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25 décembre 2023

Aux ux Etats-Unis, 3.362 livres interdits et retirés des écoles, facs et bibliothèques

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Aux Etats-Unis, la censure des livres n'a jamais été aussi importante. Au cours de l'année scolaire 2022-2023, plus de 3.000 titres ont été retirés des bibliothèques scolaires, universitaires, mais aussi des établissements publics. Une tendance qui inquiète au pays de la liberté d'expression. A la manoeuvre, on retrouve un groupe ultra conservateur, Moms for Liberty. Des mères de familles qui ne veulent pas que leurs enfants soient exposés à des ouvrages qu’elles jugent pornographiques. Elles font donc pression sur les districts scolaires pour faire interdire les titres qui les dérangent. C’est quasiment devenu systématique, ce qu’explique Déborah Caldwell-Stone, de l’associations des bibliothécaires américains.

 "Nos données montrent que 40% des demandes de censure concernent plus d’une centaine de titres à chaque fois", lance-t-elle

Les ouvrages les plus censurés parlent de race, de genre ou d’orientation sexuelle. Les Moms for Liberty sont souvent soutenues par les dirigeants des états républicains. Mais la censure est une arme utilisée quelle que soit le bord politique, comme le rappelle Nadine Strossen, juriste et militante de la liberté d’expression.

"La vérité, c’est que la gauche et la droite essayent de supprimer les discours et les idées avec lesquels elles ne sont pas d’accord",  affirme-t-elle.

Là où les conservateurs légifèrent, les progressistes tendance woke agissent en amont via l’autocensure, la réécriture, ou l’intimidation. Le résultat est le même : la liberté d’expression est en danger aux Etats-Unis.

Source : Europe 1

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20 décembre 2023

Près de 600 mille nouveaux livres donnés aux bibliothèques scolaires grâce à l'opération #ioleggoperché

Io legué perque bilan

Près de 600 mille nouveaux livres dans les bibliothèques scolaires italiennes , plus de 3 millions en huit ans : tel est le bilan de la huitième édition de #ioleggoperché, , la campagne nationale organisée par l' Association des éditeurs italiens (AIE) pour la création et le renforcement des bibliothèques scolaires . Au total, 582.749 livres ont été donnés (482.749 par les citoyens et 100.000 par les éditeurs) dans les 3.609 librairies participantes pour les 25.394 écoles et 330 crèches inscrites au projet. L'initiative - organisée depuis 2016 - est rendue possible grâce au soutien du Ministère de la Culture à travers le Centre du Livre et de la Lecture et est réalisée en collaboration avec le Ministère de l'Éducation et du Mérite , le Département de l'Information et l'industrie de l'édition du Présidence du Conseil des Ministres , l' Association italienne des bibliothèques (AIB) , l' Association des libraires italiens (ALI) , le Syndicat des libraires et papetiers italiens (SIL) , avec le soutien de la Fondation Cariplo et avec le patronage de la Présidence du Conseil des Ministres et de la SIAE – Société Italienne des Auteurs et Editeurs .

« Nous avons obtenu un résultat vraiment exceptionnel – a souligné le président de l'AIE, Innocenzo Cipolletta –. Atteindre 600 mille livres dans une seule édition et trois millions de nouveaux livres en huit ans est la confirmation que les écoles italiennes ont un besoin de plus en plus grand de livres et avec #ioleggocar, édition après édition, nous contribuons à répondre à ce besoin qui va de pair avec notre objectif de créer de nouveaux lecteurs . Nous le faisons avec une grande équipe , composée d'éditeurs et de la chaîne d'approvisionnement du livre, certes, mais aussi des institutions, des médias et évidemment des écoles et de tous les citoyens. Ensemble, nous essayons de changer les choses."

« Initier et encourager les jeunes à lire – a déclaré le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano – est un engagement noble et méritoire, car il permet aux filles et aux garçons de comprendre la valeur contenue dans les pages d'un livre . Quiconque aime lire sait qu'il peut puiser dans des idées, des réflexions et des expériences qui seraient autrement inaccessibles par un geste important : consacrer son temps à s'immerger dans le récit des pages d'un roman, dans l'analyse et l'étude d'un essai ou dans la beauté intuitive d'un poème. Que cela se produise aussi grâce à #ioleggoperchè c'est un excellent résultat ."

« Cette année aussi, j'ai rejoint #ioleggochè, une initiative qui sert à inspirer la passion de la lecture – a souligné le ministre de l'Éducation et du Mérite Giuseppe Valditara -. Le livre , encore plus dans cette société de l'intelligence artificielle, est un outil fondamental pour rapprocher nos jeunes de la sensibilité et de la profondeur ».

Elle s'est déroulé du 4 au 12 novembre et  a été l' édition  la plus fréquentée de tous les temps et les chiffres le confirment : les dons, en effet, ont augmenté au niveau national d'environ 10 % par rapport à 2022. Et ils sont répartis comme suit en pourcentage entre les différentes zones du pays : Nord Ouest (31 %), Nord Est (27 %), Centre (21 %), Îles (5 %), Sud (16 %) ( ici les « Dons du public par zone géographique et par niveau scolaire"). Les régions dans lesquelles le plus de dons ont été effectués sont la Lombardie (19,5%), l'Émilie-Romagne, la Vénétie, la Toscane, le Piémont, le Latium suivis des Pouilles, de la Campanie, des Marches et de la Sicile . En tête du classement des communes les plus généreuses on retrouve Rome, Milan, Turin, Bologne, Naples, Parme , suivies de Florence, Palerme, Salerne, Varèse. Parmi les provinces , outre Milan et Rome , se distinguent Turin , Vicence , Bologne , Naples , Florence et Bari .

L' école qui a obtenu le plus grand nombre de livres (867) pour sa bibliothèque est l'école maternelle « Cuore di Mamma » de Triggiano (BA) . Elle est suivie par quatre écoles du premier degré qui ont reçu chacune plus de 500 livres : « S. Pertini» de Savone, «A. Brofferio» d'Asti, «B. Pasquini” de Massa et Cozzile (PT), “Pirandello-Svevo” de Naples. Enfin, « Potere ai bambini » à Varese est la librairie par laquelle le plus de livres sont passés (1.839) pour l'initiative ( voici les librairies qui ont collecté le plus de livres). Parmi les titres les plus appréciés , demandés par les écoles et offerts par les citoyens, on retrouve, comme d'habitude, Le Petit Prince en première place , suivi de Le Voleur de Feuilles , Le Merveilleux Magicien d'Oz et La Chocolaterie ( les livres les plus donnés ici ).

Parmi les objectifs affichés de cette huitième édition figure celui de se concentrer sur les contextes les plus fragiles pour apporter des livres aux enfants et adolescents là où ils font le plus défaut . Outre le don spécial de plus de 4 000 nouveaux livres , qui arriveront en janvier 2024 dans les écoles d' Émilie-Romagne pour aider à la reconstruction des bibliothèques scolaires endommagées par les inondations du printemps dernier, une attention particulière a également été accordée à la Toscane , pour laquelle - en soutien aux institutions touchées par les inondations lors des journées de dons - l'initiative a été prolongée d'une semaine. Un projet spécial de lutte contre la pauvreté éducative à travers l'éducation au livre et à la lecture a été réalisé à Caivano au siège de l' école « F. Morano” , qui a reçu un don de livres spécialement sélectionnés de l'AIE – en collaboration avec les maisons d'édition Einaudi et Mondadori . Grâce à la collaboration historique entre #ioleggochè et Libriamoci , la campagne nationale de promotion de la lecture du Centre du Livre et de la Lecture, l'Institut a accueilli Mariolina Camilleri et Maurizio De Giovanni dans une série de rencontres destinées à initier les enfants à la lecture. #ioleggoperché,LAB-Calabria continue également , le projet dirigé par l' Université de Calabre et né en novembre 2022 dans une région comme la Calabre où s'accentue la nécessité de mener des interventions spécifiques pour promouvoir la lecture à travers des programmes capables de prolonger les effets bénéfiques recueillis par # ioleggo percué.

Source : Il Libraio

18 décembre 2023

Trois femmes en tête des ventes de livres en 2023

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Fin de règne pour Guillaume Musso. Après douze ans passés à la tête du classement du plus grand nombre de livres vendus chaque année, l'auteur de 49 ans est détrôné par Mélissa Da Costa, jeune romancière de 33 ans connue pour « Tout le bleu du ciel » paru en 2019. Avec plus de 1,1 million de livres écoulés cette année, l'autrice se voit, selon « Le Parisien », prendre la première place du classement des meilleurs chiffres de ventes des romans francophones en France, portée par ses derniers ouvrages « Femmes du bout du monde » et « La faiseuse d'étoiles ». En 2022, elle s'était déjà imposée à la 3e place du classement. En quatre ans, la jeune autrice en est à son septième roman publié. 

Cela reste loin derrière Guillaume Musso et ses 21 ouvrages. Alors qu'il n'en a pas sorti cette année, le romancier à toutefois vendu plus de 540.000 exemplaires de ses précédentes oeuvres, avant de publier son 22e roman en mars prochain. Il devrait prendre la sixième place du classement cette année.

Dans le reste du classement, on retrouve un podium 100 % féminin. En deuxième position, figure Virginie Grimaldi, avec quasiment un million d'exemplaires vendus cette année grâce à « Une belle vie ». Et sur la troisième marche, l'autrice de « Kilomètre zéro » (2017), Maud Ankaoua, a écoulé plus de 720.000 exemplaires.

La suite du classement est composée de Pierre Lemaitre et son ouvrage « Les fresques glorieuses », et l'auteur de polar Franck Tilliez. Pour rappel, les scores annuels définitifs ne sont pas encore fixés, le mois de décembre étant capital pour les ventes de livres. En 2022, il a représenté 16 % du chiffre d'affaires des libraires.

Source : Les Echos

14 décembre 2023

Prix Nansen 2023 pour les réfugiés : Abdullahi Mire, l’homme aux 100 000 livres

Prix Nansen 2023 pour les réfugiés

C’est l’histoire d’un ancien réfugié de retour dans son camp, les bras chargés de milliers de livres pour les enfants exilés. L’histoire vraie d’Abdullahi Mire, un journaliste et humanitaire somalien de 36 ans, décoré fin novembre du prestigieux prix Nansen du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui salue chaque année le dévouement d’individus et d’organisations qui œuvrent à leur protection. Le lauréat doit recevoir sa distinction dans la soirée de ce mercredi 13 décembre à Genève, lors d’une cérémonie clôturant le premier jour du Forum mondial sur les réfugiés.

Via son association dirigée par des réfugiés, le Refugee Youth Education Hub, Abdullahi Mire a permis d’offrir une éducation à nombre de jeunes réfugiés dans des camps au Kenya, grâce à l’acheminement de 100 000 livres et à l’ouverture de trois bibliothèques publiques. «Un livre peut changer l’avenir de quelqu’un», a-t-il affirmé lors d’un entretien à l’AFP fin novembre, lorsqu’il a reçu son prix, assurant vouloir que «chaque enfant déplacé ait la possibilité de s’instruire». Il est «la preuve vivante que des solutions innovantes peuvent naître au sein même des communautés déplacées», a assuré de son côté le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi. Fuyant la guerre civile en Somalie, la famille d’Abdullahi Mire est contrainte de se réfugier au Kenya en 1991. Alors âgé de 3 ans, il restera vingt-trois ans de plus dans l’immense camp de Dadaab, l’un des plus grands camps de réfugiés au monde, dans l’est du pays. Construit dans les années 90, ce complexe tentaculaire abrite aujourd’hui près de 370 000 personnes, contre une capacité d’accueil de 90 000, selon l’ONU. Malgré des obstacles de taille, le jeune Abdullahi Mire y mène à bien ses études primaires et secondaires. Jusqu’à décrocher, en 2013, un diplôme en relations publiques et en journalisme, avant de travailler ponctuellement pour l’Agence France Presse. Dans la foulée, Abdullahi Mire rejoint l’Europe et réussit à s’installer en Norvège. Avant de rapidement retourner au Kenya. 

«L’Europe est belle et sûre, mais tout dépend de ce que vous voulez dans la vie, a-t-il déclaré depuis Nairobi à l’AFP. Quelque chose me disait que je pouvais avoir plus d’impact ici qu’à Oslo.» De retour au camp kényan de Dadaab en 2017, cette fois-ci pour un reportage dans une école, une jeune fille demande au journaliste de l’aider à trouver un livre de biologie. Elle veut être médecin. Mais dans son école, il n’y a qu’un manuel de biologie pour quinze élèves. L’ancien réfugié lui achète le livre. «Ce fut le début de ma vocation», poursuit Abdullahi Mire. L’adolescente d’alors est aujourd’hui infirmière stagiaire à la maternité de l’hôpital principal du camp, poursuivant son rêve de devenir médecin. 

Le journaliste décide alors de créer son association Refugee Youth Education Hub pour sensibiliser aux difficultés d’accès à l’éducation pour les réfugiés et obtenir des dons de livres. C’est ainsi qu’il achemine des dizaines de milliers d’ouvrages dans les camps du Kenya. Le programme permet aussi d’aider toujours plus de réfugiés à accéder à l’enseignement supérieur. «Je connais des dizaines de filles qui voulaient devenir enseignantes et qui le sont aujourd’hui, se réjouit Abdullahi Mire. Les livres donnent la possibilité de rêver et de réfléchir à une carrière, à la manière de devenir un meilleur citoyen de ce monde.» Selon un rapport 2023 du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, plus de la moitié des 14,8 millions d’enfants réfugiés dans le monde en âge d’aller à l’école, soit plus de 7 millions, n’y mettent pas les pieds. 

Aux côtés d’Abdullahi Mire, quatre lauréats régionaux – représentant les Amériques, l’Asie-Pacifique, l’Europe et le Moyen-Orient/Afrique du Nord – recevront également la distinction du HCR pour leur travail exceptionnel auprès des réfugiés, des personnes déplacées dans leur pays et des apatrides. Il s’agit d’Elizabeth Moreno Barco, militante défenseuse des communautés affectées par la guerre civile colombienne ; du quatuor Abdullah Habib, Sahat Zia Hero, Salim Khan et Shahida Win pour leur création de contenus sur la minorité des Rohingyas en Birmanie ; du couple polonais Lena Grochowska et Wladyslaw Grochowski pour les hébergements et formations professionnelles qu’ils proposent aux réfugiés ; et enfin d’Asia Al-Mashreqi, directrice d’une fondation ayant fourni une assistance humanitaire à près de 2 millions de personnes au Yémen.

Source : Libération

24 novembre 2023

Suppression de livres jeunesse LGBT+ d'une bibliothèque municipale du Kansas

Kansas Suppression Livres

Dans un développement alarmant pour la communauté LGBTQ + du Kansas , la bibliothèque publique de St. Marys a retiré de ses étagères tous les livres LGBTQ + destinés aux jeunes pour garantir son bail pour une autre année. Cette décision, soulignée par le Kansas Reflector, répondait à la pression de la commission municipale, influencée par la Fraternité Saint-Pie X, un groupe religieux opposé aux contenus LGBTQ+. Le commissaire municipal Gerard Kleinsmith s'est fait particulièrement entendre dans ce débat, exprimant son désir de mettre fin au bail de la bibliothèque en raison de l'inclusion de littérature incluant les transgenres , qu'il qualifie de manière désobligeante de « détritus », selon la publication. Bien qu'ils prétendent s'opposer à la censure, Kleinsmith et d'autres commissaires, tous membres de la Fraternité Saint-Pie X, ont clairement indiqué que leurs opinions religieuses influencent fortement leurs décisions concernant le contenu de la bibliothèque. De plus, le maire de St. Marys, Matthew Childs, connu pour avoir formulé une « clause morale » pour le bail de la bibliothèque publique de la ville et pour son opposition aux documents LGBTQ+ dans la bibliothèque, a récemment perdu sa candidature pour un siège au conseil scolaire de Kaw Valley, doté de 321 USD. Sa défaite aux élections scolaires, où il a fait campagne contre l’inclusion de contenus LGBTQ+ dans les établissements éducatifs, reflète les tensions culturelles et politiques persistantes dans la région. La Fraternité Saint-Pie X, à laquelle ces fonctionnaires municipaux sont affiliés, a des opinions bien arrêtées sur les questions LGBTQ+, comme en témoignent ses déclarations de 2015. Elle considère les actes d'homosexualité comme des troubles graves et contraires aux lois naturelles et divines, les considérant comme des péchés. qui « crie au ciel ». Cette perspective de la Société influence sans aucun doute la position des responsables municipaux qui y sont associés, compliquant encore davantage les efforts de la bibliothèque pour fournir des ressources inclusives. La directrice de la bibliothèque, Judith Cremer, a noté que la section pour adultes conserve certains livres LGBTQ+, mais que la collection junior a été pratiquement vidée de ces documents. Ce déménagement reflète les efforts de la bibliothèque pour maintenir sa présence à St. Marys, où la Fraternité Saint-Pie X exerce une influence significative. Le Kansas Reflector rapporte que la moitié des membres du comité de la bibliothèque sont liés à ce groupe, et que les cinq commissaires municipaux qui ont exprimé des objections religieuses à la littérature LGBTQ+ y sont également liés.

«Je ne suis pas vraiment fier de ça. … Je me sens mal parce que je pense qu'il devrait y avoir une variété de choses pour tout le monde, mais comme je l'ai dit, nous avons huit sites et je peux obtenir n'importe quoi pour n'importe qui en une journée environ », a déclaré Cremer au Reflector. "C'est donc un compromis que je dois faire."

Source : Advocate

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15 novembre 2023

Distribution de livres jeunesse lors des concert de Pink en Floride

Pink Distribution Livres Concert Floride

La chanteuse Pink a destribué hier et distribura aujourd'hui gratuitement 2 000 exemplaires de livres "interdits" par certaines écoles en Floride à ses fans lors de ses concerts à Miami. La star s'est immiscée dans la controverse sur certaines bibliothèques et salles de classe retirant des livres avec un contenu sexuel ou des thèmes de sexualité, d'identité de genre et de race.

"C'est confus, c'est exaspérant, c'est de la censure", a-t-elle déclaré.

Les autorités de Floride affirment qu'elles veulent restreindre le matériel inapproprié et nuisible mais qu'elles n'interdisent pas les livres. Pink s'est associée à Pen America, un groupe de campagne qui défend la liberté d'expression pour les auteurs. Il affirme que la Floride a interdit plus de livres que tout autre État américain, représentant plus de 40 % de tous les exemples documentés. "Les livres ont eu une joie particulière pour moi depuis mon enfance, et c'est pourquoi je refuse de rester les bras croisés pendant que des livres sont interdits par les écoles", a déclaré Pink dans un communiqué publié par le groupe.

"C'est particulièrement odieux de voir les autorités s'en prendre aux livres sur la race et le racisme et aux auteurs LGBTQ et de couleur. Nous avons fait tant de progrès vers l'égalité dans ce pays et personne ne devrait vouloir voir ces progrès inversés." a-t-elle déclaré. 

Des exemplaires de quatre livres, que Pen America dit avoir répertoriés dans son Index des livres interdits, seront distribués lors de ses spectacles à Miami mardi et à Sunrise mercredi. Il s'agit de :

  • “Beloved” de Toni Morrison - Roman lauréat du prix Pulitzer en 1987 sur les horreurs et l'héritage de l'esclavage, "interdit" dans neuf districts scolaires de Floride, selon Pen America,
  • “The Family Book” de Todd Parr - Livre pour enfants sur les différentes familles, y compris les parents de même sexe,
  • “The Hill We Climb” de Amanda Gorman - est un poème de la poétesse américaine Amanda Gorman révélé par sa créatrice lors d'une lecture publique pendant la cérémonie d'investiture de Joe Biden à la présidence des États-Unis le 20 janvier 2021. Il est partiellement écrit en réaction à l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump,
  • “Girls Who Code” de Reshma Saujani - L'organisation “Girls Who Code” s'efforce de combler l'inégalité des genres dans les métiers de la technologie, et de changer l'image du développeur en informatique. Girls Who Code propose un programme d'immersion de sept semaines en été, un programme universitaire spécialisé de deux semaines, des clubs parascolaires et une série de 13 livres à succès.

Près de la moitié des districts scolaires de Floride ont eu des "cas d'interdiction de livres", selon Pen America. Aux États-Unis, les suppressions de livres scolaires ont augmenté d'un tiers au cours de la dernière année, a-t-il déclaré. En mars, le commissaire à l'éducation de la Floride, Manny Diaz Jr, a tweeté : "Les élèves devraient passer leur temps à l'école à apprendre des matières académiques de base, et non à être gavés d'idéologie radicale de genre et de sexualité."

Source : Télé 7 jours

22 octobre 2023

Une liste noire des livres problématiques dressée par les bibliothèques de l’Université de Cambridge

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La bibliothèque nationale de l'Université de Cambridge a été accusée d'avoir mis des livres sur une liste noire dans le cadre d'une nouvelle campagne de décolonisation « sinistre » , peut révéler le Telegraph.

La bibliothèque universitaire, l'une des six bibliothèques de dépôt légal en Grande-Bretagne avec quelque 10 millions de livres, demande aux professeurs de signaler les livres « problématiques » qui pourraient être « offensants/préjudiciables ».

Des exemples de tels livres sont recherchés dans les collèges de l'université, et les responsables envisagent d'élaborer des lignes directrices à l'intention des bibliothécaires et des lecteurs sur la manière de les utiliser.

Cela a déclenché une réaction violente de la part des dons, qui ont exigé que les bibliothécaires de Cambridge cessent de « porter un jugement ».

Dans une note envoyée aux bibliothécaires universitaires, consultée par le Telegraph, la bibliothèque universitaire a déclaré : « Nous aimerions entendre nos collègues de Cambridge nous parler de tous les livres qui vous ont été signalés comme problématiques (pour quelque raison que ce soit, pas seulement en rapport avec la décolonisation). problèmes), afin que nous puissions compiler une liste d’exemples sur l’intranet des bibliothécaires de Cambridge et réfléchir au problème plus en détail sur la base de cette liste.

Le mémo demandait également que « tout ce que vous faites déjà dans votre bibliothèque pour résoudre ce problème ou des problèmes similaires » soit envoyé à une adresse électronique spéciale « décolonisation ».

 

L'un de ceux qui ont transmis le message aux donateurs était le Pembroke College, qui a déclaré mardi au personnel dans un courriel : « La bibliothèque universitaire compile actuellement des exemples de livres offensants/nuisibles et m'a demandé de le faire circuler. L’intention est d’élaborer des lignes directrices pour aider les bibliothécaires obligés de travailler avec de tels documents, ainsi que pour mieux soutenir les lecteurs.

Il semblerait que beaucoup ont déjà envoyé des exemples de livres « problématiques », dont un écrit par un auteur d'une minorité ethnique, mais la bibliothèque a refusé de révéler lesquels lorsque le Telegraph lui a demandé.

Mais certains dons sont moins impressionnés et craignent que cela crée un dangereux précédent.

Le professeur David Abulafia, un éminent historien du Gonville and Caius College, a déclaré : « L’identification des livres parce qu’ils sont considérés comme problématiques a en soi une histoire très problématique – en témoignent les bibliographies de la période nazie où les livres d’auteurs juifs étaient marqués d’une étoile.

"Il n'appartient absolument pas aux bibliothécaires de porter un jugement, encore moins dans une université où ils n'enseignent rien et où il est vital de promouvoir un débat libre."

Un autre Don a averti que c'était « sinistre, orwellien et alarmant » et a déclaré que les livres étaient « mis sur liste noire ».

Le Dr James Orr, professeur de théologie à Cambridge, a déclaré : « Les bibliothèques de recherche ne devraient pas se joindre aux guerres culturelles. Créer un index des livres qui posent problème pour un aspect d’un problème – sur lequel les universitaires et le public sont profondément en désaccord – serait une évolution sinistre. Cela porterait atteinte à la réputation justifiée de la Bibliothèque universitaire comme étant l'une des meilleures institutions de ce type au monde.

« La neutralité institutionnelle est plus importante que jamais, car sans elle, les universitaires se sentiront moins libres de s’écarter des orthodoxies à la mode qui influencent le mouvement de décolonisation. »

La bibliothèque universitaire de Cambridge, fondée en 1209, a créé un « groupe de travail sur la décolonisation » à la suite des manifestations Black Lives Matter de 2020, mais il continue de s'élargir avec 17 membres actuels.

Le groupe affirme qu’il « recontextualise activement les fonds des bibliothèques qui sont un héritage du colonialisme et de l’occupation » et qu’il élabore « des politiques et des orientations relatives à la décolonisation ». Le mouvement décolonial a fait l’objet de nouvelles critiques depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël , car certains de ses plus fervents partisans se sont rangés du côté de la Palestine et ont refusé de condamner le Hamas, mettant ainsi en lumière leurs références « antiracistes ».

Grâce au système de dépôt légal qui existe depuis 1662, la bibliothèque universitaire de Cambridge est autorisée, ainsi que cinq autres bibliothèques d'Édimbourg, d'Oxford, de Dublin et d'Aberystwyth, à demander et à recevoir une copie de tout ce qui est publié au Royaume-Uni.

Un porte-parole de la bibliothèque de l’université de Cambridge a déclaré : « Les bibliothèques de l’université de Cambridge ne censurent pas, ne mettent pas sur liste noire et ne suppriment pas le contenu, sauf si le contenu est illégal en vertu de la loi britannique. »

Le porte-parole a ajouté que la bibliothèque « acquiert de manière proactive une vaste gamme de documents du monde entier, quel que soit le sujet » et « nous engageons un dialogue avec nos collègues pour nous aider à continuer d'avoir des discussions ouvertes et honnêtes avec les lecteurs sur ce que nous collectons et pourquoi. ».

15 octobre 2023

Chiffres des ventes des livres primés en 2022

Ventes livres primès 2022

Le 26 octobre sera dévoilé le lauréat ou la lauréate du Grand Prix du roman de l’Académie française, lançant la série de remise des prix littéraires les plus prestigieux (Goncourt, Académie française, Renaudot, Femina, Médicis, Interallié, Décembre). L’an dernier, Le Mage du Kremlin de Giuliano da Empoli (Gallimard) l’avait emporté sous la Coupole. Selon les chiffres de GFK publiés par Livres Hebdo, c’est ce livre qui arrive en tête des ventes avec 479 000 exemplaires. Comme la majorité des romans qui nous intéressent ici, la période la plus propice pour ce titre en librairie a été le mois de décembre, avec 149 000 exemplaires écoulés. À noter une résurgence de ventes à l’été 2023 avec plus de 8 000 exemplaires, en attendant la sortie en poche le 4 janvier.

Le suit de loin le prix Goncourt de Brigitte Giraud, Vivre vite (Flammarion), qui cumule le décevant score de 260 000 exemplaires vendus,  dont 104 000 en décembre, soit deux fois moins que le précédent lauréat du Goncourt, La Plus Secrète Mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr (Philippe Rey), vendu en grand format à 530 000 exemplaires, dont près de 200 000 en décembre 2021, après son couronnement au Goncourt. Vivre vite de Brigitte Giraud sortira également le 4 janvier en petit format.

Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon (Stock), prix Décembre 2022, s’est écoulé à 78 000 exemplaires mais sa période de vente la plus prolifique a été en septembre 2022 – après son couronnement au prix des Inrockuptibles – avec 17 000 exemplaires écoulés. Sa parution en poche le 23 août 2023 a réalisé un bon démarrage avec 13 000 copies vendues, alors qu’il a également été primé en juin par le prix des lectrices de Elle.

Le prix Femina 2022 avait été attribué à Claudie Hunzinger pour son roman Un chien à ma table paru chez Grasset. C’était le titre le plus sélectionné par les grands prix l’an dernier. Il s’est écoulé à 62 000 exemplaires, dont plus de 26 000 en décembre. Quant à son format poche, depuis sa sortie le 16 août dernier, plus de 23 000 exemplaires se sont vendus.

En bas du classement, on retrouve Roman fleuve de Philibert Humm (38 500 ventes), lauréat du prix Interallié, puis Performance de Simon Liberati, détenteur du prix Rénaudot (30 000 ventes). Le prix Médicis 2022, La Treizième Heure dEmmanuelle Bayamack-Tam, ferme la marche avec un score de 19 500 exemplaires écoulés.

20 septembre 2023

Près de 175 célébrités et personnalités signataires d’une lettre contre la censure des livres

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Comme l'a rapporté  The Hollywood Reporter , MoveOn Political Action et LeVar Burton ont annoncé aujourd'hui que près de 175 auteurs, acteurs, musiciens, réalisateurs, auteurs-compositeurs et autres influenceurs notables comme notamment Judy Blume, Ariana Grande, Roxane Gay, Chelsea Handler, Jodi Picoult, Judd Apatow, Guillermo del Toro, Idina Menzel, Gabrielle Union, Padma Lakshmi, Ron Perlman, Zooey Deschanel, Sharon Stone, Cara Mentzelont  signé une déclaration  dénonçant la vague croissante d'interdictions de livres à travers le pays. Alors que la rentrée scolaire commence et pendant le Mois national des livres interdits en octobre, Burton et MoveOn collaborent à une campagne avec des leaders créatifs pour sensibiliser davantage à cette forme dangereuse de censure et d'exclusion. Les républicains  ont interdit un nombre record de livres  au cours de la dernière année scolaire, malgré les réactions négatives et  les recherches sur l'opinion publique. montrant que la majorité des Américains sont opposés à l’interdiction des livres. Les membres du public sont encouragés à ajouter leur nom et à contribuer à l'effort sur  www.ArtistsAgainstBookBans.com.

Burton , ancien animateur de la série PBS « Reading Rainbow » et producteur exécutif du documentaire « The Right to Read » de 2023, a déclaré  : « C'est embarrassant que nous interdisions les livres dans ce pays, dans cette culture, de nos jours. Et il est dangereux qu’une poignée d’individus décident que tout livre sur les Noirs et les homosexuels est source de division. Je suis fier d'être entouré de centaines d'artistes et de millions de membres MoveOn qui s'opposent fermement à ce type de censure. Nous appelons tout le monde à se joindre à nous pour élever la voix pour défendre la liberté artistique, embrasser l’histoire multiculturelle et mettre un terme une fois pour toutes aux interdictions de livres.

«Il existe un consensus croissant parmi la majorité des Américains selon lequel l’interdiction des livres fait régresser notre pays. Ron DeSantis et les républicains de MAGA cherchent à censurer toutes nos diverses origines et à punir ceux qui vivent, aiment et pensent différemment d'eux », a déclaré Rahna Epting, directrice exécutive de MoveOn Political  Action . « Nous ne céderons pas à leur extrémisme. Ils ne peuvent pas nous effacer. Nous sommes la majorité, nous sommes provocants et nous vaincrons.

Alors que les Républicains continuent de restreindre l’accès aux livres – ou dans le cas des législateurs du Missouri –  de les brûler symboliquement , MoveOn reprendra la route pour distribuer gratuitement des livres interdits avec son  Banned Bookmobile  en octobre. La tournée comprendra des événements et des lectures d'auteurs dans des États comme la Géorgie, la Virginie et la Caroline du Sud tout au long du mois national des livres interdits dans le cadre de son initiative plus large « Lire des livres interdits », ainsi que des arrêts en conjonction avec le Pod Live de Crooked Media Save America et Lovett.

 

 

5 septembre 2023

4 000 livres de recettes du monde entier aux enchères

vente

Attention, collection ! C’est une vente aux enchères particulièrement originale, qui s’annonce le 23 septembre à Metz (Moselle). Figure réputée de la gastronomie lorraine, André Antoni a décidé de se défaire de ses collections personnelles de livres de cuisine amassés depuis près de 50 ans. Le chef cuistot de «L’Auberge de Delme», à mi-chemin entre Metz et Nancy, propose une série d’environ 500 lots d’ouvrages divers, aux recettes aussi atypiques que son parcours professionnel.

Avant de prendre les rênes de l’hôtel-restaurant de la commune du Saulnois, une région rurale de Moselle, il a en effet voyagé à travers toute la planète pendant près de 40 ans. Avec un goût prononcé pour l’Afrique (Gambie, Sénégal, Nigéria, Gabon, Côte d’Ivoire) et des expériences derrière les fourneaux en Sierra Leone, en Chine, Indonésie, Égypte ou Afrique du Sud… Depuis toujours ce Mosellan né à Phalsbourg voilà 67 ans s’est constitué un réseau pour recueillir des livres de recettes des différents pays. Mais l’âge venant, le chef cuistot mosellan a décidé de partir en retraite. Son établissement est en vente. André Antoni parle de « tourner la page » avec son épouse Marie, croisée à la fin des années 1990 en Sierra Leone. Entre autres raretés, on retrouve dans sa collection aussi bien des « recettes d’épouses de mineurs de la région de Forbach » que des exemplaires de la revue mythique « Carnet d’Épicure » (années 1911 à 1913) d’Auguste Escoffier.

«Il n’a jamais été proposé dans une salle des ventes. Il s’agit d’une revue mythique pour les gastronomes. Rares sont ceux qui peuvent se targuer de posséder un seul exemplaire», précise-t-il.

Le patron de l’Auberge de Delme envisage désormais une nouvelle carrière de consultant. Mais la collection historique de ses livres changera de main.

«Mes enfants n’étaient pas intéressés. Je veux éviter le sort trop souvent réservé à des livres qui ne sortent pas des bibliothèques ou de pièces borgnes. Je souhaite faire partager tout ce savoir.»

Source : Le Parisien 

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