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28 mai 2021

Un mois d'avril 2021 hors normes pour les ventes de livres

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Le marché du livre dans son ensemble a progressé de 93 % en valeur par rapport à avril 2020 où tout était fermé (les ventes avaient alors chuté de 56% par rapport à avril 2019). La tendance annuelle est en hausse de 9,5%, largement au-dessus du commerce au global en France, et le cumul depuis janvier affiche une croissance de 31,1%. La comparaison des ventes réalisées sur les quatre premiers mois de 2021 avec la même période d’avant-crise, c’est-à-dire sur les quatre premiers mois de 2019, semble plus appropriée. Au global, le marché enregistre une hausse de 1,4 % entre janvier et avril 2021 rapporté à la même période de 2019. Le 1er niveau affiche une hausse de + 3,4 % lors des quatre premiers mois de 2021 comparés aux quatre premiers de 2019. La tendance annuelle s'établit à + 18,9 %.  Le second niveau s’avère le « grand gagnant » de cette sortie de crise : en l’espace de deux ans, ses ventes ont bondi de plus de 20 % ! Ce circuit, seul à avoir eu l’autorisation de rester ouvert durant les différents confinements, a réussi à conquérir de nouvelles parts de marché depuis le début de pandémie et à fidéliser cette nouvelle clientèle. La tendance annuelle atteint ainsi + 26,8 %.  La santé de la librairie se porte d'ailleurs bien au premier trimestre avec des ventes en haausse, une meilleure fréquentation, des stocks en baisse, de meilleurs retours et une trésorerie améliorée pour une grande partie d'entre elles..

En revanche, les grandes surfaces culturelles accusent des pertes sur ce début 2021, certaines ayant été contraintes de rester fermées du fait de leur implantation dans des centres commerciaux. Le cumul exercice 2021 fléchit de - 3,9 % à deux ans d’intervalle. Mais la tendance annuelle reste positive à + 5,4 %.  Enfin, au sein des hypermarchés, les ventes de livres ont été, quant à elles, assez stables (+ 0,4 %). Le rythme annuel de croissance est négatif, à – 1,5 %.

Source : Livres Hebdo 

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26 mai 2021

Les médias précripteurs de livres en France selon les libraires

impact_medias_2021_0Plus qu'une reconnaissance, une consécration. Selon notre enquête Livres Hebdo/ Xerfi / I+C (document complet à télécharger ici) auprès des libraires sur les médias les plus influents sur le commerce du livre, « La grande librairie », sur France 5, est plus que jamais l'émission qui fait vendre. 97 % des professionnels interrogés estiment qu'elle fait partie des émissions de télévision les plus prescriptrices, soit 11 points de plus que lors de notre précédente enquête, en 2018. Quant à son producteur et animateur, François Busnel, seule personnalité du paysage audiovisuel à défendre le livre chaque semaine en première partie de soirée, il confirme son statut de néo-Bernard Pivot, s'offrant même le luxe de figurer une deuxième fois dans le classement « télé » avec le programme court « La p'tite librairie », diffusé sur les différentes chaînes du réseau France Télévisions et cité par 3 % des répondants. Certes, avec une moyenne de 500 000 téléspectateurs chaque mercredi soir pour « La grande librairie » (près d'un million le 13 janvier dernier, avec Camille Kouchner en invitée exceptionnelle, un record), l'ancien directeur de la rédaction de Lire n'atteint pas les scores d'« Apostrophes » en son temps, qui réunissait entre 1,5 et 2 millions de fidèles. Mais si l'émission ne touche pas réellement le grand public, « elle a un très fort pouvoir prescripteur auprès de ceux qui achètent des livres », analyse Laurent Martin, professeur d'histoire culturelle à l'université Sorbonne Nouvelle.

« "La grande librairie", c'est un salon où l'on discute de manière amicale, il n'y a pas de débat. Elle amplifie la popularité des invités déjà reconnus, et joue un vrai rôle d'accélérateur pour les autres, placés soudain sous les feux de la rampe », complète Bertrand Legendre, professeur à l'université Paris 13 où il dirige le master « Politiques éditoriales ».

Ce qui fait de l'émission le marqueur d'une promotion réussie pour les attachés de presse. Et pour nombre d'auteurs, la baguette magique qui bouleversera le destin de leur livre. La couverture médiatique n'est bien sûr pas le seul facteur qui influe sur les listes des meilleures ventes, mais elle reste déterminante dans l'existence d'un ouvrage. Neuf détaillants sur dix estiment que l'impact des médias sur les ventes de livre est resté stable ou s'est renforcé au cours des douze derniers mois, et les libraires de premier niveau sont ceux qui ressentent le plus largement cette pression accrue du rôle des médias.

Surtout, si une campagne média réussie est aujourd'hui une campagne personnalisée et multisupports, « la télévision, qu'on a un peu vite enterrée face aux replays et aux programmes à la demande, fait de la résistance, votre sondage le montre », observe Laurent Martin.

En témoigne la montée en puissance des talk-shows, « Quotidien » (TMC) et « C à vous », davantage cités qu'il y a trois ans, et qui ont réussi leur confinement en invitant de nombreux auteurs d'essais et de documents. Autrefois sur le podium des émissions capables de déclencher des ventes avec « On n'est pas couché », abonné aux polémiques, Laurent Ruquier n'est plus cité que par 2 % des libraires mais son émission du samedi soir, « On est en direct », n'est pas encore très installée. Autre conséquence, peut-être, de la drôle d'année 2020 que nous avons traversée et de la démocratisation du télétravail, la baisse d'influence de la radio. Mais tous les « prescripteurs » interrogés pour cette enquête tombent d'accord sur un point : ils doivent leur statut à la confiance que leur accorde le public, qui s'est bâtie avec le temps. On retrouve plusieurs « marques » fortes dans le haut des différents classements : « Télématin », diffusée pour la première fois en 1985. Radio France et ses fleurons France Inter et France Culture, plébiscitées par les CSP+. Télérama et son insolente base d'abonnés de plus de 400 000 comptes, dans un contexte où le reste de la presse écrite souffre. Ou encore les quotidiens régionaux, jugés plus influents encore qu'il y a trois ans, et qui montrent l'attachement des Français aux titres de proximité.

L'autre enseignement de la version 2021 de notre enquête, c'est la progression massive des médias numériques, qu'il s'agisse de web TV, de chaînes YouTube, de pure players ou de médias vidéos diffusés sur les réseaux sociaux tels que Brut et Konbini, cités pour la première fois cette année par 2 % des répondants. Ces résultats collent à l'évolution des usages et au recours toujours plus important au smartphone pour s'informer. Un passage obligé pour tout attaché de presse. « Il y a Brut, Konbini, mais aussi Fraiches, Simone ou Melty, des médias qui plaisent aux adolescents et aux jeunes adultes, et qui permettent d'aller les chercher sur leurs centres d'intérêt, comme le féminisme, ou la pop culture », détaille l'attachée de presse free-lance Clémence Seibel.

Après le petit écran, c'est d'ailleurs la presse Internet qui est jugée la plus influente sur les ventes d'ouvrages pour la jeunesse, un segment encore trop rarement présent dans les journaux généralistes ou dans les émissions culturelles. En parallèle du discours médiatique autour des livres mené par des journalistes, une autre conversation, plus horizontale, se crée entre lecteurs, dont certains deviennent influenceurs. « Je n'ai jamais acheté autant de livres que depuis que je suis sur Instagram, c'est un formidable outil de veille », raconte Christelle Rogues, éditrice dans le secteur médical qui a décrypté le phénomène Bookstagram dans un article paru en mars dans la revue Communication et langages.

Bien organisé, avec ses bookstagrameurs stars (MademoiselleLit, 70 000 abonnés), ses mises en scène codifiées (thé fumant, fleurs coupées) et même ses prix littéraires (le prix VLEEL), Instagram, réseau social taillé pour le livre, pourrait pourtant se faire voler la vedette par TikTok. Derrière le hashtag #BookTok, des adolescents créent de courtes vidéos pour partager leurs coups de cœur littéraires, visionnées parfois plus de cinq millions de fois. Et avec une réelle incidence sur les ventes expliquait en mars le New York Times, citant l'exemple de We Were Liars, de E. Lockhart (Nous les menteurs, Gallimard Jeunesse), paru en 2014 et qui est subitement remonté dans la liste des meilleures ventes l'été dernier grâce à une vidéo de deux sœurs britanniques de 13 et 15 ans. TikTok.

Source: Livres Hebdo

6 mai 2021

Ventes record pour une parodie de Harry Potter en manga

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Depuis leur lancement,  les deux premiers tomes de Mashle, nouvelle série humoristique signée Komoto Hajime, ont été vendus à 45.000 exemplaires en trois semaines, a annoncé ce mercredi l'éditeur Kazé. Il s'agit du meilleur lancement de Kazé Manga et du quatrième meilleur lancement jamais réalisé en France, tous mangas confondus. Le premier tome s’est écoulé à 25.000 exemplaires, tandis que le second, disponible en même temps, s'est vendu à 20.000 exemplaires. Déjà en rupture de stock, les deux premiers tomes ont été réimprimés. Le troisième tome sortira le 2 juin. Trois autres volumes seront disponibles d'ici la fin de l'année.

"Mashle n’est pas seulement un très bon manga d’action et d’humour, l’auteur y aborde aussi des thématiques plus profondes comme la place de chacun dans un monde intolérant et violent. En tant qu’éditeur, c’est un vrai plaisir de voir l’accueil enthousiaste que les lecteurs lui ont réservé", a déclaré dans un communiqué Pierre Valls, directeur éditorial de Kazé Manga.

"Malgré les difficultés actuelles liées à la pandémie, nous tenons à remercier nos partenaires libraires qui nous ont renouvelé leur confiance. C’est grâce à eux et à tous les acteurs de la chaîne du livre que ce lancement est un succès", poursuit-t-il.

Parodie de Harry PotterBlack Clover ou My Hero Academia, Mashle met en scène les aventures de Mash Burnedead, jeune homme à la force surhumaine qui partage ses journées entre séances de musculation et dégustations de choux à la crème. Né sans pouvoirs magiques, ce qui est puni de mort, il va être contraint d’intégrer une prestigieuse académie de magie et d’en devenir le meilleur élève pour survivre.

Source: BFM TV

1 mai 2021

Un mois de mars exceptionnel pour les ventes de livres

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Comparées à mars 2020 où les librairies étaient fermées en raison du confinement, les ventes de livres progressent de 70,5 % en euros courants (+67% en données corrigées des jours ouvrables), soit une croissance encore jamais enregistrée. En volume c'est une croissance de 66%. Cette forte croissance des ventes dépasse largement la chute des ventes de livres enregistrée en mars 2020 (-33%).

Aussi, en glissement annuel, le rythme d’évolution se redresse pour s’inscrire à + 2,2 % fin mars 2021. Les tendances annuelles sont désormais positives pour les librairies: + 11,4 % pour le 2e niveau, + 6,5 % pour le 1er niveau. Elles restent négatives pour les autres circuits: - 0,5 % pour les GSC et - 2,8 % pour les hypers. Il n’y a pas que l’effet de comparaison à un an, le livre se porte très bien au regard du reste du commerce qui progresse, tous produits confondus, de 28,9 % en mars 2021.

Les librairies de 1er niveau augmentent de + 150 % rapporté à mars 2020, à l'époque en très forte baisse certes mais de « seulement » - 54 % ! Il en est de même pour les librairies de second niveau à + 155 %. Pour les grandes surfaces culturelles à + 36 %, le regain d’activité va au-delà d’un simple effet de rattrapage tout comme les hypermarchés dont les ventes de livres avaient reculé de 12 % en mars 2020, et qui progressent de 14 % un an après.

Source: Livres Hebdo

28 avril 2021

Forte hausse des ventes de livres numériques et audio en 2020

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Selon le rapport publié par la Publishing Association, la valeur facturée des ventes aux éditeurs britanniques de livres, de revues et de droits / co-éditions combinés a augmenté de 2% pour atteindre 6,4 milliards de livres sterling en 2020. Les revenus des ventes au Royaume-Uni ont augmenté de 4% à 2,5 milliards de livres, tandis que les revenus des ventes à 3,7 milliards de livres sterling. 

Voici les secteurs en hausse :

  • l'édition grand public  de 7% à 2,1 milliards de livres sterling (de 16% à 688 millions de livres sterling pour la fiction,   de 4% à 1 milliard de livres sterling pour  la non-fiction et de 4%  à 675 millions £ pour les exportations de livres  et  de 4% à  1,7 milliard de livres sterling pour les livres imprimés ),
  • le numérique   de 7% à 2,1 milliards de livres sterling(de 8% à  67 millions de livres sterling pour l'éducation, de 9% à 2,5 milliards de livres sterling   et  de 24% à 418 millions de livres sterlings  pour l'édition grand public),
  • les téléchargements audio de 37% à 133 millions de livres sterlin,
  • les livres Jeunesse de 2% à 396 millions de livres sterling,
  • le secteur accadémiques de 3% à  3,3 milliards de livres sterling.

Les secteurs en baisse sont:

  • le sectuer éducatif de  21% à 528 millions de livres sterling (de 24% à 461 millions £ pour les livres imprimés et de 27% pour les exportations),
  • le secteur académique en ce qui le livre imprimé de 13% à 861 millions de livres sterling.

Stephen Lotinga, directeur général de l'Association des éditeurs déclare:

«L'édition s'est révélée incroyablement résiliente face aux défis importants de 2020. Il est clair que de nombreuses personnes ont redécouvert leur amour de la lecture l'année dernière et que les éditeurs ont pu proposer les livres divertissants et stimulants dont tant d'entre nous avaient besoin. Malgré les performances globales positives de l'industrie de l'édition, nous ne devons pas ignorer le fait que cette année a été particulièrement difficile pour les éditeurs de l'éducation et de nombreux petits éditeurs. Cela a également été une période extrêmement difficile pour de nombreux libraires et auteurs dont les moyens de subsistance ont été considérablement perturbés. Les librairies étant désormais en mesure de rouvrir et les événements physiques revenant, nous sommes optimistes que les gens pourront bientôt profiter à nouveau des livres ensemble. Nous devons exploiter ce retour à la lecture et tirer parti de l’immense opportunité que cela représente pour tout le monde. »  

 

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26 avril 2021

Ventes de livres sur Rakuten en 2020

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Pour le site Rakuten, l’effet de la pandémie de Covid-19 et des confinements sur la vente de livres en ligne est significatif. La progression des ventes en ligne de Rakuten a connu une hausse significative de +25% par rapport à 2019. 2020 a été l’année au cours de laquelle Rakuten a vendu le plus de livres depuis sa création. La part des acheteurs de livres de moins de 40 ans est en forte augmentation en 5 ans (+ 30 %). En moyenne, les acheteurs ont fait l’acquisition de 4 livres sur la plateforme en 2020.

Le Top 5 sur la vente de livres neufs est assez original si on le compare par exemple aux chiffres GfK:
1. Ceux de 14  de Maurice Genevoix,
2. Les recettes des films du Studio Ghibli  de Minh-Tri Vo,
3. Les Quatre Accords Toltèques , La Voie De La Liberté Personnelle  de Miguel Ruiz,
41984  deGeorge Orwell,
5. Astérix – Le Menhir D’Or  de René Goscinny.

Quant au Top 10 des livres d’occasion, il se rapproche plus des listes des bestsellers:
1. L’Énigme de la chambre 622 de Joël Dicker,
2. La Vie est un roman de Guillaume Musso,
3. Les Enfants du désastre , Miroir De Nos Peines de Pierre Lemaître,
4. La Guerre secrète contre les peuples de Claise Séverac,
5. La Panthère des neiges de Sylvain Tesson,
6. Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon  de  Jean-Paul Dubois,
7. Au Soleil redouté de Michel Bussi,
8. Il était deux fois  de Franck Thilliez,
9. La Vallée de Bernard Minier,
10. Le Consentement de Vanessa Springora.

En 20 ans, plus de 25 millions de livres ont été vendus par des particuliers sur Rakuten.

 

23 avril 2021

Forte hausse du chiffre d'affaires pour Editis en 2021

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Le chiffre d'affaires d'Editis, deuxième éditeur français, bondit lui de 40,1% à 163 millions d'euros.

«Cette belle performance s'inscrit dans un contexte de marché porteur depuis janvier 2021 et  n’est pas uniquement liée à un effet de comparaison favorable avec le premier trimestre de 2020 et le début du confinement en France puisque le chiffre d’affaires d’Editis progresse de 20,1 % à taux de change et périmètre constants par rapport au premier trimestre 2019 retraité », assure le groupe dans un communiqué.

Vivendi cite notamment le succès du récit de Camille Kouchner «La familia grande» (Seuil), ou des romans «Rien ne t'efface» de Michel Bussi (Presses de la cité) et «Le  crespuscule des fauves» de Marc Levy (Robert Lafont).

Source: Le Figaro 

22 avril 2021

Forte chute du marché du livre en Russie pour 2020

kremlin_de_moscu__imagen_destacada1La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 affecte l'édition en Russie. Les mesures de restriction et les confinements ont entraîné une chute conséquente des ventes de livres, révèle un rapport de la Chambre russe du livre et de sa division des statistiques, publié par Publishing Perspectives. Le marché du livre russe a enregistré une baisse de 83,7 millions de titres, soit une baisse de 20% et un total de 351,4 millions ouvrages vendus en 2020. 

Pour Irina Bogat, directrice de la maison d'édition indépendante Zakharov, cette chute est liée au fait que "de moins en moins de gens achètent des livres en Russie. (...) les livres sont devenus un article de luxe en Russie." Tout au long de l'année 2020, l'ensemble des acteurs ont été impactés par la crise. Le marché "a donc décliné et les éditeurs - ceux qui n'étaient pas déjà en faillite - ont été confrontés à une baisse de leurs ventes." précise-t-elle à Publishing Perspectives.

Comparativement à d'autres marchés occidentaux ou asiatiques, la secteur jeunesse n'a pas connue de croissance. Les ouvrages pour enfants et adolescents ont enregistré une baisse considérable de 18 % en Russie, pour un cumul de 78 millions d'exemplaires.

Pour autant, certains éditeurs jeunesse ont enregistré des bons résultats, parmi les dix plus grandes maisons d'édition russe. C'est le cas de Simbat, avec une progression de 15% pour le nombre d'exemplaires vendus par rapport à 2019, ou à un niveau plus bas, de Lev Publishing, avec une légère hausse de 1%.

Le rapport met en lumière l'impact économique sur les autres secteurs. Ainsi, le livre religieux a été le plus durement touché, avec une baisse de 34,5% (4,7 millions d'exemplaires). De son côté, le segment Sciences a reculé de 11 %, pour atteindre 6,7 millions d'exemplaires.

Source: Livres Hebdo

21 avril 2021

Le livre en forme aux Etats-Unis, en Italie et en Allemagne au premier trimestre

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Malgré les confinements, les marchés du livre aux Etats-Unis, en Italie et en Allemagne ont connu un beau dynamisme au premier trimestre 2021.

Outre-Atlantique, selon les données de NPD BookScan publiées le 19 avril, la vente de livres imprimés a bondit de 29% par rapport au premier trimestre 2020. Au total, 205 millions de volumes ont été écoulés. C'est un record pour cette période de l'année depuis la création en 2004 du baromètre de NPD BookScan. Les lecteurs américains ont plébiscités la non-fiction (+24%, pour 82 millions de livres vendus) et la jeunesse (+32% pour 72 millions de livres vendus). Autres secteurs performants: les romans graphiques et les mangas (+80%). La non-fiction fait désormais jeu égal en nombre d'exemplaires vendus avec la fiction adulte.
En Italie, c'est aussi un véritable boom qui est constaté puisque le marché a progressé de 26,6% par rapport au premier trimestre 2020! Selon l'Association des éditeurs italiens, qui a communiqué ses chiffres le 20 avril, les grands gagnants de cette croissance sont les librairies en ligne, qui représentent désormais 45% des ventes de livres au premier trimestre. C'est 18 points de plus qu'en 2019 et autant de parts de marché en moins pour les librairies et grandes surfaces culturelles. Le "Pass culture" italien (18App) a permis aux italiens âgés de 18 ans d'acheter pour 75 millions d'euros de livres imprimés (91% ont utilisé Internet plutot qu'une librairie).
Enfin, en Allemagne, après un confinement très dur qui a plombé les ventes de janvier (-19,7%) et de février (-12,4%), le marché reprend de la vigueur en mars avec une hausse spectaculaire de 19,2%, ce qui sauve le trimestre avec une mégère augmentation de 2,6%. Cependant, dans le détail, les librairies ont souffert avec une chute de 20% de leur chiffre d'affaires au premier trimestre, malgré un rebond de 43,2% en mars. La fiction reste le secteur le plus dominant avec un livre sur trois vendus (notons que L'énigme de la chambre 622 de Joël Dicker a terminé 8e meilleure vente au mois de mars dans le pays), devant la jeunesse (23% des ventes, +15%).

Source: Livres Hebdo 

1 avril 2021

Explosion des ventes de livres numériques au Québec en 2020

Plutôt stables depuis 2014, les ventes de livres numériques se chiffraient à 400 600 exemplaires vendus en 2019. Mais voilà qu’avec la pandémie, il s’est écoulé pas moins de 894 500 livres numériques en 2020 au Québec, a révélé mercredi une enquête de l’Observatoire de la culture et des communications (OCCQ). 

Cette hausse sans précédent de 123 % est « un des effets de la pandémie », a fait valoir la chargée de recherches à l’OCCQ, Sylvie Marceau.

« On observe une tendance similaire dans nos chiffres », a affirmé au Journal Christian Jetté, président Édition, secteur Livres de Québecor, qui regroupe 18 maisons d’édition.

Le livre numérique représente encore moins de 5 % des ventes de livres totales, nuance-t-il toutefois. Ce dernier attribue non seulement cette hausse à la pandémie, mais il soulève également que les Libraires indépendants du Québec, qui vendent notamment aux bibliothèques, connaissent une croissance importante. Il ajoute que 2020 a connu une « belle production de titres québécois », dont de nombreux romans, « qui s’adressent à un grand public » et qui ont un « beau potentiel de vente numérique ». 

« Le roman est surpondéré dans le marché du livre numérique par rapport aux autres », précise-t-il. 

Christian Jetté porte toutefois attention sur une autre donnée : le prix moyen du livre numérique a baissé de façon significative. Il est de 11,74 $ en 2020 comparativement à 15,48 $ en 2019.

« Le prix moyen plus faible en 2020 s’explique par un volume important de livres achetés au début de la pandémie à des prix assez bas, 0,99 $ par exemple, ou obtenus gratuitement », a expliqué Sylvie Marceau, de l’OCCQ.

Source: Le Journal de Montréal

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