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2 décembre 2022

Inauguration d’une statue de Victor Hugo créée par Rodin

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La ville de Besançon, cité natale de Victor Hugo, a inauguré jeudi une sculpture inédite de l'écrivain, œuvre de Rodin, et offerte par la fondation suisse Pierre Gianadda.

Le bronze noir de 2,10 mètres pour 250 kilos montre un Victor Hugo debout, en train de marcher, présentant le visage d'un vieil homme mais un corps vigoureux et musculeux. Il est présenté nu. «Pour moi, on ne revêt pas un dieu d'une redingote», s'était à l'époque justifié Auguste Rodin(1840-1917) auprès de Camille Claudel.

«Ce sont des choix iconoclastes, un Victor Hugo nu, ce n'est pas forcément dans l'esprit de l'époque, a souligné Hugues Herpin, chef de service au Musée Rodin. Mais Rodin cherche avant tout la vérité et l'expression de la création de Victor Hugo à travers ce modelé très puissant».

La statue est un don de la fondation suisse Pierre Gianadda. Léonard Gianadda, son président, souhaitait ainsi réparer ce qu'il voyait «comme une injustice»: si Rodin avait portraituré Victor Hugo à plusieurs reprises, la ville natale de l'écrivain ne disposait d'aucune œuvre du sculpteur, malgré le souhait maintes fois exprimé par la mairie.

Cette statue a été éditée à partir de moules et modèles en plâtre donnés par le sculpteur à l'État français en 1916, conservés dans les réserves du musée Rodin de Meudon (Hauts-de-Seine), et redécouverts en 2019.

Sa fonte en bronze, inédite, a été réalisée en trois exemplaires. Outre celui exposé à Besançon, l'un sera conservé par la fondation Gianadda à Martigny (Sud-ouest de la Suisse), l'autre au musée Rodin de Paris. «Le Musée Rodin, en tant qu'ayant droit de l'artiste, conserve le droit moral attaché à l'œuvre, et a la possibilité d'éditer l'œuvre de Rodin, y compris de manière posthume, à partir des moules originaux laissés par l'artiste», a précisé Hugues Herpin.

«Cette statue de Victor Hugo démontrera la vigueur, la force et la grandeur de ces combats qu'il faut faire vivre encore aujourd'hui, la défense des droits de l'homme, la lutte contre peine de mort, contre l'esclavage, la misère, le rejet de l'autre, et la xénophobie», a déclaré la maire (EELV) de Besançon, Anne Vignot.

Elle a également évoqué la «polémique inadmissible» dont la mairie a récemment été la cible, au sujet de la restauration d'une autre statue de Victor Hugo, œuvre d'Ousmane Sow, exposée à Besançon. «Ces œuvres ont un rôle de transmission d'un message: c'est l'art qui bouscule, qui nous aide à comprendre, à avancer, à interpréter le monde», a conclu l'élue.

Source  : Le Figaro 

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30 mars 2023

Inauguration d'une librairie par Les Arènes et l'Iconoclaste

Intérieur faits maison

La librairie « Faits maison » créée par Les Arènes, l'Iconoclaste et Collection Proche, -leur maison d'édition de poche-, ouvrira le 14 avril 2023. Les lecteurs trouveront en rayon uniquement les publications des éditeurs. La librairie s'installera au 24 rue Jacob dans le 6e arrondissement de Paris, « juste en face des bureaux de l'Iconoclaste et de Collection Proche », précise Constance Beccaria, directrice de la Collection Proche. Les portes seront ouvertes du mardi au samedi de 10h à 18h30.

Un an après le lancement de leur collection poche, les deux maisons sœurs, Les Arènes et l'Iconoclaste, ont fait le choix et « ont eu l'opportunité d'avoir un lieu pour inscrire leur ADN », explique Constance Beccaria. La librairie, très colorée, dispose de tables et entre 15 à 20 places assises « pour permettre aux clients de dévorer les livres sur place », poursuit-elle. Les ouvrages seront ordonnés grâce à une nomenclature basée « par émotions de lecture : s'évader, retourner en enfance, tomber amoureux... », développe la directrice. Cette dernière prévoit d'organiser tous les mois des événements autour des livres et des auteurs.

Source: Livres Hebdo

27 mai 2023

Les arrêts de bus de Boston pour emprunter livres et journaux numériques

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20 arrêts de bus de la ville de Boston (USA) se transforment en bibliothèque Pop-Up. Jusqu’à fin août, la bibliothèque de la ville tente une nouvelle expérience. Grâce aux QR Codes disposés à ces arrêts d’autobus, les citadins empruntent des ebooks, des livres audio et des journaux au format numérique. Les usagers peuvent emprunter 5 titres en même temps pour une durée de deux semaines. 15 jours après ces emprunts, ils pourront choisir d’autres titres du catalogue. Pour avoir accès à ces contenus, les lecteurs doivent avoir une carte de la bibliothèque ou sont invités à télécharger une appli pour s’inscrire. L’opération « Browse, Borrow, Board » (cherchez, empruntez, embarquez) propose principalement des titres en anglais et en espagnol. L’objectif est d’aller au plus près des habitants pour les inciter à lire et à s’évader.


Cette opération n’est pas nouvelle en soit car de nombreux pays proposent désormais d’accéder à la lecture dans les transports, mais il est intéressant de voir que ces initiatives font des émules. Dans le cas de la ville de Boston, ce sont les électeurs qui ont fait cette demande lors d’une enquête pour améliorer les transports quotidiens.

Source: Idboox

22 août 2023

Lauréat du Prix IFLA/Bibliothèque publique systématique de l'année 2023

Prix Ifla meuilleure bibliothèque du monde

La Biblioteca Gabriel García Márquez de Barcelone est une merveille architecturale et fonctionnelle, ressemblant à une pile de livres ouverts et servant de centre communautaire central pour 240 000 habitants. Aujourd'hui, elle a été nommée Bibliothèque publique de l'année 2023 lors de la 88e Conférence mondiale des bibliothèques et de l'information de l'IFLA, qui se tient actuellement à Rotterdam, aux Pays-Bas. La Biblioteca Gabriel García Márquez de Barcelone se distingue par ses caractéristiques exceptionnelles et par la contribution qu'elle a apportée à la communauté locale. Nommée d'après le célèbre lauréat du prix Nobel de littérature, Gabriel García Márquez, la bibliothèque incarne l'esprit d'interaction avec son environnement et la culture locale. En collaboration avec la société de logiciels danoise Systematic, la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA) décerne chaque année le prix de la bibliothèque publique de l'année ainsi qu'une récompense de 5 000 USD à la candidature gagnante. Cette année, le concours a réuni 16 bibliothèques de 11 pays différents. Les autres finalistes étaient la bibliothèque Parramatta du PHIVE en Australie, la bibliothèque Shanghai Est en Chine et la bibliothèque Janez Vajkard Valvasor en Slovénie.

« Cette reconnaissance n'est pas seulement destinée à la bibliothèque Gabriel Garcia Marquez. Elle concerne également toute l'équipe des bibliothèques de Barcelone, l'équipe de la bibliothèque, les architectes et la municipalité de Barcelone. C'est un cadeau pour les citoyens. Les droits et valeurs démocratiques et sociaux sont la clé de notre bibliothèque. Cette reconnaissance est une récompense pour les Barcelonais, a déclaré Ferran Burguillos, directeur général du Barcelona Libraries City Network et directeur de la bibliothèque Neus Castellano.

Jakob Guillois Lærkes, président du jury, déclare : « Je suis toujours impressionné par la haute qualité, les solutions impressionnantes et les fonctionnalités innovantes des nouvelles bibliothèques qui sont présentées chaque année pour le prix de la Bibliothèque publique de l'année. Le peloton de cette année n'était pas moins impressionnant. Les quatre bibliothèques nominées se démarquent toutes et constituent chacune un véritable cadeau pour leur communauté locale. La Biblioteca Gabriel García Márquez est un excellent exemple de la façon dont une bibliothèque peut servir de lien crucial entre les personnes et les communautés. L'ensemble du processus de construction, y compris la sélection des matériaux, a été caractérisé par des choix durables rigoureux et des solutions audacieuses et ambitieuses. La Biblioteca Gabriel García Márquez constitue un véritable modèle pour les futurs bâtiments de bibliothèque des années à venir.

Conçue par Suma Arquitectura, la Biblioteca Gabriel García Márquez ressemble à une pile de livres ouverts aux pages pliées. Sa forme sculpturale solide est accentuée par une structure dense de panneaux de bois qui fournissent un éclairage unique tout en définissant le caractère de la bibliothèque. Le plan d'étage est intelligemment conçu, créant des espaces distincts qui répondent à différents besoins et activités. De l'agora vitrine et forum d'idées au rez-de-chaussée à la maison de lecture à l'étage supérieur, chaque espace est soigneusement conçu pour offrir un environnement chaleureux et accueillant aux visiteurs. L'objectif principal de la bibliothèque est l'apprentissage et les liens sociaux. À cette fin, elle propose des ateliers sur la créativité, les langues et l’alphabétisation numérique. Avec ses installations uniques comprenant un auditorium, un studio de radio, un atelier de cuisine et un espace sensoriel pour les enfants et les jeunes, la bibliothèque répond à un large éventail d'intérêts et d'expériences. Conformément aux objectifs de développement durable des Nations Unies et à la vision globale de l'IFLA, la Biblioteca Gabriel García Márquez incarne une approche holistique de la durabilité, de l'engagement communautaire et de l'autonomisation des connaissances. Grâce à sa conception, sa programmation et son engagement en faveur de la responsabilité environnementale et sociale, il sert de phare d'inspiration pour les bibliothèques du monde entier.

21 février 2012

Le Musée du Prado numérise le fonds de sa bibliothèque

prado--644x362Depuis presque une semaine on peut accéder à la  Bibliothèque Digitale du musée du Prado.  C'est un nouveau projet - poussé par sa section  Bibliothèque,  Archives et  Documentation - avec l'objectif de faciliter l'accès au public aux fonds les plus précieux et singuliers de la Bibliothèque, ainsi que les sources principales pour la connaissance et la recherche des collections du Musée. Les premiers fonds numérisés de la Bibliothèque du Musée,- 36 catalogues généraux  de peintures édités dès 1819, année de la fondation du Musée, jusqu'à 1996-, peuvent être consultés déjà à travers du site web institutionnel. Le premier des catalogues date de 1819 et il énumérait les tableaux de l'École Espagnole qui existent au Museo del Prado:  «Salón Primero. Número I: La Presentación de nuestra Señora,ejecutado por Jacinto Gerónimo Espinosa...» Dans le dernier catalogue,  datant de 1996, 7695 oeuvres sont inventoriées.

Tous les catalogues sont disponibles dans une version qui premet  la consultation en ligne et dans une version qui permet  le téléchargement (pdf). Dans les version, on   peut éffectuer  des recherches  grâce à des mots clés.  

d'après un article d'ABC

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26 septembre 2012

Tintin retiré des bibliothèques suédoises

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A Stockholm, il a été décidé d'enlever tous les albums de Tintin des bibliothèques sous le fait qu'ils ont été jugé racistes et reflètent une époque de l'Europe Coloniale. Behrang Miri, directeur des activités de jeunesse dans la Maison de la Culture cite : "Les albums de Tintin donnent une image dégradante des Africains. Ils sont représentés comme étant stupide, au même titre que les Arabes assis sur des tapis volants ou encore les Turcs fumant des pipes à eaux."
Il n'est pas suuffisant que les nouvelles versions de Tintin aient une introduction qui explique que les bandes dessinées ont été conçue à une autre époque", dit-il au journal Dagens Nyheter.

Et Tintin n'est que le début de cette chasse des « bien-pensants ». D'autres albums d'autres auteurs seront décortiqués par le personnel de la bibliothèque Culturelle de Suède afin de préserver les enfants et les adultes du racisme ou de l'homophobie, disent-ils.

Malgré que dans l'édition suédoise, une introduction explique le concept et les mœurs de l'époque, il a été décidé que cette bande dessinée ne correspond toujours pas aux normes morales Suédoise en vigueur.

Source: Graphivore

24 mars 2017

Sa farce est devenue un polar

farce polar

Il est venu à l’écriture sans grande passion pour la littérature, plus par jeu que par vocation. Florent Massias, un habitant de Yerres (Essonne), dédicace son premier livre, « Détention à ciel ouvert », ce samedi à la librairie Denis de Montgeron. « Tout est parti d’une farce faite à ma compagne, explique cet ingénieur de 37 ans. Elle lit beaucoup. J’ai commencé à lui imprimer mes 40 premières pages en disant que ça provenait d’un polar trouvé sur Internet. Elle voulait connaître la suite. Je lui ai finalement avoué que j’en étais l’auteur. C’était en mai 2014. Elle m’a demandé de finir pour Noël. »

Florent met finalement le point final à son roman policier avec six mois de retard. « Détention à ciel ouvert » raconte l’histoire d’un professeur de psychologie qui réside à Yerres et qui se retrouve au cœur d’une affaire de meurtres en série. Lassé de trouver porte close chez les grandes maisons d’édition, l’auteur décide d’imprimer à son compte 100 exemplaires de son ouvrage, vendu actuellement dans deux librairies du Val d’Yerres. Florent en a déjà écoulé 70 exemplaires

Si vous voulez  découvir, son livre  il  est disponibes dans le reseau des biblothèques de la commauté d'aglomèration de Val d'Yerres Val de Seine.  Si vous voulez renconter cet auteur., il dédicera son livre  demain à partir de 16 heures à la librairie Denis située 88, avenue de la République à Montgeron.

Source: Le Parisien

24 juin 2017

Des livres comme des petits pains

Lire c'est partir

En ce dimanche d'un week-end prolongé de printemps, les petits parisiens du XVIIIe arrondissement se bousculent dans la bibliothèque Jacqueline-de-Romilly pour accéder aux piles de livres qui s'entassent sur le stand de Lire c'est partir, dans le cadre du Salon du livre jeunesse solidaire. Difficile de se frayer un chemin jusqu'aux ouvrages, tant les enfants se jettent dessus. Sans attendre, Sophie s'est plongée dans Neige-Blanche et les sept géants. Paul fait la queue pour faire dédicacer son exemplaire de L'Apprenti mousquetairepar son illustrateur. «Monsieur, je n'ai que deux euros, je reviens avec 40 centimes pour en avoir un troisième!». À 80 centimes d'euro pièce, c'est une aubaine. Dans les foyers de ce quartier à quelques encablures du périphérique, à la frontière de Saint-Ouen, une banlieue défavorisée, Vincent Safrat a fait plus d'un heureux.  chaque salon, environ 2 000 exemplaires s'arrachent. Cet éditeur qui fraye peu avec le milieu littéraire germanopratin a ainsi vendu 2,5 millions de livres en 2016. Le secret de ce trublion de l'édition? Son prix unique défiant toute concurrence, le prix moyen d'un ouvrage jeunesse étant de 7 euros. Ce qui ressemble à un tour de force relève pour lui d'une équation très simple: «60 % du prix d'un livre sert à la distribution.» En se passant des circuits traditionnels et en assurant lui-même la distribution, Vincent Safrat fait chuter drastiquement ses frais. L'impression? Elle coûte 30 centimes pour des livres de poche à couverture souple de moins de 160 pages… Quant à la marge de l'éditeur (15 % en moyenne), elle est inexistante chez Lire c'est partir. Car pour le fondateur de l'association, «tout bénéfice est une escroquerie».

Étrange personnage que ce thaumaturge des lettres qui vend les livres comme des petits pains, au prix du pain. C'est que, pour cet autodidacte d'une banlieue de l'Essonne, la lecture, découverte sur le tard avec L'Éducation sentimentalede Flaubert, a été une véritable révélation. «J'ai l'impression que la lecture peut remplacer les études. D'où mon idée de faire lire ceux qui ne lisent pas.» Après une première expérience dans l'édition, Vincent Safrat commence en 1992 à faire quotidiennement la tournée des maisons d'édition pour récupérer leurs invendus destinés à être détruits. Et les distribue gratuitement tous les week-ends en porte-à-porte dans les cités.«Les remerciements des parents pour leurs enfants me frappent alors. Pour eux, les livres sont synonymes de réussite à l'école.»

Malgré le soutien de certains grands noms du milieu, comme Robert Laffont, les éditeurs demeurent difficiles à convaincre. Quand, en 1998, un ami soldeur lui explique qu'un livre de poche ne coûte guère qu'un franc à fabriquer, Vincent Safrat n'hésite pas une seconde et décide d'imprimer lui-même ses ouvrages. Ce RMiste prend alors le risque de commander 400 000 exemplaires qu'il doit écouler en quatre mois. «Un imprimeur m'a fait confiance et n'a pas eu à le regretter: je n'ai pas eu de retard de paiement!» se souvient l'audacieux entrepreneur. Deuxième déclic lorsqu'il réalise que les écoles manquent de moyens pour s'équiper: elles seront son principal circuit de vente. Il a l'ingénieuse idée, pour contacter les enseignants, de passer par les inspecteurs de l'Éducation nationale, qui, séduits par l'idée, se montrent très coopératifs. Libre aux écoles d'acheter des ouvrages pour leurs élèves ou d'organiser des ventes ouvertes aux parents.

En permanence sur les routes de France, cet entrepreneur hors normes livre lui-même ses cartons pendant cinq ans dans les zones défavorisées, urbaines ou rurales, bénévolement. Ses auteurs, eux, y trouvent leur compte grâce à des tirages importants. Car les œuvres originales, «souvent plus faciles d'accès» (la majorité du catalogue de 130 titres) sont privilégiées par rapport aux classiques libres de droits, qui coûteraient pourtant moins cher.

Non content de son impact social, Vincent Safrat organise aussi des ateliers pour enfants autour d'un ouvrage dans la Cité rose, dans le XIXe arrondissement de Paris, sur le site d'un de ses dépôts ouverts au public. «Il a révolutionné l'économie du marché, car il raisonne autrement», dit de lui, fasciné, l'écrivain Alexandre Jardin, cofondateur de l'association Lire et faire lire. Aujourd'hui, alors que l'association tourne avec douze personnes et six camionnettes, Vincent Safrat se verse enfin un salaire. Sans jamais avoir demandé la moindre subvention aux pouvoirs publics.

Source: Le Figaro

9 novembre 2017

Une websérie événement de la Charte

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Forte du succès de la campagne  d'affichage "Dans la peau d'un auteur jeunesse" (plus de renseignement en cliquant ici), la Charte récidive avec une websérie ! Fidèle à ses principes de communication, l’humour et la pédagogie, la Charte montre sans fard la réalité des créateurs. À la manière de la célèbre émission Zone interdite, la websérie, Dans la peau d’un auteur jeunesse, reprend les codes de la télé : voix off au ton dramatique, musique grandiloquente, propos caricaturaux. À l’arrivée, trois vidéos au ton décalé qui tordent le cou aux idées reçues sur les aspects sociaux et économiques du métier :

  • Riche et célèbre (de la rémunération des auteurs)
  • Libre comme l’air (de la liberté relative de l’artiste auteur)
  • Contrat de confiance (de la négociation avec l’éditeur)

On participait à ce tournage: 

  • Une comédienne de renom, Anne-Elisabeth Blateau : l’héroïne de Scènes de Ménage (M6) affiche son soutien au combat des auteurs en participant bénévolement à la campagne.
  • Un réalisateur habitué des webséries, Clément Vallos. Auteur entre autres du très remarqué La loove, sur France 4.
  • Deux scénaristes, également membres de la Charte, Nicolas Digard et Guillaume Nail

Traditionnellement, c’est fin novembre/début décembre, avec le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, que la littérature jeunesse bénéficie d’une attention forte. La Charte s’appuie sur cette dynamique pour lancer sa campagne :

  • Dès le 9 novembre, teasers photos et vidéos sur Facebook et Twitter.
  • 15 novembre, diffusion de la 1ère vidéo Riche et célèbre
  • 22 novembre, diffusion de la 2e vidéo Libre comme l’air
  • 29 novembre, diffusion de la 3e vidéo Contrat de confiance le jour inaugural du SLPJ de Montreuil.

Source:  La Chartre des auteurs et illustrateurs jeunesse.

21 avril 2018

Don de livres d'écrivains pour les victimes incendies de Tathra

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La légende littéraire Jackie French, samedi, fera don de 200 de ses livres pour aider à réapprovisionner les bibliothèques des résidents de Tathra qui ont perdu leurs maisons dans le feu de brousse du mois dernier. Elle n'est pas la seule, avec les auteurs de Canberra et la communauté en général à faire don de nouveaux livres pour le livre Love Love for Tathra organisé par l'auteur de la côte sud, Melissa Pouliot.

«Tathra a perdu environ 70 maisons, si nous estimons que dans chaque maison il y a vait 100 livres - j'en ai beaucoup plus que ça - c'est environ 7 000 livres de notre petite communauté», a déclaré Melissa.

Les livres récoltés seront distribués à l’Hôtel East, ce samedi.

«Les auteurs individuels ont été incroyablement généreux: l'une des premières boîtes à arriver a été 50 livres pour enfants d'un auteur basé à Washington, heureusement relativement indemne, même si nous savons tous à quel point nous sommes arrivés à la perdre. dit-elle.

"Puis Jackie French, l'une de mes Australiennes préférées, qui fait don de plus de 200 livres à Tathra, ainsi qu'un nombre croissant d'auteurs de Canberra qui contribuent, Jackie est si incroyablement humble. 

Parmi les autres auteurs qui ont donné des livres, mentionnons LJM Owen, Craig Cormick, Robert Macklin, Jack Heath, Anna Snoekstra, Robyn Cadwallader, Kerry Malone, Cate Whittle et Tania McCartney.

Source: The Sydney Morning Herald

16 juillet 2018

Françoise Nyssen, Subvention généreuse à son ancienne maison d'édition

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En 2017, l'éditeur Actes Sud a touché 101.415 euros du Centre national du livre alors que la ministre de la Culture, qui exerçait une tutelle sur l'établissement, n'était autre que... son ex-présidente, Françoise Nyssen. Elle a de plus conservé certains intérêts dans l'entreprise. Drôle de mélange des genres...

C'est un scénario gênant pour celle qui a fait de la littérature son métier. Selon les informations de Marianne, la maison d'édition Actes Sud a touché plus de 100.000 euros de subventions du Centre national du livre (CNL) en 2017, alors que la ministre de la Culture s'appelait François Nyssen. Or, cette femme de lettres, qui disposait alors d'une tutelle sur l'établissement, détient encore des intérêts importants dans la société qu'elle présidait entre 1987 et mai 2017. Ce conflit d'intérêts patent pose de nombreuses questions, y compris pénales.

Pour bien comprendre la situation dans laquelle s'est empêtrée la ministre, il faut revenir au décret du 9 juillet dernier. Par le biais de cet acte administratif en apparence anodin, le Premier ministre retire à Françoise Nyssen son autorité sur les questions touchant à l'édition littéraire. En réalité, cette décision a été prise sur demande de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), après un échange de courriers de plus d'un an avec la ministre, destiné notamment à connaître l'étendue des intérêts conservés par la ministre dans le milieu de la Culture. 

Cette décision semble en tout cas logique, dans la mesure où Françoise Nyssen conserve certains intérêts dans l'entreprise fondée par son père Hubert en 1978. Elle en a transmis la direction à son époux Jean-Paul Capitani et dispose toujours de l'usufruit de la société SAS Le Rosier, détentrice de 96% d'Actes Sud. Concrètement, la femme de lettres conserve la possibilité de percevoir des revenus de la maison d'édition. La nue-propriété a quant à elle été cédée aux enfants de la ministre.

Le décret du 9 juillet fait surtout tomber la tutelle de Françoise Nyssen sur le Centre national du livre (CNL). Et c'est bien au sein de cette instance qu'un conflit d'intérêts pour le moins gênant pour la locataire de la rue de Valois s'est noué. Chaque année, cet établissement public attribue des subventions à des maisons d'édition afin de soutenir certains projets, sur proposition de commissions thématiques, avalisées par son président. Actes Sud est fréquemment candidat à l'octroi de ces subsides qui permettent d'adoucir les bilans comptables des éditeurs. En 2017, le CNL a versé pas moins de 111.505 euros de subventions à la société très proche de la ministre, pour divers projets de publication de livres jeunesse, de livres étrangers, de traduction d'ouvrages ou participant au développement numérique de l'entreprise.

Marianne s'est procuré le détail de ces subventions. Il apparaît que sur cette somme, pas moins de 101.415 euros ont été attribués à Actes Sud tandis que Françoise Nyssen était la ministre chargée de la tutelle du CNL. Cette somme est allée garnir le budget de la maison d'édition et... et donc celui de l'entreprise-coquille de la membre du gouvernement. Les bénéfices d'Actes Sud lui reviennent en effet à hauteur de 96%, sous forme de dividendes versés à sa société Le Rosier. Les subventions concourent de facto à la formation des bénéfices, comme pour toute entreprise.

Une telle situation, révélatrice d'un conflit d'intérêts important, est particulièrement ennuyeuse pour elle. Pourrait-elle aller jusqu'à constituer une prise illégale d'intérêts ? Ce délit, passible de cinq ans de prison et de 500.000 euros d'amende maximum, est caractérisé par "le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique (…), de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration". En l'espèce, Françoise Nyssen exerçait bien sa tutelle sur le CNL, dont elle devait nommer le président, les présidents de commission, et dont le conseil d'administration est composé de huit membres provenant de son administration (sur 19), notamment le secrétaire général du ministère de la Culture. Des membres du ministère de la rue de Valois siègent par ailleurs au sein de certaines commissions. C'est le cas de Johann Gillium, un des six membres de la commission Economie numérique, laquelle a versé 39.794 euros à Actes Sud en 2017.

"Comme avant, ni plus, ni moins"

Contacté, Vincent Monadé, le président du CNL explique avoir décidé de maintenir les subventions de son établissement à Actes Sud à leur niveau habituel après la nomination de Françoise Nyssen. Il assure que la ministre n'est jamais intervenue auprès de lui sur cette question et que son cabinet lui a conseillé de "continuer comme avant, ni plus, ni moins". Il est vrai qu'Actes Sud a touché plutôt moins en 2017 qu'en 2016, année particulièrement faste pour la maison d'édition qui avait alors reçu 264.167 euros du CNL. Cette manne recouvrait toutefois un versement exceptionnel de 114.699 euros pour la numérisation de son catalogue, auquel un éditeur ne peut prétendre tous les ans.

Dans l'entourage de Françoise Nyssen, on insiste sur la bonne foi de la ministre, qui a échangé pendant un an sur la question avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Interrogée par Mariannece vendredi 13 juillet, la ministre a assumé le versement d'aides publiques à Actes Sud, en affirmant que son ex-maison d'édition n'était pas mieux servie que les autres : "Oui, Actes Sud bénéficie d’aides, tout comme bien d’autres maisons d’édition, et plutôt bien inférieures aux montants d’autres maisons ! Mais quoi qu’il en soit, je ne m’occupe plus d’Actes Sud". En 2017, l'éditeur arlésien a tout de même été le huitième plus grand bénéficiaire des aides du CNL.

En creux, la ministre a également tourné en dérision sa perte de tutelle sur le milieu de l'édition, en suggérant qu'avoir des intérêts dans ce monde est inévitable après une vie consacrée aux livres : " J’ai consacré quarante années de ma vie à la culture. Et dans tellement de domaines qu’on aurait pu me dessaisir d’autres secteurs aussi !". Interrogée par le site spécialisé ActuaLitté trois jours plus tôt, Françoise Nyssen a de la même façon insisté sur l'incongruité d'une telle décision, qui aboutit à faire de son point fort - la connaissance du milieu de l'édition - un handicap : "C’est une évidence que l’on conserve des liens. C’est logique pour toute personne venant de la société civile et particulièrement dans mon cas : on peut se douter que tout ne disparaît pas du jour au lendemain. (…) C’est pour cette raison - quarante années de travail dans le privé ou l’associatif - que l’on est venu me chercher".

Ce paradoxe, qui veut que la ministre soit privée du secteur qu'elle connaît le mieux, est également pointé par Guillaume Fraissard, chef du service Culture du Monde, dans une chronique publiée ce vendredi. " C’est un peu comme si le ministère des Armées perdait la main sur la marine ou si l’agriculture voyait le secteur laitier lui échapper… Impensable". C'est vrai. Mais la ministre avait une solution toute trouvée pour éviter de se retrouver dans cette situation poisseuse : vendre définitivement ses parts dans la société qu'elle a si longtemps dirigée, sans y conserver le moindre intérêt. Elle n'a manifestement pas pu s'y résoudre.

Source: Marianne

23 juillet 2018

Des salles de lecture dans le magasin Ikea de Wembley

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Se situuant dans le magasin IKEA de Wembley  à Londres, les salles de lectures offriront aux visiteurs l'opportunité unique de venir découvrir les meilleures œuvres de fiction du Royaume-Uni dans les environnements les plus relaxants. Les visiteurs pouonnt  lire un exemplaires  d'un livre de la liste du Man Booker Prize 2018  pendant une heure. S'ils ne l'ont pas ternimé, ils  pouront également emporter avec eux et se détendre dans un merveilleux état d'évasion dans leur propre salon confortable et personnel.

Ces salles de lecture ovriont le 31 juillet à 10 heures et le 5août à 17h.    Donc, si vous voulez vous éloigner de l'agitation du monde extérieur, alors réservez votre emplacement gratuit aujourd'hui en cliquant ici.

 

15 novembre 2018

La maison d’Emile Zola dans la débâcle

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Les décors intérieurs de la demeure de l’écrivain du XIXe siècle ont été démolis par des promoteurs immobiliers, rapporte le Canard EnchainéLe Canard Enchainé daté du 14 novembre révèle que la maison d’Emile Zola, un hôtel particulier situé rue de Bruxelles dans le IXe arrondissement de Paris, a connu des travaux de rénovation à l’été 2018. Une partie des décors intérieurs de l’immeuble, et les restes de l’escalier en bois sculpté datant du XIXe siècle auraient été démolis. Les murs de l’entrée auraient subi le même sort. Le palmipède, qui dénonce un "massacre", attribue la responsabilité aux promoteurs immobiliers de La Foncière Atland et au fonds de pension néerlandais PGGM, co-propriétaires de la bâtisse. Cette "rénovation" visait à agrandir la "surface utile" du bâtiment afin de proposer à la location un espace de 1200 m² de "bureaux modernes et labélisés", d’après un communiqué des gestionnaires.

L’immeuble n’étant pas inscrit ou classé comme monument historique, la Ville de Paris et l’Etat ne disposaient d’aucun moyen de recours pour empêcher les travaux, précise le Canard Enchainé. Les travaux de démolition situés à l’intérieur de certains immeubles ne demandent plus le dépôt d’une demande de permis depuis quinze ans. La loi Urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 a étendu le principe de "droit à la reconstruction" afin de protèger les promoteurs cherchant à renouveler l’intérieur des bâtiments anciens.

Source: Livres Hebdo
27 novembre 2018

Don de livres jeunesse aux Marquises

Don livres Nuku Hiva

A l’initiative d’une lycéenne ayant vécu deux ans à Nuku Hiva, une association de bénévoles a collecté des dizaines de livres destinés aux habitants de Nuku Hiva. Passionnée de lecture, la jeune fille avait été frappée par le manque de livres mis à la disposition des enfants de Taiohae. De retour en Seine maritime, Kim a su mobiliser ses amis et fédérer des adultes autour de ce projet original. La mairie du Havre a également contribué à cette opération. Plusieurs dizaines de kilos de livres ont été empaquetés et parviendront aux Marquises par voie maritime d’ici quelques mois.   Pour avoir plus d'explication regarder ce reportage diffusé par la 1ère en Polynésie:

 

16 décembre 2018

Médiathèques: premier lieu d'inclusion numérique pour les français

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63 % des Français identifient la médiathèque comme le premier lieu ressource en matière de numérique. C'est ce que révèle le Baromètre du numérique 2018, publié le 3 décembre dernier. Cette étude annuelle, réalisée par le Credoc et pilotée par l'Arcep, le Conseil général de l'économie et l'Agence du Numérique, révèle que la maîtrise des outils numériques constitue encore un frein à leur utilisation, malgré l'envie de se former. Sans surprise, les médiathèques constituent le lieu ressource le plus connu des Français pour y remédier : les accompagnements aux démarches en ligne et l'apprentissage numérique qui y sont proposés sont cités loin devant ceux d'autres structures (espaces publics numériques, maison de service au public, cyber base, fablab, etc).  Certes, la part des non-internautes se réduit d'années en années. Et parmi eux, seuls 31 % estiment encore qu'internet est trop compliqué à utiliser ; un chiffre en baisse de 14 points depuis 2017. Pourtant, 13 millions de citoyens demeurent éloignés du numérique. De plus, 36 % des Français éprouvent une inquiétude à l'idée d'accomplir la plupart de leurs démarches administratives en ligne. Le sentiment d'incompétence en informatique est d'ailleurs la première source d'inquiétude, notamment vis à vis des sites administratifs (en augmentation de 4 points par rapport à 2016).

Ce baromètre nous apprend également que 40 % de ceux qui rencontrent des difficultés en utilisant des outils informatiques souhaitent pouvoir être formés pour être autonome sur ces outils, principalement sous la forme d'une courte formation gratuite. Et si 7 personnes sur 10 connaissent au moins un lieu près de chez elles où peut être proposé un accompagnement dans les démarches en ligne et un apprentissage numérique, c'est la médiathèque qui apparaît, de loin, comme le premier lieu d'inclusion numérique. En effet, il s'agit du lieu ressources le plus connu, et ce dans tous les groupes de population (de 47 % pour les non diplômés à 80 % pour les communes des villes moyennes de 20 000 à 100 000 habitants). 

 Ce baromètre prouve une fois de plus à quel point les lieux de lecture publique sont connus de la population et bien identifiés comme de véritables services publics de proximité, au delà de la simple offre culturelle. Il est d'ailleurs étonnant, au regard d'une telle enquête, ainsi du rapport qui avait été remis en mai dernier à Mounir Mahjoubi, de voir que les médiathèque et les lieux de lecture public ne sont même pas cités dans le Plan national pour un numérique inclusif qui a été présenté en septembre 2018 par le Secrétariat d'Etat au Numérique. 

Source: Archimag

1 mars 2019

Achetez un livre masqué

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A Saint-Lô (Manche), la librairie Planet'R vend des livres jeunesse sans couvertures, ni titres. Un pari osé, mais qui plaît beaucoup. Ce dernier a fait son apparition dans le rayon jeunesse, au début du mois de février 2019.  C’est Mathilde Degroult, libraire jeunesse depuis juin 2016 à Planet’R, qui a eu l’idée.  Elle explique ceci: 

« On juge souvent un livre à sa couverture. Le texte peut être de grande qualité, si la couverture ne plaît pas, on passe à côté sans même s’y intéresser. Le livre masqué permet de redonner vie à des livres qui sommeillent. »

Le principe est simple : on achète le livre sans avoir vu la couverture et sans connaître le titre, ni le résumé. Juste à partir de quelques indices.

« Sur le papier kraft qui recouvre le livre, nous donnons une légère description du contenu et de son univers, ainsi que l’âge conseillé. Le but du livre masqué, c’est de choisir un livre selon les thématiques inscrites par le libraire sur les paquets. Cela permet de découvrir un livre vers lequel les lecteurs ne seraient pas allés naturellement, et ainsi de promouvoir le livre sous toutes ses formes. » 

Pour Mathilde Degroult, le livre masqué, c’est comme un jeu avec le lecteur. 

« On essaie d’attiser sa curiosité, de l’amener à s’interroger. Moi, je m’amuse à faire cela. Il y a un côté machiavélique. »

Depuis le lancement du livre masqué, ce sont une cinquantaine de livres qui ont été proposés à la vente sous cette forme.

 « Ce sont des livres que j’ai lus : soit des coups de cœur, soit des livres que je n’ai pas la chance forcément de conseiller. »

Bien que le concept existe en France depuis quelques années, le pari était osé. Et visiblement, ça fonctionne, comme l’explique Mathilde Degroult.

«J’en refais continuellement. Chaque jour, il y a plusieurs livres qui sont vendus. Les retours des clients sont positifs. Et surtout, cela permet de toucher une autre clientèle, qui a envie de découvrir ce qui se cache derrière. »

Le livre masqué séduit tellement qu’il va être étendu aux autres rayons de la librairie.

«Il a vocation à s’inscrire dans la durée au rayon jeunesse. D’ici l’été, le livre masqué devrait débarquer aux rayons littérature adulte et vinyles. »

Source: Actu.fr

25 juillet 2019

Consommation de livres numérique en France en 2018

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Les lecteurs de livres nu­mériques y consacrent un temps relativement long : 3h42 par semaine, soit 32 min en moyenne par jour. Les trois quarts des actes de lectures numériques durant la semaine sont consacrés aux livres, le quart restant aux bandes dessinées au sens large, incluant les comics et mangas. Avec 2,9 livres numériques lus en moyenne par semaine, les lecteurs de livres numériques apparaissent comme de gros lecteurs, l’étude sur les pratiques culturelles des Français de 2008 montrant que le nombre moyen de livres lus par an et par lecteur est de 16 livres. Ce chiffre élevé s’explique également par la présence plus importante en numérique de formats courts, souvent consommés sur smartphone. La grande majorité des actes d’accès à des livres numériques concernent des actes de téléchargement (56 % des actes) et le mode hors ligne (15 % des actes). Le streaming reste encore limité (22 %) du fait d’une offre encore en progression et ne répondant peut-être pas nécessairement aux attentes des lecteurs – à l’exception des lecteurs de bandes dessinées cependant. 21 % des lecteurs de livres numériques  ont utilisé leur abonnement payant à une plateforme payante. Ils sont  plus souvent téléchargés et consommés en mobilité, sur une liseuse ou une tablette.

Les abonnés à une offre payante de livres représentent 14% des consommateurs de livres, et 20%* des actes livres réalisés sur la semaine. Les livres sont consultés depuis des sites licites (91% vs 71%) L’accès se fait via un abonnement payant dans 46% des cas (vs. 18%) Profil et habitudes de consommation Les abonnés à une offre payante de livres vivent davantage en Ile-de-France : 34% vs 22% pour l’ensemble des consommateurs de livres. Ils sont également nettement plus CSP+ : 54% vs. 42%. Ils ont lu sur la semaine en moyenne 3,56 livres contre 2,87 ; cependant leur durée de lecture sur la semaine est équivalent à celle de l’ensemble (3h38 vs 3h42).

Les gros consommateurs de livres représentent 16% des consommateurs de livres ayant décrit au moins un acte, et 35%* des actes livres réalisés sur la semaine. Les livres sont davantage consultés sur des sites de streaming (38% vs. 33%) mais aussi sur des plateformes de téléchargement direct (80% vs. 76%). Les gros consommateurs de livres/BD consomment davantage de contenus internationaux (35% vs. 31%). Ils consomment davantage de livres (79% vs 75%) et moins de BD/manga (20% vs. 24%) que l’ensemble. En termes de mode d’accès, le téléchargement est privilégié (66% des actes vs. 62%). Ils accèdent autant aux contenus via des sites Internet (53%) que des applications (49%). La durée de lecture des gros consommateurs de livres numériques est presque 3 fois plus importante que celle de l’ensemble : 10h34 contre 3h42 au global. Ils ont lu 6,8 livres contre 2,9 au global. La liseuse est largement plus utilisée par les gros consommateurs : 51% contre 33% au global. La tablette tactile est le deuxième support utilisé (30% vs 25%), devant le smartphone (27% vs 21%) et l’ordinateur fixe (26% vs 26%). Ces trois derniers supports ne sont pas significativement plus utilisés par les gros consommateurs. En revanche la console de jeux ainsi que le TV connectée le sont (7% d’utilisateurs chacun contre 2% et 1% au total). Les contextes d’utilisation sont différenciés : 99% des gros lecteurs lisent à domicile (vs 87%), 26% en déplacement (vs 22% - différence non significative), et 18% sur le lieu de travail, études (vs 7%). La part d’usages exclusifs est logiquement plus faible chez les gros lecteurs, dont 16% d’entre eux lisent à domicile+déplacement (vs 7%), 11% domicile+travail (vs 4%). 7% lisent même dans les trois contextes domicile+déplacement+travail (contre 2% au global).

Ces chiffres sont extraits d'une étude publié par l'HADOPI et réalisé par OpinionWay de anvier à mars 2018 

 

31 juillet 2019

Navigation littéraire organisée par une association

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Pour la 3e année, l’association Caranusca organise une navigation littéraire sur les fleuves, canaux et rivières d’Europe avec un équipage composé d’invités français, belges et allemands qui se se deroulera du 24 août au 27 novembre 2019.  Les invités qui navigueront sur la  péniche Ange Gabriel sont:  Pierre Michon, Antoine Wauters, Gregor Sander, Mathias Énard, Marie Desplechin, Éric Plamondon, Thomas Vinau, Marie-Hélène Lafon, Kitty Crowther, Jean Echenoz, Guy Delisle, Emmanuel Ruben, Julie Bonnie, Ryoko Sekiguchi, Philippe Bihouix, le typographe Pascal Leclercq, l’audio-naturaliste Marc Namblard, le photographe Éric Poitevin et les comédiens Dominique Pinon et Didier Bezace. Elle empruntera la rivière Meuse,  le canal de l'Aisne à la Marne,  les rivières Moselle  et Sarre, le canal de la Marne au Rhin et le Rhin .

Le public pourra les rencontrer dans la cale du bateau-atelier durant les différentes escales (pour les découvrir,  cliquez ici) .

 

24 août 2019

Guillaume Musso auteur le plus lu de l'été

guillaume musso

Avec 259.004 exemplaires vendus (chiffres GfK) sur la période du 1er juillet au 18 août, Guillaume Musso est l'auteur le plus lu de l'été", a annoncé un porte-parole de Calmann-Levy à l'AFP.

Selon l'hebdomadaire professionnel Livres Hebdo, Guillaume Musso occupe la première place du Top 20 des meilleures ventes de livres (toutes éditions confondues) avec l'édition de poche de "La jeune fille et la nuit" (Le Livre de poche). Son dernier roman, "La vie secrète des écrivains" figure également dans le Top 20 (à la 17e place) et occupe la première place (depuis la 20e semaine) du classement des meilleures ventes de romans (hors poches). Depuis sa sortie, en avril, ce roman s'est écoulé à plus de 511.000 exemplaires selon son éditeur. Depuis huit ans, Guillaume Musso occupe la première place des auteurs les plus vendus en France. Plus de 1,6 million d'exemplaires de ses livres se sont écoulés l'an dernier.

Par ailleurs, trois auteurs de la rentrée littéraire, dont les livres viennent tout juste de paraître, ont réussi à se placer d'emblée dans le palmarès des meilleures ventes de romans (hors poches).

Source: AFP

23 janvier 2020

Le coût et l'ampleur du piratage de livre en Italie

Piraterie italie

Selon une étudee réaliséé par Ipsos en novembre 2019 à la demande de l'Association des éditeurs italiens (AIE), le chiffre d'affaire que  le piratage retire au secteur de l'édition s'élève à 528 millions d'euros soit 324 millions d'euros à l'édition générale (pour 29 millions d'exemplaires vendus en moins), 105 millions d'euros à l'édition universitaire (pour 4 millions d'exemplaires de moins vendus) et 99 millions d'euros à l'édition professionnelle et aux banques de données (pour 2,9 millions d'exemplaires vendus en moins). Le Fisc perd lui 216 millions d'euros.

 Des valeurs qui se traduisent par un manque d'emploi pour 3 600 personnes dans la chaîne d'approvisionnement et  8 800  en prenant compte les industries connexes. 

Plus d'un Italien sur trois de plus de 15 ans (36%) a commis au moins un acte de piraterie dans le domaine de l'édition au cours de la dernière année. Un Italien sur quatre a téléchargé illégalement au moins une fois un livre électronique ou un livre audio sur Internet. 17% ont reçu au moins un livre électronique d'amis / de familleé. 8% ont reçu au moins un livre photocopié d'amis / connaissance;7% ont acheté au moins un livre photocopié. Le pourcentage le plus éleve de pirates se trouve parmi les  étudiants et les poffessurs (80% d'entre eux ont commis au moins un acte de piratage (physique ou numérique) dans la dernière année). Le taux de pirates chez  les avocats, notaires, comptables, ingénieurs, architectes s'éléve à 61%.

9 janvier 2015

Charlie Hebdo : Michel Houellebecq suspend la promotion de son livre

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Alors qu'il n'est sorti que mercredi dans nos librairies, l'écrivain Michel Houellebecq «suspend la promotion» de son livre Soumission, «prodondément affecté par la mort de son ami Bernard Maris» dans l'attentat contre Charlie Hebdo, a indiqué ce soir son agent François Samuelson à l'Agence France-Presse. L'écrivain «quitte Paris pour se mettre au vert, à la neige», a précisé son éditeur Flammarion, confirmant une information de France Info.

Bernard Maris, économiste de gauche, tué mercredi à l'âge de 68 ans, admirait profondément Houellebecq, y voyant un analyste lucide du libéralisme, au point de lui avoir consacré un ouvrage,Houellebecq économiste, paru l'an dernier. La une de Charlie Hebdo, le jour de l'attentat, représentait une caricature de Michel Houellebecq et plusieurs pages étaient consacrées à ce roman qui imagine une France gouvernée par un parti musulman en 2022.

Source: Le Figaro

18 novembre 2014

Giunti al Punto s'allie avec Amazon, pour 'un nouveau modèle de librairie'

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La chaîne de librairies italienne  Giunti al Punto et Amazon ont signé un accord stratégique visant à apporter une nouvelle bibliothèque de modèles et de créer une relation plus étroite entre la physique et la boutique en ligne. Un projet qui multiplie les services et avantages: ceux offerts par 177 bibliothèquesGiunti al Punto distribué sur tout le territoire national et ceux permis par la commodité de l'achat, la livraison rapide, l'ampleur extraordinaire de l'ensemble et les prix les plus compétitifs du marché, que seul un acteur mondial comme Amazon est en mesure d'offrir.

"Notre défi est la realisation de la librairie defutuer - dit Martin Montanarini, PDG du groupe Giunti  - un endroit où vous choisissez ce qu'il faut lire, lire et quand le faire, la création d'une relation étroite entre les lecteurs qui fréquentent nos librairies (détenteurs de notre carte de fidélité ), plus de 600 libraires et libraires qui travaillent dans nos magasins et tous les amateurs de livres qui veulent faire partie de cette communauté incroyable. Une librairies ouverte, une agora moderne qui brise les barrières entre le  virtuel et le réel, où les livres papiers cohabitent avec les e-ebook.. »
D'ici la fin d'année, les clients de Giunti al Punto pourront choisir et acheter les liseuses Kindle et Kindle Paperwhite dans leur librairie, et jusqu'au 31 décembre 2014, les possesseurs de la GiuntiCard qui achèteront une liseuse dans le point de vente, recevront cinq livres numériques gratuits à choisir dans le catalogue des éditions Giunti.
Mais les nouvelles ne se termine pas là: le libraire et libraires Giunti al Punto donnera une carte-cadeau d'une valeur de 10 € à tous ceux qui font leur premier achat sur le nouveau site GiuntialPunto.it; une initiative qui veut inviter tous les lecteurs à découvrir la bibliothèque en ligne et hors ligne, mais qui veut aussi être un moment important pour promouvoir la lecture.

Source:Giunti al punto

27 avril 2015

Des librairies russes retirent de leurs rayons «Maus»

Couv Maus

Seule bande dessinée à avoir obtenu le prix Pulitzer en 1992, «Maus» est un récit biographique racontant l'histoire de la persécution des juifs par les nazis à travers le témoignage du père d'Art Spiegelman, Vladek. Outre ses qualités exceptionnelles de dessin et de narration, «Maus» est un des témoignages les plus bouleversants sur la montée du nazisme et l'horreur de la Shoah. L'ouvrage, réalisé dans les années 70 et 80, a été publié en 30 langues dans le monde, dont le russe en 2013. Selon Varvara Gornostaïeva, directrice de publication à Corpus, l'éditeur de «Maus» en Russie, les grandes librairies ont commencé à retirer l'oeuvre de leurs rayons et de leurs catalogues internet.

«C'est l'un des plus grands livres antifascistes, avec un message profond et parlant. Il se vendait très bien et personne ne s'est jamais plaint», a-t-elle expliqué à l'AFP.

Pour la radio indépendante Écho de Moscou, les librairies ont fait de l'autocensure de peur d'éventuelles problèmes avec les autorités. En cause : la couverture qui représente deux souris, un père et un fils, avec en toile de fond la croix gammée ayant en son centre la tête d'Hitler transposé en chat.

«Les employés attendent des contrôles des autorités et ont commencé à nettoyer les rayons» à l'occasion des célébrations du 70e anniversaire de la victoire de l'URSS sur l'Allemagne nazie le 9 mai, affirme la radio.

Les autorités russes exercent un strict contrôle sur toute diffusion de symboles nazis dans la sphère publique, inspectant parfois les magasins de jouets et les antiquaires. Une loi interdisant la «propagande nazie» a été votée en décembre 2014. Lundi après-midi, trois des plus grandes librairies de Moscou - Biblio Globus, Moskva et Moskovski Dom Knigui - avaient retiré la bande dessinée de leurs sites internet. Des versions antérieures de leur catalogue montrent pourtant que les trois distributeurs proposaient «Maus» il y a encore quelques jours.

«Il doit s'agir d'une erreur», a assuré à l'AFP une responsable de Biblio Globus, qui dément que la librairie ait jamais proposé le livre à la vente. Près de 10.000 copies de Maus ont été vendus en Russie, selon son distributeur.

Source: 20 minutes

23 janvier 2016

Une tombola littéraire pour les graines de lecteurs

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La première page du festival Graine de lecteur se tourne aujourd'hui à Blois (Loir-et-Cher). Jusqu'au 6 février, les Espaces Mirabeau et Quinière, ainsi que la médiathèque Maurice-Genevoix, seront le théâtre de nombreuses animations. Hormis les expositions des créations des enfants de plusieurs écoles autour du thème de cette quinzième édition, la gourmandise, aux Espaces Quinière et Mirabeau, le temps fort du salon jeunesse sera l'annonce des prix parents. Depuis déjà plusieurs semaines, les six livres sélectionnés par les bibliothèques tournent dans les familles. Ces dernières seront amenées à voter pour leur coup de cœur, samedi 30 janvier, à 15 h 30, à la médiathèque Genevoix. Toujours autour de ces six ouvrages, une tombola est organisée à destination des enfants. Les bons de participation ont pris la forme de petits questionnaires portant sur les histoires. Dans la catégorie 0 à 3 ans, les trois livres sélectionnés sont Le Gâteau perché tout là-haut, de Suzanne Staber ; La Petite Souris, la fraise bien mûre et l'ours affamé, d'Audrey et Dan Wood, et Miam, je vais te manger, de Corinne Dreyfus.

Nathalie Kiniecik, conteuse qui animera divers ateliers durant le salon, a jeté son dévolu sur le premier : « C'est un conte randonnée, très intéressant d'un point de vue narratif, les animaux arrivent un à un et s'empilent pour atteindre le gâteau, tandis que le texte s'empile également. Il y a pas mal de suspense. » 
Dans la catégorie de 4 à 6 ans, les enfants devront répondre à des questions sur les livres Choco et gélatine, de Yann Kebbi ; Monsieur Loup a très faim, d'Elisabeth de Lambilly, et Je mangerais bien un enfant, de Dorothée de Monfreid. C'est de ce dernier ouvrage que parle Nathalie Kiniecik : « C'est un jeune crocodile qui ne veut plus rien manger, sauf un enfant. Ça parle du rapport entre parents et enfants, c'est très bien pensé. » 
S'ils sont tirés au sort, les enfants remporteront l'un des livres de la sélection. « A travers cette action, ils deviennent auteurs de leur lecture et sont davantage impliqués, précise Sandra Janin, directrice de l'Espace Quinière. Et puis c'est une façon plus ludique de se préparer à la lecture à l'école, souvent perçue comme une contrainte. »

Source: La Nouvelle République

10 mars 2017

Une cabine téléphonique de l’ex-RFA comme bibliothèque

Telephonzelle

Les trottoirs de l’avenue de Longueil accueillaient déjà une traditionnelle cabine téléphonique britannique de couleur rouge, célébrant le jumelage de Maisons-Laffite avec Newmarket, en Angleterre. Voilà désormais, à l’autre extrémité de l’artère, son alter ego allemande de couleur jaune.

Depuis quelques jours, cette « Telefonzelle », dans la langue de Goethe, fait office de bibliothèque de rue avec plusieurs dizaines de livres en tous genres laissés en libre-service. Pour l’heure, cette « bibliobox » ou « bücherbox » a surtout le mérite d’intriguer les passants, à l’image de Faustine, plongée dans la lecture de la plaque explicative. « Je connaissais le principe, lâche-t-elle. C’est plutôt marrant. En tout cas, on ne peut pas la rater. »

L’initiative est signée de l’association des Amis de Remagen, ville de Rhénanie-Platinat jumelée avec Maisons-Laffitte (Yvelines), avec la participation des élèves du Lycée professionnel Jules-Verne. Ceux-ci ont ainsi bricolé puis imaginé les motifs de cette cabine de l’ex-RFA inutilisée depuis le milieu des années 1990 et retrouvée aux abords d’un entrepôt.

« Cette bibliobox, qu’on a voulu laisser dans sa couleur d’origine, c’est d’abord un symbole, explique Marie-Alice Bels, l’élue en charge du projet et des jumelages. C’est d’abord une façon de sceller le jumelage franco-allemand. Cela montre aussi ce qu’on peut faire en termes de recyclage et de développement durable. Ce n’est qu’un départ. Nous verrons par la suite ce que l’on peut imaginer autour de ça. »

Source: Le Parisien

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