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30 novembre 2018

Palmarès Le Point des 25 livres de l'année

palmarès le point livres

Comme chaque année, Le Point révèle son palmarès des vingt-cinq livres de l'année, établi par un jury composé de Claude Arnaud, Jean-Paul Enthoven, Marc Lambron, Marie-Françoise Leclère, Sébastien Le Fol, François-Guillaume Lorrain, Thomas Mahler, Saïd Mahrane, Julie Malaure, Valérie Marin La Meslée, Christophe Ono-dit-Biot, Sophie Pujas, Michel Schneider, Albert Sebag et Laurent Theis.

Le voici:

  1. Le pouvoir, de Naomi Alderman, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Christine Barbaste (Calmann-Lévy)
  2. La seule histoire, de Julian Barnes, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Jean-Pierre Aoustin (Mercure de France)
  3. Arcadie, de Emmanuelle Bayamack-Tam (P.O.L)
  4. Les fureurs invisibles du cœur, de John Boyne, traduit de l’anglais (Irlande) par Sophie Aslanides (JC Lattès)
  5. Une histoire de la guerre, dirigé par Bruno Cabanes (Seuil)
  6. Ça raconte Sarah, de Pauline Delabroy-Allard (Minuit), Prix des Libraires de Nancy-Le Point
  7. La vraie vie, de Adeline Dieudonné (L’Iconoclaste)
  8. Manhattan Beach, de Jennifer Egan, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Aline Weill, (Robert Laffont)
  9. A son image, de Jérôme Ferrari (Actes Sud)
  10. Les leçons du pouvoir, de François Hollande (Stock)
  11. Autoportrait de Paris avec chat, de Dany Laferrière (Grasset)
  12. Le lambeau, de Philippe Lançon (Gallimard)
  13. Couleurs de l’incendie, de Pierre Lemaitre (Albin Michel)
  14. Les conspirateurs du silence, de Marylin Maeso (L’Observatoire)
  15. Pierre Laval, de Renaud Metlz (Perrin)
  16. Mais leurs yeux dardaient sur Dieu, de Zora Neale Hurston, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Sika Fakambi (Zulma)
  17. 21 leçons pour le XXIe siècle, de Yuval Noah Harari, traduit par Pierre-Emmanuel Dauzat (Albin Michel)
  18. Un hosanna sans fin, de Jean d’Ormesson (Héloïse d’Ormesson)
  19. Un problème avec la beauté, de Jean-Marc Parisis (Fayard)
  20. Le triomphe des Lumières, de Steven Pinker, traduit par Daniel Mirsky (Les Arènes)
  21. La maison Golden, de Salman Rushdie, traduit par Gérard Meudal (Actes Sud)
  22. L’Arabe du futur, tome 4, de Riad Sattouf (Allary)
  23. Piranhas, de Roberto Saviano, traduit de l’italien par Vincent Raynaud (Gallimard)
  24. Onzième roman, livre dix-huit, de Dag Solstad, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud (Notabilia)
  25. My Absolute Darling, de Gabriel Tallent, traduit de l’anglais (États-Unis) par Laura Derajinski (Gallmeister).
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24 novembre 2018

Un cimetière d’œuvres censurées créé par un artiste koweïtien pour dénoncer la censure

koweit cimetiere livres

Exit 'Les Frères Karamazov', de Fiodor Dostoïevski, 'Cent ans de solitude', de Gabriel Garcia Márquez, ou encore 'Notre-Dame de Paris', de Victor Hugo. Les autorités koweïtiennes ont interdit 948 ouvrages lors du festival international de littérature, qui se tient du 14 au 24 novembre à Koweït City. Pour dénoncer cette mesure, un artiste koweïtien, Mohammad Sharaf, a construit un cimetière où il a symboliquement enterré des dizaines de livres censurés. Tous les ouvrages exposés à la 43e édition du festival ont été préalablement examinés par une commission de censure, qui relève du ministère de l'Information. Cette commission examine les ouvrages à la lumière de la loi de 2006 sur "la presse et les publications" qui bannit toute publication portant atteinte à l'islam, à la justice et à la sécurité nationale.

"Je voulais concevoir une œuvre qui soit accessible à tous et non un objet destiné à être enfermé dans une galerie d’art. C’est pour cela que j’ai opté pour une installation en extérieur. J’ai donc fabriqué 200 stèles en bois, et j’ai inscrit dessus les titres de certains livres interdits. Je les ai placées dans un terrain vague non loin du parc des expositions où se tenait le salon du livre. Les stèles ont été enlevées par des agents de sécurité environ trois heures plus tard, au motif que je n’avais demandé aucune autorisation aux autorités pour utiliser cet espace. Reste que l’initiative a produit ses effets, puisque les images de l’installation ont été relayées sur les réseaux sociaux et ont été reprises par plusieurs médias. Donc, les gens ont beaucoup parlé de l’interdiction des livres au Koweït."

"Personne ne sait vraiment pourquoi ces livres sont interdits. Il n’y a pas de mécanisme clair concernant cette censure. Dans le lot des ouvrages bannis, vous trouvez des œuvres littéraires de renommée mondiale de Gabriel Garcia Márquez ou de Victor Hugo, des romans koweïtiens comme 'Les Souris', de Mama Hessa de Saoud Al-Sanoussi [NDLR : roman d’anticipation décrivant le Koweït de 2020 comme un pays déchiré par les conflits confessionnels], mais également des dictionnaires et des livres pour enfants [NDLR : La Petite Sirène notamment, dont le haut de bikini a été considéré comme provocateur]. "

Depuis 2013, la liste des ouvrages interdits par les autorités koweïtiennes ne cesse de s’allonger. En cinq ans, plus de 4 000 livres ont été bannis par le ministère de l’Information. Un mouvement qui s’explique par une influence grandissante des députés conservateurs au sein du Parlement. Pour autant, les militants et écrivains ne baissent pas les bras. En septembre dernier, trois manifestations ont été organisées pour protester contre la censure.

Source: France 24

15 novembre 2018

La maison d’Emile Zola dans la débâcle

maison zola

Les décors intérieurs de la demeure de l’écrivain du XIXe siècle ont été démolis par des promoteurs immobiliers, rapporte le Canard EnchainéLe Canard Enchainé daté du 14 novembre révèle que la maison d’Emile Zola, un hôtel particulier situé rue de Bruxelles dans le IXe arrondissement de Paris, a connu des travaux de rénovation à l’été 2018. Une partie des décors intérieurs de l’immeuble, et les restes de l’escalier en bois sculpté datant du XIXe siècle auraient été démolis. Les murs de l’entrée auraient subi le même sort. Le palmipède, qui dénonce un "massacre", attribue la responsabilité aux promoteurs immobiliers de La Foncière Atland et au fonds de pension néerlandais PGGM, co-propriétaires de la bâtisse. Cette "rénovation" visait à agrandir la "surface utile" du bâtiment afin de proposer à la location un espace de 1200 m² de "bureaux modernes et labélisés", d’après un communiqué des gestionnaires.

L’immeuble n’étant pas inscrit ou classé comme monument historique, la Ville de Paris et l’Etat ne disposaient d’aucun moyen de recours pour empêcher les travaux, précise le Canard Enchainé. Les travaux de démolition situés à l’intérieur de certains immeubles ne demandent plus le dépôt d’une demande de permis depuis quinze ans. La loi Urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 a étendu le principe de "droit à la reconstruction" afin de protèger les promoteurs cherchant à renouveler l’intérieur des bâtiments anciens.

Source: Livres Hebdo
26 octobre 2018

Souscription nationale pour sauver la maison de Pierre Loti à Rochefort

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Une souscription nationale a été lancée ce jeudi pour restaurer complètement la maison de Pierre Loti en Charente-Maritime, un joyau extravagant que le romancier qualifiait d'« oeuvre monde », a annoncé la Fondation du Patrimoine. 

Chambre arabe, salon turc, mosquée, salle gothique : à partir de 1877, Pierre Loti, écrivain-voyageur, avait transformé sa maison familiale en « oeuvre-monde », reflet de son amour pour l'Orient et de sa passion d'enfant pour les châteaux.  Propriété de la Ville de Rochefort depuis 1969, cette bâtisse à deux étages du XVIIe siècle est composée de seize pièces. En 2012, elle a fermé ses portes en raison de désordres architecturaux, de parasites, et d'un manque de stabilité thermique. Avant sa fermeture, cette maison était visitée annuellement par quelque 40 000 visiteurs.  L'auteur de « Pêcheur d'Islande » est partiellement responsable de la précarité de la bâtisse, qui accueillit autrefois le tout Paris dans un décor extravagant où l'ancien marin se mettait en scène pour des fêtes.

En transformant sa maison natale, Loti (de son vrai nom Julien Viaud) « l'avait fragilisée. Il avait joué les apprentis sorciers en architecture. Il avait abattu des plafonds, cassé des murs », selon Claude Stéfani, conservateur du patrimoine de cette ville de Charente-Maritime.

Elle a été choisie comme « projet emblématique » de la Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la mission pour le patrimoine en péril menée par Stéphane Bern. Le 14 juin, Emmanuel Macron s'y est rendu. Les devis pour sa réhabilitation s'élevaient à plus de 11 millions d'euros. La Ville de Rochefort ne pouvait y faire face. Le projet a été revu à la baisse, à 8 millions d'euros, a souligné la Fondation du Patrimoine. L'État, la Région et le Département se sont mobilisés à hauteur de 6 millions d'euros. La Fondation a mis en oeuvre plusieurs actions. Une souscription pour la restauration de la collection d'armes a été lancée.  Il reste 1,5 million d'euros à financer pour que cette maison soit sauvée et accueille à nouveau le public en 2022-2023, à l'occasion du centenaire de la mort (10 juin 1923) de l'écrivain. La Fondation du patrimoine et la Ville de Rochefort lancent une souscription nationale (sur le site www.fondation-patrimoine.org/49060) pour sauver la totalité de la maison, ses collections et son jardin. Cet appel aux dons s'adresse à tous, particuliers et entreprises.

Source: Ouest France

26 août 2018

Création d'une anglaise: les couvertures de livres peintes sur galets

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Ella Dickson (1997, Mathématiques et philosophie), diplômée d'Exeter, a eu l'idée brillante d'encourager les enfants à lire davantage et à visiter leur bibliothèque locale. Ella décore de petites roches avec des versions miniatures de couvertures de livres pour enfants très appréciés avant de les cacher dans et autour de sa bibliothèque locale à St Albans pour les trouver. Les petites œuvres d'art ont rencontré un énorme succès, les enfants et leurs parents cherchant à trouver les rochers cachés avant que quelqu'un d'autre ne les fasse - et, très souvent, ils les cachent après avoir pris une photo pour que quelqu'un puisse découvrir la joie de la découverte. ! Parmi les dessins qu'Ella a peints figurent les couvertures de livres de  The Hobbit  et  Northern Lights des exoniens JRR Tolkien (1911, Classics and English) et Philip Pullman (1965, anglais) respectivement. Parmi les autres, citons Harry Potter de JK Rowling et The Philosopher's Stone , James et The Giant Peach de Roald Dahl , et Swallows and Amazons d'Arthur Ransome . Après avoir peint les rochers, Ella les vernit, les cache et affiche un message sur Facebook pour informer les gens que la chasse est lancée.

Ella, professeur de mathématiques et mère de deux enfants, a eu l’idée de rejoindre un groupe Facebook local, St Albans Rocks UK, où des membres du public décorent des roches et les cachent dans la ville ou postent des photos de roches peintes.

Ella a déclaré: «J'essayais de penser à ce que je pouvais faire car je ne suis pas très artistique mais je peux copier l'art d'autres personnes. Et j'ai pensé aux couvertures de livres et à Harry Potter - puis je suis devenu un peu accro! Mes garçons les aiment et aiment l'idée que d'autres les trouvent.

«Je pensais les cacher à la bibliothèque lorsque je vivais à proximité et j'ai pensé que cela pourrait encourager quelques visites, ce qui ne serait pas une mauvaise chose! Les parents sur Facebook sont très enthousiastes. Les bibliothèques sont une ressource locale si importante pour tout le monde.

«Ça a vraiment décollé et les gens sont descendus dans leurs voitures pour les trouver dès que j'ai posté en ligne que je les ai cachés.

Pour voir plus des merveilleuses créations d'Ella, ainsi que des peintures de certaines des personnes qu'elle a inspirées, visitez  twitter.com/elladickson .

Source: Exeter College Oxford

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2 août 2018

Une bibliothèque du IIe siècle après J.-C découverte en Allemagne

bibliothèque cologne

Les murs ont été découverts pour la première fois en 2017, lors d’une excavation sur le terrain d’une église protestante au centre de la ville de Cologne, en Allemagne. Les archéologues savaient qu’ils étaient d’origine romaine, Cologne étant l’une des plus anciennes villes d’Allemagne, fondée par les Romains en 50 après J.-C. sous le nom de Colonia. Mais c’est la découverte de niches dans les murs, mesurant environ 80 cm sur 50 cm, qui a ensuite intrigué les chercheurs.  

« Il nous a fallu un certain temps pour comprendre de quoi il pouvait s’agir. Nous pouvions voir que les niches étaient trop petites pour porter des statues à l’intérieur et que cela correspondait plutôt à des armoires pour les rouleaux », déclare le Dr Dirk Schmitz du Musée romain-germanique de Cologne au Guardian. « Ces niches sont propres à ce type de bibliothèque, vous pouvez voir les mêmes dans la bibliothèque d’Éphèse. » 

 

Si nous ne pouvons pas établir le nombre exact de manuscrits que cette bibliothèque aurait pu contenir, il est certain que ce devait être un nombre colossal, « peut-être 20 000 » précise Schmitz. Le bâtiment aurait été légèrement plus petit que la célèbre bibliothèque d’Éphèse, construite en 117 apr. J.-C.. 

Pour le Docteur, cette découverte est tout simplement « incroyable », « spectaculaire ». Le bâtiment aurait été utilisé comme bibliothèque publique, confirme M. Schmitz. En effet, la bibliothèque enfouie se situait au centre de Cologne, sur la place du marché, ou près du forum. Elle a en effet été construite avec des matériaux très résistants, et des bâtiments aussi grands ne pouvaient être que des bâtiments publics. À l’avenir, les murs seront préservés et trois niches resteront visibles par le public dans la cave du centre communautaire de l’église protestante actuellement en construction.

 

Source: metropolitaine

1 août 2018

Des livres mis à disposition des usagers du tramway de Montpellier

momtpellier tram livres

Chacun peut prendre les ouvrages déposés par "Lire Entre Les Lignes". Vous en avez déjà peut-être aperçu en prenant le tramway : des livres sont mis à disposition dans les stations pour occuper les trajets. Cette initiative est l’œuvre du projet citoyen "Lire Entre les Lignes". Entrepris par deux habitants engagés à La République en Marche, le projet n’a pas mis longtemps à émerger.  Corinne Bombardier et Alexandre Moczulski expliquent que cette initiative a pour but de perpétrer le goût de la lecture et de la rendre accessible à tous. Le principe est simple : chacun peut donner ses livres au projet afin qu’ils soient redistribués. Il s’agit de donner une seconde vie à ces ouvrages. "On a tous des livres que nous n’utilisons plus, les gens peuvent donc les mettre à disposition des autres", détaille Corinne Bombardier.

Les deux initiateurs l’assurent, leur affiliation politique ne joue pas sur leur projet. Selon eux, le comité d’En Marche leur permet surtout de faciliter la communication sur le projet grâce aux moyens dont dispose le parti. "Nous sommes conscients que la frontière entre notre engagement et notre projet citoyen peut-être difficile à comprendre pour certaines personnes. Mais il n’y a pas d’arrière-pensées politiques", assure Alexandre Moczulski à Midi LibreLes deux protagonistes ont expliqué qu’ils souhaitent, à long terme, que le projet s’auto-gère. En d’autres termes, si l’initiative fonctionne correctement, alors les livres se partageront et circuleront librement. Sans nécessiter, pour eux d’intervenir.

30 juillet 2018

Des bancs-livres à Pont-l’Évêque

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Banc livres 1Pour la 1ère fois en France, une exposition inédite prend place à Pont-l’Évêque pour faire (re) découvrir à toutes les générations le plaisir et le goût de la Lecture. C’est l’histoire incroyable d’une rencontre entre un auteur, un artiste et un banc …

« Les Livres à deux Places » sont des sculptures de bancs en forme de livres ouverts, peints par des artistes sur le thème d’œuvres d’écrivains français.
Les bancs sont vendus aux enchères à l’issue de l’exposition au profit de l’association « Lire et faire lire ».

En devenant de véritables objets culturels, ces bancs sont destinés à mettre à l’honneur le patrimoine littéraire français. La ville de Pont-l’Évêque s’associe à l’Agence Haute Tension Communication, détentrice de la licence exclusive « Books about Town », pour la réalisation et la mise « en œuvre » de cette exposition.

Ce concept, né en Grande Bretagne, a connu un grand succès à Londres et maintenant en Australie… au tour de Pont-l’Évêque maintenant !!!

23 juillet 2018

Des salles de lecture dans le magasin Ikea de Wembley

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Se situuant dans le magasin IKEA de Wembley  à Londres, les salles de lectures offriront aux visiteurs l'opportunité unique de venir découvrir les meilleures œuvres de fiction du Royaume-Uni dans les environnements les plus relaxants. Les visiteurs pouonnt  lire un exemplaires  d'un livre de la liste du Man Booker Prize 2018  pendant une heure. S'ils ne l'ont pas ternimé, ils  pouront également emporter avec eux et se détendre dans un merveilleux état d'évasion dans leur propre salon confortable et personnel.

Ces salles de lecture ovriont le 31 juillet à 10 heures et le 5août à 17h.    Donc, si vous voulez vous éloigner de l'agitation du monde extérieur, alors réservez votre emplacement gratuit aujourd'hui en cliquant ici.

 

11 juillet 2018

Le plus vieil extrait de l'Odyssée découvert en Grèce

odysée tablette

Une tablette antique gravée de 13 vers d'une rhapsodie de L'Odyssée a été découverte à Olympie, en Grèce, a annoncé mardi 10 juillet le ministère grec de la Culture. Selon les premières estimations des archéologues, la tablette, en terre cuite, date du IIIe siècle après Jésus Christ, pendant l'époque romaine, a précisé le ministère dans un communiqué. "Si cette datation est confirmée, la tablette pourrait être la plus ancienne trace écrite de l'œuvre d'Homère découverte" en Grèce.

L'extrait est tiré du chant 14, qui décrit le retour d'Ulysse sur son île d'Ithaque et sa rencontre avec son porcher, Eumaios, qui le croit mort. La plaquette a été découverte lors de fouilles de surface menées par les services archéologiques grecs en coopération avec l'Institut allemand d'archéologie autour des vestiges du temple de Zeus sur le site du berceau des Jeux olympiques, dans l'ouest du Péloponnèse, a précisé le ministère.

D'abord transmise oralement, l'épopée attribuée à Homère, qui aurait composé L'Iliade et L'Odyssée vers la fin du VIIIème siècle avant J.-C., a ensuite été transcrite avant l'ère chrétienne sur des rouleaux, dont seuls quelques fragments ont jusque-là été découverts en Egypte.

Source: Franceinfo

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