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15 décembre 2021

Livraison de livres par le Père Noël au Québec

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La nuit de Noël n’est pas encore arrivée, mais ne restez pas surpris si vous apercevez le père Noël dans les rues de Drummondville. Au volant de son camion de livraison, Luc Thomassin décroche les sourires par dizaines à chacun de ses quarts de travail. Chapeau rouge à pompon, petites lunettes noires, gilet rouge et barbe blanche naturelle. C’est suffisant pour Luc Thomassin afin qu’il puisse personnifier le célèbre père Noël. Trois fois par semaine, le sexagénaire à la préretraite livre des bouquins.

«J’ai trouvé la tuque dans le sous-sol de la maison, mais personne ne sait d’où elle provient! J’ai décidé de la porter pendant le temps des Fêtes. J’ai toujours porté la barbe, mais depuis quelques années, elle est blanche et je la laisse pousser un peu plus longue. Ça fait deux ou trois ans que je revêts ma tuque dans cette période de l’année. Ça a du succès», a fait savoir l’homme de 63 ans.

Ce qui est différent cette année, c’est que son patron a décidé de maquiller le véhicule de livraison en traîneau du père Noël. «J’ai décidé d’embarquer dans l’aventure, car depuis 18 mois, c’est plus difficile pour tout le monde. C’est plaisant de voir les gens lui envoyer la main et même prendre des photos quand il est au volant du camion. On ne pensait pas que ça prendrait un tel engouement! Ce sera à refaire l’an prochain», a expliqué Bernard Gagnon, directeur des opérations chez Reliures Travaction.Partout où il passe au Québec, les sourires s’affichent sur le visage des passants. «On m’envoie la main et les gens se prennent en photo avec moi. Tous les ans, un membre du personnel dans une bibliothèque me fait des galettes.Luc Thomassin fait fureur à bord de son camion de livraison de Reliure Travaction. 

«Tout le monde est gentil», a ajouté M. Thomassin qui a œuvré dans le domaine du camionnage pendant 30 ans.

Personnifier le père Noël, ça cause aussi toutes sortes de réactions. Au fil des ans, plusieurs anecdotes sont venues agrémenter son travail de livreur. «Un homme dans un stationnement m’a arrêté pour me dire qu’il avait vu le vrai père Noël quand il était petit et que ce fut le plus beau jour de sa vie. En ma présence, il a ajouté qu’il revoyait le vrai père Noël… ça doit l’avoir marqué, car l’homme pleurait. Une autre fois, j’ai causé un chaos dans une classe d’école primaire quand deux élèves à la fenêtre ont appelé leurs camarades à venir me voir. J’imagine le professeur se demander ce qui se passait», a raconté le sympathique personnage en Reliure Travaction se spécialise dans la reliure de bibliothèque, la réparation et la remise à neuf de livres et d’ouvrages imprimés. Les sœurs Maude et Mélissa Durand ont pris la relève de leur père Normand qui avait acquis l’entreprise dans les années 2000. Reliure Travaction emploie plus d’une cinquantaine de travailleurs dans ses locaux de Drummondville et Labelle.

Source : L’Express

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30 novembre 2021

Chiffres clés du marché du livre jeunesse 2021

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Le Salon du Livre et la presse Jeunesse de Montreuil ouvre ses portes le 1er décembre. A cette occasion, GfK dévoile les chiffres du marché du livre jeunesse en France pour l’année 2021. La tendance est très positive pour les livres jeunesse. Les ventes atteignent les 74.2 millions d’exemplaires entre janvier et fin octobre 2021, soit un chiffre d’affaires généré de plus de 654.7 Millions d’euros. 10 millions de livres en plus pour enfants et adolescents (versus 2020) ont été vendus. Cela représente une hausse +16% en nombre d’exemplaires vendus et +20% en CA.

« Si l’effet booster du dernier Astérix est déjà à l’œuvre, le marché s’émancipe progressivement du petit Gaulois en diversifiant les sources de croissance. De plus, le pic des achats de fin d’année n’est pas encore atteint ! » laissant présager une très bonne année pour les professionnels du secteur » explique GfK.

Le livre jeunesse se porte bien et explose les compteurs ! En effet, 1 livre acheté sur 4, et ce hors Mangas est un livre jeunesse ! Le marché est stable pour l’année 2021 concernant les livres qui plaisent le plus. Les Livres jeunesse Illustrés (albums, documentaires…) représentent 55% des ventes, suivis par les romans jeunesse (27%) et les BD jeunesse. GfK note que tous les segments sont dynamiques mais la BD donne le rythme. En effet, les ventes augmentent quasiment de moitié (+44%) par rapport à l’année dernière, sans l’aide des mangas ! On trouve dans le peloton de tête, et sans surprise Astérix (Ed. Albert René) et Mortelle Adèle (Ed. Tourbillon) dans la catégorie BD. Celles des romans jeunesse, grand format ou poche, sont encore animées par la saga Harry Potter (Gallimard Jeunesse) avec 4 titres positionnés dans le Top10 ventes. La nouveauté vient de Maurice Leblanc et son héros, Arsène Lupin (Hachette Romans) qui a repris des couleurs suite à la série Netflix. Dans la catégorie Illustrés le Top 3 se découpe ainsi : Agenda Harry Potter (Gallimard), La couleur des émotions d’Anna Llenas (Ed. 4 Fleuves) et Mon amour d’Astrid Desbordes (Albin Michel).

Source: Idboox

28 octobre 2021

Kitab la plateforme numérique marocaine pour promouvoir les livres

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Kitab est une toute nouvelle plateforme numérique lancée par la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM). Son objectif est de promouvoir les livres et la lecture en arabe et en français. Cette plateforme bibliographique de référence centralise l’activité éditoriale du Maroc. Kitab permet de télécharger une bibliographie numérique des livres publiés au Maroc, de 1968 jusqu’à 2020.

L’ensemble des éditeurs y est référencé. On n’accède pas aux livres directement, mais aux métadonnées et aux sommaires des ouvrages imprimés ou numériques. La plateforme est plutôt bien faite, dommage qu’il manque des présentations textes des livres, comme la 4e de couverture.

Cette plateforme gratuite et ouverte à tous, permet aussi aux professionnels de consulter les statistiques de publications du pays réparties par thématique. Pour  y accéder  cliquez ici 

Source : Idbook 

29 septembre 2021

Impact du Covid sur le livre d’art et le beau-livre

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Si le marché de l’édition française a su globalement résister aux effets de la crise sanitaire, (-2,3% de CA) certains secteurs éditoriaux ont connu une baisse significative de leur chiffre d’affaires en 2020. C’est particulièrement le cas de l’édition de livres d’art et de beaux livres, en baisse de -36% ; une baisse très marquée au sein du segment des livres de Beaux-Arts (-57,8% – chiffres 2020 du SNE), objet du présent sondage.

C’est dans ce contexte que le groupe Art & Beaux livres du SNE a lancé un sondage auprès des éditeurs du secteur membres du groupe afin d’en analyser les causes. Ce sondage, réalisé au mois de juin 2021, révèle que le secteur a été doublement et plus longuement frappé par la crise sanitaire que certains autres segments éditoriaux, du fait de la fermeture des librairies, mais surtout de celle des musées et lieux d’exposition.

57% des éditeurs interrogés indiquent en effet que la fermeture des musées et lieux d’exposition est la principale raison de la baisse de leurs ventes. Avec l’annulation ou le report des expositions, la totalité des éditeurs répondants a dû décaler au moins une publication de 2020 sur l’année 2021, et jusqu’à plus de 10 ouvrages pour 36% d’entre eux. Plus d’un tiers des répondants a également indiqué avoir annulé des publications (jusqu’à 5 titres) en 2020. La fermeture des musées a aussi impliqué celle des boutiques et librairies attenantes, lieux de vente et de mise en avant essentiels des catalogues d’exposition. 

Par ailleurs, malgré la mise en place du « clique et collecte » et l’augmentation du recours à la vente en ligne, le secteur a été particulièrement pénalisé par la fermeture physique des librairies, où les vitrines, les tables – suscitées par les « grandes » expositions – et la prescription des libraires contribuent fortement à la valorisation des ouvrages d’art et les beaux-livres.

La réouverture tardive des lieux culturels, en juin 2021, a aussi provoqué une reprise plus tardive du secteur : 57% des répondants indiquent ne pas avoir constaté de redémarrage au premier semestre 2021, et autant ont déjà prévu de reporter des ouvrages annoncés en 2021 sur l’année 2022.

Le retour progressif de la vie culturelle et des visiteurs dans les musées permet d’espérer un début de reprise avant la période de la fin d’année, particulièrement stratégique pour ce segment.

28 septembre 2021

Bonne santé pour les ventes de livres en 2021

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Dans une étude sur les ventes de livres dont les données s'arrêtent fin août, le cabinet d’études Gfk estime que le marché du livre français montre une dynamique exceptionnelle avec plus de 2 Mds€ de CA et 212 Millions d’exemplaires vendus. Cela représente une hausse de 31%. Le segment BD prend la seconde place avec 24% en volume (51 Millions de titres vendus). La bande dessinée est juste derrière la littérature générale avec 24%. Ce segment prend aussi des couleurs avec une hausse de 16% et 54 millions d’exemplaires écoulés. Le livre jeunesse est en troisième position avec 23%.  Le segment BD prend la seconde place avec 24% en volume (51 Millions de titres vendus). La bande dessinée est juste derrière la littérature générale avec 24%. Ce segment prend aussi des couleurs avec une hausse de 16% et 54 millions d’exemplaires écoulés.

Pour GfK, la rentrée littéraire de 2020 est un grand millésime. En effet, 3,1 millions de livres vendus pour un CA de 61 millions d’euros. Les livres de la rentrée littéraire représentent 7% du CA de la littérature générale. L’Anomalie d’Hervé Le Tellier  paru chez Gallimard et lauréat du prix Goncourt a fait un carton avec plus de 351K exemplaires vendus. 

Source: Idbook

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17 septembre 2021

Un atelier destiné au peuple brésilien Xakriabá pour publier ses propres livres

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Lors de l'atelier KMÃNÃÑ HÊSUKA (« Faire des livres »), les Xakriabá du centre du Brésil ont appris les étapes du processus d'édition afin de créer leurs propres publications ; imprégner les livres d'une voix autochtone était l'objectif du projet. Les Xakriabá, qui comptent quelque 9 000 individus, sont la plus grande population autochtone de l'État de Minas Gerais, vivant sur deux terres autochtones au nord. Cinq livres seront publiés cette année à la suite du projet. Les sujets comprennent des chants de cérémonie, l'histoire orale, les techniques de travail du bois et une biographie du chef Rodrigão, l'un des principaux dirigeants de Xakriabá.

Le chef Rodrigão aura bientôt un livre écrit sur sa vie. L'histoire, qui a été racontée, illustrée et imprimée, est en phase finale de production à la maison d'édition du peuple Xakriabá, Cela survient alors qu'ils approchent de la fin d'un projet appelé KMÃNÃÑ HÊSUKA («Fabriquer des livres» dans la langue maternelle Xakriabá), qui devrait sortir cinq titres d'ici la fin de cette année sur des sujets allant du travail manuel aux traditions ancestrales. D'autres parleront des Loas, ou les chants de mariage traditionnels Xakriabá ou reprendront les  des fables de la tradition orale.

« Nous avons toujours voulu travailler avec des livres. Cela a été très agréable d'en apprendre davantage sur le processus de publication, en particulier lorsque nous interagissons avec des personnes d'âges différents », déclare l'enseignant autochtone Joel Xakriabá, l'un des créateurs de l'atelier de publication. « Nous avons géré le financement pour construire notre maison d'édition grâce à une loi fédérale qui favorise les projets culturels. Nous imprimerons les livres ici même », ajoute Joel.

Une fois terminés, les livres seront disponibles  dans les bibliothèques scolaires du village. Joel envisage également de créer un site Web afin que les personnes en dehors du territoire de Xakriabá puissent apprendre les histoires de son peuple.

Selon l'enseignante indigène et spécialiste de la linguistique Diana Pereira, le transfert de l'histoire orale dans un livre  est une tâche importante pour la préservation culturelle. « J'étais chargée d'analyser les textes tout au long du processus pour m'assurer que les manières traditionnelles de parler et de raconter des histoires sur notre territoire étaient respectées », explique-t-elle sur le site Mongabay, notant que l'échange culturel qui s'est produit pendant le travail sur le terrain pour collecter des histoires et créer les textes a également servi de pont entre l'ancienne et la nouvelle génération.

 

8 septembre 2021

Premières places des traduction pour les livres jeunesse

carte des livres de livres les plus traduit dans les monde

Quel est le livre le plus traduit au monde après la Bible ? Pour le savoir, la plateforme d'apprentissage en ligne Preply a mené l'enquête auprès de 195 pays, en s'appuyant notamment sur le World Cat Library, base de données des collections de bibliothèque de l'Online Computer Library Center. Et la France peut être fière : c'est un livre écrit par un habitant de l'Hexagone qui arrive en tête du palmarès. Célèbre pour ses talents d'aviateur, son auteur a rédigé cette œuvre littéraire en 1942 à New York, où il s'était exilé. Depuis sa parution outre-Atlantique en 1943 (et en 1946 en France), la fable, illustrée par les aquarelles de son écrivain lui-même, n'a cessé de bercer l'imagination des petits et des grands. Ce conte philosophique, dont le héros à tête blonde souhaite éperdument qu'on lui dessine un mouton, a ému, 75 ans après sa sortie dans l'Hexagone, 14 millions de lecteurs français. Dans le monde, il s'en vend 5 millions d'exemplaires chaque année. On l'aura deviné, il s'agit du Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry, traduit à ce jour dans plus de... 382 langues.  Voici la suite du  classement des livres les plus traduits au monde, pays par pays: 

  • + de 300 traductions pour Les aventures de Pinocchio de Carlo Collodi  (Italie),
  • + de 175 traductions pour Les Aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carrol (Angleterre),
  • + de 160 traductions pour La Petite Sirène, Hans Christian Andersen (Dannemark) ,
  • + de 150 traductions pour Le Testament de Taras Shevchenko (Ukraine),
  • + de 140 traductions pour L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantes (Espagne),
  • + de 112 traductions pour Le chemin du bonheur de L. Ron Hubbard (États-Unis)  (attention, il a été écrit par le fondateur de la Scientologie),
  • + de 93 traductions pour Les aventures de Tintin d'Hergé (Belgique),
  • + de 90 traductions pour La Tragédie de l'homme d'Imre Madách (Hongrie),
  • + de 80 traductions pour L'Alchimiste de Paulo Coelho (Brésil).

Source: Version Femina

7 septembre 2021

Des livres brûlés dans des écoles canadiennes dans une démarche «de réconciliation avec les Premières Nations»

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Les écoles du Conseil scolaire catholique Providence ont détruit près de 5000 livres jeunesse évoquant les peuples autochtones au Canada. Selon Radio-Canada, qui révèle l’information ce mardi 7 septembre, ce groupement d’écoles, qui regroupe 30 établissements francophones du Sud-Ouest de la province de l’Ontario, a éliminé ces ouvrages dans une démarche «de réconciliation avec les Premières Nations». Le groupement scolaire accueille plus de 10'000 élèves. En 2019, une trentaine d’ouvrages bannis des bibliothèques de ces écoles ont été brûlés et les cendres ont servi d’engrais à un arbre planté pour transformer «le négatif en positif». «Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité», explique une vidéo destinée aux élèves. D’autres cérémonies du même genre auraient dû avoir lieu, mais elles ont été reportées par la pandémie de Covid-19.Tous ces ouvrages ne sont pas destinés à être brûlés, même s’il s’agissait de l’idée initiale, la majorité d’entre eux ont été recyclés ou doivent l’être précise une porte-parole du Conseil scolaire catholique Providence au média canadien. Cette dernière précise que les ouvrages retirés des bibliothèques comportaient «un contenu désuet et inapproprié». 

Parmi les livres bannis des rayons, des bandes dessinées comme certains tomes de Tintin (Tintin en AmériqueLe temple du soleil), de Lucky Luke ou encore Astérix et les Indiens. Des ouvrages encyclopédiques sur les populations autochtones font aussi partie de ce tri. Au total 155 œuvres différentes ont été retirées, 152 ont été autorisées à rester en place et 193 sont en évaluation actuellement. Au total 4716 livres ont été retirés des bibliothèques du conseil scolaire, dans 30 écoles, soit une moyenne de 157 livres par école. Dans un document que s’est procuré Radio-Canada, les raisons du retrait de ces ouvrages sont détaillées. Par exemple pour Tintin en Amérique, paru en 1932, le Conseil scolaire estime que la bande dessinée contient «un langage non acceptable», des «informations erronées», une «présentation négative des peuples autochtones» et une «représentation fautive des autochtones dans les dessins».

Pour sélectionner les ouvrages à retirer, les écoles se sont appuyées sur un comité composé de plusieurs personnes, dont Suzy Kies, à l’origine de la vidéo présentant la démarche aux élèves. Cette dernière est présentée comme une «gardienne du savoir» autochtone, et est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada, celui du premier ministre Justin Trudeau, depuis 2016.Si certains de ces livres sont datés, des ouvrages récents ont aussi été retirés. Aucun des auteurs joints par Radio-Canada n’a été mis au courant de cette mesure et certains dénoncent une censure. Interrogé par le média canadien, le philosophe spécialiste de l’éducation Normand Baillargeon estime «que le moment soit venu de repenser ce que l’on enseigne sur l’Histoire autochtone, c’est normal et sain», mais «que l’on brûle des livres me semble extrêmement troublant, ça a des relents historiques que je n’aime pas du tout.»Pour sa part, le ministère de l’Éducation de l’Ontario précise qu’il revient à chaque conseil scolaire de choisir les livres présents dans ses bibliothèques. Il a aussi réfuté toute participation de ses membres au comité mis en place par le Conseil scolaire catholique Providence.

31 août 2021

Des bibliothèques dans des laveries aux Etats-Unis

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Toucher les publics éloignés de la lecture et du numérique tel est le crédo des professionnels du livre. Bibliothèques sans Frontières est un acteur important en ce qui concerne l’alphabétisation. BSF a mis en place le programme Wash and Learn. Objectif limiter la fracture numérique et donner accès à la lecture.

L’un des défis majeurs auquel cette organisation s’attaque actuellement concerne les effets de la pandémie. Cette initiative découle d’un besoin de fournir un accès numérique et littéraire aux américains qui ont du mal à accéder à leurs bibliothèques locales. L’objectif est de transformer plus de 30 000 laveries automatiques aux États-Unis en communautés d’apprentissage.  Pourquoi des laveries automatiques ? La raison est évidente. Ces familles n’ont souvent pas de machines à laver à la maison. Elles vont donc régulièrement au Lavomatic pour laver les vêtements. De plus, l’attente est longue plus d’une heure trente en moyenne. Autre élément important, les laveries sont ouvertes 7/7 et 24h sur 24. Enfin, les adultes y vont souvent accompagnés des enfants.

Le programme pilote Wash and Learn donne de bons résultats. Selon les constats des bibliothécaires, les enfants sont 30 fois plus intéressés aux livres et ont trouvé un intérêt à lire pendant ce moment. Les parents ont du temps, donc ils se sont aussi intéressés aux activités des enfants.

Dans le comté de Shakopee, BSF s’est associé à la bibliothèque locale. Ils proposent dans les laveries, des livres pour enfants en plusieurs langues, des ordinateurs portables et des points d’accès Internet pour les clients.

Source: Idboox

14 août 2021

Un roman interdit d’être publié à la demande de la famille de l’auteur

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La justice a interdit aux éditions Robert Laffont de publier le roman « Fatum » de Pascal Herlem, accédant à la demande d’une partie de la famille de l’auteur qui dénonçait une « atteinte à sa vie privée », a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Dans cet ouvrage, à paraître le 19 août dans la collection Bouquins de Robert Laffont, Pascal Herlem, un psychanalyste, retrace la vie de son frère aîné en relatant notamment des « faits d’attouchements sexuels dont il a été victime de la part de sa grande sœur lors de son enfance », selon l’ordonnance de référé du tribunal de Paris rendue le 9 août, et révélée par le site d’information littéraire ActuaLitté.

L’ex-épouse du frère de l’auteur et ses enfants ont saisi la justice, considérant que le livre portait atteinte à l’intimité de leur vie privée. Selon les juges, « il résulte que des pans entiers de la vie privée et familiale (du frère de l’auteur) et des demandeurs, clairement identifiables, sont évoqués dans les moindres détails » et qu’« un tel récit est de nature à porter atteinte » à sa vie privée et familiale. La divulgation de tels détails créerait un « dommage irréparable », ajoute l’ordonnance, selon laquelle l’ouvrage «Fatum » constitue un « abus de liberté d’expression et de création ».

Source: Ouest France

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