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12 août 2021

Bilan des ventes de livres au Québec en 2020

em_de_kim_thuy___paulines_0Tout au long de l'année 2020, secouée par la pandémie de Covid-19, les Québécois se sont plongés dans la lecture. Au programme, selon la 9e édition du Bilan annuel Gaspard établi par la Société de gestion de la Banque de titres de langue française (BTLF) : beaucoup de romans, de livres pratiques proposant jardinage, cuisine et travaux de rénovation, mais aussi des livres jeunesse (qui représentent près d’une vente sur trois), des ouvrages parascolaires, bien utiles aux enfants lors du confinement, et des livres ésotériques, valeurs refuges en ces temps incertains. Tant et si bien que, malgré une activité à l’arrêt pendant plusieurs mois et la chute brutale des ventes aux collectivités, les librairies du panel, soit 264 points de vente représentant plus de la moitié du marché total, ont conclu l'année en beauté avec une hausse de la valeur des ventes de +2,5% (contre +0,4% en 2019) alors que l’ensemble du commerce de détail québécois accuse une baisse de -0,4 %. Les librairies indépendantes réalisent une performance encore plus surprenante en terminant l’exercice 2020 à +5,2%, précise le Bilan Gaspard. 

Dans le détail, l'année avait commencé sur les chapeaux de roue (+7,3% sur la valeur des ventes à fin février), avant d'être stoppée dans son élan entre mars et mai (-41%) puis de repartir à la hausse à compter de juin, sauvée par la jeunesse (+21%) et la littérature (+35%). Preuve de cet engouement estival, les ventes de livres ont bondi de près de 600% le 12 août 2020 par rapport à une journée "classique", à l'occasion de l'opération annuelle "Le 12 août, J'achète un livre québécois".

Pour traverser cette année compliquée, les Québécois se sont donc tournés massivement vers les romans, la littérature enregistrant une hausse spectaculaire des ventes de +14,5% au-dessus des seuils de 2019. "Du jamais vu depuis que Gaspard a commencé à monitorer le marché en 2012", soulignent les auteurs du bilan. Le Top 100 des ventes 2020 au Québec compte d'ailleurs 31 titres de littérature, parmi lesquels figure, au 4e rang, le best-seller Em de Kim Thuy (Libre Expression). Trois romans de Guillaume Musso et quatre titres de la romancière québécoise Louise Tremblay-d’Essiambre s'y distinguent également. 'autres marchés, de plus petite taille que celui du roman, ont connu une envolée remarquable de leurs ventes en 2020 : +21,2% pour le parascolaire, particulièrement prisé au printemps lors de la fermeture des établissements, + 21,7% pour l'ésotérisme qui affiche la plus forte progression des 22 catégories par rapport à l'année précédente. Cela représente près de 35 000 exemplaires écoulés, avec un Top 5 des ventes tourné vers l'astrologie, les cristaux, les oracles et le tarot.  Avec des ventes en hausse de respectivement +6,2% et +9,5% en valeur, la bande-dessinée et le pratique ont contribué au redressement des ventes en librairie à partir de l'été. Vingt-six ouvrages pratiques (contre 23 en 2019) se sont d'ailleurs inscrits dans le Top 100 annuel, dont plus de la moitié sont des livres de cuisine signés par des stars québécoises des fourneaux (ou de la nutrition) telles que Ricardo, Madame Labriski, Geneviève O'Gleman ou encore Cassandra Loignon. Invités à rester chez eux, les Québécois se sont aussi mis au jardinage (+34,6%) et à la rénovation domiciliaire (+22,9%).

D'autres catégories plongent dans le rouge à l'image des beaux-arts (valeur des ventes annuelles en baisse de -10,8%), de l'éducation (-38,5%), de l'informatique (-16,4%) ou encore des livres de géographie et de tourisme (-51,8%). Dans la colonne des "moins" figure par ailleurs la production de nouveautés mises en marché en 2020, en repli de 15,3 % comparé à 2019. "La perte involontaire de ces 5 151 nouveaux entrants dans l’écosystème aurait dû logiquement entraîner un manque à gagner du côté des recettes de l’industrie, mais il n’en fut rien, puisque les ventes de la cohorte de 2020 ont dépassé par plus de 600K$ celles de 2019", rapportent les auteurs du Bilan Gaspard.

Ainsi, les éditeurs québécois tirent leur épingle du jeu en 2020, avec des ventes en hausse de +4,6% en librairie (+1,2 % en volume), après un résultat de +2,8 % en 2019. Un engouement pour la production locale, encouragé par le gouvernement et par les acteurs de la chaîne du livre, qui se répercute sur le Top 200 des meilleures ventes de l'année où apparaissent 41 titres de littérature québécoise contre 29 l'année précédente.   La production étrangère, elle, fait du surplace en valeur par rapport à 2019, année où les ventes des éditeurs étrangers avaient reculé de -2,0 % par rapport à 2018, et se contracte en volume pour une deuxième année consécutive (-3,8%). Les éditeurs québécois semblent bel et bien consolider leur place dans les librairies de la province face aux éditeurs étrangers dont la part de marché est passée de 52,4% en 2017 à 47,4% en 2020. 

Et pour 2021 ? Les professionnels se veulent optimistes, encouragés notamment par la reprise des ventes aux collectivités avec la réouverture des écoles et des bibliothèques publiques.

Source: Livres Hebdo

 

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19 juillet 2021

20000 livres offerts sur les aires d'autoroutes

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Les voyageurs de l’été vont découvrir des livres sur les autoroutes de France. La fondation Vinci Autoroutes s’apprête à offrir 20 000 livres aux conducteurs et aux passagers, dans le cadre de la troisième édition de "Lire c’est voyager, voyager c’est lire". Cette opération, qui vise à transmettre le goût de lire, aura lieu du 23 juillet au 14 août. Après deux parrains pour les précédentes éditions – Erik Orsenna en 2019 et Olivier Rolin en 2018 –, Vinci Autoroutes a choisi une marraine, Marie Desplechin, pour cette troisième édition. Elle a sélectionné douze titres de la collection Folio de Gallimard :

  • Une année à la campagne de Sue Hubbell,
  • Le poisson-scorpion de Nicolas Bouvier,
  • Jules et Jim  d’Henri-Pierre Rochén,
  • Avec mon meilleur souvenir  de Françoise Sagan,
  • La promesse de l’aube de Romain Gary,
  • L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante,
  • Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë,
  • Le hussard sur le toit de Jean Giono,
  • L’autre moitié du soleil de Chamananda Ngozi Adichie,
  • Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry,
  • La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil de Sébastien Japrisot,
  • Petit déjeuner chez Tiffany de Truman Capote.

Ces douze livres seront disponibles sur onze aires de "lecture" réparties sur les autoroutes A7, A8, A9, A10, A11, A61, A63, A85 et A89. La sélection 2021 est complétée par deux romans jeunesse écrits par la marraine, Ne change jamais et L’école de ma vie, publiés à l’École des loisirs, ainsi qu’Au cœur de l’océan, un recueil de nouvelles pour la préservation des océans, distribué dans le cadre de l’opération Partir en livre 2021. Marie Desplechin sera présente vendredi 23 juillet à partir de 11 heures sur l’aire de Chartres-Gasville (A11) pour échanger avec les vacanciers et proposer une séance de dédicaces. Elle sera accompagnée par des bénévoles de l’association Lire et faire lire, "qui se feront conteurs et lecteurs auprès des plus jeunes pour les accompagner dans la découverte du plaisir de la lecture".

29 juin 2021

Hausse des ventes de livres en Avril 2021 aux Etats-Unis

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 L'Association of American Publishers (AAP) a publié aujourd'hui son rapport StatShot pour avril 2021 reflétant les revenus déclarés pour toutes les catégories suivies, y compris le commerce (livres de consommation), les supports pédagogiques K-12, les supports de cours pour l'enseignement supérieur et l'édition professionnelle . Les revenus totaux dans toutes les catégories pour avril 2021 ont augmenté de 43,7 % par rapport à avril 2020, atteignant 994,1 millions de dollars. Depuis le début de l'année, les revenus ont augmenté de 27,0 %, à 4,1 milliards de dollars pour les quatre premiers mois de l'année. 

 Depuis le début de l'année, les revenus du livre cartonné ont augmenté de 38,0 %, atteignant 1,0 milliard de dollars ; Les livres de poche ont augmenté de 25,4 %, avec 901,7 millions de dollars de revenus ; Le marché de masse a augmenté de 30,1 % à 79,9 millions de dollars ; et Board Books ont augmenté de 12,5 %, avec un chiffre d'affaires de 57,1 millions de dollars. Les revenus des livres électroniques ont augmenté de 14,5 % par rapport aux quatre premiers mois de 2020 pour un total de 368,9 millions de dollars. Le format audio téléchargé a augmenté de 20,1 %, pour un chiffre d'affaires de 252,5 millions de dollars. L'audio physique a augmenté de 3,8% pour atteindre 6,9 ​​millions de dollars.

Source: Association of American Publishers

9 juin 2021

Prix d’envoi unique du livre : une victoire des libraires indépendants contre Amazon

hl_rmilani_1296262_0« La livraison postale a un centime d’euroconstitue une remise déguisée », abonde Anne-Laure Vial dans Télérama, qui sait de quoi elle parle puisqu’elle à dirigé l’activité livres d’Amazon France, avant de créer, avec Delphine Bouétard, la librairie Ici, magnifique espace de 500 mètres carrés entièrement dédié aux livres dans le quartiers des Grands Boulevards, à Paris. « On ne peut pas s’aligner sur les frais d’envoi proposés par Amazon, sinon on vend à perte. On voudrait proposer ce service, mais économiquement ce n’est pas possible. Si on vend un livre poche d’environ 250 pages à 10 euros, les frais d’envoi en augmentent le prix de 50 % et absorbent l’intégralité de notre marge et au-delà. »

Pour en finir avec ce déséquilibre de la concurrence qui s’apparente à un détournement – au moins dans l’esprit – de la loi sur le prix unique du livre adoptée il y a quarante ans, la sénatrice (LR) de l’Essonne, Laure Darcos, a décidé d’agir très concrètement. Ce mardi 8 juin a été  débattue et adoptée une proposition de loi qui vise « à instaurer une véritable équité entre les acteurs du commerce du livre ». Objectif : établir un montant fixe pour les frais d’envoi qui s’imposerait à tous, plateformes comme libraires. Une façon de remettre tous ceux qui vendent des livres sur un pied d’égalité. D’autant que, quand ils le sont, les libraires indépendants peuvent largement en tirer profit.

En témoigne l’expérience qui s’est déroulée fin 2020. Dans le cadre d’un plan d’aide accordée par l’État lors du deuxième confinement, les librairies ont bénéficié pendant deux mois du remboursement de leurs frais d’envoi.

 « Tout de suite nos commandes ont été multipliées par dix et même plus », se souvient le directeur du Merle moqueur. Si toutes les librairies n’ont pas enregistré de telles envolées, toutes ont enregistré une augmentation significative de la part de leur chiffre d’affaires réalisée grâce aux envois postaux.

Cette loi permet aux communes et groupements de communes; à la collectivité de Saint‑Barthélemy et à celle de Saint‑Martin d'accorder des subventions aux librairies. Les librairies pouvant bénéficier de ce financement sont celles qui emploient moins de 250 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou dont le total du bilan annuel n’excède pas 43 millions d’euros. 

Aujourd'hui, une autre proposition de loi dans le domaine du livre a été débattue. Elle concerne les bibliothèques et le développement de la lecture publique. Elle a été déposé par Sylvie Robert. Le premier article définit les principes fondamentaux des bibliothèques, dont les missions sont de "garantir l’accès de tous à la culture, à l’information, à l’éducation, à la recherche, aux savoirs et aux loisirs." Aujourd’hui, presque neuf Français sur dix ont accès à une bibliothèque dans leur commune. Le texte confirme que " l’accès aux bibliothèques municipales et intercommunales est libre", et réaffirme la gratuité de la consultation sur place. Mais le terme "gratuit" n’apparaît pas dans le cas d’une consultation à distance : le texte indique seulement que les collections doivent être "rendues accessibles à tout public, sur place ou à distance." Le but de la loi, rappelait la sénatrice, est de fixer de grands principes en laissant ensuite de la souplesse aux territoires.

 

26 mai 2021

Les médias précripteurs de livres en France selon les libraires

impact_medias_2021_0Plus qu'une reconnaissance, une consécration. Selon notre enquête Livres Hebdo/ Xerfi / I+C (document complet à télécharger ici) auprès des libraires sur les médias les plus influents sur le commerce du livre, « La grande librairie », sur France 5, est plus que jamais l'émission qui fait vendre. 97 % des professionnels interrogés estiment qu'elle fait partie des émissions de télévision les plus prescriptrices, soit 11 points de plus que lors de notre précédente enquête, en 2018. Quant à son producteur et animateur, François Busnel, seule personnalité du paysage audiovisuel à défendre le livre chaque semaine en première partie de soirée, il confirme son statut de néo-Bernard Pivot, s'offrant même le luxe de figurer une deuxième fois dans le classement « télé » avec le programme court « La p'tite librairie », diffusé sur les différentes chaînes du réseau France Télévisions et cité par 3 % des répondants. Certes, avec une moyenne de 500 000 téléspectateurs chaque mercredi soir pour « La grande librairie » (près d'un million le 13 janvier dernier, avec Camille Kouchner en invitée exceptionnelle, un record), l'ancien directeur de la rédaction de Lire n'atteint pas les scores d'« Apostrophes » en son temps, qui réunissait entre 1,5 et 2 millions de fidèles. Mais si l'émission ne touche pas réellement le grand public, « elle a un très fort pouvoir prescripteur auprès de ceux qui achètent des livres », analyse Laurent Martin, professeur d'histoire culturelle à l'université Sorbonne Nouvelle.

« "La grande librairie", c'est un salon où l'on discute de manière amicale, il n'y a pas de débat. Elle amplifie la popularité des invités déjà reconnus, et joue un vrai rôle d'accélérateur pour les autres, placés soudain sous les feux de la rampe », complète Bertrand Legendre, professeur à l'université Paris 13 où il dirige le master « Politiques éditoriales ».

Ce qui fait de l'émission le marqueur d'une promotion réussie pour les attachés de presse. Et pour nombre d'auteurs, la baguette magique qui bouleversera le destin de leur livre. La couverture médiatique n'est bien sûr pas le seul facteur qui influe sur les listes des meilleures ventes, mais elle reste déterminante dans l'existence d'un ouvrage. Neuf détaillants sur dix estiment que l'impact des médias sur les ventes de livre est resté stable ou s'est renforcé au cours des douze derniers mois, et les libraires de premier niveau sont ceux qui ressentent le plus largement cette pression accrue du rôle des médias.

Surtout, si une campagne média réussie est aujourd'hui une campagne personnalisée et multisupports, « la télévision, qu'on a un peu vite enterrée face aux replays et aux programmes à la demande, fait de la résistance, votre sondage le montre », observe Laurent Martin.

En témoigne la montée en puissance des talk-shows, « Quotidien » (TMC) et « C à vous », davantage cités qu'il y a trois ans, et qui ont réussi leur confinement en invitant de nombreux auteurs d'essais et de documents. Autrefois sur le podium des émissions capables de déclencher des ventes avec « On n'est pas couché », abonné aux polémiques, Laurent Ruquier n'est plus cité que par 2 % des libraires mais son émission du samedi soir, « On est en direct », n'est pas encore très installée. Autre conséquence, peut-être, de la drôle d'année 2020 que nous avons traversée et de la démocratisation du télétravail, la baisse d'influence de la radio. Mais tous les « prescripteurs » interrogés pour cette enquête tombent d'accord sur un point : ils doivent leur statut à la confiance que leur accorde le public, qui s'est bâtie avec le temps. On retrouve plusieurs « marques » fortes dans le haut des différents classements : « Télématin », diffusée pour la première fois en 1985. Radio France et ses fleurons France Inter et France Culture, plébiscitées par les CSP+. Télérama et son insolente base d'abonnés de plus de 400 000 comptes, dans un contexte où le reste de la presse écrite souffre. Ou encore les quotidiens régionaux, jugés plus influents encore qu'il y a trois ans, et qui montrent l'attachement des Français aux titres de proximité.

L'autre enseignement de la version 2021 de notre enquête, c'est la progression massive des médias numériques, qu'il s'agisse de web TV, de chaînes YouTube, de pure players ou de médias vidéos diffusés sur les réseaux sociaux tels que Brut et Konbini, cités pour la première fois cette année par 2 % des répondants. Ces résultats collent à l'évolution des usages et au recours toujours plus important au smartphone pour s'informer. Un passage obligé pour tout attaché de presse. « Il y a Brut, Konbini, mais aussi Fraiches, Simone ou Melty, des médias qui plaisent aux adolescents et aux jeunes adultes, et qui permettent d'aller les chercher sur leurs centres d'intérêt, comme le féminisme, ou la pop culture », détaille l'attachée de presse free-lance Clémence Seibel.

Après le petit écran, c'est d'ailleurs la presse Internet qui est jugée la plus influente sur les ventes d'ouvrages pour la jeunesse, un segment encore trop rarement présent dans les journaux généralistes ou dans les émissions culturelles. En parallèle du discours médiatique autour des livres mené par des journalistes, une autre conversation, plus horizontale, se crée entre lecteurs, dont certains deviennent influenceurs. « Je n'ai jamais acheté autant de livres que depuis que je suis sur Instagram, c'est un formidable outil de veille », raconte Christelle Rogues, éditrice dans le secteur médical qui a décrypté le phénomène Bookstagram dans un article paru en mars dans la revue Communication et langages.

Bien organisé, avec ses bookstagrameurs stars (MademoiselleLit, 70 000 abonnés), ses mises en scène codifiées (thé fumant, fleurs coupées) et même ses prix littéraires (le prix VLEEL), Instagram, réseau social taillé pour le livre, pourrait pourtant se faire voler la vedette par TikTok. Derrière le hashtag #BookTok, des adolescents créent de courtes vidéos pour partager leurs coups de cœur littéraires, visionnées parfois plus de cinq millions de fois. Et avec une réelle incidence sur les ventes expliquait en mars le New York Times, citant l'exemple de We Were Liars, de E. Lockhart (Nous les menteurs, Gallimard Jeunesse), paru en 2014 et qui est subitement remonté dans la liste des meilleures ventes l'été dernier grâce à une vidéo de deux sœurs britanniques de 13 et 15 ans. TikTok.

Source: Livres Hebdo

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1 mai 2021

Un mois de mars exceptionnel pour les ventes de livres

barometre_mars2021

Comparées à mars 2020 où les librairies étaient fermées en raison du confinement, les ventes de livres progressent de 70,5 % en euros courants (+67% en données corrigées des jours ouvrables), soit une croissance encore jamais enregistrée. En volume c'est une croissance de 66%. Cette forte croissance des ventes dépasse largement la chute des ventes de livres enregistrée en mars 2020 (-33%).

Aussi, en glissement annuel, le rythme d’évolution se redresse pour s’inscrire à + 2,2 % fin mars 2021. Les tendances annuelles sont désormais positives pour les librairies: + 11,4 % pour le 2e niveau, + 6,5 % pour le 1er niveau. Elles restent négatives pour les autres circuits: - 0,5 % pour les GSC et - 2,8 % pour les hypers. Il n’y a pas que l’effet de comparaison à un an, le livre se porte très bien au regard du reste du commerce qui progresse, tous produits confondus, de 28,9 % en mars 2021.

Les librairies de 1er niveau augmentent de + 150 % rapporté à mars 2020, à l'époque en très forte baisse certes mais de « seulement » - 54 % ! Il en est de même pour les librairies de second niveau à + 155 %. Pour les grandes surfaces culturelles à + 36 %, le regain d’activité va au-delà d’un simple effet de rattrapage tout comme les hypermarchés dont les ventes de livres avaient reculé de 12 % en mars 2020, et qui progressent de 14 % un an après.

Source: Livres Hebdo

11 avril 2021

Restitution de près de 500 exemplaires à la Bibliothèque nationale d'Espagne

retour livres BNE

La Bibliothèque nationale d'Espagne signera dans les semaines à venir un accord de retour avec l'abbaye de Valle de los Caídos qui permettra la restitution de 457 titres qui y ont été donnés en 1961. L'enquête sur la localisation des livres a débuté en 2018. Celle-ci a permis de découverir dans le Catalogue collectif du patrimoine bibliographique (CCPB) une série d'exemplaires, située dans la bibliothèque de l'Abadía del Valle de los Caídos, dans laquelle se trouve l'estampille de la Bibliothèque nationale d'Espagne. Certains titres se composent de plusieurs volumes, de sorte que la liste finale des copies récupérées pour les fonds du BNE dépasserait les 900 volumes. Sur un total de 494 titres de la liste, 37 n'ont pu être localisés dans le CCPB.

Les enquêteurs du Département des Manuscrits, Incunables et Rares de la BNE,  ont découvert dans les archives de la Bibliothèque un document, daté du 14 avril 1961, qui confirmait que l'institution avait remis à l'Abbé de la Sainte Croix de la Vallée de los Caidos un lot de 494 livres du 16ème au 19ème siècle. Selon les travaux de recherche effectués, en plus d'avoir l'ancienne signature et le sceau du BNE, dans les livres actuellement conservés dans la Vallée de los Caidos  il y a des informations sur les provenances qui indiquent directement leur relation avec la Bibliothèque nationale d'Espagne. Par exemple, des références telles que: B. de U. (Biblioteca de Uclés), Biblioteca Real, Biblioteca Carderera, une signature BU ou un cachet de la Biblioteca de Ultramar, Librería de Agustín Durán, Pascual de Gayangos, exlibrisde Cayetano Alberto de la Barrera ou héritage de Hartzenbusch, entre autres. Ainsi que dans des reliures singulières: Renaissance, en cuir gaufré aux fers dorés, aux supralibros, du duc d'Uceda ... qui, surtout dans le cas des œuvres des XVIe et XVIIe siècles, relatent leur origineà avec des fonds de la Bibliothèque nationale.

Le rapport commandé par la Bibliothèque nationale à la défense de l'État pour déterminer la propriété des fonds stipule qu'il s'agit de «la propriété du patrimoine historique espagnol appartenant à la Bibliothèque nationale d'Espagne, et ils sont la propriété du domaine public, inaliénables, imprescriptibles et inattachable. Par conséquent, son dépôt à la Bibliothèque de la Vallée de los Caídos  n'aurait pu être effectué que sous forme de prêt ou de prêt gratuit ».

La décision de signer l'accord de retour entre la Bibliothèque nationale d'Espagne et l'Abbaye de la Vallée des morts a été approuvée lors d'une récente réunion à laquelle a participé le prieur de l'abbaye, Santiago Cantera, directeur de la Bibliothèque nationale d'Espagne. Ana Santos et la présidente du Patrimoine national, María de los Llanos Castellanos. Dans les semaines à venir, le personnel du Département des Manuscrits, Incunables et Rares de la Bibliothèque Nationale commencera la comparaison définitive de l'inventaire avec les copies physiques.

Source: El Pais

9 mars 2021

Un trésor du livre illustré mis aux enchères à Paris

enchères Artcurial

L'incroyable et spectaculaire bibliothèque de Maurice Houdayer, champion d'aviron mayennais dans les années 50, une participation aux Jeux Olympiques, mort l'an dernier à l'âge de 89 ans. Connu pour ses talents sportifs, il avait aussi une passion pour les livres et la reliure. Il a rassemblé pendant des années le meilleur du livre illustré et de la reliure d'art. Un trésor.  Elle fera l’objet de trois ventes chez Artcurial au cours de l’année. La première vente , celle du ce 9 mars, mettra à l’honneur la littérature moderne couvrant les XXe et XXIe siècles. Pièce maîtresse de ce premier volet, Le Bestiaire ou cortège d’Orphée de Guillaume Apollinaire, est le premier livre illustré par Raoul Dufy et aussi le premier recueil de poésies publié par Apollinaire. Ce lot est estimé entre 30.000 et 40.000 €.  Parmi les autres ouvrages marquants de cette vente, citons le Buffon illustré par Picasso (1942), Hugnet, Non vouloir, illustré par Picasso (Paris, 1942), relié par Leroux, les Fables de La Fontaine, illustrées par Chagall (1952), reliées par Monique Mathieu, un ensemble de 14 projets de maquettes de reliures de Rose Adler, l’ouvrage Pop-Art de Wallasse Ting, One cent life (1964), relié par Monique Mathieu. Vous pouvez découvrir les livres vendus au ocours de cette vente dans la vidéo suivante;

Frédéric Harnisch, le responsable de la vente, est impressionné par la collection de Maurice Houdayer  déclare ceci à France Bleu  Mayenne"je connaissais la librairie Privat boulevard Haussmann, il en fut le propriétaire, qui n'existe plus aujourd'hui.  Je ne connaissais pas son activité de bibliophile et de mécène du côté de la reliure, j'ai découvert ça en travaillant sur la vente, ni d'ailleurs son passé de sportif"

 

25 février 2021

Un éditeur marocain offre des livres

une_famille___une_bibliotheque"Face à la situation engendrée par la pandémie de Covid-19, Yanbow Al Kitab met en marche une action citoyenne : 'Une Bibliothèque/Une Famille'," comme l’a annoncé la maison d’édition dans un communiqué, expliquant que cette initiative permettra aux enfants de se constituer une petite bibliothèque.

Concrètement, une « Bibliothèque/Une Famille » se présente sous forme d’une boîte attrayante contenant 22 livres qui s’adresse à trois catégories d’âge. L'initiative débutera au sein de l'école primaire Lahrouch, à Dar Bouazza, avec la distribution de quinze bibliothèques à quinze familles. Elle sera organisée sous l'égide de la Direction provinciale du ministère de l’Éducation nationale de Nouaceur, en collaboration avec l’Association Amis des écoles.

D'ici la fin de l'année 2021, les responsables d' "Une Bibliothèque / Une Famille" prévoient fournir l'ensemble des248 élèves de l'école, soit 150 familles.

Source: familledumaroc.com

22 décembre 2020

Baisse des ventes de livres en Catalogne en 2020

baisse ventes Catalogne

Le Gremi d'Editors de Catalunya estime que les ventes dans le secteur du livre vont baisser cette année d'environ 5% par rapport à 2019, même si la baisse pendant les mois de confinement  a atteint 60%, comme l'expliquait hier Patrici Tixis, président de l'entité, qui regroupe 370 timbres et représente 95% du secteur catalan. Selon Tixis,  cette année marquée par la pandémie «se termine par des choses très positives, comme l'augmentation du taux de lecture ou le soutien des lecteurs aux librairies locales». Également avec d'autres points négatifs, "comme l'augmentation du piratage, qui s'est répandue sur les réseaux sociaux, sur des plateformes comme WhatsApp". La reprise de la fiction, de la non-fiction et des livres pour enfants et jeunes sur le marché intérieur, notamment au second semestre 2020, contraste, selon Tikis, avec la baisse des exportations, principalement sur le marché latino-américain, d'environ 50 % de moins, ainsi que le manuel, qui baisse de 10% en raison de la fermeture des écoles pendant trois mois. Dans tous les cas, il a insisté sur le fait que les chiffres totaux ne seront pas disponibles avant la fin de la campagne  Noël et des Rois ( jour durant lequel on offre les cadeaux aux enfants en Espagne),

Selon Tixis, au cours de la dernière année, la vente de livres papier par le biais du commerce électronique a augmenté, tandis que le livre numérique, malgré une croissance d'environ 35%, ne représente que 6% des ventes du secteur. Quant au piratage, sans encore disposer de chiffres, il précise qu'il a augmenté "de 30% à 35% de plus" en raison "du phénomène des plateformes de messagerie via les téléphones mobiles, comme Telegram, Facebook et WhatsApp, avec des groupes de personnes qui échangent des fichiers illégalement, ce qui est très difficile à contrôler ».

Tikis, sur les prévisions pour 2021, a avancé que la prochaine Sant Jordi était en préparation, bien que "avec des mesures de sécurité très spéciales". "Je souhaite que nous puissions le faire comme en 2019, mais la situation que nous pensons ne le permettra pas." En outre, on étudie qu'au mois de juillet, vers le 23, la Nuit des bibliothèques et des bibliothèques est célébrée. Dans son discours, il a demandé que le projet de construction de la grande bibliothèque de Barcelone soit activé par le ministère de la Culture, le conseil municipal et le conseil municipal.

Source: El Pais

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