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18 mars 2023

Un palimpseste découvert à la Bibliothèque ambrosienne de Milan

Manuscrit retrouvé Italie

Comme après un long sommeil, un texte perdu de l'Antiquité tardive a refait surface, chargé de ses secrets oubliés. Des chercheurs ont renoué avec des pages du VIe-VIIe siècle, dissimulées dans un exemplaire ancien des Étymologies, une encyclopédie rédigée par l'évêque Isidore de Séville. Il s'agissait d'un palimpseste, c'est-à-dire d'un manuscrit dont le texte original a été effacé. Cette besogne de réemploi, plutôt que de censure, a été menée à bien vers le VIIIe siècle dans les profondeurs du scriptorium italien de Bobbio, entre Gênes et Milan. Les riches archives de ce site abbatial réputé du Haut Moyen Âge avaient inspiré à Umberto Eco la bibliothèque interdite du Nom de la rose Les scientifiques n'ont pas retrouvé la trace du chapitre perdu d'Aristote sur la comédie, convoité par les héros du roman. Ils ont, en revanche, mis la main sur la copie d'un texte grec inédit attribué à l'astronome Claude Ptolémée. Figure majeure des sciences antiques, Ptolémée vécut dans l'Égypte romaine du IIe siècle ; il est notamment connu pour son géocentrisme, remis en cause à la Renaissance, et pour s'être intéressé au calcul de la circonférence de la Terre. Le nouveau texte de Ptolémée, joliment calligraphié et accompagné de diagrammes, portait en revanche sur tout autre chose. Il s'agissait d'un manuel pratique.

«Nous avons découvert six pages consacrées au Météoroscope, un instrument que mentionnait Ptolémée dans sa Géographie, l'un de ses traités les plus connus», raconte Victor Gysembergh, chercheur du centre Léon Robin (Paris-Sorbonne & CNRS) et co-auteur de l'étude du nouveau manuscrit parue le 9 mars dans la revue scientifique Archive for History of Exact Sciences . Le Météoroscope ? Une sphère armillaire à neuf anneaux. D'usage astronomique, le mécanisme représente la sphère céleste et servait autant d'outil de navigation que de pédagogie. Dans le texte tout juste déchiffré, Ptolémée s'attache à en décrire précisément la fabrication et la fonction. «Il s'agit à ma connaissance du premier texte connu entièrement consacré à la description d'un instrument scientifique et de la manière de s'en servir, précise Victor Gysembergh. C'est, en somme, le premier mode d'emploi conservé !».

Ces anciens traités scientifiques et philosophiques de haut niveau avaient probablement peu de lecteurs à l'abbaye de Bobbio. Cela a facilité, voire motivé, leur recyclage. Les moines s'en chargeaient par un ponçage long et laborieux des manuscrits. 

«Non seulement la nature du texte ne devait pas les intéresser, mais leur contenu leur était sans doute aussi strictement incompréhensible», s'amuse Victor Gysembergh. 

La lecture du grec avait, en effet, pris un sacré coup dans l'Italie du VIIIe siècle. Difficile pour un manuel technique, jargonneux et étranger de rivaliser avec les merveilles du monde décrites par Isidore de Séville. En latin, qui plus est ! Aujourd'hui conservé à la Bibliothèque ambrosienne, à Milan, le palimpseste a pu être étudié dans le cadre du projet RESCAPALM. Ce programme de recherche consacré au déchiffrement de manuscrits anciens est porté par Sorbonne Université et le CNRS. Pour élucider les mystères de certains palimpsestes restés jusqu'alors impénétrables, les chercheurs mobilisent les dernières innovations en matière d'imagerie multispectrale. Cette technologie non invasive permet de retrouver la trace des textes disparus, en complément d'autres techniques comme la fluorescence des rayons X. Les précédentes campagnes de recherche ont déjà permis de découvrir plusieurs inédits anciens, dont des commentaires latins sur l'œuvre de Platon, ou encore un catalogue d'étoiles du IIe siècle av. J.-C., écrit par Hipparque, un des pères de l'astronomie.

«L'abbaye de Bobbio était fameuse pour ses palimpsestes et une grande partie de ceux que nous possédons aujourd'hui peuvent être rattachés à son scriptorium, mais nous ignorons d'où provenaient ces manuscrits qu'elle recyclait», ajoute le chercheur, qui suggère que les moines pouvaient avoir récupéré des textes dont l'on n'avait plus usage dans l'Italie du Nord. Les précieuses collections de Bobbio sont dispersées depuis au moins la fin du Moyen Âge au sein d'une multitude de bibliothèques européennes.

Deux autres textes anciens se cachent dans le palimpseste d'Isidore de Séville. Déjà identifiés par le passé, ils correspondent à un traité mathématique anonyme dédié à des considérations d'optique, ainsi qu'à l'Analemme, un petit traité astronomique de Ptolémée. Les chasseurs de palimpsestes du centre Léon Robin ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers. : leurs prochaines enquêtes manuscrites devraient les mener cet été à la poursuite des secrets encore indéchiffrés de la Bibliothèque nationale de France.

Source : Le Figaro

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24 février 2023

Pas de protection du droit d'auteur pour des images d'une BD généré par l'IA

Droit d'auteurs images IA BD

Le droit d’auteur et les IA ne font pas bon ménage : L’Office américain du droit d’auteur a partiellement révoqué la protection qu’il avait accordée l’automne dernier à Kristina Kashtanova pour sa bande dessinée Zarya of the Dawn. L’œuvre comporte des images créées à partir de textes envoyés à Midjourney, un générateur d’images par intelligence artificielle similaire à DALL-E d’OpenAI.

L’Office déclare dans une lettre qu’il n’a appris qu’a posteriori que les images avaient été produites par Midjourney, en observant des publications de l’autrice sur les réseaux sociaux qui l’indiquait. Sans ces publications incriminantes, l’institution n’aurait bien pu jamais découvrir le pot aux roses. Pourtant, Midjourney était bien créditée sur la couverture du livre, mais l’Office avait jugé que « cela ne constituait pas une notification à l’office qu’un outil d’IA avait créé tout ou une partie de l’œuvre »

Selon cette lettre envoyée à l’avocat de Kristina Kashtanova, l’Office des droits d’auteur a décidé qu’elle « est l’autrice du texte de l’œuvre ainsi que de la sélection, de la coordination et de la disposition des éléments écrits et visuels de l’œuvre ». En revanche les images elles-mêmes « ne sont pas le produit d’un travail d’auteur humain », et la protection initialement accordée a été annulé.

Aux États-Unisles droits d’auteur ne sont pas valables si l’auteur d’une œuvre n’est pas humain. Ainsi, l’Office du droit d’auteur justifie sa décision en invoquant le cas du célèbre cliché pris par un singe : le propriétaire de l’appareil photo n’avait pas pu jouir du droit d’auteur pour ce selfie, qui était tombé directement dans le domaine public.

De plus, l’Office tient compte de la manière dont Midjourney produit des images : « Le fait que le résultat de Midjourney ne puisse être prédit par les utilisateurs rend Midjourney différent aux fins du droit d’auteur, des autres outils utilisés par les artistes. » L’Office rejette également l’argument selon lequel les modifications apportées à certaines des images les rendent éligibles au droit d’auteur, jugeant que ces changements sont « trop mineurs et imperceptibles pour fournir la créativité nécessaire à la protection du droit d’auteur »

Cette décision est l’une des premières prises par un organisme américain sur l’étendue de la protection du droit d’auteur pour les œuvres créées à l’aide d’IA, dans un contexte d’essor fulgurant de leur usage avec ChatGPT, Midjourney ou Dall-E.

Source: Tom's Guide

29 mars 2023

Etude 2023 sur les relations auteurs et éditeurs

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La SGDL et la SCAM ont dévoilé le 9e baromètre des relations entre auteurs et éditeurs. Même s’il y a quelques améliorations, les relations ne sont pas vraiment au beau fixe. 

28 % des auteurs déclarent avoir des relations non satisfaisantes, voire conflictuelles avec tous leurs éditeurs. Un chiffre en légère amélioration versus 2020 où ils étaient 31%. Les auteurs sont assez satisfaits du travail réalisé avec l’éditeur avant la publication. Là où ça pêche c’est sur la promotion, la diffusion et le paiement des droits. 50% seulement des auteurs et autrices estiment que leurs contrats pour l’édition imprimée sont clairs et explicites (en baisse d’un point par rapport à 2020). Ils ls ne sont plus que 28% lorsqu’il s’agit des contrats numériques. 40 % d’entre eux doivent faire appel à un avis extérieur pour décrypter leur contrat !

Pour l’exploitation papier en littérature générale, 1 % seulement des auteurs et autrices perçoit entre 15 et 20 % de rémunération sur le prix de vente hors taxe du livre. Les auteurs sont encore nombreux à découvrir fortuitement des exploitations dérivées de leurs œuvres. Par exemple, 13% n’ont pas été informés de l’impression à la demande, 17% de l’exploitation numérique.

Encore 16% des écrivains reçoivent une réédition des droits mais sans le paiement qui va avec. Et surtout, 56% ont dû écrire à leur éditeur pour recevoir leurs gains !

Et ils sont encore 46 % à avoir rencontré des difficultés pour se faire payer les droits qui leurs sont dus. Notons toutefois une amélioration par rapport à 2020 où ils étaient 58 %. Vous trouverez tous les chiffres du baromètre SCAM / SGDL ici .

Source: Idboox

7 avril 2023

Contestations et censure vécues lors d’heures du conte avec des drag-queens au Québec

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Comme en France,  au Quebec il y des problème lors d’heures du conte avec des drag-queens au courant des derniers mois. En effet, il y a des constations et des censures. 

L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) souligne que les drag-queens ne devraient, en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes, à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants.  Comme le confirme  Denis Chouinard, président de cette association :

«Nous sommes fiers de défendre la liberté d’expression au sein de nos établissements membres et de lutter contre une censure qui ne ferait qu’entraver notre mission d’information, de culture, d’éducation et de littératie».

Dans ce même communiqué du presse, l’ABPQ tient  à saluer la motion adoptée à l’unanimité le 4 avril dernier à l’Assemblée nationale qui visait à déplorer la montée des propos haineux et discriminatoires envers les personnes de la communauté LGBTQI2S+ dans la sphère publique.

28 juin 2023

Publication de 250 livres par jour en Espagne durant l'année 2022

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Le ministère de la Culture et des Sports espagnola a publié hier les statistiques de l'édition espagnole de livres avec ISBN 2022, appartenant au plan statistique national, qui fournit des informations sur la publication de livres selon diverses caractéristiques. Le document est déjà disponible dans la base de données en ligne CULTURABaseLien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre du site Web. Selon les données, le nombre de livres enregistrés en ISBN en 2022 était de 92 616, dont 61 324 ont été réalisés sur papier, ce qui représente 66,2% du total, et 31 292 sur d'autres supports, ce qui représente 33, restant 8%. Ainsi, le nombre de livres enregistrés en 2022 est maintenu par rapport à l'année précédente. Si l'on compare les données avec les années 2019 et 2020, une augmentation de 2,8% et 18,1%, respectivement, est observée, dépassant ainsi les données pré-pandémiques.

Par type de support, le nombre de livres sur papier en 2022 a diminué de 5,12% par rapport à l'année précédente, tandis que ceux enregistrés dans les autres supports ont augmenté de 11,45%. Par sous-secteur, 34,9 % des livres inscrits en ISBN étaient consacrés aux « sciences sociales et humaines », suivis de la « création littéraire » qui représentait 24,7 % ; les livres « scientifiques et techniques », avec 12 % ; ceux dédiés à « l'enfance et la jeunesse », avec 11,4 % ; et les « manuels scolaires » et ceux consacrés aux « loisirs », avec respectivement 7,8 % et 7,2 %. En ce qui concerne le type d'édition, les premières éditions représentaient 97,8 % du nombre total de livres enregistrés dans les ISBN. Par propriété de l'éditeur, 92,3% correspond à une édition privée.

Concernant le format de publication, ce sont les livres dans les autres médias qui ont enregistré les plus fortes hausses par rapport à 2019, 2020 et 2021. Ainsi, alors qu'en 2019 le nombre de livres enregistrés dans les autres médias s'élevait à 24 770, en 2022 il était de 31 292.

Par sous-secteur, le comportement le plus favorable est observé dans les manuels scolaires, qui augmentent à la fois sur papier et sur d'autres supports par rapport à 2021. En raison des caractéristiques de l'éditeur, le chiffre le plus favorable est observé chez ceux de taille moyenne, qui sont passés de l'enregistrement de 27 120 livres en 2021 à 29 039 en 2022.

Source: Ministère de la Culture et des Sports 

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11 juin 2023

Validation du projet de rachat de Lagardère par Vivendi de la Commission européenne

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La Commission européenne a validé l’opération de rachat de Lagardère par Vivendi vendredi 9 juin, après près de neuf mois d’enquête approfondie, selon un communiqué de l’autorité de la concurrence à Bruxelles. Celle-ci a néanmoins posé deux conditions pour la finaliser : les ventes du groupe Editis et du magazine Gala, appartenant à Vivendi.     

« Nous devons veiller à ce que les marchés de l'édition et de la presse restent compétitifs et diversifiés pour favoriser une pluralité d'idées et d'opinions », a déclaré la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager. « Les remèdes proposés par Vivendi permettront de préserver la concurrence existante sur ces marchés, au bénéfice des consommateurs », a-t-elle conclu.

« La décision de la Commission est subordonnée au respect intégral des engagements contractés », et la mise en œuvre des cessions sera contrôlée « par un mandataire indépendant sous la supervision de la Commission », ajoute le communiqué de la Commission. Il évaluera « l'adéquation des acheteurs » dans le cadre d'une procédure d'approbation distincte.

Alors que Vivendi souhaite entrer en négociations exclusives avec un des candidats à la reprise du magazine Gala « très prochainement », le groupe a signé fin avril une promesse d’achat avec IMI pour Editis. Yannick Bolloréprésident du Conseil de surveillance de Vivendi, espère boucler les deux opérations avant « la fin octobre ».

« Ce rapprochement répondra à notre ambition stratégique d’internationalisation de nos activités et à notre volonté d’être un acteur mondial de référence de la culture et du divertissement », a-t-il déclaré après l’annonce de la Commission européen. De son côté, Arnaud Lagardère, P-DG du groupe éponyme, s’est félicité de travailler dorénavant avec un « ami, Vincent Bolloré, si injustement pris à partie ces derniers temps ».

Du côté d’IMI, la filiale d’investissement de Daniel Kretinsky en passe d’acheter Editis, on se félicite de cette étape importante tout en se refusant à tout commentaire en attendant la validation des mêmes autorités sur leur projet de rachat. Celle-ci pourrait intervenir dans les prochaines semaines.

Quant aux représentants des salariés d’Editis, qui font part depuis plusieurs semaines de leurs inquiétudes de ne pas être entendus par les repreneurs, ils sont circonspects. Pour Didier Glachant, coordinateur syndicale Cgt groupe Editis, l’autorisation de la Commission est « une bien triste nouvelle pour l’indépendance des médias, celle de l’édition et le pluralisme du débat public en France ».

Source: Livres Hebdo

24 août 2023

Poursuite de la progression des revenus issus des ventes de livres audio

Audiobooks ecoute USA

Selon les derniers chiffres de l’Audio Publishers Association, les revenus issus des ventes de livres audio ont encore augmenté en 2022 aux USA.  La hausse est de 10% pour l’année passée, ce qui marque la onzième année de croissance à 2 chiffres dans ce segment (chiffres Harris Interactive). Audible, la plateforme de livres audio d’Amazon, représenterait plus de 63% du marché américain. Edison Research a mené pour l’APA une enquête auprès des audio-lecteurs. 57% des personnes écoutant des livres audio ont entre 18 et 44 ans. Ils écoutent un peu moins de livres audio en 2023 qu’en 2022 (6,3 contre 6.9).

Autre chiffre intéressant, 56% des parents qui écoutent des audio books disent que leurs enfants en écoutent aussi (61% en 2022). Mais l’association souligne que ce chiffre est supérieur à l’étude de 2020 (35%). L’utilisation de livres audio perdure donc même après la pandémie.

Par catégorie, les livres audio pour enfants ont connu le taux de croissance le plus rapide en 2022 (+41%), mais restent une petite composante du marché total (3%). De même, les titres en langue non anglaise se développent rapidement (+37%) mais ne représentent encore que 4% du marché total. La fiction (64 %) progresse en proportion des ventes totales pour la deuxième année consécutive. Les genres qui connaissent la croissance la plus rapide sont l’humour, la non-fiction et la romance ; cependant, la fiction et la science-fiction / fantastique restent les deux genres les plus importants. Si on regarde du côté de l’international, le marché du livre audio ne va pas faiblir.

 Selon WordsRated, en 2027  la part des livres audio dans le monde atteindra plus de 10 % pour la première fois. D’ici 2030, les livres audio représenteront plus de 21,3 % des revenus mondiaux de l’édition de livres. Les revenus seraient alors de 35 milliards de dollars versus 5,3 milliards USD aujourd’hui !

Source : Idboox

 

27 février 2024

Lecture en anglais pour les jeunes européens

C’était il y a huit ans déjà. À l’époque, Marleen Seegers, agente littéraire de l’Américaine 2 Seas Agency, apprenait par les éditeurs hollandais que le lectorat de jeunes adultes - celui-là même qui avait grandi avec YouTube -, développait une sérieuse appétence pour la lecture en anglais. Résultat : aujourd’hui, les nouveaux vingtenaires ne peuvent même plus envisager de lire le nouveau Sally Rooney dans leur langue maternelle.

Publier un livre en traduction néerlandaise est donc devenu compliqué pour les éditeurs. D’autant que le prix du livre traduit est nettement supérieur à la version originale. Pour tenter d’échapper à un faible volume des ventes, certains professionnels tentent même de maîtriser la parution simultanée du livre traduit en néerlandais et de l’original. Qui plus est lorsque l’auteur est une célèbre plume anglo-saxonne. Et le phénomène s’exporte désormais dans l’ensemble des pays nordiques. En réponse à la question « en quelle langue lisez-vous ? », publiée sur le site communautaire Reddit, les lecteurs âgés de 20 à 30 ans et originaires d’Allemagne ou des pays nordiques, affirment ainsi lire l’anglais depuis leur plus jeune âge. Ils estiment non seulement que le choix de livres en anglais est plus important, mais disent aussi préférer lire l’ouvrage dans sa langue originale. Une nouvelle tendance qui séduit toujours plus depuis qu’elle est plébiscitée sur les réseaux sociaux, dont BookTok, où les jeunes lecteurs partagent leurs conseils de lecture. En marge de la Foire du livre de Francfort 2023, un article du Bookseller révélait, en effet, que les ventes de livres à l’export, en 2022, en provenance de la Grande-Bretagne vers l’Europe, avaient connu une croissance de 8 %. Pour l’Allemagne, les chiffres s’envolent même à +27%. Mais cette croissance, l’article le souligne, n’est aucunement bénéfique pour les auteurs, qui gagnent bien moins de redevances à l’exportation, qu’avec des cessions de droits en langues étrangères.

Curieusement, cette tendance a eu un impact positif sur l’activité de Marleen Seegers, qui vend surtout des cessions de droits pour les éditeurs français. Après avoir travaillé cinq ans dans le département de droits chez Stock, Seegers a créé son agence en 2011 aux États-Unis. Celle-ci représente neuf éditeurs français à international, dont Allary Éditions, Les Escales, Éditions de la Martinière Littérature, ou Massot Éditions, et six autres éditeurs français dont Actes Sud, Les Arènes/l’Iconoclaste, ou les Éditions XO.

« Au début de l’activité de l’agence, c'était très difficile de ‘pitcher’ de la non-fiction française. En revanche, pour la non-fiction en anglais, les éditeurs étaient réceptifs. Là maintenant, à cause de la concurrence de livres en anglais, on me demande surtout de parler de mes titres en français » raconte Marleen Seegers. D’après l’agente, les éditeurs feraient désormais davantage fi de la langue anglaise pour favoriser, plus largement, les « bons livres », dont de plus en plus de plumes françaises.  

Seegers retient ainsi la série L’Arabe du futur (Allary) de Riad Sattouf, qui, vendue dans plus de 20 pays, a « ouvert beaucoup de portes pour l’agence ». Plus récemment, une forte demande s’est également faite entendre pour les essais philosophiques de Charles Pépin, dont le dernier, Vivre avec son passé et La Confiance en soi, publié en 2018 et vendu à travers une vingtaine de pays. 

« Le féminisme français a une bonne réputation à l’étranger » ajoute également Marleen Seegers, citant, toujours chez Allary, L’homme préhistorique est aussi une femme de Marylène Patou-Mathis ainsi que Futur.es de Lauren Bastide. Côté fiction, ce sont les livres primés qui rencontrent le plus de succès, à l’instar de La Plus secrète mémoire des hommes (Philippe Rey/Jimsaan) de Mohamed Mbougar Sarr, écoulé à plus 30 000 exemplaires aux Pays-Bas, ou encore Veiller sur elle (L’Iconoclaste) du Goncourt 2023, Jean-Baptite d'Andrea que Seegers vend en tant que sous-agente.

Concernant la hausse de lecture en langue anglaise dans les pays nordiques et en Allemagne, « les éditeurs suivent de près ce que font les Néerlandais », précise Seegers. « C’est un peu le ‘Wild West’ et ils essayent tout. Quand le groupe Singel Uitgeverijen a commencé à publier en anglais, tout le monde a hurlé. Maintenant plusieurs le font ». 

De plus en plus d’éditeurs des Pays-Bas et de Flandre achètent désormais les droits de traduction en néerlandais et en anglais. Parfois, ce sont même trois versions d’un même livre qui sont acquises : celle publiée dans le pays d’origine anglophone, celle traduite en anglais aux Pays-Bas – et qui, assujettie au prix unique, profite au libraire, et celle traduite en néerlandais. « Vu l’importance qu’ont pris les BookTokers, l’éditeur aura tendance à garder la couverture originale ainsi que le titre, mais l’on verra apparaître, en bas de la couverture et écrit en tout petit, ‘édition néerlandaise’ », explique Seegers.  

Alors que cette nouvelle tendance de lecture en anglais a eu l’effet de booster les cessions de droits français en Europe, Seegers a aussi remarqué, « une nouvelle génération d’éditeurs, aux États-Unis, qui lisent dans des langues étrangères ». Un phénomène que l’agente explique par « la création de HarperVia, qui traduit dans toutes les langues » et auprès de qui Seegers a vendu les droits mondiaux anglais, aux enchères, de Mon mari (l’Iconoclaste), de Maude Ventura. Mais aussi par l’ampleur qu’ont pris « les éditeurs indépendants comme Transit Books, dont l’auteur Jon Fosse a gagné le prix Nobel en 2023, Deep Vellum, ou New Directions. »

S’il est encore tôt pour mesurer l’effet réel que la hausse de la lecture en anglais aura sur le marché européen ou sur la vente des cessions en langue française, Seegers affirme que le phénomène fait l’objet de nombreuses discussions entre éditeurs. Et pour cause, lors du dernier salon du livre de Göteberg, les jeunes lecteurs adeptes de BookTok s’affichaient volontiers avec les ouvrages d'Annie Ernaux… en anglais.

Source : Livres Hebdo 

5 mars 2024

Résistance du marché du livre francophone au Québec

Avec près de 212 millions de dollars canadiens de recettes en 2023, le marché du livre francophone progresse de 2,3% en valeur au Québec avec un recul de 0,8% en volume, à 6 198 849 exemplaires, selon les chiffres de la BTLF publiés mardi 5 mars. Le 12ᵉ bilan annuel de la Société de gestion de la banque de titres de langue française, issu des données de Gaspard, l’outil de suivi des ventes hebdomadaires de livres dans la province, fait état d’une progression de la Littérature adulte (+1,6%) et Jeunesse (+3,5%). Ces deux rayons représentent plus de la moitié (51%) des ventes en librairie. Ces résultats sont au crédit d’une édition étrangère dynamique (4,1%) qui représente 44,6% de part de marché au Québec.

Alors que la littérature locale baisse, pour la deuxième année consécutive, de près de 3%, les ventes de littérature étrangère progressent de près de 6%. Particulièrement spectaculaire, le secteur de la Romance augmente de plus de 53% en un an. Après avoir enregistré un score similaire en 2021 (+52,4 %), elle affichait l’an dernier un gain de +8,9 % dans un marché général de littérature en perte de valeur (-1,8 %). Les nouveautés représentent 36,7% des ventes, dont plus de la moitié (53,4%) au rayon Littérature.

La BD poursuit sa croissance avec 4,9% d’augmentation des ventes en valeur en 2023. La BD européenne est catalysée par le 40ᵉ volume d’AstérixL’Iris blanc, à peine débarqué fin octobre dans le marché et qui décroche en dix semaines de vente le titre du livre le plus vendu de l’année dans Gaspard.

Comme en France, le marché du livre pratique a fléchi en 2023, avec un repli des ventes de 13,6%. Sa part de marché en librairie affiche désormais sa plus faible valeur jamais enregistrée dans nos bilans, à 6,8 %.

Dans le même temps, le marché du livre anglophone au Québec a représenté un peu plus de 51 millions de dollars et 2 201 522 exemplaires vendus. Par rapport à 2018, le prix de vente des livres dans les 239 points de vente (près de 60% du marché) composants le panel de Gaspard a augmenté en moyenne de 16% pour l’édition canadienne et 9,3% pour l’édition étrangère.

Source : Livres Hebdo

 

6 mars 2024

Publication d'un roman posthume de Gabriel García Márquez après un travail d'archéologue de ses fils

Un roman posthume de Gabriel García Márquez est publié ce mercredi 6 mars en espagnol et le 13 mars en France chez Grasset, une œuvre qui était devenue "indéchiffrable" pour le lauréat colombien du prix Nobel rongé par les pertes de mémoire à la fin de sa vie, selon ses fils Rodrigo et Gonzalo, qui ont dû faire un "travail d'archéologue" pour en rassembler les fragments. Ce court roman inédit, Nous nous verrons en août, est publié à l'approche du dixième anniversaire de la mort le 17 avril 2014 de l'auteur de Cent ans de solitude et de L'amour au temps du choléra, couronné du prix Nobel de littérature en 1982.

Le "livre est devenu un peu indéchiffrable" pour l'auteur dans les dernières années de sa vie, marquées par la maladie et les pertes de mémoire, a expliqué Rodrigo. Sur décision de ses proches, les manuscrits ont été conservés au Harry Ransom Center, une bibliothèque de l'université du Texas, aux Etats-Unis. Les avis des universitaires qui ont lu des fragments de l'oeuvre ont finalement convaincu les deux frères de réunir ces épreuves dans un livre posthume, publié le jour anniversaire de la naissance de leur père, qui aurait eu 97 ans mercredi.

"Lorsque nous avons lu les versions, nous nous sommes rendus compte que le livre était bien meilleur que ce que nous pensions. Nous avons commencé à soupçonner que Gabo avait perdu la capacité d'écrire, mais aussi la capacité de lire" et donc "la capacité de juger" ses propres écrits, a expliqué Gonzalo.

Malgré les rumeurs selon lesquelles le roman n'avait pas de fin, les enfants et ayants-droit de l'écrivain affirment que celui-ci avait entièrement développé l'histoire d'Ana Magdalena Bach avant de mourir.

"Le roman était un peu dispersé dans un nombre indéterminé d'originaux, mais il était complet". C'était "un travail d'archéologie" que de rassembler les parties et d'arriver à une fin, a ajouté Gonzalo.

Rodrigo l'assure, il n'y a pas d'autre roman caché du père du réalisme magique, de sorte que Nous nous verrons en août est le "dernier survivant" de son univers littéraire. La version espagnole est publiée dans plusieurs pays ce mercredi 6 mars. La version française sortira le 13 mars chez Grasset et la version anglaise le 20 mars. Né le 6 mars 1927 dans la ville d'Aracataca, dans le nord de la Colombie, Gabriel García Márquez, journaliste et écrivain, est l'auteur d'une longue liste de nouvelles et de romans, tels que Chronique d'une mort annoncée et Récit d'un naufragé, qui ont bouleversé la littérature latino-américaine.

Source : BFM TV

12 mars 2024

Baisse de la production de livres en 2023

Annoncée depuis mi-2022 par la majorité des éditeurs faisant face à l'inflation et au fléchissement des ventes, la baisse de la production est effective pour la deuxième année consécutive, et cette fois bien sensible. En un an, elle a baissé de 5,7 % à 63 565 titres, retrouvant un niveau jamais atteint depuis 2007, hors année exceptionnelle de 2020. Avant la période Covid, la production a stagné pendant six ans autour des 68 000 titres, portée par l'accroissement exponentiel des mangas. Ce dernier segment, qui a connu en 2023 une baisse de ses ventes (voir Livres Hebdo no 39), a continué sa progression en nombre de titres de 16,2 %, tandis que celui de la BD a diminué de 3,2 %.

Paradoxalement, le roman stagne non loin de son niveau record de 2021, à 10 338 titres. Cette résistance est à mettre au crédit de la néo--romance, en vogue actuellement, car les dernières rentrées littéraires d'hiver comme d'automne ont accusé un déficit de titres similaire au fléchissement global et la littérature dans son ensemble baisse de 5,8 %. Dans le même temps, la production de nouvelles et romans étrangers a légèrement augmenté de 1,9 %, sans retrouver son niveau de 2019 (-5,3 % dans l'intervalle). Hormis ces relatives croissances, l'ensemble des autres segments marquent le pas, tel le livre pratique (-10,2 %). Pénalisé par une réduction de l'offre dans le domaine de la santé -, les sciences humaines et sociales (-11,4 %) ou la jeunesse (-11,6 %).

D'un côté, certains acteurs de la filière ont évoqué une surproduction ces dernières années, qui impacte l'environnement et entraînerait une perte de qualité, puisque les prescripteurs ne sont pas en capacité d'assumer toute l'offre. En plus du surcoût de fabrication, celui des invendus pèse également dans le résultat des distributeurs. Mais ce développement permet une augmentation de l'innovation. Dans sa théorie sur l'économie de l'attention, le prix Nobel d'économie Herbert Simon explique qu'une « abondance d'informations crée une rareté de l'attention et le besoin de répartir efficacement cette attention ». L'économie de la tension, favorisée par de nouveaux outils tels que l'impression à la demande ou le suivi en temps réel des ventes d'ouvrage, peut être vertueuse. À terme, baisse de la production ne veut donc pas forcément dire dépression.

Source : Livres Hebdo

15 mars 2024

Organisation d'une Fête du livre les 16 et 17 mars par Le Secours populaire

Plus de 30 000 livres d'occasion seront proposés le week-end des 16 et 17 mars (9 h 30-17 h 30) à la salle polyvalente des sports de Noisiel à l’occasion de la 20e édition de la Fête du livre. Selon le comité local du Secours populaire français (SPF), il s'agit d'un record qui fait de cette manifestation la plus importante de ce type en Seine-et-Marne et l'une des plus grandes d'Île-de-France. C’est aussi la démonstration que cette fête a su fédérer un public fidèle d'habitués et d'amateurs de littérature. Les visiteurs versent une participation solidaire modique pour acquérir ces livres.

Ces fonds servent ensuite à financer les actions de solidarité du SPF, dont la traditionnelle sortie à la Mer de sable à Ermenonville (Oise) et la “Journée des oubliés des vacances“ en août prochain.

Outre plusieurs animations, une très grande richesse de choix sera proposée au public durant tout le week-end, allant de la BD ou manga au livre d'histoire pour collectionneur, du livre de poche à l'ouvrage pour bibliophile sans compter des milliers de livres pour enfant et un rayon consacré au handicap. Des CD, DVD et vinyles seront également mis en vente.

L’année dernière, plus d'un millier de visiteurs avaient participé à cette Fête du livre qui favorise l’accès à la culture et qui incarne la mission d'éducation populaire du SPF. Une exposition est également prévue autour du thème “agir ensemble pour la solidarité“ et pour les droits des femmes.

Source : Le moniteur de Seine et Marne

20 mars 2024

Lauréats du prix du Jeune Écrivain 2024

Pour sa 39e édition, le prix prestigieux du Jeune Écrivain a été remis hier soir au théâtre Marc Sebbah à Muret (Haute-Garonne), à une jeune femme originaire de Suisse. Marie Lucas, 25 ans, qui vit à Genève mais mène ses études d’histoire de l’art actuellement à Paris, a été ovationnée et récompensée pour sa nouvelle «Vola, vola» (Vole en Italien) .

Cheveux auburn mi courts, le sourire généreux sous un regard de miel, Marie confie que «l’écriture c’est presque identitaire. C’est évident et en moi depuis toujours. J’ai appris à taper sur la machine à écrire de mon grand-père qui était écrivain». Marie a découvert le prix international du Jeune Écrivain grâce à d’autres concours et lauréats en Suisse.

« J’avais commencé cette nouvelle et le concours m’a motivée pour la terminer. Cela parle des liens familiaux, de l’influence que peuvent avoir nos proches sur nous, de l’importance de nos origines. » Marie encouragée par ce prix promet de continuer à « toujours écrire. Si ça devenait mon métier tant mieux mais j’ai aussi une autre carrière à faire. »

Aux côtés de Marie Lucas, cinq autres lauréats ont été titrés hier soir :

  • le suisse Romain Prina avec "Le marchand d’Atmosphères",

  • la française Jeanne Lamotte avec "Un puzzle à quatre pièces",

  • la française Vanessa Tain avec "Little miss poisson rouge",

  • la belge Margot Heymans pour "La cendre des gestes",

  • la française Sophie Tranhienard pour "Kumquat".

Source : La Dépêche

22 mars 2024

Destruction de la médiathèque Marc-Bernard, repaire des dealers de Pissevin à Nîmes

Selon une info du Midi Libre, malgré près d'un million de travaux réalisés en 2020, la médiathèque Marc-Bernard située à Pissevin, et fermée depuis juin pour cause d’insécurité, devrait déménager dans le cadre des travaux inhérents à l’Anru. Voilà 9 mois, que la médiathèque Marc-Bernard, implantée place Debussy dans le quartier de Pissevin a fermé ses portes. 

"Du fait de l’aggravation de la situation depuis quelques semaines et du risque d’atteinte grave à la sécurité des agents municipaux", Jean-Paul Fournier, le maire, annonçait par le biais d’un communiqué de presse la fermeture au public de la médiathèque à compter du mardi 6 juin dernier et jusqu’à nouvel ordre (cliquez ici pour en savoir plus).

Il se pourrait que la réouverture de cet équipement de proximité doive attendre… sa reconstruction ailleurs dans le quartier. En effet, ces dernières années, les dealers avaient pris possession des lieux, créant la terreur auprès des agents municipaux exerçant sur place ainsi que des usagers. Le toit de la médiathèque s’était d’ailleurs littéralement transformé en "vigie" pour les dealers. "Les trafiquants de drogue y faisaient carrément leurs grillades", confie une source proche du dossier. "Le bâtiment a subi de graves dommages, notamment au niveau de l’étanchéité du toit qui a dû subir de nombreuses rénovations".

Pourtant, Marc-Bernard n’avait rouvert ses portes qu’en septembre 2020, après 22 mois de travaux et de confinement. Une réhabilitation complète pour quelque 860 000 euros, hors taxe, prise en charge à 80 % par des subventions de l’État et de l’Europe. Pour mémoire, cette opération avait été réalisée dans le cadre du Programme National de Renouvellement Urbain (PNRU). Résultat : un équipement culturel entièrement réhabilité pour mieux accueillir le public. Avec l’augmentation de l’offre numérique, un espace d’accueil plus généreux et une meilleure cohabitation des usages studieux et de loisir.
Une médiathèque reconnue pour "
son réel apport social et culturel" qui manque actuellement au quartier, comme l’explique Sophie Roulle, l’adjointe à la culture : "Les travaux intervenant dans le cadre de l’Anru sont prévus pour 2027 et il est évidemment à nos yeux hors de question que les habitants soient privés de leur médiathèque jusqu’à cette date. Nous réfléchissons à une solution pour rouvrir un lieu de qualité dans le quartier rapidement."

En attendant la reconstruction "in situ de la médiathèque Marc-Bernard", insiste l’adjointe. En effet l’actuelle devrait être détruite. "C’est effectivement une des options regardées de très près, expose Sophie Roulle. Dans le cadre de la démolition de la barre Richard-Wagner et de la dalle du parking, l’actuelle médiathèque se retrouverait sur pilotis et face à un immense mur de béton. Ce n’est à notre sens pas l’idéal. Nous envisageons donc de démolir l’actuel bâtiment et de le reconstruire à un endroit plus propice du quartier."

24 mars 2024

Annulation des amendes dans une bibliothèque avec une photo d'un chat

En ce mois de mars, la bibliothèque publique de Worcester (Massachusetts, États-Unis) a décidé de mettre en avant les chats. Lors de cet événement, les bibliothécaires ont eu une idée plutôt originale : proposer de renoncer aux amendes des usagers en échange d’une photo de leurs chats. C’est une initiative pour le mois insolite que rapporte le média PetHelpful. À Worcester, dans l’État du Massachusetts (États-Unis), la bibliothèque publique a lancé une opération spéciale baptisée « March Meowness ». Le principe est simple : le mois de mars sera consacré aux petits félins et il comptera divers événements en lien avec les chats. Parmi eux, la possibilité d’annuler ses amendes grâce à un moyen à la fois simple et original. La bibliothèque publique de Worcester a récemment annoncé une bonne nouvelle à ses usagers étourdis ou négligents. Durant ce mois de mars dédié aux petits félins, ceux qui ont perdu ou endommagé des livres empruntés à la bibliothèque ont la possibilité d’obtenir l'annulation de leurs amendes en montrant simplement la photo d’un chat.

Sur la page Facebook de la Worcester Public Library (WPL), on peut ainsi lire : « Aujourd'hui, c'est le grand jour ! Nous avons un mois de remise de frais pour les articles WPL perdus ou endommagés ! Montrez-nous une photo de votre chat, un chat célèbre, un dessin de chat. - n'importe quel chat, et nous pardonnerons les frais WPL sur votre compte. »

Même si les utilisateurs de la bibliothèque n’ont pas de chat, il existe toujours une solution. Pour débloquer sa carte de bibliothèque, un petit garçon de 7 ans, qui n'a jamais rendu un livre et qui n’a pas de chat, a par exemple dessiné un joli matou roux.

Selon Jason Homer, le directeur de la bibliothèque, ce sont environ 400 personnes qui ont déjà pu réactiver leur compte après avoir apporté leurs photos ou dessins de chats. La WPL a d’ailleurs installé un incroyable mur pour afficher quelques-uns de ces portraits félins.

L’opération « March Meowness » ne s’arrête pas à l'initiative « Feline for Fees Forgiveness ». La WPL propose également des ateliers où il est possible de construire une maison pour chat en carton ou fabriquer des jouets pour chat. Les créations pourront être soit emportées à la maison par leur auteur, soit données à la Worcester Animal Rescue League, une association de sauvetage locale. La bibliothèque organise bien d’autres événements sur le thème des chats tout au long du mois de mars comme un tutoriel de maquillage pour réaliser des yeux de chat ou un « De-Stress with Cats » qui consiste à passer du temps avec les pensionnaires félins de la Worcester Animal Rescue League afin de se détendre. Un beau programme qui risque de rencontrer un vif succès auprès des amoureux des animaux et des livres !

Source : woopets

 

25 mars 2024

Recyclage des livres en russe par des élèves ukrainiens

À Trouskavets, une petite ville thermale des Carpathes à l’ouest de l’Ukraine, trois écoles sont en lice avec un objectif : récolter en quatre jours un maximum de papiers à recycler, de préférence imprimés en langue russe. L’opération, qui vise à soutenir l'armée ukrainienne, a été sobrement baptisée "Littérature ennemie contre drones". "On a commencé à collecter des papiers usagés, mais le premier jour on n’en trouvait pas beaucoup, raconte un jeune homme. Quelques livres, des vieux carnets et des cartons…  Mais on n’a pas baissé les bras !" 

Les jours suivants, on a fait le tour de tous les endroits possibles dans notre ville, les magasins, les bureaux de poste, et les bibliothèques des centres de cure", poursuit sa comparse. Danylo et Anna font partie de la classe gagnante, grâce à deux tonnes et demie de papiers récoltés, dont une bonne partie d’ouvrages russes. "On a libéré nos bibliothèques de la littérature russe, ça fait de la place pour nos auteurs et nos livres ukrainiens !", se réjouit une jeune fille. "Les Russes détruisent notre pays, ils tuent nos citoyens, rasent nos villes. On ne perdra rien à jeter leurs livres et à ne plus jamais les lire", appuie une autre.

 

Même la professeure de littérature Lesya Kravtchouk en a profité pour faire du ménage dans sa bibliothèque. Elle a lu les classiques russes et les a étudiés, elle peut encore les citer de tête, mais désormais c’est la guerre. "Ça a été douloureux bien sûr, confie-t-elle, mais le plus douloureux c’est quand nos envahisseurs occupent nos villes. La première chose qu’ils font, c’est de brûler nos livres, notre histoire, et tout ce qui est lié à l’identité ukrainienne. Ça fait mal".

L’opération a été proposée aux écoles de Trouskavets par un groupe de volontaires dont fait partie Yvan Jouk, convaincu lui aussi que c’est une guerre culturelle et linguistique qui oppose Russes et Ukraniens. 

"Cette action était symbolique du fait qu’on peut battre l’ennemi avec ses propres armes. »

À Trouskavets, une petite ville thermale des Carpathes à l’ouest de l’Ukraine, trois écoles sont en lice avec un objectif : récolter en quatre jours un maximum de papiers à recycler, de préférence imprimés en langue russe. L’opération, qui vise à soutenir l'armée ukrainienne, a été sobrement baptisée "Littérature ennemie contre drones". "On a commencé à collecter des papiers usagés, mais le premier jour on n’en trouvait pas beaucoup, raconte un jeune homme. Quelques livres, des vieux carnets et des cartons…  Mais on n’a pas baissé les bras !" 

Les jours suivants, on a fait le tour de tous les endroits possibles dans notre ville, les magasins, les bureaux de poste, et les bibliothèques des centres de cure", poursuit sa comparse. Danylo et Anna font partie de la classe gagnante, grâce à deux tonnes et demie de papiers récoltés, dont une bonne partie d’ouvrages russes. "On a libéré nos bibliothèques de la littérature russe, ça fait de la place pour nos auteurs et nos livres ukrainiens !", se réjouit une jeune fille. "Les Russes détruisent notre pays, ils tuent nos citoyens, rasent nos villes. On ne perdra rien à jeter leurs livres et à ne plus jamais les lire", appuie une autre.

Même la professeure de littérature Lesya Kravtchouk en a profité pour faire du ménage dans sa bibliothèque. Elle a lu les classiques russes et les a étudiés, elle peut encore les citer de tête, mais désormais c’est la guerre. "Ça a été douloureux bien sûr, confie-t-elle, mais le plus douloureux c’est quand nos envahisseurs occupent nos villes. La première chose qu’ils font, c’est de brûler nos livres, notre histoire, et tout ce qui est lié à l’identité ukrainienne. Ça fait mal".

L’opération a été proposée aux écoles de Trouskavets par un groupe de volontaires dont fait partie Yvan Jouk, convaincu lui aussi que c’est une guerre culturelle et linguistique qui oppose Russes et Ukraniens. 

"Cette action était symbolique du fait qu’on peut battre l’ennemi avec ses propres armes. »

"La littérature russe a toujours été une arme pour nous dominer, dénonce Yvan Jouk. On a retourné l’arme de l’ennemi contre lui, en la transformant en drones". À l’arrivée, deux drones d’attaque ont pu être achetés et offert à l’armée ukrainienne pour 12 tonnes de papiers collectés, qu'une entreprise locale a recyclée... en papier toilette.

"La littérature russe a toujours été une arme pour nous dominer, dénonce Yvan Jouk. On a retourné l’arme de l’ennemi contre lui, en la transformant en drones". À l’arrivée, deux drones d’attaque ont pu être achetés et offert à l’armée ukrainienne pour 12 tonnes de papiers collectés, qu'une entreprise locale a recyclée... en papier toilette.

Source  : Franceinfo

8 mars 2012

Ebook:Enluminures flamandes de la cour de Bourgogne

mzlAuteur et éditeur:  BNF

Appareils compatible:  Ipad

Date de publication:  27 février 2012

Prix:   0€

Présentation:

Cette application permet de découvrir des manuscrits rares et richement illuminés. Ceux-ci faisait partie de la collection de la librairie des ducs de Bourqogne. Une vidéo, des sons des  textes racontent en 20 tableaux  comment le mécénat des Ducs de Bourgogne a contribué fortement au rayonnement du livre et à la production artistique. Voici une vidéo qui présente cette application:

19 janvier 2012

Livre: Lleva un libro en la maleta

lleva un libro en la maletaAuteur: Virginia Read Escobal

Illustrateur:   Lucia Sforza

Editeur: Pintar-Pintar

Date de publication: 2011

Nombre de pages:  40

ISBN: 9788492964352

Prix:   14€50

Présentation du livre:

Cet album nous raconte l'histoire Yaniris:  son arrivée en Espagne quand il était  petit et ses souvenirs : les fleurs rouges du flamboyants, la bibliothèque avec les rayonnages presque vides de son ancienne école  à Hatillo. Maintenant qu'il va revenir en République Dominicaine il se demande ce qui peut offrir à ses amis. Il décide d'offrir un livre.


Solidarité

Lleva un libro en una maleta est quelque chose de plus qu'un livre. C'est une association culturelle qui, avec l'aide de personnes et organismes comme l'association AYUDA A DOTAR las ESCUELAS y BIBLIOTECAS de República Dominicana de LIBROS recueille des livres et du matériel scolaire et les fait arriver aux écoles de République Dominicaine.  La femme de lettres Virginia Read Escobales promouvoit  cette initiative solidaire.

22 septembre 2011

Caraelibro s’associe à une bibliothèque

Pour observer et étudier le comportement des lecteurs, Caraelibro s'est associé à une bibliothèque publique dans un quartier de Bogota. Le quartier s'appelle Ricaurte et concentre les ateliers de réparation, les magasins de 133338meubles et d'entrepôts. La bibliothèque, située en face de la place principale de ce quartier, est active et pleine de vie. La salle informatique compte douze ordinateurs tous connectés à Internet, une salle de lecture, une chambre fermée et une salle audiovisuelle. Le quartier le plus animé de la bibliothèque est le laboratoire informatique. C'est là qu'on conduit les ateliers de lecture sociale et numérique.
Les séances de lecture sont des hybrides : la discussion en direct d'un texte littéraire est la colonne vertébrale alimentée par les commentaires que chaque lecteur poste sur le site. Ces commentaires écrits, enregistrés dans les "marges virtuelles" du texte, génèrent un débat oral et écrit (voir vidéo ci-dessous). La discussion autour du texte "Manifiesta no saber escribir" de l'écrivain Wayuu Estercila Simanca est le point de départ aux discussions qui auront lieu avec des étudiants dans une salle de classe de l'Université Javeriana, sous la direction du professeur de théorie littéraire, Liliana Ramirez. L'histoire de Simanca se concentre sur les perceptions de la fille indigène Wayuu quand les politiciens arrivent pour acheter des votes et intégrer frauduleusement, au système national d'enregistrement, les indigènes qui ne savent même pas parler l'espagnol. 

Voici la vidéo d'une séance de lecture de cette bibliothèque (en espagnol):

 

10 avril 2024

Bibli'ambule, un drôle de triporteur avec sept hamacs dans la Manche

Si vous avez prévu de participer à la manifestation Du jardin à l’assiette organisée dimanche 14 avril 2024 au Pavillon des énergies, à Saint-Lô, vous apercevrez la Bibli’ambule.Ce drôle de triporteur se transforme, une fois ouvert, en bibliothèque ludique dotée de sept hamacs pour accueillir les lecteurs de tous poils. Le Département de la Manche, via sa Bibliothèque départementale, vient d’en faire l’acquisition.

«Il sera mis à la disposition de nos médiathèques et bibliothèques adhérentes, au gré de leurs programmes d’action », explique Nicolas Huart, responsable des collections à la Bibliothèque départementale de la Manche.

Un bel outil original et ludique qui permettra aussi aux bibliothèques de sortir de leurs murs et d’aller à la rencontre de publics pour lesquels la lecture n’est pas forcément évidente

« La lecture est l’une des priorités majeures du Département », rappelle Valérie Coupel-Beaufils, conseillère départementale en charge de l’action culturelle.

Le taux d’inscrits dans les bibliothèques de la Manche est identique à la moyenne nationale, soit 12, 6 %. En 2022, on recensait ainsi 53 130 emprunteurs, sur une population desservie de 421 435 personnes.  Ce triporteur doté d’une double assistance électrique (il pèse 100 kg sans les livres !) est fabriqué par les Ateliers Z’ambules, situés à Paris. C’est la première Bibli’ambule que le Département commande. Coût de l’acquisition : 17 700 €, financés par le Département, avec une aide de 9 000 € du Ministère de la culture.

Après Du jardin à l’assiette, la Bibli’ambule sera déployée à Portbail, sur le site du festival Les Pinsonores, les samedi 27 et dimanche 28 avril prochains.

« On le retrouvera aussi lors des Traversées Tatihou au mois d’août », confie Nicolas Huart.

Source  : Côté Manche

10 avril 2024

Bookcrossings dans les transports en commun de Metz

Le Met’ s’associe au festival Le Livre à Metz pour faire vivre la lecture dans les transports en commun. L’association a fait don de plus d’une centaine de livres pour organiser des Bookcrossings (livres voyageurs en français) sur plusieurs lignes du réseau en amont du festival, qui se tiendra cette année du 19 au 21 avril. L’idée est de faire circuler les livres hors des cadres traditionnels pour démocratiser la lecture et faire rayonner la culture en ville. À l’approche du festival, les passagers du réseau Le Met’ pourront donc trouver de quoi lire gratuitement lors de leurs trajets en bus et en Mettis grâce à cette initiative inédite à Metz. De plus, des QR code seront installés dans les véhicules du réseau. Ils permettront aux passagers de se connecter à l’application Premier Chapitre qui donne accès à une bibliothèque numérique comprenant une sélection d’œuvres littéraires en lien avec le festival. 

« Cette plateforme leur permettra d’explorer les résumés des livres, quelques extraits de la sélection, ainsi que les disponibilités dans les bibliothèques et les médiathèques de la Ville de Metz. L’an dernier, plus de 1300 personnes l’ont utilisé, témoignant ainsi de l’intérêt pour cette initiative, indique le communiqué du réseau Le Met’.

Des marque-pages élaborés spécialement pour l’occasion seront mis à disposition des clients au sein des bus. De son côté, l’association Voix Haute organisera des lectures publiques dans les abribus situés à proximité de la place de la République tout au long du Livre à Metz.

 

Source : Tout Metz

12 avril 2024

Le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis (SLPJ93) partenaire du Prix du livre, Paris Aéroport jeunesse 2024

Organisé chaque année en partenariat avec la fondation du Groupe ADP, et le réseau des enseignes RELAY, Le Prix du Livre, Paris Aéroport Jeunesse favorise l’accès aux livres et à la lecture en mettant à l’honneur la littérature jeunesse.Le Salon du livre et de lapresse jeunesse, partenaire de cette édition 2024, a sélectionné, en lien avec la thématique « Le sport olympique et paralympique », 4 ouvrages de littérature  jeunesse.  Voici la sélection 2024 :

  • Babyfacede Marie Desplechin, illustré par. Olivier Balez,
  •  Yokai de Thibault Vermot, illustré par Gaël Henry,
  • Tumee, l’enfant élastique de Marion Achard,
  • À véli-vélo de Frédéric Vinclère.

II  organise une tournée des auteur·ice·s retenue·e·s dans 60 classes des 16 écoles à proximité des aéroports de Roissy CDG et Orly.À l’issue de ces rencontres, chaque élève votera pour son ouvrage préféré. La remise des prix, qui se tiendra le jeudi 13 juin 2024 à la Maison de l’Environnement et du Développement durable de Paris-Orly, permettra à l’un des titres suivants d’être primé et diffusé tout l’été dans le réseau des enseignes Relay des aéroports. 

29 avril 2024

Diminution des achats de livres en France à cause l'instauration des frais de port

Depuis le 7 octobre 2023, les achats de livres neufs en ligne avec un panier inférieur à 35 euros sont soumis à des frais de port de 3 euros. Cette mesure, pensée pour protéger les librairies physiques françaises, a en réalité déclenché une cascade de réactions contrastées. Les données de l'IFOP montrent un déclin significatif des achats de livres depuis la mise en place de cette initiative, avec 40% des consommateurs qui déclarent réduire leurs dépenses en lecture, une conséquence directe de la pression économique accrue sur leur budget. L'objectif était transparent : stopper la domination d'Amazon.

Amazon a vivement critiqué cette loi, prévoyant une réduction du pouvoir d'achat des Français et un accès restreint à la culture, surtout dans les zones moins desservies par les librairies physiques. En parallèle, l'entreprise a perdu l'avantage de la livraison gratuite pour ses membres Prime sur les commandes de livres. Cependant, certains commerces, comme Fnac et Cultura, semblent un peu mieux résister.

Macron a annoncé une possible taxe sur les livres de seconde main
La Commission européenne a exprimé des doutes sur l'efficacité de la mesure, suggérant l'absence d'un impact positif après son application. En effet, malgré les intentions législatives, seulement 26% des consommateurs se tournent vers les librairies indépendantes plus fréquemment. Selon l'IFOP, 63% des lecteurs disent avoir vu leur pouvoir d’achat impacté par l’instauration des frais de livraison. 

Et visiblement, le gouvernement ne semble pas trop faire attention à ces chiffres. Lors de sa visite au Festival du livre de Paris le 12 avril 2024, le président Emmanuel Macron a proposé l'introduction d'une "contribution" sur les livres d'occasion afin de soutenir le prix unique du livre, en place depuis 1981, et d'améliorer l'aide aux auteurs, éditeurs et traducteurs. Toutefois, les détails de cette mesure restent flous et cela pourraient impacter les jeunes et les étudiants, qui bénéficient grandement du marché de l'occasion pour accéder à la lecture à moindre coût.

Source : Economie Matin

17 mai 2024

Arrivée de Voxa, un service de streaming de livres audio et de livres électroniques en Italie

Un catalogue de plus de 100 000 titres et la « mission d'intégrer la lecture dans la vie quotidienne des gens ». Voxa , un service de streaming de livres audio et de livres électroniques , qui a déjà signé des partenariats avec certains des principaux groupes d'édition, arrive également en Italie . La marque a déclaré son engagement à investir plus de 2 millions d'euros au cours des six prochains mois dans notre pays. Afin de faciliter cette expansion, comme le souligne une note, l'entreprise a récemment inauguré un nouveau siège à Milan , en s'appuyant sur une équipe dédiée pour se développer sur le marché italien . De plus, la plateforme prévoit d' ouvrir des studios d'enregistrement locaux dans les trois prochains mois .

"Avec Voxa, nous voulons nous positionner comme des acteurs dynamiques, capables de contribuer à l'expansion de l'offre de livres audio sur le marché et d'atteindre une croissance allant jusqu'à au moins 10 % du marché total du livre d'ici 2026", déclare Dan Vidrașcu , PDG et co-fondateur de Voxa.

Voxa se concentre sur des formules d'abonnement qui comprennent deux options : l'abonnement mensuel pour les livres audio et ebooks a un prix fixe de 9,99 euros par mois , avec une offre de lancement de 1,99 euros par mois pendant les 4 premiers mois ; et le forfait annuel, disponible au prix de 79,99 euros et en accès illimité jusqu'à 5 appareils. Espace pour des suggestions personnalisées directement dans l'application et des plans d'abonnement flexibles .

« En tant qu'entreprise centrée sur le consommateur, nous disposons d'un modèle commercial qui nous donne une grande flexibilité pour expérimenter et offrir à nos utilisateurs la meilleure expérience utilisateur possible . Notre objectif est de devenir la destination préférée du divertissement audio pour toute la famille, en proposant une large gamme de contenus diversifiés au meilleur prix possible », ajoute Vidrașcu.

Dans les prochains mois, Voxa introduira deux options d'abonnement supplémentaires , dont un plan dédié aux ebooks. L'entreprise propose alors un programme de parrainage , qui permet un accès gratuit pour chaque abonnement activé entre amis.

Voxa, dont le siège est à Bucarest , se présente comme « l'application de streaming leader dans le secteur du livre audio en Europe du Sud-Est », déclarant « plus de 300 000 utilisateurs actifs seulement deux ans après ses débuts ».

Source : Il Libraio

11 janvier 2013

Une galette des rois avec Alex Sanders

galetteroireine

Vous voulez renconterz Alex Sanders, auteur de la série "Rois et Reines" chez Gallimard Jeunesse- Giboulée. Cela sera possible le dimanche 13 janvier. En enffet, l'hotel Bel-Ami à Paris organise une galette des rois pour fêter la sortie du nouvel opus de cette collection intitulé "La galette des Rois et Reines". Au programme:

  • scéances de dédicaces,
  •  lectures,
  • nceux qgalette des rois du chef  cuisinier Christophe Hay.

 Les enfants chancheux qui tireront la fève gagneront aussi le livre ; mais tous repartiront couronnés de la couronne à l’effigie de la collection.

L'entrée est gratuite pour les enfants mais coûtent 20€ pour les adultes.

Pour découvrir un autre livre de cet auteur cliquez ici .

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