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25 octobre 2017

LVMH aide le Louvre à acquérir le Livre d'heures de François 1er

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Mis en vente par un collectionneur londonien, ce joyau de l'orfèvrerie et de l'enluminure de la Renaissance est le seul témoignage encore existant des biens de la dynastie des Valois disparus à la fin du XVIe siècle, a souligné mardi le président du Louvre, Jean-Luc Martinez, lors d'une conférence de presse. La somme demandée pour cette oeuvre "sans équivalent dans les collections françaises et étrangères" représente pas moins du double du budget annuel d'acquisition du Louvre (5,2 millions d'euros). D'où l'appel au groupe LVMH, qui fournira la moitié de la somme, mais aussi aux Français, dans le cadre d'une opération "Tous mécènes", la huitième du genre (du 24 octobre au 15 février 2018). "A projet exceptionnel partenariat exceptionnel", a dit Jean-Luc Martinez à l'AFP. "Je remercie LVMH d'avoir dit oui à cette aventure très ambitieuse pour que cet objet redevienne une icône du musée du Louvre", a-t-il ajouté, se déclarant "confiant".
Manuscrit de petit format (8,5 cm de hauteur x 6,5 cm de largeur) élégamment calligraphié, le livre d'heures (livre de prières qu'on portait sur soi) comprend seize peintures et de nombreuses initiales décorées. Sa reliure en or émaillé est ornée de pierres précieuses et de deux grandes plaques de cornalines gravées (pierres semi-précieuses). Il est accompagné d'un signet ou marque-page en forme de colonne sertie de rubis et de turquoises. Acquis par François Ier en 1538, le livre d'heures est en Angleterre depuis le XVIIIe siècle. Il a appartenu à Jeanne d'Albret, reine de Navarre (1555-1572), nièce de François Ier et mère d'Henri IV qui en hérita à son tour. Marie de Médicis le céda plus tard au cardinal Mazarin. 
Apparu ensuite dans plusieurs collections privées britanniques, il est passé en vente pour la dernière fois en 1942 et est actuellement présenté dans l'exposition "François Ier et l'art des Pays-Bas" au Louvre. Classé "oeuvre d'intérêt patrimonial majeur", le livre d'heures est la "seule pièce d'orfèvrerie (avec une salière de Cellini à Vienne) à pouvoir être directement associée au souverain", et "la seule reliure précieuse française connue à ce jour pour les règnes de François Ier et des derniers Valois", souligne le Louvre.

"Faire revenir en France ce trésor national unique a immédiatement emporté l'adhésion de Bernard Arnault et de LMVH", a dit Jean-Paul Claverie, conseiller de Bernard Arnault.

Source: Culturebox

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4 octobre 2017

Orange : les bandes dessinées sont gratuites pour les abonnés

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Toujours plus de gratuit. Les bandes dessinées sont gratuites chez Orange. Du 5 octobre au 4 avril 2018, l’opérateur Orange va ajouter les services «e-Presse» (racheté par SFR) et «Izneo by Fnac» pour une très grande partie des clients Orange internet ou mobile, sans coût additionnel et sans engagement.

Après SFR et Bouygues Telecom, Orange lance à son tour son kiosque numérique. Dès demain, les abonnés de l'opérateur télécom (hors clients Sosh et professionnels) auront accès de façon gratuite et illimitée à «plus de 300 journaux et magazines», dont L'Equipe,LibérationLe Parisien et Le Figaro, via l'application et le site ePresse. A la différence de ses deux concurrents, Orange fera également profiter librement ses clients du service de bande dessinée en ligne Izneo, dont le catalogue contient plus de 3000 albums (Blake et Mortimer, Lucky Luke, Thorgal, Largo Winch, Tom-Tom et Nana, Aldébaran, L'Incal, Le Chat du Rabbin...). Ce double avantage est cependant limité dans le temps. A partir du 4 avril 2018, chacune des deux options, ePresse et Izneo, sera facturée 9,99€ par mois pour chacun des services. Rappelons qu'à fin décembre 2016, le parc de clients Internet haut débit d’Orange s’élevait à 11,2 millions. Orange annonce un objectif de 100.000 abonnés payants, deux ans après les 6 mois de découverte.

Les opérateurs ont désormais la main. On peut dire que la bande dessinée suit désormais le train de la presse (journaux et magazines), les libraires ne me semblent plus avoir aucun espace sur l'offre numérique.

Source: Aldus

12 octobre 2017

Déclaration commune de quatre associations d'auteurs européens à Francfort

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Une alliance des auteurs européens composée des associations allemande, espagnole, française et italienne* a présenté le 11 octobre lors d’une conférence de presse à la Foire de Francfort un manifeste adressé à la Commission, au Parlement et aux Etats membres de l’Union européenne. Ce manifeste liste quatre points essentiels à la préservation des revenus et de la valeur du travail des auteurs, à la base de l’économie du livre qui génère 23 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 500000 emplois, rappelle ce texte. Les auteurs demandent une « meilleure répartitionde la valeur générée par le secteur du livre », et « une part juste et équitable de l’ensemble des revenus générés par leurs oeuvres », qu’ils établissent à 10% au minimum du prix public du livre imprimé, 20% du prix du livre numérique, et 25% des revenus net de tout autre revenu numérique. Ils souhaitent aussi une transparence complète des chiffres de vente, avec des redditions de comptes au minimum annuelles. Ces relevés sont encore trop souvent aléatoires regrettent-ils, et presque toujours imprécis ou incomplets. Ils se prononcent également pour l’interdiction de nouvelles exceptions limitant ces droits, et jugent primordial de maintenir le principe de l’autorisation préalable pour toute utilisation de leurs oeuvres.

Le manifeste rappelle enfin la nécessité de maintenir et protéger les réglementations relatives au prix unique du livre, importantes « dans la rémunération juste et équitable des auteurs et le maintien de réseaux de librairies indépendantes ».

Alors que les éditeurs disposent avec la FEE d’une représentation solide devant les instances européennes, de même que les libraires avec l’EIBF (quoique plus restreinte), les auteurs souffrent d’un manque de moyens révélateur de leur faiblesse, et d’une organisation jugée défaillante. Le CPE, qui regroupe les 17 associations françaises d’auteurs, s’est ainsi retiré de l’EWC (European writers council). La réalisation de ce manifeste avec les représentants des associations des quatre pays les plus importants, au lieu de l’ensemble de celles de l’UE, s’est imposée au nom de l’efficacité.

Source: Livres Hebdo

16 décembre 2017

Une exposition pour découvrir la fabrication d'un album pour enfant à la BFM de Limoges

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Il était une fois… l'histoire de la fabrication d'un album pour enfants. Un récit surprenant qui met en scène de nombreux personnages – auteur, illustrateur, maquettiste, mais aussi enseignants et bibliothécaires – à découvrir jusqu'au 3 février dans le hall et l'espace jeunesse de la BFM-centre.

Les commissaires de l'exposition, Éva Offredo et Benoît Pair de la galerie-fabrique d'images Ronéo et Zinette, y dévoilent les coulisses de la célèbre maison d'édition belge À pas de loups.  De l'inspiration à la lecture, le visiteur comprendra mieux la genèse de la création, appréciera les carnets raturés, les planches colorées et les chemins-de-fer annotés. « 25 illustrateurs-auteurs ont joué le jeu pour que le public essaye de rentrer dans leur peau », se félicitent les deux acolytes, et une dizaine d'entre eux ont prêté des œuvres originales visibles dans l'espace jeunesse. Au rez-de-chaussée, une carte de blanche a été proposée à certains qui exposent des sérigraphies, parmi eux, Rascal, Françoise Rogier ou encore Claire Gaudriot. Les visiteurs, quant à eux, sont invités à remplir un livre d'or original, petits feuillets à compléter et à accrocher dans un espace dédié, histoire de compléter l'exposition. D'ailleurs ils sont conviés, mercredi 20 décembre, à des visites orchestrées par les bibliothécaires du service jeunesse. Quant aux professionnels, ils pourront participer à un « workshop » avec notamment Laurence Nobecourt, éditrice de la Maison À pas de Loups.

Mais au fait, pourquoi intituler cette exposition « Chouette, un loup ! » ? Tout simplement parce que la chouette est l'animal totem de la galerie-fabrique d'images Ronéo et Zinette et le loup, celui de la maison d'édition belge à l'honneur à la BM de Limoges (Haute-Vienne).

Source: Le Populaire du centre

18 décembre 2017

Les manuscrits de Sade et d'André Breton classés trésors nationaux

manuscrit sade

manuscrit breton

 Le manuscrit des 120 Journées de Sodome du Marquis de Sade et les Manifestes du surréalisme d'André Breton, lots phare de la première vente du fonds Aristophil, ont été classés trésors nationaux, ce qui interdit leur sortie du territoire, rapporte le commissaire-priseur Claude Aguttes. Le ministère de la Culture "a proposé une négociation de gré à gré pour l'acquisition de ces œuvres au prix du marché international", a précisé lundi Claude Aguttes. Cette décision pourrait entraîner le retrait de la vente du rouleau-manuscrit autographe de Sade (estimé de 4 à 6 millions d'euros), achevé alors qu'il était emprisonné à La Bastille, et de l'ensemble des manuscrits d'André Breton, dont les deux Manifestes du Surréalisme (le tout estimé quelque 4 millions d'euros).


Le retrait de ces lots Sade et Breton (5 au total) doit être autorisé par l’administrateur de la liquidation Aristophil. La maison Aguttes pourra alors entrer en négociation avec l'Etat pour cette discussion de gré à gré. L'étude Aguttes a été mandatée par le tribunal de grande instance de Paris pour organiser la vente des 130000 pièces saisies chez Aristophil, société soupçonnée d'être au cœur d'une escroquerie aux lettres et manuscrits et mise en liquidation. La vente organisée mercredi est la première des 300 planifiées sur six ans pour disperser le fonds Aristophil. 18000 épargnants, auxquels Aristophil avait proposé d'investir dans de prestigieux manuscrits, espèrent qu'elle constituera un début d'indemnisation alors que des procédures pénales et civiles sont en cours. La vente de mercredi mettra également aux enchères l'un des deux seuls manuscrits d'Honoré de Balzac encore en main privée, Ursule Mirouët (1841), estimé entre 800000 et 1,2 million d'euros. Autres lots proposés: l'Histoire d’Alexandre Le Grand de Quinte Curce ou le récit manuscrit d'Helen Churchill Candee, rescapée du Titanic, une des sources d’inspiration du film de James Cameron.

Source: Livres Hebdo

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22 janvier 2018

Carton plein pour la 2e édition de la Nuit de la lecture

Affiche Nuit lecture 2018 40 x 60 cm

La 2e édition de la Nuit de la lecture qui s’est tenue ce samedi a remporté un grand succès et réuni près de 360 000 participants partout en métropole et dans les DOM mais aussi, grâce à l’implication des Instituts français, dans plusieurs pays étrangers.

En effet, près de 2 000 bibliothèques, librairies mais aussi des centres de documentation dans les collèges et lycées, des bibliothèques universitaires, des hôpitaux et des dizaines d’associations se sont mobilisées. Lors de cet évènement, partout en France, les acteurs du livre et de la lecture, professionnels comme bénévoles, ont œuvré pour toucher les publics éloignés de nos lieux de lecture et de culture.

A La Réunion, les participants étaient également au rendez-vous, comme par exemple à la Médiathèque du Tampon, qui a attiré 500 personnes ce samedi. Selon les chiffres de participation communiqués par le ministère de la Culture, La Réunion semble être le département d'Outre-mer qui a compté le plus de participants.

Source:  clicanoo

2 février 2018

Une institutrice écossaise star en Chine avec Ferryman

ferryman McFall

McFall

Claire McFall a vendu les droits de sa série de romans jeunesse Ferryman au studio hollywoodien Legendary Entertainment, qui a produit des blockbusters tels Batman et Jurassic World. Les romans de cette mère de famille de 35 ans, qui vient de démissionner de son poste, se sont vendus comme des petits pains en Chine. Au Royaume-Uni, elle n'a vendu que 30 000 exemplaires de Ferryman.

Ferryman, et sa suite Trespassers, suivent une adolescente dans son voyage vers l'au-delà après un accident de train. La campagne peu peuplée entourant Lesmahagow, à 35 km au sud de Glasgow, où Claire McFall a grandi et travaillé, l'a inspirée pour imaginer un paysage désolé entre la vie et la mort.

« Mon idée pour le livre était de voir le passage dans l'au-delà comme un retour à la maison, un endroit où l'on se sent en sécurité, mais que l'on doit aussi mériter. » Son succès fait évidemment penser à celui de J.K. Rowling et sa série Harry Potter, écrite dans un petit appartement écossais.

Source: Ouest France

12 février 2018

Lancement d'une bibliothèque numérique franco-polonaise

Bibliothèque numérique france pologne

Six établissements (dont la Bibliothèque Nationale de France, la Bibliothèque nationale de Pologne et les bibliothèques-médiathèques de Nancy) ont coopéré dans le but de créer une bibliothèque numérique. Celle-ci sera axée sur les liens franco-polonais. Le lancement officiel est prévu le 15 février 2018 à l'Hôtel de ville de Nancy avec la participation de Laurent Hénart, maire de Nancy (PR) et Tomasz Makowski, directeur de la Bibliothèque nationale de Pologne. L'initiative a été lancée à l'occasion des cinq cents ans d'existence des relations entre la France et la Pologne. Plus de mille documents illustrent ce passé commun, à travers des documents d'époque : actes officiels, cartes, livres et  illustrations... allant de la Renaissance jusqu'à la Seconde Guerre mondiale La période couverte est très vaste, allant de la Renaissance jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Pour l'occasion, les documents présentés sont accompagnés de textes bilingues français/polonais afin d'en présenter le contexte.  Un classement en quatre rubriques (Rois et souveraines, Littérature, Sciences et Arts, Grandes heures) a été fait afin d'offrir une approche globale du sujet.

Le choix de Nancy n'est pas un hasard. La région a développé dès le XVIIIe siècle des relations avec la couronne polonaiseLe roi polonais Stanislas, en exil, devient duc de Bar et de Lorraine dès 1737. Il finira ses jours à Lunéville, après avoir marié sa fille Marie Leszczinska au roi Louis XV. On lui doit la construction de la place Stanislas à Nancy et, selon la légende, l'invention du baba au rhum. Les industries de la région feront, dans l'entre-deux guerres, massivement appel à la main d'oeuvre polonaise, notamment pour faire tourner les mines de charbon en Lorraine. Des centaines de milliers de Polonais y resteront définitivement,donnant naissance à des enfants français par le droit du sol. Un passé pas si lointain, comme nous le rappelle cette initiative.

Source: France 3 Grand-Est

13 mars 2018

L'édition jeunesse française et l'evironement

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D'après les résultats de plusieurs études menées par le WWF France, les maisons françaises d'édition jeunesse pointeraient parmi les mauvais élèves en termes de protection des forêts. L'ONG a mené une première étude consistant à "examiner les mentions obligatoires sur un échantillon de 164 livres sur 3 segments (imagiers, pop-up, animé)", explique un communiqué. Le résultat: 90% des titres ne mentionnent pas la qualité du papier et des encres utilisés pour leurs impressions, 90% oublient l'incitation au recyclage, 63% des imprimeurs sont soit inconnus soit sans certification, et seuls 43% des titres satisfont à l'obligation légale d'indiquer le nom de l'imprimeur. 

"Les démarches engagées par nos voisins montrent aux éditeurs français qu'il est possible d'engager le livre dans la transition écologique", fait savoir Pascal Canfin, directeur général du WWF France. "Les groupes français ont aujourd'hui toutes les solutions disponibles pour sélectionner les papiers recyclés ou écocertifiés, démontrer publiquement qu'ils préviennent les risques et faire la transparence sur leurs pratiques", ajoute-t-il. 

Une autre étude, menée par le WWF à l'automne 2017, s'est ensuite concentrée sur huit maisons d'éditions (Auzou, Fleurus, Gallimard Jeunesse, Hachette Jeunesse, Milan, Nathan, Pi.kids, Piccolia). "Si les analyses n'ont pas détecté de lien direct avec la déforestation en cours (...), elles ont monté qu'une part significative des fibres provient de plantations industrielles", explique l'ONG dans son communiqué qui précise que trois éditeurs (Piccolia, Pi.kids et Auzou) "présentaient des risques particulièrement importants". Quatre faiblesses principales sont mises en avant: la transparence, le recyclage en fin de vie, l'écoconception et l'approvisionnement. 

Source: Livres Hebdo

14 mars 2018

Réponse du SNE au rapport de WWF sur l'impact de l'édition jeunesse sur les forêts

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Le rapport publié par WWF et intitulé « Les livres de la jungle », prend acte des résultats obtenus par les éditeurs français en matière de production respectueuse de l’environnement. En particulier, contrairement à ce que peut laisser entendre le titre, il reconnaît qu’aucun d’entre eux n’imprime ses ouvrages sur du papier issu de la déforestation tropicale. Ce rapport est clair : le livre pour la jeunesse ne contribue en aucune manière à abîmer les forêts : « (…) les papiers graphiques analysés par cette étude semblent exempts de liens directs avec la déforestation (…) » (cf. page 84)

Les éditeurs sont dans un axe de progrès. Ainsi, 93% des livres publiés par des éditeurs français sont certifiés FSC, PEFC ou sont imprimés sur des papiers recyclés mais les éditeurs ne le mentionnent pas systématiquement (cf. étude SNE 2017) Le SNE regrette que WWF ne considère comme certification valable que le label FSC dont ils sont partenaires. Par ailleurs, le rapport lui-même constate que les imprimeurs chinois choisis par les éditeurs français sont très majoritairement certifiés FSC (71%) cf. page 65. Rappelons que les imprimeurs chinois sont les producteurs principaux de livres pour enfants pour le monde entier.

Pour ce qui concerne le papier recyclé, tous les éditeurs français souhaitent en augmenter les quantités dans leur production mais l’offre en papier recyclé ne répond pas aujourd’hui suffisamment aux besoins des éditeurs en termes de quantités, caractéristiques, formats et prix pour les tirages importants.

Quant à la recommandation de WWF de signaler que les livres sont recyclables et donc jetables dans la « bonne » poubelle, en considérant le livre comme un déchet potentiel, elle va à l’encontre de la valeur affective et symbolique que les auteurs et les lecteurs accordent à l’objet-livre.

Source:SNE

22 mars 2018

Le baromètre complet des usages des lecteurs de livres numériques en 2018

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En 2018, il y a plus de 10 millions de français qui lisent des livres numériques selon le résultat de l’étude menée par OpinionWay.  26% des lecteurs de livres numériques lisent plus qu’avant (contre 21% en 2017) et 20% d’entre eux achètent plus qu’avant (contre 16%) en 2018. Les lecteurs ont compris qu’il était possible de lire un même livre numérique sur plusieurs appareils (tablettes, smartphones, liseuses…). En 2018, 35% des lecteurs ont déjà lu sur tablette et 34% sur smartphone. Ces derniers sont désormais les supports de lecture numérique les plus utilisés. On constate une hausse des emprunts d’ebooks dans les bibliothèques : 19% en 2018 (contre 9% en 2017). Quant au nombre moyen de livres empruntés par mois, il passe à 6,4 (+2,7 livres). Les personnes ayant adopté la lecture de livres numériques utilisent principalement les tablettes et les smartphones (respectivement 35 et 34%). L’ordinateur portable reste un mode de lecture plébiscité pour 33%. La liseuse dédiée est loin derrière avec 23% d’adoption.

68% des sondés déclarent acheter les ebooks via leur application de lecture. 66% le font depuis un site internet et 47% à partir de leur liseuse. Pour ces lecteurs, le paiement à l’acte reste majoritaire (49%), que ce soit en téléchargement (34%), en achat de fichier (10%) ou en streaming (5%). A noter que 22% des lecteurs de livres numériques ont déjà offert un livre numérique (+9%). 43% des lecteurs de livres numériques ont déjà acheté la version imprimée en complément. 42% des lecteurs de livres numériques sur smartphone ont déjà acheté un livre numérique depuis ce support pour une dépense annuelle moyenne de 34€, en augmentation de 11€.

Le baromètre montre également que le piratage d’ebooks évolue faiblement. En effet, 17 % ont déjà eu recours à une offre illégale de livres numériques. 48% déclarent ne pas y recourir par respect du droit d’auteur.

Le travail de fourmi mené par les éditeurs et les plateformes pour faire connaitre et lire en audio porte ses fruits. En 2018, 45% des lecteurs de livres numériques ont écouté au moins un livre audio dans l’année.

 

Source: Idboox

15 mars 2018

Au Japon les ventes de mangas numériques dépassent le papier

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Selon une étude réalisée par Research Institute for Publications pour la All Japan Magazine and Book Publisher’s and Editor’s Association, regroupant 95 éditeurs japonais, les ventes de mangas numériques ont dépassé de beaucoup les ventes de mangas papier.

Les ventes de mangas numériques auraient progressé de 17,2% l’an dernier pour s’établir à 171,1 milliards de yens, tandis que les ventes de mangas imprimés ont chuté de 14,4% et ont généré 166,6 milliards de yens.

Selon les éditeurs cette hausse s’explique d’abord par l’adoption massive des smartphones dans le pays et l’appétence pour lire en ligne, mais aussi par les politiques de prix agressives pratiquées par les éditeurs japonais sur ce segment. Par ailleurs, l’absence de nouveaux blockbusters seraient à l’origine de la chute des ventes physiques, selon l’organisme de recherche basé à Tokyo.

Les ventes combinées (papier et numériques) restent toutefois pratiquement inchangées en 2017, reculant de 0,9% par rapport à l’année précédente.

Source: Idboox

17 mars 2018

chiffres clés 2016-2017 du secteur du livre 2016/2017

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L'Observatoire de l'économie du livre du ministère de la Culture publie "Le secteur du livre : chiffres clés 2016-2017". En quatre pages, ce document propose de très nombreux chiffres sur l'économie du livre. Il en ressort qu'en dépit des prophéties récurrentes sur la fin du livre, le secteur s'en tire plutôt bien, avec une grande majorité d'indicateurs orientés à la hausse. En revanche, les bibliothèques marquent le pas, même si les chiffres de l'activité se situent à un niveau élevé. Contrairement aux autres données du document, celles relatives aux bibliothèques concernent toutefois les années 2015-2016 et non pas 2016-2017.

La - relative - bonne santé du secteur se lit, par exemple, dans la production de livres imprimés, qui progresse de 2,2% en 2016 et de 4,5% en 2017, pour atteindre 81.263 titres de toute nature. Les taux de progression sont toutefois plus faibles pour ce qui concerne la production commercialisée (+1,5% et +0,2% et 68.199 nouveautés et nouvelles éditions). Le nombre de titres disponibles atteint ainsi 775.170 références en 2017 pour les livres imprimés et 248.530 pour les livres numériques.
Sur un plan commercial, les différents baromètres de ventes traduisent toutefois un certain tassement. Selon le panel de "Livres Hebdo", les ventes en volume ont progressé de 1,2% en 2015, de 0,1% en 2016, mais ont reculé de 1,5% l'an dernier. Le chiffre d'affaires des éditeurs reste toutefois orienté à la hausse grâce à la vente de 434,5 millions de livres (+4,1%), avec un CA total de 2,84 milliards d'euros en 2016 (+4,5%). Le résultat est toutefois sensiblement moins bon (+0,1%) si on retire les livres scolaires. Et les ventes de livres numériques des éditeurs ne suffisent pas à compenser, dans la mesure où elles ne représentent encore du 8,6% du chiffre d'affaires total.
Enfin - élément clé pour le secteur du livre -, il reste toujours des lecteurs. Selon une étude Ipsos pour le Centre national du livre (CNL), 89% des Français de 15 ans et plus déclarent, en 2017, avoir lu au moins un livre au cours des douze derniers mois, soit un taux identique à celui de 2015. Il est de même pour la proportion de grands lecteurs (vingt livres et plus), qui reste stable à 25%.

Source: Caisse des dépots

14 avril 2018

Le marsupilami s'invite au zoo

affiche marsupilami

Le marsupilami s'invite au Parc zoologique et botanique de Mulhouse ! Tout le week-end, découvrez en avant première le nouvel album de cet animal fantastique qui lutte contre les braconniers et la déforestation.Séances de dédicaces, vente d'une édition limitée unique et animations dans le village palombien du zoo.   Le programme et le suivant:

  • Lancement national des dernières nouveautés Marsupilami, le tome 31 et le tome 2 des histoires courtes en présence de nombreux auteurs : Denis Bodart, Renaud Collin, Efa, Gijé, Goum, Mobidic, Jose Luis Munuera, Yrgane Ramon et Mathieu Vavril. Ils dédicaceront leurs albums respectifs.
  • Animations dans le village palombien du zoo de Mulhouse : Jeu de piste « À la recherche des oeufs du Marsu », maquillage, photo-souvenir dans le vrai nid du Marsupilami
  • ExpositionsLes espèces protégées par le zoo et vues dans le « Marsupilami », Les planches de l’album collectif d’histoires courtes.

 

Le parc zoologique et botanique de Mulhouse et les éditions Dupuis, associés à la librairie Canal BD-Tribulles, ont souhaité rendre hommage à ce personnage mythique. A l'occasion de cet évènement un tirage unique et limitée exclusivement vendue par le Zoo de Mulhouse et la librairie Canal BD - Tribulles a été éditée à 1.000 exemplaires avec une couverture inédite dessinée par Mathieu Reynès.

7 décembre 2018

Lauréats des prix de la 9e édition du Grand Prix Livres Hebdo des bibliothèques francophones

Médiathèque saint Joseph

Le jury de la 9e édition du Grand Prix Livres Hebdo des bibliothèques francophones, présidé par Philippe Jaenada, a distingué 10 bibliothèques lors de la cérémonie qui s’est déroulée jeudi 6 décembre à la Bibliothèque de l’Institut du Monde arabe, à Paris. Le Grand Prix a été attribué à la médiathèque du Sud Sauvage de Saint-Joseph, à La Réunion. Les jurés ont été séduit par la magnifique architecture de cet établissement ouvert en 2015, par la qualité de ses aménagements intérieurs, par celle de son projet d’établissement, entièrement tourné vers la prise en compte de la diversité des pratiques et des besoins de ses usagers. 

Le prix de l’Accueil a été remis à la médiathèque Pierre-Goy d’Annemasse (Haute-Savoie), entièrement rénovée en avril 2018 et qui a, elle aussi, élaborée une stratégie globale pour offrir un accueil et un confort de grande qualité à ses usagers.  Le prix de l’Animation a été décerné à la médiathèque d’Auray, qui a bâti avec beaucoup d’inventivité un programme d’activités en phase avec les centres d’intérêt des utilisateurs et qui lui a permis de moderniser son image auprès du public. Le prix de l’Espace intérieur revient à la Bibliothèque universitaire Hexagone de Luminy à Marseille, superbe établissement ouvert en septembre 2018 et conçu pour offrir le meilleur confort aux usagers et qui constitue l’élément central du learning centre qui rassemble en un lieu unique tous les services indispensables aux étudiants. Le prix du Service innovant a été remis à la bibliothèque Saint-Sever de Rouen pour son MusicLab, un espace d’expérimentation musicale qui s’inscrit à la fois dans l’offre autour des pratiques artistiques, et dans l’offre autour du numérique. Le prix de l’Innovation numérique a été décerné à la médiathèque L’Odyssée de Lomme (Nord) qui a développé un impressionnant programme d’actions autour du numérique, préfigurant le futur Pôle des arts et cultures du numérique qui ouvrira en 2020 et dont la médiathèque sera l’élément central. La médiathèque L’Odyssée est également la première bibliothèque en France à utiliser le système Open + de Bibliotheca qui permet aux usagers d’utiliser la bibliothèque en complète autonomie sur certaines plages horaires. Le prix de la Diffusion scientifique, doté par la Sofia (Société française des intérêts des auteurs de l’écrit) de 5000 euros pour l’achat de livres de sciences, a été remis au réseau des médiathèques d’Est ensemble Grand Paris (Seine-Saint-Denis) pour son festival Sciences infuses qui sensibilise les habitants, enfants et adultes, à la culture scientifique. Le prix de la Petite bibliothèque revient à la médiathèque Christiane-Doutart de Saint-Valery-en-Caux, entièrement rénovée en juin 2018 et devenue un véritable "living-room" dans la cité, chaleureux et accueillant. Le prix de la Bibliothèque hors France a été attribué à la médiathèque de l’Institut français de Madagascar, à Antananarivo, qui a développé un important programme d’animations, en particulier en direction des enfants et des adolescents.
 
Cette année, le jury a également décerné un coup de cœur à la très atypique médiathèque Point-Virgule d’Eppe-Sauvage (Nord), qui cohabite avec le café dans un édifice qui est devenu le cœur battant de ce village rural de 274 habitants au cœur de l’Avesnois.

Source: Livres Hebdo

13 décembre 2018

Application du prix unique pour le livre dans les librairies de Bruxelles

Vote prix unique

Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a approuvé à l'unanimité, mercredi 12 décembre au soir, le projet de décret qui permet l'application du prix unique du livre dans la région bilingue de Bruxelles-Capitale, comme c'est déjà le cas en Wallonie, pour les livres en français, depuis le 1erjanvier 2018, mais également en Flandre, pour les livres en flamand, depuis le 1er juillet 2017.

Le texte approuvé donne assentiment à l'accord de coopération négocié au printemps dernier entre la FWB, la Flandre et l'Etat fédéral pour la vente d'ouvrages dans les librairies qui vendent des ouvrages dans les deux langues dans la capitale.

"Enfin, nous payerons tous le juste prix pour les livres édités en France", s'est réjoui la ministre wallonne de la Culture, Alda Greoli, sur twitter après le vote.

Suite à ce décret, les règles à Bruxelles seront les mêmes que celles qui se trouvent dans les législations des deux communautés. Les livres en français vendus à Bruxelles devront ainsi respecter les règles du décret de la Communauté française du 19 octobre 2017 relatif au prix unique du livre, et inversement pour les livres en néerlandais vendus dans la capitale.

Source: Livres Hebdo

15 décembre 2018

Une édition originale de Marcel Proust vendue 1,51 million d'euros, record mondial pour une oeuvre en français

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La quatrième vente de l'extraordinaire bibliothèque de Pierre Bergé, organisée par Sotheby's vendredi chez Drouot à Paris, a permis de battre le record du monde pour une œuvre originale en français. L'édition originale de "Du côté de chez Swann" de Marcel Proust est partie pour 1,51 million d'euros, un record mondial pour une œuvre originale en français mises aux enchères. Cet exemplaire rarissime, sur papier du Japon et portant le n° 1, avait été offert par Proust à son ami Lucien Daudet à la fin de l'année 1913. Il était estimé entre 600.000 et 800.000 euros. Le précédent record pour une œuvre originale en français était détenu depuis 2009 par une édition originale des "Fleurs du mal" de Baudelaire, adjugée à l'époque pour 775.000 euros.

"Je suis très heureux. Le marché a entériné le goût de Pierre Bergé", a commenté l'expert Benoît Forgeot.

L'exemplaire vendu par Sotheby's était enrichi d'un envoi autographe de Proust à Lucien Daudet. "Mon cher petit vous êtes absent de ce livre: vous faites trop partie de mon cœur pour que je puisse jamais vous peindre objectivement, vous ne serez jamais un +personnage+, vous êtes la meilleure part de l'auteur", écrit notamment Proust dans son envoi.

"L'histoire de cet envoi est un roman dans le roman", rappelle Benoît Forgeot. Après la mort de Proust (en novembre 1922), Lucien Daudet se sépara de son précieux exemplaire mais garda l'envoi manuscrit de l'écrivain. 

En 1946, Daudet offrit à son médecin Michel Bonduelle l'envoi manuscrit avec d'autres lettres de Proust. Toute sa vie durant, le médecin rechercha en vain l'exemplaire numéro Un de "Du côté de chez Swann" pour "remettre à sa place" la dédicace qu'il contenait. C'est Pierre Bergé qui réussit à réunir les deux en achetant d'abord le volume de "Du côté de chez Swann" lors d'une vente aux enchères en 2013 puis en acquérant auprès du fils de Michel Bonduelle le mirifique envoi. "Pierre Bergé le fit insérer à l'endroit où il figurait à l'origine, renouant ainsi les fils du histoire centenaire", rappelle Benoît Forgeot. Un total de 130 lots étaient proposés à la vente vendredi. Ces enchères ont rapporté 8,10 millions d'euros, le double de l'estimation basse. Outre "Du côté de chez Swann", une édition originale des Essais de Montaigne a été vendue 682.000 euros (estimation: 400.000/500.000 euros). Une des toutes premières traductions en français des "Vies de Plutarque", un des livres de chevet de la Renaissance, a été vendue 671.780 euros. Ce manuscrit sur parchemin illustré de 54 peintures à pleine page était estimé entre 400.000 et 600.000 euros.

Chef d'œuvre de la Renaissance, considéré comme le livre fondateur de la botanique moderne, "De historia stirpium" ("De l'histoire des plantes", 1542) de Leonhart Fuchs a été vendu 425.000 euros. Illustré de 512 planches gravées sur bois, entièrement peintes à l'époque, l'herbier de Fuchs constitue la véritable apparition du dessin scientifique en botanique.;Parmi les œuvres du XXe siècle, le manuscrit de "Pompes funèbres", le plus scandaleux des romans de Jean Genet a trouvé un acquéreur pour 183.300 euros (estimation: 80.000/120.000 euros).  L'édition originale de la première traduction en français du "Capital" qui était estimé entre 40.000 et 60.000 euros a été finalement adjugé pour 164.288 euros.;Mardi déjà, l'original du contrat d'édition français du "Capital" avait été vendu pour près de 122.000 euros lors d'une autre vente aux enchères organisée à Paris. Ce contrat d'édition était estimé à seulement 25.000 euros. Avant sa dispersion, la bibliothèque de Pierre Bergé comptait au total quelque 1.600 ouvrages, partitions musicales et manuscrits précieux du XVe au XXe siècle. Le fruit de ces enchères (les trois premières ont déjà rapporté près de 19 millions d'euros) est destiné à la Fondation Pierre Bergé/Yves Saint Laurent. Deux autres ventes sont prévues à une date encore indéterminée.

Source:i24news

5 mars 2019

Occitanie : E-books, Amazon… Face au numérique, comment le marché du livre s’adapte

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Has been, le livre​ ? Pas si sûr. Une étude de  l'association Livre et lecture, dévoilée ce lundi, montre un marché plutôt dynamique en Occitanie, même si l’ombre du numérique plane de plus en plus sur les libraires, les éditeurs et les auteurs. 20 Minutes a puisé dans ces chiffres-clés quelques-unes des mutations de cette filière. Oui, on lit encore, mais (beaucoup) moins. Les ventes de livres ne s’effondrent pas, dans la région, mais « se tassent », confie Laurent Sterna, le directeur d’Occitanie Livre et lecture. « Il y a moins de grands lecteurs, le nombre de personnes qui lisent plus de 15 livres par an s’est complètement effondré, reprend Valérie Travier, conseillère livre à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Le public est aujourd’hui plus large, mais il lit moins. Il y a plus de lecteurs qui lisent un à deux livres par an. » Selon Laurent Sterna, les bouquins sont en concurrence avec les autres loisirs, comme le cinéma, le jeu vidéo ou le spectacle vivant. « Et lire demande un vrai effort d’attention », note-t-il.

En Occitanie, l’étude de Livre et lecture montre toutefois une appétence toujours présente du public pour la littérature. Près de 70 salons ou festivals dédiés au livre ont été créés ces cinq dernières années, dont 32 nouveaux événements en 2016 et 2017. Le livre numérique n’est pas (encore) l’ogre que l’on attendait. L’offre de livres numériques est en forte augmentation en Occitanie : 4.775 titres sont proposés aujourd’hui par les éditeurs membres de l’association Livre et lecture, soit une hausse de 46 % par rapport à 2016. En Occitanie, 16 % des titres sont numériques. Un tiers des éditeurs de la région proposent des e-books, 10 % d’entre eux proposant 90 % de l’offre.

En France, selon une étude du Syndicat national de l’édition, ce marché représente 8,6 % du chiffre d’affaires des ventes de livres. Ainsi, si dans l’industrie musicale, le streaming a quasiment effacé le disque, dans la filière du livre, le bon vieux bouquin a encore très largement les faveurs du public. « Le livre numérique est une question qui faisait peur, il y a encore cinq ans, il y avait une crainte que cette vague vienne tout emporter, indique Laurent Sterna. Avec le livre, subsiste le plaisir de l’objet, il y a un rapport assez sensuel avec le lecteur. Lire sur un écran rétroéclairé n’est pas encore dans nos habitudes. Pour de l’information, oui, mais pas pour de la littérature. »

Amazon fait (beaucoup) de mal aux libraires. Ce n’est pas une surprise : le boom du e-commerce a été dévastateur pour les libraires. Et les tentatives politiques pour remédier à ce phénomène ont été particulièrement infructueuses. « Quand on se félicite [en 2014] d’une loi dite anti-Amazon en décrétant que les frais de port ne pouvaient pas être gratuits, et que cela allait sauver la librairie française, c’est invraisemblable, indique Laurent Sterna. Evidemment, dans la seconde, Amazon a facturé ses frais de port un centime d'euro. C’est à la représentation nationale d’organiser des conditions et des lois qui vont provoquer un écosystème. » Acheter son livre chez un libraire et non sur Internet, peut ainsi représenter aujourd’hui un véritable « acte militant ». « La façon dont on achète un livre n’est pas neutre », souligne le directeur de Livre et lecture.

Les librairies sont (très) fragiles. Avec la concurrence féroce du e-commerce, pas facile d’être libraire, notamment dans les petites structures. Les grosses librairies, dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 2 millions d’euros, font près de la moitié (48,9 %) du chiffre d’affaires total des librairies d’Occitanie, alors qu’elles ne représentent que 8,6 % du paysage. Les petites boutiques, qui font moins de 300.000 euros de chiffre d’affaires par an, se partagent quant à elles 11,6 % du chiffre d’affaires total du secteur. Alors quand un petit libraire veut passer la main, il a parfois un peu de mal à trouver un repreneur. Or, un tiers des librairies ont déclaré à l’association Livre et lecture envisager une transmission « à plus ou moins long terme ». « Un très bon libraire, formé, va gagner difficilement plus d’un Smic, regrette Laurent Sterna. C’est la triste réalité. C’est un métier où l’on gagne peu. Mais pourtant, de l’envie, il y en a. » Certaines petites structures ne présentent même plus un modèle économique viable, et ne se payent pas. Alors, hormis les traditionnelles lectures, séances de dédicaces ou animations, pour subsister (ou innover), certaines librairies se diversifient en Occitanie. « Avec des résultats qui sont extrêmement variés, il n’y a pas de méthode miracle, souligne Cécile Jodlowski-Perra, la directrice d’Occitanie Livre et lecture. Par exemple, la Librairie-Tartinerie de Sarrant (Gers), devenue l’un des poumons économiques de ce village, propose des livres, mais aussi des tartines, comme son nom l’indique. Cette convivialité permet d’attirer des familles, des groupes, des touristes. En revanche, une librairie de Sète, qui avait proposé du vin et des assiettes de fromage, a fermé. Une partie de l’activité avait même fait couler l’autre. D’autres librairies proposent des jouets. »

Source: 20 minutes

26 mars 2019

Ouverture d'un musée à la BNF en 2021

BNF galerie Mazarine

Joyau du site historique de la Bibliothèque nationale de France au 58, rue de Richelieu (IIe arrondisment de Paris), la galerie Mazarine est en pleins travaux. Spécialistes des décors peints, des stucs ou des dorures, une trentaine de restaurateurs, dont certains venus de Florence, s’emploient à redonner leur éclat aux fresques de la voûte de cette splendide galerie baroque, classée monument historique.  Un ouvrage titanesque : 12 000 heures de travail sont nécessaires pour restaurer les peintures et 7 000 pour les stucs ! Représentant des scènes mythologiques (Romulus et Rémus…), ce décor grandiose a été peint en 1647 par l’artiste italien Giovan-Francesco Romanelli.

« Nous avons réussi à dégager complètement les panneaux peints de leur encrassement et de leur vernis. Fissures, taches d’humidité… : la galerie était dans un état pitoyable. Les deux restaurations menées à la fin du XIXe siècle, et dans les années 1978, avaient obscurci l’ensemble. Aujourd’hui, nous avons retrouvé l’état des fresques du XVIIe siècle », explique Alix Laveau, restauratrice.

Mené sous la responsabilité de Michel Trubert, architecte en chef des monuments historiques, ce chantier va permettre à la galerie Mazarine, conçue par le cardinal Mazarin pour y exposer sa collection, de retrouver sa fonction initiale de salle d’exposition.  La création d’un musée au sein de la BNF sera d’ailleurs l’une des grandes nouveautés du lieu où les visiteurs pourront notamment voir le manuscrit du roman de Victor Hugo, « Les Misérables », lors de la réouverture à l’automne 2021. Chacun pourra aussi déambuler dans le jardin Vivienne agrémenté d’un café et même traverser le sacro-saint quadrilatère puisqu’un passage reliant les rues Richelieu et Vivienne sera aménagé.

Moyennant un budget de 241 M€, la rénovation des 58 000 m2 du site Richelieu de la BNF, supervisée par l’architecte Bruno Gaudin, aura été menée depuis 2010 en deux tranches. La première, de la salle Labrouste (rouverte en décembre 2016) à la cour d’honneur, s’est concentrée jusqu’en 2016 côté rue Richelieu. La seconde en cours, s’attaque à l’aile de la rue Vivienne, de la galerie Mazarine à la salle Ovale.

« Plus ancienne institution culturelle de France », selon sa présidente Laurence Engel, la BNF « accueillera les lecteurs sans aucune condition d’accès dans la salle Ovale avec ses fameuses lampes en opaline, espace qui compte 150 places et que nous prévoyons d’ouvrir le dimanche », annonce la présidente.

Inaugurée en 1932, cette salle de 1 000 m2 (comme la salle Labrouste) doit son nom à la forme de la verrière qui la surplombe à 25 m de hauteur. A l’abri de la pluie sous un grand chapiteau de toile, les verres encrassés par les ans ont été déposés et seront remplacés par un verre translucide à l’identique qui redonnera sa lumière zénithale à la salle de lecture. Après nettoyage, les mosaïques des coupoles qui scandent les noms des grandes bibliothèques du monde, de Londres à Alexandrie, sont en cours de rénovation. Quant à la couronne qui orne le plafond, elle va être restaurée à la feuille d’or.

Source: Le Parisien

2 avril 2019

Que lisent les les enfants?

héros préférés des enfants

Le site Aleteïa popose un classement des héros préfèrés des enfants.  Sans suprise Harry Potter occupe la première place avec plus de 155.000 exemplaires vendus sur l’année.   Le tome 1 du Journal d’un dégonflé   écrit  par  Jeff Kinney est à la troisième place du classement des meilleures ventes 2018 en fiction jeunesse, avec près de 42.000 exemplaires vendus sur l’année. Le succès de Frigiel et Fluffy, ces personnages sortis tout droit de l’univers des jeux vidéos est incontestable : Slalom, la maison d’édition, place cinq titres dans le top 15 des meilleures ventes 2018 en fiction jeunesse.  La vallée des dinosaures (tome 1 de la Cabane  magique) prend la quinzième place du classement en catégorie Poches, avec près de 40.000 titres vendus en 2018. Chez les files, Elisabeth, princesse à Versaille rencontre un grand succès.  

 Côté petite enfance, Le loup qui apprivoisait ses émotions est dans le top 3 des ventes 2018 dans la catégorie des albums illustrés, avec plus de 71.000 ventes. Les autres titres, traitant de sujets en rapport avec le développement de l’enfant, sont également bien positionnés. Une petite révolution dans le bestiaire des contes !T'choupi vendu à 58.000 exemplaires en 2018 obtiens ainsi la quatrième place du classement des albums illustrés Pas toute jeune non plus, la collection des Monsieur Madame (Hachette Jeunesse), inventée par l’anglais Roger Hargreaves en 1971 pour les « Monsieur », puis dix ans plus tard pour les « Madame », tient encore une place de choix dans le cœur des enfants et dans les bibliothèques. Si Madame Câlin remporte la palme du livre le plus vendu de la série en 2018, à la neuvième position dans la catégorie des albums illustrés, Madame Princesse arrive vite derrière (onzième position), suivie de Madame Invention (24ème position). Cette dernière a été écrite par le fils de Roger Hargreaves, Adam, celui-là même pour qui Roger avait conçu le premier livre, Monsieur Chatouille, pour lui expliquer à quoi ressemblait une chatouille. La mise en scène d’un trait de caractère bien spécifique, l’histoire simple et les dessins très colorés donnent sans doute aux Monsieur Madame encore de beaux jours devant eux.

17 avril 2019

Contribution des éditeurs du format poche à la reconstruction de Notre Dame de Paris

Roman Notre Dame de Paris

Depuis mardi, le roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, s’arrache en librairie . En quelques heures, il est devenu numéro 1 des ventes en ligne(pour en savoir plus lire ciquez ici). Devant cet engouement, et devant l’émotion suscitée par l’incendie qui a ravagé la cathédrale, les éditeurs de format poche ont décidé de montrer, eux aussi, leur solidarité selon une information de  RTL

Ainsi, Antoine Gallimard, le PDG du groupe Madrigall, a-t-il décidé de lancer un tirage spécial de 30 000 exemplaires du roman de Victor Hugo dans la collection Folio Classique. 

"Nous avons la chance d’avoir une belle édition, avec une préface de 50 pages d’Adrien Goetz et un dossier de 250 pages établi par Bénédikte Andersson. Je propose que les bénéfices des ventes soient intégralement reversés à la souscription lancée par le président Macron pour la reconstruction de la cathédrale." 

Le prix de l’édition Folio Classique, d’ordinaire de 10,20 euros, a été ramené à 5,60 euros pour s’aligner sur les autres formats poche. 

"J’espère qu’à notre modeste manière, nous contribuerons à la reconstruction de Notre-Dame. Bien sûr, ce ne sont pas les 100 millions ou 200 millions des très grands mécènes, mais cela devrait représenter une certaine somme, entre 50 000 et 100 000 euros je pense", estime Antoine Gallimard, qui précise que si le texte de Victor Hugo est dans le domaine public, les auteurs de la préface et du dossier ont accepté de renoncer à leurs droits d’auteur.

Dans le groupe Hachette, la direction du Livre de Poches’engage de son côté de reverser un euro par exemplaire vendu jusqu’à la fin de l’année. 

"Nous avons lancé une première réimpression à 8 000 exemplaires, indique Isabelle Dubois, la responsable du domaine Classiques au Livre de Poche. L’imprimeur ne pouvait pas faire plus dans des délais aussi courts, mais d’autres réimpressions suivront sans doute." Un macaron spécial sur la couverture signalera l’engagement du Livre de Poche à participer à la reconstruction de Notre-Dame de Paris.

Interrogé dans la soirée, le groupe Éditis, propriétaire de la collection de poche Pocket, annonçait lui aussi son intention de reverser les bénéfices réalisés sur les ventes de Notre-Dame Paris.

"On verse la totalité de notre marge, indique une porte-parole du groupe. On imprime sans limites".

21 mai 2019

Une soirée homme à Notre Dame de Paris du festival "La bibliothèque parlante" de la BNF

Festival La bibliothèque parlante

La Bibliothèque nationale de France (Bnf) donnera la parole aux livres ce week-end à l'occasion de la 3e édition du festival "La bibliothèque parlante" qui célèbre la lecture à voix haute. 

Vendredi soir, la soirée inaugurale du festival prendra la forme d'un hommage à "Notre-Dame de Paris", autour de l??uvre de Victor Hugo, dont les manuscrits sont conservés par la Bibliothèque et dont des extraits seront lus par le comédien Charles Berling. Cette lecture dont le bénéfice participera aux actions de prévention et de sauvegarde du patrimoine sera diffusée en direct sur France Culture. Le manuscrit de Victor Hugo sera quant à lui exceptionnellement présenté durant tout le week-end dans une salle dédiée de la Bibliothèque.Au cours de la soirée inaugurale, des dessins, gravures et photographies choisis dans les collections de la BnF autour de Notre-Dame de Paris feront l?objet d'une série de "tableaux visuels", projetés sur deux tours de la Bibliothèque. Parallèlement sera rediffusée, toute la nuit sur France Culture, l?adaptation radiophonique du roman de Victor Hugo datant de 1957.

Samedi aura lieu notamment une lecture de larges extraits du dernier prix Fémina, "Le lambeau" de Philippe Lançon, par Denis Podalydès tandis que Natalie Dessay lira dimanche des extraits du journal de Marie Curie écrit après la mort accidentelle de son mari, Pierre Curie. Le poignant journal de Marie Curie fait partie des textes rassemblés à l'occasion de l'exposition "Manuscrits de l'extrême" qui se déroule à la BnF jusqu'au 7 juillet.

Source: France 24

Pour en savoir plus: Découvrez le programme  complet ici.

18 juin 2019

Lecture de contenus numériques par 72% des Français

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Yoobox, la première application française de lecture en streaming, dévoile le 17 juin les résultats de son enquête sur les Français et la lecture numérique en 2019.

La première application française de lecture en streaming révèle le 17 juin les résultats du sondage qu’elle a mené en ligne auprès de 16000 Français majeurs.
 
Selon le sondage, il apparaît que 72% des Français interrogés lisent de plus en plus via de contenus (livres, presse) via des supports numériques. Les hommes sont en plus grand nombre (72%) que les femmes (68% ) à avoir affirmé qu’ils avaient l’impression de lire davantage en ligne en 2019 qu’avant.
 
Les habitudes de lectures ont également été étudiées par Yoobox. De manière générale, les résultats témoignent d’une envie pour les Français de lire pour se divertir (55%) plutôt que de lire pour apprendre ou comprendre un sujet particulier( 42%).
Interrogés sur les 3 acteurs les plus légitimes pour développer l’accès à des offres de contenus numériques, les sondés ont répondu "les éditeurs" à 57% ainsi que les opérateurs et fournisseurs d’accès à 58%. Les médias arrivent en troisième position avec 40%. 53% des personnes interrogées ne trouvent pas facilement les lectures qui les intéressent en librairie, bibliothèque ou dans les kiosques.
Le sondage révèle que 63% des participants pensent que l’accès aux livres numériques peut "sauver" la lecture. Ils sont 57% des Français à déclarer qu’ils trouvaient plus facilement les contenus qui les intéressaient grâce à la lecture numérique.
Source :Livres Hebdo
24 juin 2019

L'édition scientifique : vers un accès ouvert ?

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La maison d’édition Springer Nature vient de réaliser une étude auprès de plus de 2 500 auteurs de livres scientifiques sur la perception de l’accès ouvert. La majorité des auteurs de livres soutiennent l’idée que tous les futurs ouvrages scientifiques devraient être en accès ouvert. C’est l’une des principales conclusions de l’étude réalisée par Springer nature.

Basée sur les réponses de 2 542 auteurs de livres, l’étude permet de donner une vue d’ensemble et sur les attitudes des auteurs vis-à-vis de l’accès ouvert. D’un point de vue factuel, sur les 2 542 participants, 407 auteurs avaient déjà publié au moins un livre en AO, 2 037 auteurs n'avaient pas publié de livre en accès ouvert , et 98 auteurs ne savaient pas s'ils avaient déjà publié un livre en AO. Ses résultats reflètent les différents points de vue des auteurs de livre en accès ouvert ou non.

Elle examine les motivations des chercheurs pour la publication d’un livre, et analyse les paramètres et les facteurs déterminants qui incitent les universitaires à publier ou non en accès ouvert (AO). Les auteurs de livres sont confrontés à différents obstacles avec l’accès ouvert. Beaucoup d’entre eux méconnaissent les options de publication en libre accès et une grande majorité des personnes interrogées s’inquiètent de la manière dont les livres en accès ouvert sont perçus. Le procédé de l’accès ouvert est en demi-teinte selon les résultats de l’étude. Les raisons éthiques comme l’égalité d'accès et l'atteinte d'un public plus large sont identifiées comme les principales motivations du choix de l'accès ouvert pour les livres.

Pour Niels Peter Thomas le responsable éditorial de Springer Nature, les résultats du sondage laissent entrevoir un avenir prometteur pour les ouvrages en AO dans le domaine de l’édition savante. Il déclare que publier son livre en accès ouvert sur Springer Nature est un moyen pour faire avancer la recherche en aidant le lectorat et la notoriété de leurs livres. Au final, le livre a tout pour se marier avec l’open accès.

Source: Archimag

15 octobre 2019

Lauréates du Booker Price

Bernardine Evaristo-Girl, Woman, Other

Margaret Atwood-The Testaments

Le prix Booker, prestigieux prix littéraire britannique, a été attribué lundi soir aux écrivaines canadienne Margaret Atwood et anglo-nigériane Bernardine Evaristo, respectivement pour The Testaments et Girl, Woman, Other, consacrées meilleures oeuvres de fiction en anglais de l’année. C’est la troisième fois depuis sa création, il y a 50 ans, que le prix couronne simultanément deux livres. Déjà couronnée il y a 19 ans, la romancière et poétesse canadienne Margaret Atwood est cette fois récompensée pour Les testaments (The Testaments), la suite très attendue de La servante écarlate (The Handmaid’s Tale), dystopie misogyne terrifiante qui s’est érigée en véritable manifeste féministe à l’ère du mouvement #MeToo. La servante écarlate, publié en 1985, est devenu en 2017 une série télé à succès qui a relancé les ventes du roman, dont l’édition anglaise a atteint 8 millions d’exemplaires vendus dans le monde entier. Souvent citée pour le prix Nobel de littérature, Margaret Atwood, 79 ans, avait remporté le prix Booker en 2000 pour son roman historique Le tueur aveugle.

« Je suis très surprise, j’aurais pensé que j’étais trop âgée », a dit Margaret Atwood, qui portait un badge du mouvement écologiste Extinction Rebellion.

Le prix Booker 2019 a aussi été attribué à l’Anglo-Nigériane Bernardine Evaristo pour Girl, Woman, Other (non traduit en français), chronique de la vie de familles noires en Grande-Bretagne.

« Je suis la première femme noire à remporter ce prix », a réagi Bernardine Evaristo, qui a jugé « incroyable » de partager le prix avec Margaret Atwood, qui est « une telle légende ».

Son roman est découpé en autant de chapitres que de personnages, essentiellement des femmes noires de plusieurs milieux et générations, avec en toile de fond une interrogation permanente sur la couleur et le racisme, dans la relation à la culture, le sexe. De la Barbade au Nigeria, toutes les protagonistes se retrouvent à Londres, avec un lien familial ou d’amitié ou d’estime.

Créé en 1969, le prestigieux prix Booker récompense chaque année l’auteur du « meilleur roman écrit en anglais et publié au Royaume-Uni » en lui versant 50 000 livres (environ 83 400 $), que se partageront les deux lauréates.

Source: Le Devoir

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