de livres publiés en Espagne

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En lisant le rapport sur le commece intérieur, la Federación de Gremios de Editores de España (FGEE)  a découvert  l'industrie de l'édition avait  facturé 2.363 millons d'euros en 2018 soit 1,9% de plus qu'en 2017. Les bénéfices augmentent mais seulement 76.202 nouveautés ont été publiées soit une baisse de 12,7%. Les ventent ont quant à elles augmentées avec 160 millons de livres papiers soit 1,9% de plus l'année précédente.  Selon  Migurel Berrero, président de la FGEE et l'Association des Chambres du Livre d'Espagne,"les chiffres permettent de refléter un certain optimisme puisqu'ils révèlent une amélioration progressive du secteur après la crise"

Le prix moyen des livres  était de 13,96 euros  contre 14,66 euros en 2017. Dans  détail, les essai se vendnt  à 11,42 euros (un euro de moins que l'année précédente) et le roman à 12,1 euros (20 cents en moyenne de plus que 2017). Les bandes dessinées coûtent 20 cents de moins et les titres d’enfants et de jeunes 10 cents de moins. Le produit le plus cher est les manuels non universitaires, qui coûtent un euro.

Comme l’indique le FGEE, la baisse de la production de l’édition est due à la suppression des titres publiés dans des livres pédagogiques. Il y avait moins de titres sur le marché des manuels scolaires, une baisse de 9,7%. "

Les éditeurs ont particulièrement insisté sur le fait que le livre papier soutenait le secteur et que le livre numérique avait stagné dans les ventes: son chiffre d'affaires avait été réduit de 0,1% par rapport à 2017 et s'élevait à 119 millions d'euros. Ce montant représente 5% du chiffre d’affaires total du secteur. Le nombre de titres édités s'est élevé à 19 236 et le nombre de téléchargements a atteint 12,8 millions. Le prix moyen des livres numériques - dans l’attente de l’application de la nouvelle réglementation européenne sur la TVA du livre - était de 9,25 euros, soit trois cents de moins. Contrairement au papier, ce qui se vend le plus en numérique est la non-fiction: 52,7% des ventes contre 20% de la fiction pour adultes. 

Les données de facturation par lieux de ventes  sont intéressantes. Les librairies indépendantes sont le principal lieu de vente des livres. En effet, elles ont facturés  831,5 millions facturés ce qui  représente 35,2% du total. Viennent ensuite les chaînes de librairies (Corte Inglés, Fnac, Casa del Libro et assimilées), avec 421,9 millions (17,8%). Et les hypermarchés (Alcampo, Carrefour et assimilés) atteignent à peine 8,2%, avec 194,6 millions d’euros facturés. Sur Internet, les livres vendus au format papier directement par les éditeurs représentaient 1%, soit quelque 24,5 millions

Source: El Pais

27 juin 2019

Le marché de l'édition française à la peine

marché du livre

Selon le rapport annuel du Syndicat national de l'édition (SNE) publié jeudi 27 juin. Les chiffres de l'année 2018 ne sont pas bons. Les ventes de livres enregistrent un nouveau déclin. Le chiffre d'affaires des éditeurs a baissé de 4,38% l'an dernier à 2,67 milliards d'euros. Le nombre d'exemplaires vendus est passé de 430 millions en 2017 à 419 millions en 2018, soit une baisse de 2,52%. Si l'on exclut les cessions de droits à des éditeurs étrangers pour ne retenir que le produit des seules ventes de livres, le chiffre d'affaires des éditeurs français a même reculé de 4,88% entre 2017 et 2018.

"L'année 2018 reste une année en demi-teinte", estime le SNE dans son rapport. "La rentrée littéraire n'a pas su pleinement rencontrer les attentes du public", avance le syndicat professionnel des éditeurs avant de pointer du doigt, sans le nommer, le mouvement des "gilets jaunes".

"Les mouvements sociaux de la fin d'année et les divers blocages qu'ils ont entraînés ont freiné l'achat de livres, à une période où les ventes sont traditionnellement fortes", souligne le rapport.

"Il est probable que le livre souffre de la baisse du temps que le lecteur a à lui consacrer, face à la concurrence des nouveaux modes de consommation des loisirs culturels (jeux vidéo, séries, etc.) et à l'émergence des réseaux sociaux", a également reconnu le SNE.

Même le marché du livre en format de poche est à la baisse. Le chiffre d'affaires de ce segment a reculé de 0,63% et les ventes de livres en format poche ont accusé un recul de 1,06%. Malgré tout, le poche (porté par des écrivains populaires comme Guillaume Musso ou des "long-sellers" du type "L'amie prodigieuse" de l'Italienne Elena Ferrante) demeure un secteur "stratégique" pour les maisons d'édition en raison de sa capacité à résister "mieux que la moyenne".

Concernant l'offre, les lecteurs ont bénéficié d'un large choix. En 2018, plus de 106.000 titres ont été publiés dont près de 45.000 nouveautés. Le SNE souligne cependant que le nombre de nouveautés a significativement baissé par rapport à 2017 (-5,40%) tandis que les réimpressions ont augmenté de 8,22%.

Face à l'érosion du marché, les éditeurs ont également fait le choix d'imprimer moins d'exemplaires. Les tirages moyens des nouveautés ont baissé de 5,18% et ceux des réimpressions de 0,46%. Le tirage moyen global d'un titre est d'environ 4.700 exemplaires.

Si la littérature demeure le fer de lance du marché du livre (22,5% de parts de marché), l'année 2018 a été marquée par une nette progression du segment des essais et documents d'actualité parmi lesquels le SNE classe "Le lambeau" du journaliste de Charlie Hebdo Philippe Lançon, livre couronné notamment par le prix Femina..Le succès du livre "Devenir" de Michelle Obama, les ouvrages de type "Mémoires" qu'il s'agisse de celles de François Hollande ("Les leçons du pouvoir"), Ségolène Royal ("Ce que je peux enfin vous dire") ou Jean-Marie Le Pen ("Fils de la Nation") ont également contribué à la progression du segment, un des rares à enregistrer une hausse de ses ventes.  Concernant les habitudes de lecture, le SNE se félicite par ailleurs de la hausse du marché de l'édition numérique. En 2018, le marché de l'édition numérique, tous supports et toutes catégories éditoriales confondus, a généré un chiffre d'affaires de 212,6 millions d'euros, en progression de 5,1% par rapport à 2017. Cela ne représente seulement qu'un peu plus de 8% du chiffre d'affaires total des ventes des éditeurs mais "cette progression est notable, dans un contexte où le chiffre d'affaires total des éditeurs sur leurs ventes de livres est en baisse", met en avant le SNE. Concernant l'export, le livre français se vend assez bien à l'étranger mais à condition d'être traduit. Le chinois reste la principale langue de traduction des ouvrages français. Les ventes de livres en français sont par contre en recul y compris dans certains pays francophones comme la Belgique ou le Liban.

Source: Challenges

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