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10 mai 2017

Financement de dix bibliothèques en Algérie par les Emirats Arabes Unis

Bibliothèques Algérie

Dix nouvelles bibliothèques financées par les Émirats arabes unis seront inaugurées en Algérie, rapporte, ce mardi 9 mai, le journal gouvernementale émirati The National. Elles porteront toutes le nom de l’Algérienne Fatima Gholam. Cette annonce intervient après le décès de l’adolescente de 17 ans dans un accident de voiture alors qu’elle se dirigeait vers Alger pour les épreuves nationales de qualification au concours international de lecture « Arab Reading Challenge », organisé à Dubaï.

La première bibliothèque sera ouverte à Adrar et disposera de 3000 livres destinés aux 545 élèves du lycée Belkin II. Selon The National, « les livres seront envoyés à l’école en coordination avec le ministère algérien de l’Éducation et la fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum, qui organise l’ARC ».

Plusieurs milliers de livres seront envoyés à chacune des bibliothèques selon leur capacité et le nombre d’étudiants qui pourront en bénéficier et ce afin d’améliorer les connaissances des étudiants algériens et les encourager à participer à l’ARC, précise la même source.

Source: TSA

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9 mai 2017

Les premières "Nuits de l'aventure" célébrées cette semaine en France

nuit de l'aventure

Une nuit entière à parler aventure avec de grands écrivains-voyageurs tels Yann Queffélec, Sylvain Tesson ou Catherine Poulain: c'est le concept des "Nuits de l'aventure". Lors de cette nuit aura lieu le tirage des gagnants du Jeu-Concours permettant de passer trois jours sur la Boudeuse, le trois-mâts de l’écrivain voyageur Patrice Franceschi.

Cet évènement aura d'abord lieu cette nuit à Bordeaux (Gironde). Il est organisé par la librairie Mollat dès 19h deux débats autour notamment des auteurs Yann Queffélec et Catherine Poulain mais aussi Patrice Franceschi, directeur de la collection Points Aventure à l'initiative de ces Nuits de l'aventure.  Vous pourez aussi voir le film Au Vent de la Guyane tourné par Patrice Franceschi et Valérie Labadie.

Rendez-vous vendredi 12 mai à partir de 19h à la Fête du livre de Hyères(Var). Vous pourrez participer à  un atelier d'écriture avec l'auteur Sylvain Tesson.  Il y aura aussi une conférence et la difusion du film "6 mois au Baïkal"  tourné par Sylvain Tesson (pour découvrir le reste du programe de cet événement cliquez ici). 

7 mai 2017

La bibliothèque investit pour ses lecteurs malvoyants et malentendants

Marly le roi handicap

« Tout ce qui nous permet de penser que l’on fait comme les autres constitue une aide ». Colette, 73 ans, malvoyante depuis quatre ans, est l’une des bénéficiaires du nouveau dispositif mis en place par la bibliothèque de Marly-le-Roi (Yvelines). L’établissement vient de s’équiper d’un panel d’outils destinés au public en situation de handicap. Une boucle magnétique pour les malentendants pour assurer une meilleure qualité d’écoute des livres audio en isolant du bruit, 150 livres en gros caractères, une centaine de CD au format Daisy (pour Digital accessible information system) et deux appareils de lecture à utiliser sur place ou à emprunter sont disponibles gratuitement.

L’initiative a été impulsée par le département, dans le cadre de son appel à projet « Culture et accessibilité ». Cet équipement a nécessité un investissement de 18 000 €, financé à hauteur de 30 % par le département. La bibliothèque de Marly travaille en collaboration avec l’association Valentin-Haüy, qui œuvre pour l’accès à la culture des malvoyants, et huit autres bibliothèques du secteur : Le Vésinet, Le Port-Marly, Louveciennes, Le Pecq, Chatou, l’Etang-la-Ville, Mareil-Marly et Chambourcy. « L’idée est de faire tourner le fonds, ce qui permet aux petites bibliothèques de bénéficier du soutien des plus grosses », détaille Laurent Matos, directeur de l’établissement.

« Je ne peux même plus lire les livres en gros caractères, explique Colette, la lectrice malvoyante. Il me reste les livres audio. Le format Daisy offre un avantage énorme : il permet de placer un marque-page, de reprendre la lecture au mot près, là où nous nous sommes arrêtés. » Pour cette lectrice assidue, la démarche de la bibliothèque est « plus que nécessaire ». « Il faut sortir les handicapés de leurs abysses. Ces outils y contribuent. Le handicap de l’âge s’ajoute souvent au handicap tout court : les personnes âgées ne sont pas forcément à l’aise avec les nouvelles technologies. Ici, elles peuvent être accompagnées. C’est rassembleur et solidaire ».

Le projet de la bibliothèque de Marly comporte aussi un volet « inclusion sociale », en partenariat avec l’association de soutien aux travailleurs immigrés (Asti) et la Croix-Rouge. Des ateliers d’écriture et un roman-photo sont en cours d’élaboration.

Source: Le Parisien

6 mai 2017

Réviser ses examens grâce aux bibliothèques toulousaines

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La période des examens approche pour les collégiens et les lycéens de toute la France. Afin de les aider à passer ce cap plus sereinement, le réseau de la Bibliothèque de Toulouse met en place depuis quelques années un dispositif d’aide à la révision du baccalauréat et du brevet. Via l’action #Revisenbib, elle propose ainsi de la documentation, des ateliers, des cours et exercices en ligne, de l’accompagnement et aménage même ses espaces pour que les lycéens et les collégiens viennent réviser au calme, seul ou en groupe, dans des conditions optimales. 

Située rue du Périgord, à deux pas du Capitole, la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine organise mercredi 10 mai un atelier “S’organiser pour passer un exam”, de 16h à 17h30, avec les étudiants bénévoles de l’Afev (Inscription au 05 62 27 66 66). Sur rendez-vous (au 05 62 27 66 66), il est aussi possible de bénéficier d’ateliers de 30 minutes “Le Bac à la fin de l’année ?”. Le support de soutien scolaire en ligne Maxicours aidera à réviser autrement, grâce à des cours et des fiches synthétiques, quizz, annales, méthodologie… ! Notez que du 15 au 22 juin, la bibliothèque offre le goûter de 16h à 18h, met à disposition des collections et tables dédiées et distribue des bouchons d’oreilles.  L’arche Marengo accueille également les ateliers découverte de Maxicours (lire ci-dessus ; sur rendez-vous au 05 61 27 45 24). Les mercredis 10 et 17 mai, à 14h, l’Afev animera des ateliers de révision pour le brevet. Inscription au 05 61 27 45 24, sur le pôle Intermezzo ou par e-mail. La médiathèque permet également d’emprunter des livres et CD dédiés à la préparation de l’option musique du bac, au pôle Musique (3e étage). Pour réviser dans le calme, elle distribue enfin des bouchons d’oreilles.  Dans le quartier du Mirail, rendez-vous à la Médiathèque Grand M samedi 13 mai de 14 h à 17 h pour un atelier “Argumenter autour de l’actualité”. L’association Saisissez Votre chance ! exercera à l’expression orale grâce à un débat à partir d’un article de presse. Dimanche 14 mai, de 14 h à 17 h, un atelier “La méthodologie par l’humour” enseignera comment apprendre en s’amusant, toujours grâce à l’association Saisissez Votre chance ! Enfin, un quiz Maxicours testera les connaissances des jeunes lors d’un tournoi par équipe avant les examens. C’est le mercredi 17 mai à 15 h 30 (inscription au 05 81 91 79 40).

Enfin, pour les plus connectés, le site internet de la Bibliothèque de Toulouse propose des centaines de ressources, cours et exercices en ligne permettant d’apprendre une langue ou un logiciel, pour se perfectionner en français, en informatique, mathématiques, avoir du soutien scolaire, découvrir le numérique… Par exemple, Maxicours anime du soutien scolaire en ligne, Orthodidacte permet d’améliorer son expression écrite, la Khan Academy enseigne les mathématiques et Afterclass offre des cours et exercices de la 6e à la terminale.

Source: Actu Côté Toulouse

5 mai 2017

Québec : le bilan 2016 du prêt numérique en bibliothèque

prêt livre numérique quebec

Le prêt numérique en bibliothèque poursuit une progression importante au Québec. Publication hier des résultats de BiblioPresto qui gère la plate-forme Pretnumerique.ca. Ce sont désormais 134 réseaux regroupant près d'un millier de bibliothèques à travers le Québec et le New-Brunswick. Au Québec, 94% de la population est desservie par une bibliothèque proposant le service de prêt numérique.  14457666  documents numériques  ont été emprunté soit une moyenne de 3950 prêts par jour.  70% de ses document sont empruntés par des adultes.

Les bibliothèques ont acquis  499855 livres numériques  ce qui représente  15% des collections pour un montant 8045475$. Parmi ceux-ci 68% sont des livres  québecois dont  97%  sont en langue enfrançais.    Albin Michel a vendu 12000 livres aux bibliothèques  sur les 177912 livres vendus en 2016.

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4 mai 2017

Week-end de lectures, de débats et de partage solidaire au Panthéon

bibliothèque panthéon

Les samedi 20 et dimanche 21 mai, Bibliothèques Sans Frontières et le Centre des monuments nationaux vous invitent à un événement inédit :LA GRANDE BIBLIOTHÈQUE DU PANTHÉON. Sous le regard des Grands Hommes, nous célébrerons l’accès de tous, en particulier des plus fragiles, à la lecture, à l’information et à la culture sous toutes ses formes.L’entrée du monument sera gratuite pour toute personne faisant le don d’un ou plusieurs livres, qui contribueront à la création de bibliothèques dans les hôtels et centres sociaux du Samu social en région parisienne.

Le samedi de 18h à 20h aura lieu un forum autour de la culture accueillera Fatou Diome, Abd Al Mali Geneviève Brisac, Agnès Desarthe, Christophe Deloire, Patrick Weil, Michel Deguy, Eric Pliez. Tout au long du week-end, vous pourrez également découvrir l’Ideas Box, notre médiathèque en kit, qui sera déployée à l’intérieur du Panthéon. Le public et particulièrement les enfants pourront y participer à des animations culturelles et ludiques.

3 mai 2017

Clermontois : bibliothèques cherchent lecteurs désespérément

Clermond Bibliothèque

6,7 %. C’est le taux de personnes qui résident dans la communauté de communes du Clermontois et qui sont inscrites dans l’une des bibliothèques du secteur. Soit environ 2 500 personnes parmi les 38 280 habitants. Ce chiffre est le résultat d’une étude qui vient d’être présentée aux maires des 19 communes. La situation est ainsi jugée alarmante pour le centre de l’Oise, qui pourrait atteindre les 55 000 habitants d’ici à vingt ans. « Dans des territoires équivalents, la norme se situe à 11 %. Le chiffre monte à 25 % dans les meilleurs cas », constate l’un des membres du cabinet ayant réalisé l’étude. Les préconisations pour inverser la tendance seront rendues au mois de juin. Isabelle Moreau, directrice de la bibliothèque de Clermont, ne nie pas ce triste bilan. « Nos bibliothèques ne sont pas adaptées au public ni aux besoins, reconnaît-elle en pensant à son lieu de travail situé au premier étage de la mairie. Nous ne proposons pas d’accès à la musique, n’avons pas d’espace de travail… » Le Clermontois possède pourtant huit bibliothèques. Quatre nouvelles sont d’ailleurs en projet ou en réflexion.

Et la dynamique n’est pas positive. Sur les trois dernières années, la bibliothèque de Clermont a perdu près de 140 inscrits. Une diminution importante ainsi qu’une « surreprésentation des enfants parmi les adhérents et une présence particulièrement faible des 30-60 ans », selon l’étude. Seules 4 000 personnes du territoire ont pu être touchées « grâce à des partenariats ou actions culturelles ». Isabelle Moreau propose d’organiser « plus d’expositions, des rencontres, lancer une campagne de pub pour désacraliser ces lieux ».

Et la gratuité ? « Pourquoi pas », songe la responsable. « 40 € pour l’abonnement à l’année, c’est un peu cher », admet Sophie, inscrite à la bibliothèque de Clermont. Même s’il y a aussi de nombreux autres points à revoir, appuie celle qui s’agace d’en voir certains s’installer dans les escaliers pour bouquiner… L’étude n’en dit pas moins, et pointe des incohérences : aucune médiathèque moderne et attractive, pas de coordination entre les structures, horaires restreints et peu adaptés, politique tarifaire dissuasive, offre numérique réduite… Du côté des élus, une prise de conscience aurait eu lieu. « Il va falloir recruter et débloquer des budgets », prévoit Lionel Ollivier, président de l’intercommunalité. « Il faut attirer les jeunes avec autre chose que des livres, observe Laurent, 49 ans, habitant de Neuilly-sous-Clermont. Je ne les fréquente plus, j’ai une liseuse numérique à la maison. »

Source: Le Parisien

29 avril 2017

Des contes à partager en famille

conte langues entrangères

Ils s’avancent plus ou moins timidement. Seuls, à deux, trois, ou plus, ils font face à une centaine de camarades rassemblés dans la salle d’activités de l’école Michel-Colucci de Metz (Moselle). Ils sont Turcs, Roumains, Arméniens, Maliens… et se présentent dans leur langue natale. Un préambule émouvant à l’inauguration d’un beau projet pour l’établissement : le sac à histoires.

« Il nous a été proposé par Catherine Bertolotti, chargée de mission au Casnav (Centre académique pour la scolarisation des enfants allophones issus de familles itinérantes et de voyageurs), et sa pertinence nous a immédiatement paru évidente », indique Agnès Pierre, la directrice. « Nous sommes une école un peu particulière. Nous recevons un flux incessant d’enfants qui vont et viennent. De toutes les nationalités. De toutes les cultures. Chacun avec sa personnalité. Et nous sommes chaque jour face à un défi : transmettre les richesses de la France, sans renier les différences. »

Les enseignants ont choisi quatre albums de littérature jeunesse : Les trois brigands de Tomi Ungerer pour les CP, La brouille de Claude Boujon pour les CE1 et CE2, L’ogre, le loup, la petite fille et le gâteau de Philippe Corentin pour les CM1, et Le voyage d’Oregon de Louis Joos pour les CM2. L’objectif était de les faire traduire dans toutes les langues parlées par les enfants de l’école. « Cela n’a pas été évident, raconte Agnès Pierre. Demander aux parents était compliqué, car la plupart ne maîtrisent pas assez bien le français pour proposer une traduction fidèle des textes. Alors nous avons tous activé nos réseaux : familles, amis, connaissances… Ce travail réalisé, les pères et les mères se sont prêtés avec joie à l’enregistrement audio des contes (téléchargeable sur le site des Rep +, NDLR) ». Ainsi, les livres peuvent être lus et/ou écoutés. « Et nous avons réalisé quatre jeux de société en lien avec les histoires. »

Une rotation va être planifiée, afin que chaque élève puisse repartir chez lui régulièrement avec un sac à histoires. Puis le troquer pour un autre. « Nous souhaitons ainsi proposer aux familles de se retrouver autour d’un livre, d’un jeu », indique Agnès Pierre. « C’est un éveil aux langues aussi intéressant pour les enfants francophones natifs, qu’allophones, ajoute Catherine Bertolotti. Nous savons que plus ils sont confrontés tôt à différentes sonorités, mieux ils apprennent les langues. Et il est bon de rendre explicite que les objets, les actions peuvent être nommés différemment. »

Jusqu’à la fin de l’année scolaire, les livres vont voyager entre l’école et les familles. Ils continueront à la rentrée. « Nous pourrions imaginer ajouter un album, ou une ou deux traductions supplémentaires, nous verrons », indique Agnès Pierre. « Le sac à histoires pourrait être proposé à d’autres écoles de Metz, comme Jean-Moulin, La Seille, ou à Borny », note Danielle Bori, adjointe au maire de Metz en charge de l’éducation. Car on ne copie que les bonnes idées…

Souce:  Le Républicain Lorrain

28 avril 2017

Emploi : les bibliothécaires adoptent le job-dating

Job-dating

Cette année, au congrès de l’Association des bibliothécaires de France (ABF), prévu du 15 au 17 juin, à Paris, certains viendront non seulement écouter les débats mais aussi chercher du travail, ou une nouvelle opportunité professionnelle. En effet, l’ABF organisera le 15 juin un job-dating.   Pendant 1h15, candidats et recruteurs pourront discuter chacun pendant une dizaine de minutes. « Nous avons pris cette décision car il nous remonte régulièrement des remarques d’adhérents, qui nous demandent pourquoi nous n’avons pas de bourse à l’emploi », explique Xavier Galaup, président de l’ABF.

Quant aux recruteurs (directeurs d’équipement de lecture publique, DRH, DGS), l’ABF leur fait valoir sur son site l’efficacité de la formule, qui sera «  une opportunité de faire une première rencontre rapide afin de sélectionner des candidats en vue d’un deuxième entretien plus long. »

Pour ce qui est des emplois, la palette est ouverte : poste statutaire ou non, en bibliothèque municipale, ou intercommunale, en bibliothèque départementale, universitaire, associative.  Pour des raisons pratiques d’organisation, candidats et employeurs avaient jusqu’au 31 mars pour s’inscrire sur le site de l’ABF. « Nous avons enregistré les inscriptions de 180 candidats et de 5 employeurs, dont certains proposent plusieurs postes », détaille Xavier Galaup, qui se dit satisfait du résultat pour une première expérience.

« La liste des participants restera strictement confidentielle à des fins d’organisation et ne sera pas divulguée sans votre accord », précisent les organisateurs de ce rendez-vous sur le site web de l’ABF. De même, avant son échange direct avec le candidat, le recruteur ne connaîtra pas son CV. « Nous tenions à ce que des candidats qui auraient pu d’emblée être écartés pour telle ou telle raison, aient toutes leurs chances de faire valoir leur candidature », insiste Xavier Galaup.

Source: La Gazette des communes

27 avril 2017

BD: Le Festival attaque les collectivités devant la justice

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La cocotte bouillonne depuis plusieurs mois et, cette fois, la soupape est sur le point de sauter. Le tribunal administratif de Poitiers confirme: il vient d’être saisi par le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Plusieurs recours ont été déposés par la société 9eArt+, organisatrice de l’événement, et l’Association historique du festival, contre les collectivités locales. Sont poursuivies successivement: la Ville d’Angoulême, GrandAngoulême, le Département de la Charente et la Région Nouvelle-Aquitaine.  Les requêtes des plaignants sont toutes semblables: elles réclament l’annulation des délibérations prises ces dernières semaines par chaque collectivité lors des conseils et assemblées plénières par lesquelles elles décident d’adhérer à l’Association pour le développement de la bande dessinée à Angoulême. Cette association, présidée par Bruno Racine et créée à l’initiative du ministère de la Culture au terme de longs débats consécutifs aux crises qui ont agité le festival, a vu le jour pour, selon les mots employés dans les rapports, «assurer une meilleure coordination et implication des partenaires dans les orientations importantes du festival et dans l’utilisation des moyens financiers qui lui sont alloués».

Ce que le Festival conteste, ce n’est pas l’adhésion en tant que telle, mais les termes utilisés dans les délibérations. La nouvelle association y est notamment présentée comme un «outil durable de gouvernance» .

«Inacceptable», pour Delphine Groux, la présidente de l’association historique, soucieuse de rappeler qu’elle seule est «propriétaire» du festival. Sur la même ligne que 9eArt+ , elle décèle dans les termes employés une volonté d’ingérence des financeurs et redoute une mise à mal de «l’indépendance éditoriale» de l’événement. «Nous ne voulons pas d’une structure parasitaire susceptible de nous faire une concurrence déloyale», craint-elle.

Le ministère de la Culture et Bruno Racine ont beau clamer qu’il ne sera «jamais» question d’interférer dans les choix éditoriaux, les piliers du festival ne sont pas convaincus.

«Toutes les ambiguïtés ne sont pas levées. Et c’est bien là le sens de nos requêtes devant la justice», poursuit Delphine Groux. Avec ces procédures, nous nous mettons sous protection de la justice pour faire valoir nos droits».

Un moyen de pression? Elle s’en défend. «C’est une question de droit.» Si festival n’a pas souhaité attendre avant de porter plainte, c’est parce que la loi prévoit qu’au-delà de deux mois, il n’est plus possible de contester des délibérations. «C’est une étape. Il y en aura d’autres.»

Qu’en pensent les collectivités poursuivies? «Pas de commentaire», répond la mairie d’Angoulême «saisie de rien» sur le sujet. «Ils portent plainte? Et bien qu’ils le fassent», balaie Jean-François Dauré, le président de GrandAngoulême, 

Qu’en pensent les collectivités poursuivies? «Pas de commentaire», répond la mairie d’Angoulême «saisie de rien» sur le sujet. «Ils portent plainte? Et bien qu’ils le fassent», balaie Jean-François Dauré, le président de GrandAngoulême, qui découvre lui aussi les procédures engagées.

L’élu en reste persuadé: il était nécessaire de porter l’Association pour le développement de la bande dessinée sur les fonds baptismaux. «Parce que le Festival de la BD suscite des convoitises et qu’il faut tout faire pour qu’il s’ancre sur le territoire pour les 40 prochaines années.»

Source: Charente Libre

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