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15 avril 2017

Une appli pour améliorer votre maitrise des langues étrangères en lisant des BD

lingozing

Apprendre des listes de verbes irréguliers est indispensable… mais pas très marrant. D’où l’idée de Kyra Pahlen, fondatrice de l’appli LingoZING! : vous permettre d’améliorer votre niveau d’anglais (ou d’espagnol, ou d’autres langues étrangères) de façon ludique. Comment ? En lisant des BD et des comics ! Tout l’intérêt de l’appli réside dans les fonctionnalités proposées. À votre première utilisation, elles vous sont présentées de manière très simple et intuitive. Vous pouvez bien sûr simplement lire l’album à votre rythme dans la langue choisie : un bouton vous permet de passer quand vous le souhaitez de la version française à la version étrangère. Mais vous pouvez aussi mettre votre doigt sur une bulle pour entendre une voix lire le texte. Chaque personnage, y compris le narrateur, est doublé par un acteur professionnel. Vous pouvez aussi écouter l'intégralité de l'album : des effets de zoom sur les vignettes vous permettent de suivre la progression de la lecture. Appuyez sur une bulle : s’affiche alors le texte en VO, dans une barre des tâches en bas de l’écran, ainsi que sa traduction en VF. En maintenant quelques secondes votre doigt sur le texte d’un phylactère, vous sauvegardez les mots de vocabulaire dans un “bloc-notes” accessible depuis l’onglet “Mon compte”. utre possibilité offerte par la barre des tâches : réécouter le texte de la bulle, soit à la vitesse normale en appuyant sur “Replay”, soit à vitesse réduite en cliquant sur “Lent”, histoire de mieux entendre les intonations. Enfin, un petit micro rouge complète ces outils… et là, c’est à vous de jouer ! L’appli vous permet en effet de vous enregistrer, puis de vous réécouter en comparant avec l’enregistrement de la voix off. Une manière d’améliorer peu à peu votre prononciation ! Si vous êtes fier de votre accent ou de vos progrès, vous pouvez même partager votre enregistrement sur les réseaux sociaux. Les langues disponibles au lancement de l’appli, le 31 mars 2017, sont l’anglais, l’espagnol, le portugais brésilien et le français. Suivront le mandarin, l’arabe, l’allemand, le japonais, l’italien…  Même chose du côté des titres du catalogue : une première base contient une trentaine d’albums et comics ("Le Chat", "Largo Winch", "Silex and the City", "Cédric", "Les Profs", "Dracula : la compagnie des monstres"…), à laquelle s’ajoutera une nouveauté par semaine. Les mangas complèteront l’offre début 2018. Elle est disponible sur Google Play et sur l'Appstore.

Source: L'Etudiant

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14 avril 2017

À La Flèche, une antenne locale pour aider les jeunes auteurs

créateur Raje

Après la première publication de ses poèmes, Clément Fournet a été contacté par plusieurs auteurs souhaitant autoéditer leurs textes. En février, il a décidé de créer l'association RAJE (Regroupement actif de jeunes écrivains) afin de les aider dans ce processus.

« Nous proposons une aide gratuite à partir de l'écriture, jusqu'à la publication, explique Théo Cornuel, lycéen à d'Estournelles et président du regroupement local de La Flèche (Sarthe). Nous relisons les textes, nous assurons une formation sur une plate-forme en ligne qui permet l'autoédition, et nous proposons notre aide pour gérer la communication autour de l'oeuvre. »

RAJE veut également réunir autour de la littérature en organisant des ateliers d'écriture et des rencontres-débats. « Nous aurions besoin d'un local une fois par semaine pour nos activités : nous attendons une réponse de la mairie. Si celle de La Flèche refuse, nous avons un plan B à Crosmières. »

À La Flèche (Sarthe), l'association compte quatre membres du bureau et sept bénévoles.

Source: Ouest France

13 avril 2017

Thomas Pesquet révèle les noms des jeunes lauréats de son concours d'écriture

thomas pesquet résultat concoursL'astronaute, président du jury de ce concours consacré à la figure du Petit Prince, a retenu les textes d'un adolescent de 13 ans et d'une jeune femme de 24 ans. Ce sont ses deux "coups de coeur". L'astronaute français Thomas Pesquet a désigné ce mercredi, depuis la Station spatiale internationale (ISS), les lauréats de son concours d'écriture autour du livre Le Petit Prince (pour en savoir plus sur ce concours lisez l'article suivant en cliquantici

"Je tiens à féliciter vivement Paul-Louis et Manon pour leur imagination", a-t-il annoncé dans une vidéo où il révèle les gagnants de ce concours en langue fançaise lancé en janvier. Plus de 8000 "jeunes écrivains en herbe" âgés de moins de 25 ans et venant de 78 pays différents ont répondu à l'invitation de l'astronaute d'emmener "le Petit Prince sur une nouvelle planète, où il fera à nouveau une surprenante rencontre". 

Paul-Louis Drouffe, 13 ans, le coup de coeur de Thomas Pesquet, en catégorie internationale, réside à Hong Kong. "Son texte décrit avec beaucoup de sensibilité la rencontre entre le Petit Prince et un grand jardinier cultivateur d'étoiles", explique l'astronaute filmé en micropesanteur; La planète imaginée par Paul-Louis est "recouverte d'arbres fruitiers odorants et de gazons et de fleurs parfumées". Son jardinier a "une tête en forme de poire, un nez en pomme de terre, des oreilles en brocoli et une bouche en tomate cerise". 

Manon Tendil, 24 ans, récompensée dans la catégorie France, habite Strasbourg. "Dans son texte, le Petit Prince rencontre un larmoyeur, dont le travail consiste à s'occuper des chagrins du monde", explique Thomas Pesquet pour qui "il se dégage de ce texte une profonde poésie, entre mélancolie et espoir". 

"Nos chagrins nous appartiennent. Je les garde jusqu'à ce que leurs propriétaires soient capables de vivre avec eux", explique ce "larmoyeur".  

Un jury présidé par l'astronaute et composé de personnalités de l'aérospatiale, de la culture scientifique et de la littérature avait au préalable pré-sélectionné dix textes (cinq soumis depuis la France, cinq autres depuis le reste du monde), parmi lesquels Thomas Pesquet a choisi les deux lauréats. Intitulé "Faites voyager vos histoires dans l'espace", le concours était organisé par l'ESA, la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse, le Labo des histoires, la Cité de l'Espace et l'Institut français.   

Source: L'Express

12 avril 2017

Le métier d’écrivain : Dévoilement du lauréat

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Les Bibliothèques de Laval  (Québec) sont heureuses de dévoiler le lauréat du concours Le métier d’écrivain, qui se mérite une résidence de création littéraire et de médiation du livre et de la lecture dans les bibliothèques de Laval et hors les murs. Le lauréat de cette année est un duo composé de Mme Lou Beauchesne, auteure et illustratrice jeunesse, et de Mme Julie Hétu, auteure de romans adultes. Le duo remporte ainsi une bourse de 10 000 $ afin de poursuivre leur travail de création tout en échangeant avec le public.  Du 17 juin au 26 août 2017, les lauréates animeront des ateliers pour les jeunes dans les bibliothèques Émile-Nelligan et Germaine-Guèvremont de même que dans plusieurs organismes jeunesse lavallois. Elles animeront également à plusieurs occasions des activités dans les parcs de Laval et seront accompagnées par la Bibliomobile.
 
« Ce projet atteint plusieurs objectifs, tous axés sur la jeunesse lavalloise. Non seulement il vise à favoriser l’accessibilité à la culture sous toutes ses formes mais, également, il sensibilise les jeunes issus de milieux socioéconomiques défavorisés au plaisir de lire.  De plus, il permet à ces auteures professionnelles de poursuivre leur travail de création et de développer davantage leur lectorat », a souligné Raynald Adams, conseiller municipal de Renaud et membre du comité exécutif.
 
Les lauréates ont été sélectionnées par un jury composé de cinq professionnels du domaine littéraire. Elles se sont démarquées grâce au respect des différents critères d’admissibilité, mais également grâce à la qualité du dossier de candidature, à leurs compétences littéraires, à leur expérience en animation de même que grâce à l’originalité de l’offre de projet.

Source:  L'Echo de Laval 

4 avril 2017

48 heures BD : un marathon du neuvième art qui a bon cœur

sélection 48h de la BD

Le plus grand rassemblement de France dédié au neuvième art se lance ce week-end autour de nombreux ateliers et activités. L'occasion de se procurer douze albums à 1 euro chacun afin de soutenir l'association «Coucou nous voilou» et de promouvoir la bande dessinée en France. La Guerre des LulusJustice LeagueDad et neuf autres albums de bande dessinée seront disponibles ces 7 et 8 avril, au prix d'un euro chacun, lors des 48H BD. La manifestation se déroule dans près de 1500 librairies à travers toute la France et la Belgique.

«Le but c'est de rendre la bande dessinée plus accessible», explique Moïse Kissous, initiateur et patron de cet événement, au Figaro. «Nous avons choisi douze histoires qui ont le potentiel de plaire à tout le monde. En France, on a un grand nombre d'auteurs qui méritent d'être lus. Les 48H BD, c'est l'occasion de les rencontrer et de partager avec eux. Des ateliers seront organisés et animés par des dessinateurs dans certaines librairies» (on peut retrouver la liste sur le site officiel grâce à une carte interactive de la manifestation).Les albums seront également disponibles en téléchargement sur la plateforme Izneo pour 99 centimes.  48H BD a aussi une démarche caritative. À travers l'association «Coucou nous voilou», à laquelle sera reversée une partie des profits pour financer des «Abracadabox». Soit des boîtiers cache-poches de perfusion pour les enfants hospitalisés. Les héros et personnages des bandes dessinées figureront sur ces étuis pour réconforter et rassurer les jeunes malades, notamment lors des séances de chimiothérapie. De leur côté, les éditeurs participant aux 48H BD offriront 1000 albums pour les bibliothèques des services hospitaliers. Les bénéfices engendrés par cette manifestation permettront dans un second temps de promouvoir le neuvième art dans les lycées, collèges et les bibliothèques en offrant 50.000 albums. 

Alfred, parrain de cette cinquième édition et auteur de Come Prima, s'est dit ravi d'y participer. L'auteur et dessinateur a réalisé l'affiche. «J'ai essayé de répondre aux attentes. De rester fidèle à l'esprit de l'événement», assure-t-il. Père d'une petite fille qu'il a représentée à ses côtés sur le dessin (la mousquetaire et le cow-boy), la préférence de l'auteur pour un des albums de la sélection des 48 h de la BD s'est faite tout naturellement: «Si je devais retenir une bande dessinée parmi toutes celles proposées lors de ce week-end, je choisirai Dad de Nob. C'est quelque chose que toute la famille peut lire, on se partage les albums avec ma femme et ma fille».

L'année dernière, l'événement avait reçu un bon accueil du public en réunissant 300.000 participants, et faisant des 48H BD le plus grand rassemblement dédié à la bande dessinée en France et en Belgique.

Source: Le Figaro

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2 avril 2017

Bientôt un 50 000e prêt de livre numérique à la bibliothèque de Lévis

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Fière de ce cap qui sera bientôt franchi, la Ville de Lévis (Québec) marque le coup avec un concours où, d'ici le 15 avril, la personne qui louera le 50 000e ouvrage numérique remportera des chèques-cadeaux de librairies. Au bout du fil, la chef du Service des bibliothèques et des lettres à la Ville de Lévis, Suzanne Rochefort, note le chemin parcouru. De 10 245 livres numériques empruntés en 2014, le nombre est passé de 17 536 en 2015 à 18 107 en 2016. 

«Pour 2017, on s'attend à une plus grande augmentation, car on a beaucoup plus de titres disponibles», note-t-elle. 

Les ouvrages documentaires ont la cote, les livres de fiction aussi. Seuls les livres jeunesse tirent un peu la patte dans le domaine du sans-papier. 

Pour les enfants, c'est encore très papier. Mais pour les encyclopédies, c'est incroyable ce que le numérique a permis», ajoute Mme Rochefort.

Dans les 10 succursales de Lévis comme ailleurs, les prêts numériques ne sont qu'un exemple de la tendance aux changements pour les temples municipaux du livre.

«Les bibliothèques se sont ouvertes vers le monde», résume celle qui oeuvre depuis près d'un quart de siècle dans le domaine.

«Il y a 30 ans, une bibliothèque était l'endroit physique où on entreposait les livres et les prêtait. Maintenant, les bibliothèques sont hors les murs. On sort vers les gens avec une biblio mobile pour faire la promotion de la lecture, on a des tentes de lecture où on amène des livres», énumère Suzanne Rochefort.

Si le réseau lévisien est encore largement dominé par les documents papier avec 950 000 en 2016, les bibliothèques de Lévis offrent un coup de pouce à ceux qui voudraient prendre le virage.  Des «cliniques numériques» sont offertes pour les gens qui aimeraient bien lire sur la tablette, mais ne savent pas trop comment fonctionne le bidule.  Le bibliothécaire aux technologies, Éric Debroise, répond aux questions des gens en lien avec les services. Jusqu'à maintenant, 684 personnes ont participé aux 83 séances. «Il y a beaucoup de personnes de 50 ans et plus», note Mme Rochefort à propos de cette génération pour qui la connaissance des tablettes et des logiciels de lecture est moins innée que pour les plus jeunes. «On commence aussi à donner ces formations hors les murs. Dans les résidences de personnes âgées», ajoute-t-elle en soulignant qu'une dame de... 92 ans a suivi toutes les formations.

Pour les enfants, les bibliothèques de Lévis entendent aussi suivre la tendance vers la découverte des technologies avec des concours de programmation. «On s'est équipés de Littlebits et d'Ozobots», dit-elle à propos de ces jouets technologiques, sorte de petits robots qui permettent d'enseigner les rudiments de la programmation.

Source: Le Soleil

1 avril 2017

Six boîtes à livres à l’ouvrage dès juin à Bourges

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Ouf. Une interminable journée de travail touche à sa fin. Enfin. Sur le retour à la maison, une question vous traverse l’esprit : « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ce soir ? » Lire peut-être ? Oui, mais non. Vous avez déjà dévoré votre bibliothèque personnelle. Heureusement, une boîte à livres se trouve sur votre chemin. Cette scène pourrait vous arriver cet été. C’est à cette période que six boîtes doivent être installées en ville. « Les ateliers municipaux se penchent actuellement sur la question de la boîte. Il faut qu’elle soit étanche, visible, etc. confirme Frédéric Charpagne, adjoint à la culture à la ville de Bourges (Cher). Des propositions seront faites pour des installations courant juin. »

Ces futurs casiers, dans lesquels chacun pourra piocher l’ouvrage de son choix, sont le fruit d’une réflexion menée, d’un côté, par les services de la ville et, de l’autre, par l’association des quartiers Justices-Pijolins. « Cela fait un an que nous réfléchissions à ce projet qui va apporter la lecture chez les gens, reprend Frédéric Charpagne. Notre idée initiale, après échange avec le réseau des bibliothèques, était d’en installer dans chaque parc. Et puis est revenue jusqu’à nous l’information que, aux Pijolins, une association voulait sa propre boîte. On s’est dit pourquoi ne pas l’intégrer dans un réseau de boîtes avec une certaine unité. »

En juin, une boîte est attendue dans le jardin des Prés-Fichaux, une autre dans celui de l’Archevêché, au parc paysager des Gibjoncs, à proximité du lac du Val-d’Auron – « peut-être au niveau de la plage » –, à proximité de l’école des Pijolins, ainsi que chemin des Communes, à Charlet, où l’association de quartier a aussi manifesté son appétence pour la lecture à partager. Car il s’agit bien de cela, de partage. Piocher un livre. Le dévorer. Pourquoi pas le reposer. Ou le passer à son voisin. Voire déposer un autre ouvrage. « Il n’y a pas de règle et il n’y aura pas de caméra de vidéoprotection au-dessus des boîtes pour imposer aux personnes de ramener le livre, reprend Frédéric Charpagne. La seule règle, finalement, c’est le partage, l’idée que le livre circule, vive. »

Pour étancher la soif de découvertes littéraires des Berruyers, la municipalité va abreuver son réseau avec 1.000 livres, achetés 1.000 euros à la bouquinerie associative du Moulon le Tourne-Livres. Pour une deuxième vie bien remplie de l’ouvrage.

« La ville réalisera le réassort concernant les boîtes des parcs, conclut Frédéric Charpagne. Dans les quartiers, les associations prendront le relais. »
Ces six boîtes à livres pourraient n’être qu’une première vague. Le dispositif sera présenté lors des prochains conseils de quartiers. 

Source: Le Berry Républicain

31 mars 2017

L'édition jeunesse française largement récompensée

Cette année, pas moins de 9 oeuvres françaises (papier et digitale) ont été remarquées par les membres du jury international des Bologna Ragazzi award 2017.

  • Catégorie Non Fiction:

Bologna Ragazzi Award 2017 1

Planete-migrants-bologna Regazzi 2017

Anatomie- Bologna Regazzi Award 2017

 

 

 

 

 

 

  • Opéra Prima

Max-et-Marcel-Opera Prima

CONTES_CARRE-Opera Prima

FARCEURS_ Opera Prima

 

 

 

 

 

 

 

  • Books & Seeds 

Un-grand-jardin- Books and Seeds

 

 

 

 

 

 

  • Bologna Ragazzi Digital Award  

Oh- Bolo Regazzi Digital award

 

 

 

  

Oh!

30 mars 2017

Le langage Makaton s’anime à la bibliothèque

Affiche_conte_signe

Le Makaton est avant tout une méthode de communication. Mise au point en 1973-1974 par l’orthophoniste anglaise Margaret Walker, elle se base sur la langue des signes. Le Makaton est composé de pictogrammes et de signes et s’associe à la parole. À travers des livres, mais aussi dans la vie de tous les jours, elle permet donc une représentation visuelle du langage et permet d’améliorer la compréhension et faciliter l’expression.La méthode répond avant tout aux personnes en situation de handicap, des enfants autistes par exemple, mais aussi aux tout-petits.Il complète la thématique de l’année sur le handicap, au sein du réseau des bibliothèques. « Il faut sensibiliser le public, rappelle Bénédicte Gardin, vice-présidente du Pays des Herbiers. Tout le monde doit avoir accès à la lecture. »

Une vingtaine de titres seront à la disposition du public dans le réseau des bibliothèques. Pour l’instant, une valise comprenant les ouvrages se déplace d’une bibliothèque à l’autre. D’autres livres pourraient suivre. Les titres ? Plusieurs tomes de la série Tchoupi, pour les jeunes enfants, mais aussi Ami-Ami de Rascal et Girel. Un livre créé l’association AAD Makaton, l’Anniversaire de Mark, est également disponible et un autre concocté spécialement par la classe Ulis de Jacques-Prévert : Le conte magique des émotions. Si vous avez des enfants sourds vous pouvez les emmener à l'heure du conte le mercedi 5 avril à 14h  et 15h à la bibliothèques des Herbiers (Vendée).

Source: Ouest France

28 mars 2017

Une bibliothèque en Guinée financée par des collégiens auxerrois

collecte livres bibliothèque guinée

« C’est Mariama, notre filleule qui nous a parlé de bibliothèque, explique Ophélie 14 ans, co-responsable du club parrainage, nous lui avions demandé ce dont elle avait besoin dans son village et elle nous a dit qu’il n’y avait pas d’endroits où emprunter des livres ». Les élèves du collège Paul Bert à Auxere (Yonne), adhérents du club parrainage ont donc décidé de se lancer dans ce projet sur le long terme. Les collégiens ont mis deux ans pour rassembler les fonds nécessaires. « Ca y’est, ils ont signé le chèque garantissant qu’ils pouvaient financer 75% de la construction de la bibliothèque, se réjouit Mr Dollé, professeur d’histoire-géographie qui a créé le club, les travaux vont débuter fin mars. » Ophélie espère qu’elle pourra aller voir ça de ses propres yeux « un jour, quand je serai adulte ».

Sur place, l’association Aide et Action s’occupera de suivre le chantier. Les élèves français de leur côté s’occupent d’organiser l’envoie de milliers de livres. Pour les récolter, ils ont fait appel aux étudiants en technique de commercialisation à l’IUT d’Auxerre. « On s’est chargé d’organiser la collecte, raconte Dylan, étudiant à l'IUT, on a trouvé des librairies partenaires, notre appel a été relayé par la mairie et tout est allé super vite !» Les étudiants ont réuni 10 000 livres, encyclopédies, dictionnaires, romans classiques, livres pour enfants. « On prenait tout, le seul critère était l’aspect pédagogique des ouvrages », précise Dylan, ravi de l’expérience qui lui a beaucoup appris.

Reste maintenant à acheminer tous ces livres vers la Guinée. « On va écrire à l’ambassadeur de Guinée en France, pour savoir si on pourrait les envoyer par containers gratuitement », suggère Ophélie, qui en troisième a déjà une grande idée de la logistique. « On est aussi à la recherche d’autres solutions, surenchérit Dylan, des moyens monétaires ou des moyens de transports. Si des personnes ont des pistes ou des contacts, on est preneur.» L’appel est lancé.

Source: France Bleu Auxerre

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